CAMPAGNE D'ALLEMAGNE 1813
CAMPAGNE D'ETE ET D'AUTOMNE : AOÛT-OCTOBRE 1813
TOUTES LES APELSTEINE DE LA BATAILLE DE LEIPZIG
TOUS LES MONUMENTS AUTRICHIENS (Österreicherdenkmale)
LES MONUMENTS DU "Verein zur Feier des 19. OktoberS"
lES AUTRES MONUMENTS DE LA BATAILLE DE LEIPZIG
14-19 octobre 1813 : de LIEBERTWOLKWITZ à LEIPZIG
18 octobre 1813 : Leipzig (page non encore finalisée)
Texte ci-dessous extrait de Éphémérides militaires depuis 1792 jusqu'en 1815, ou Anniversaires
de la valeur française. Octobre. par une société de militaires et de
gens de lettres, 1820 Pillet aîné (Paris) 1818-1820.
Nous avons modernisé
l'orthographe et les noms des lieux, ainsi que quelques autres éléments trop
datés de 1820.
Le 18 octobre 1813. BATAILLE DE LEIPZIG[1]
Nous avons vu, au 16 octobre, quels furent les circonstances qui amenèrent de Dresde dans les plaines de Leipzig l'armée française, contrainte à la défensive après une offensive longue et brillante
Le succès de la bataille livrée le 16 n'avait cependant pas été assez avantageux pour améliorer sa position, que chaque instant rendait plus critique; et, en effet, le 16, elle n'avait pas eu à combattre toutes les forces de l'ennemi. Le prince royal de Suède, qui commandait quatre-vingt-deux mille hommes et les corps de Bennigsen et Colloredo, forts de quarante- un mille, n'étaient pas encore en ligne ce jour-là; mais leur arrivée était prochaine, et l'armée alliée allait ainsi réunir autour de Leipzig une masse de trois cent cinquante mille combattants, dont cinquante-quatre de cavalerie[2]. L'armée française, ayant laissé à Dresde vingt-cinq mille hommes sous les ordres du maréchal Gouvion-Saint-Cyr, se trouvait réduite, sous Leipzig, à cent cinquante- six mille huit cents hommes, dont seulement vingt-deux mille huit cents de cavalerie[3].
Cette énorme disproportion de forces ne laissait aucun doute sur le résultat d'une nouvelle bataille, qui ne pouvait plus être à l'avantage des Français. L'empereur Napoléon, ne pouvant plus se faire illusion, sentit tout le danger de sa situation; il avait à lutter contre un ennemi presque trois fois plus nombreux, qui, placé autour de lui en cercle, occupait les trois quarts de la circonférence. Nous avions, à la vérité, gagné du terrain le 16, à notre centre et vers la droite; mais notre gauche, repoussée par l'armée de Silésie, touchait déjà aux faubourgs de Leipzig, seul et unique point de retraite; de sorte que si cette gauche, attaquée de nouveau par le général Blücher et par le prince royal de Suède, qui arrivait sur ce point par la route de Halle, ne pouvait pas résister à une si grande supériorité; la ville, toute ouverte, tombait au pouvoir des vainqueurs, et alors notre droite et notre centre étaient entièrement détruits. Napoléon, dans l'impossibilité de se dégarnir sur aucun point, préféra de rapprocher son centre de Leipzig, appuyant ainsi sa gauche, et laissa sa droite dans la même position. Une sage prévoyance eût voulu qu'il commençât sa retraite dès la nuit du 16 au 17. Car si le 16, il n'avait pu remporter une victoire décisive, le succès était encore plus impossible par l'augmentation des forces de l'ennemi. D'ailleurs, nous avions fait de grandes pertes dans la première bataille; nos munitions commençaient à devenir rares, et on ne pouvait trop se dépêcher de passer un effroyable défilé long d'une demi-lieue, formé par cinq ou six ponts placés sur autant de petites rivières qui se croisent en tous sens au milieu de marais impraticables, et que l'armée avait à dos sur sa seule route de retraite; une autre considération devait hâter la marche rétrograde de Napoléon : c'était la défection de la Bavière, dont l'armée s'étant jointe à l'armée autrichienne, avait quitté l'Inn et marchait pour lui couper toute retraite; mais il ne pouvait se faire à l'idée d'évacuer l'Allemagne et de reporter le théâtre de la guerre sur le Rhin. Disposant encore d'une armée nombreuse, il ne put se décider à ne pas combattre ; tout calcul de la raison disparut, et il voulut encore une fois tenter la fortune qui venait de le fuir sans retour.
La journée du 17 se passa sans mouvement hostile de part ni d'autre; seulement, à notre gauche, la cavalerie du duc de Padoue ayant fait un mouvement pour se placer à la droite de l'infanterie du général Souham, le général Blücher crut qu'on allait l'attaquer, et fit porter en avant un gros corps de cavalerie, soutenu de vingt-quatre bouches à feu; la canonnade s'engagea. Le duc de Padoue chargea l'ennemi: mais s'étant trop laissé emporter à l'ardeur de la poursuite, il fut pris de flanc et ramené après avoir perdu quatre pièces de canon.
Le prince de Schwarzenberg, commandant l'armée alliée, attendait l'arrivée du prince royal de Suède, des généraux Bennigsen et Colloredo pour recommencer l'attaque. Ces corps étant entrés en ligne vers le milieu de la journée, elle fut décidée pour le lendemain; Napoléon ne fit aucun mouvement. Le 18, à deux heures du matin, il rapprocha son centre de Leipzig, laissant sa gauche et sa droite dans leur première position, appuyées à la Partha et à la Pleisse. Le corps du général Bertrand, qui dans la journée du 16 avait défendu Lindenau en arrière de Leipzig, reçut l'ordre de marcher sur Weissenfels, et d'occuper le passage de la Saale, afin d'assurer la retraite de l'armée. Le général Bertrand balaya la plaine de Lützen et se rendit maître, à midi, du pont de Weissenfels. Cependant Napoléon, qui pensait à la retraite, ne prit aucun moyen pour la rendre prompte et facile. On ne prépara aucun pont sur les différentes rivières qu'il fallait passer, de sorte que lorsque l'armée fut vivement poussée le 19 au matin, elle ne trouva qu'un seul passage, mais tellement long et étroit que, bientôt encombré, toute retraite devint impossible.
Le 18 au matin, les deux armées étaient en présence et prêtes à commencer le combat. Depuis la guerre des Gaulois contre César, au siège d'Alésia, jamais armée si nombreuse n'avait été réunie sur un même champ de bataille; mais malheureusement il n'en fut pas ici de même qu'à Alésia, car le plus grand nombre l'emporta.
A huit heures du matin, l'armée de Bohême commença l'attaque en forçant les postes avancés que les Français avaient laissés en se retirant sous Leipzig. A dix heures, la canonnade s'engagea sur toute la ligne, et toute l'armée ennemie se déploya. Le maréchal Macdonald, duc de Tarente, qui se trouvait au centre, attaqué de front par le corps de Klenau et la division Zieten, le fut bientôt de flanc par le corps de Bennigsen, qui, ayant emporté Baalsdorf, menaçait de le tourner. Le maréchal se replia sur Stötteritz, où il appuya sa droite au général Lauriston. Dans le même temps, le prince Poniatowski avec les Polonais, qui tenait notre extrême droite, violemment abordé, perdit les villages de Dölitz et Lössnig, et allait être forcé à Connewitz, lorsque Napoléon, qui était placé avec la garde impériale sur le Thonberg, près d'un moulin à tabac, et de cette hauteur centrale se trouvait en mesure de soutenir les points trop fortement menacés, fit marcher à son secours deux divisions de la Jeune Garde sous les ordres du maréchal Oudinot. Le prince Poniatowski reprit alors l'avantage, et culbuta l'ennemi avec une perte énorme sur Dölitz ; mais le prince de Schwarzenberg ayant porté sur ce point de grandes masses, les Polonais furent encore repoussés, et reprirent leur position de Connewitz, qu'ils conservèrent cependant toute la journée, malgré les puissants et nombreux efforts de l'ennemi.
L'attaque la plus vive était au village de Probstheida, angle saillant de notre ligne, où se réunissaient le centre et la droite. Depuis le commencement de l'action, le feu se soutenait avec la même violence, sans que les alliés obtinssent le moindre avantage. Ce poste pétait défendu par le 2e corps, commandé par le maréchal Victor. Vers deux heures, le prince de Schwarzenberg envoya de nouvelles divisions sur ce point. L'ennemi pénétra jusqu'aux premières maisons du village, mais fut culbuté dans le vallon par une charge vigoureuse que fit exécuter le roi de Naples; il se rallia, soutenu par des troupes fraîches; il revint à la charge, entra dans Probstheida, mais en fut encore chassé, laissant sur le terrain un grand nombre de tués et de blessés. Les troupes ennemies qui depuis le matin attaquaient Probstheida recevant dans ce moment de nouveaux renforts, le roi de Naples fit soutenir le 2e corps. Ce fut en vain que l'ennemi renouvela deux fois ses attaques avec des forces immenses, nos braves soldats, électrisés par l'exemple du roi, de leurs généraux et de leurs officiers, se surpassèrent eux-mêmes, et l'empêchèrent constamment de pénétrer dans le village.
A cinq heures, l'empereur Napoléon fit avancer ses réserves d'artillerie, et les mit en batterie sur le plateau de Probstheida. Elles dirigèrent une canonnade foudroyante contre la ligne ennemie déployée dans le vallon. Le prince de Schwarzenberg, pour dégager ses troupes d'un feu meurtrier, les replia sur le plateau opposé, qu'il garnit également de toute son artillerie. Cette canonnade épouvantable se prolongea jusqu'à la nuit, et jusqu'à la nuit nos bataillons, criblés par une épaisse grêle de mitraille" restèrent inébranlables à leurs postes. Ce fut dans ce moment que le général Vial fut tué, le général Rochambeau blessé à mort, et que le général Belliard[4] eut le bras cassé par un boulet. La perte de l'ennemi fut au moins aussi forte que celle des Français, car si son artillerie était deux fois plus nombreuse, la nôtre portait sur des masses bien plus profondes. Deux tentatives que nos troupes firent pour déboucher de Probstheida, pendant cette canonnade, ne réussirent pas, et nous nous bornâmes à conserver ce village.
On ne se battait pas avec moins d'opiniâtreté à notre gauche qu'au centre et à la droite. A huit heures du matin, le prince royal de Suède passa la Partha et vint prendre position entre les corps de Blücher et de Bennigsen. Le maréchal Ney, commandant notre gauche, voyant sa droite menacée d'être prise à revers par ce mouvement, fit sur-le-champ un changement de front, l'aile droite en arrière, rapprochant ainsi cette aile de Leipzig et de notre centre. Vers onze heures', la cavalerie ennemie arriva devant Heiterblick, où se trouvait l'avant-garde du 7e corps, commandé par le général Reynier, et composée de deux régiments de cavalerie saxonne et d'un bataillon d'infanterie de la même nation. A l'approche des ennemis, cette troupe passa dans leurs rangs et tourna aussitôt ses armes contre nous[5]. Quelques instants après, deux brigades saxonnes, commandées par le général de Ryssel et le colonel Brause, et la brigade de cavalerie wurtembergeoise du général Normann, passèrent aussi à l'ennemi avec toute leur artillerie, qu'elles tournèrent de suite contre la division Durutte. Tous les efforts du général de Zeschau, commandant en chef les troupes saxonnes, ne purent retenir dans nos rangs qu'un petit nombre de ses soldats avec lesquels il resta en homme d'honneur au poste qu'il s'était chargé de défendre[6]. On rapporte que le général Reynier, croyant que ces troupes exécutaient seulement sans ordres un mouvement en avant, s'élança à la tête de la colonne en lui criant d'arrêter. Que le général saxon qui la conduisait paraissant vouloir s'emparer du général français, quelques jeunes officiers, la tête baissée ,honteux qu'ils étaient de leur propre conduite, s'approchèrent de celui-ci et le supplièrent de se retirer en lui disant: « Évitez-nous une infamie de plus, et n'ajoutez pas à notre action l'odieux de vous emmener à l'ennemi. » On assure encore que le commandant de l'artillerie saxonne ayant dit, en arrivant dans les rangs ennemis: « J'ai brûlé la moitié de mes munitions contre vous, je vais tirer le reste contre les Français, » les officiers et généraux russes, au milieu desquels il se trouvait, ne purent s'empêcher de lui témoigner tout le mépris qu'ils ressentaient pour lui, malgré l'avantage qu'ils retiraient de cette trahison. Tant il est vrai qu'un transfuge est si vil, que la honte et le mépris l'attendent même dans le parti pour lequel il se déshonore!
La défection des Saxons nous fit perdre la position de Paunsdorf, qu'ils étaient chargés de défendre, et l'ennemi, repoussant le général Reynier, avança en force sur Leipzig, dont il n'était plus qu'à une lieue. Le maréchal Ney, qui dans le même temps était vivement attaqué à Schönefeld par le général Blücher, ne put faire soutenir le général Reynier. Déjà deux fois ce village avait été pris par l'ennemi; deux fois il en avait été chassé; revenant sans cesse à la charge avec des troupes fraîches, il s'en empara de nouveau à trois heures après midi. Le maréchal fit un nouvel effort pour le reprendre : un bataillon du 65e régiment, conduit par son brave chef, le commandant Vielbans[7], qui, quoique non guéri encore d'une blessure reçue à la bataille de Dresde, n'avait pas voulu quitter son drapeau, se porta au pas de charge sur Schönefeld, et l'enleva à la baïonnette. Nous nous maintînmes encore dans cette position pendant deux heures; mais l'armée du prince royal de Suède avançant toujours, le maréchal Ney fut contraint de se replier derrière Reudnitz, à un quart de lieue de Leipzig. Cependant le prince royal de Suède faisait des progrès effrayants ; la division Delmas, malgré son opiniâtre résistance, plusieurs fois repoussée, avait fait des pertes énormes; le général Delmas[8], officier d'un grand mérite, était blessé à mort; l'ennemi paraissait n'avoir plus qu'un effort à faire pour pénétrer dans Leipzig. L'empereur Napoléon, instruit de ce qui se passait à sa gauche, s'y rendit à cinq heures du soir avec une division de la garde à pied et les grenadiers à cheval. Le village de Reudnitz fut repris. Les grenadiers à cheval et une division de cuirassiers se portèrent sur Volkmansdorf, et après plusieurs charges heureuses l'ennemi fut replié sur les hauteurs et contre Schönefeld, où il parvint à se maintenir. Dans le même moment, Napoléon voulant profiter d'une lacune qui se trouvait entre Bennigsen et le prince royal de Suède pour prendre ce dernier en flanc, porta sur le village de Mölkau le général Nansouty avec la cavalerie légère de la garde, soutenu par la division Durutte et vingt pièces de canon; mais cette manœuvre ne réussit pas: le général Nansouty fut repoussé, et l'ennemi s'empara des villages de Stuntz et Sellerhausen, où il se maintint jusqu'à la nuit. Vers les six heures, le général Blücher, qui était arrivé jusque sous les murs de Leipzig, lit attaquer le faubourg de Rosenthal par le général Sacken; mais les troupes qui y étaient, malgré leur petit nombre, s'y défendirent avec tant d'opiniâtreté, que tous les efforts des Russes échouèrent. La nuit mit fin aux mouvements des troupes, mais la canonnade se prolongea encore jusqu'à neuf heures.
Ainsi se
termina la fameuse bataille du 18 octobre, dont les suites ont été si funestes
pour la France; mais quels qu'en aient été les résultats, elle n'en est pas
moins un des plus glorieux faits d'armes dont puisse s'honorer l'armée
française. Malgré l'énorme disproportion des forces, cette armée ne fut point
vaincue, puisque toutes les attaques de l'ennemi avaient été arrêtées. On
n'avait pas, à la vérité, pu réparer tout à fait le mal qu'avait causé l'odieuse
trahison des Saxons, mais nous avions conservé notre terrain au centre et à la
droite, et regagné une partie de celui que nous avions perdu dans la journée
vers la gauche. Cependant nos pertes et notre position étaient telles qu'il
n'était plus possible de retarder d'un seul instant une prompte retraite. Depuis
le 15 nous avions consommé deux cent cinquante mille coups de canon; il n'en
restait pas plus de seize mille dans les parcs, et nos réserves les plus
voisines étaient Erfurt et Magdebourg. Napoléon ordonna donc le mouvement
rétrograde sur Erfurt vers dix heures du soir, et vint coucher dans un faubourg
de Leipzig. On lui avait proposé d'incendier les immenses faubourgs de cette
ville et de se servir du corps de la place comme d'une tête de pont qui aurait
été défendue par six mille hommes et soixante bouches à feu; mais il refusa de
prendre une mesure qui devait entraîner la ruine d'une des plus belles et plus
commerçantes villes d'Allemagne, et cela sous les yeux du souverain qui l'y
avait accompagné comme allié[9].
Il préféra faire défendre ces faubourgs par une partie de l'armée, pendant que
les équipages et l'autre partie passeraient le défilé. Le mouvement des
équipages et de l'artillerie ne s'effectua que lentement durant la nuit, de
sorte que le lendemain au jour un grand nombre de voitures de toute espèce
obstruèrent les débouchés de la ville et les approches du défilé. Les corps du
maréchal Marmont et celui du général Souham; la division Durutte restant du 7e
corps dont les Saxons avaient fait partie; le maréchal Macdonald et le prince
Poniatowski furent chargés de défendre les approches de la ville pendant que le
reste de l'armée effectuerait sa retraite. A neuf heures du matin, Napoléon
étant monté à cheval alla voir le roi de Saxe. Il le laissa libre de faire ce
qu'il voudrait, mais lui conseilla cependant de rester plutôt dans ses États
pour les sauver de l'anarchie que pouvait répandre l'esprit insurrectionnel de
son armée. Il lui laissa un bataillon saxon, resté encore fidèle, afin de lui
servir de garde et pour le mettre à l'abri du premier mouvement de l'ennemi.
Vers dix heures, Napoléon prit congé de ce prince. La seule porte de Leipzig,
qui conduisait directement au pont était tellement obstruée, qu'il fut obligé de
retourner sur ces pas, de sortir de la ville par où il était entré, et de suivre
les boulevards extérieurs jusqu'au défilé. Là, le plus grand désordre régnait
déjà: l'infanterie, l'artillerie, la cavalerie voulant passer à-la-fois: ce ne
fut qu'avec beaucoup de peine que Napoléon, accompagné de son escorte, put
parvenir jusqu'au premier pont, d'où alors il gagna facilement le village de
Lindenau, à l'extrémité du défilé, où se trouvait déjà la garde et une partie de
l'armée.
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Armée de Silésie, composée de Russes et Prussiens, aux ordres du général Blücher. Armée de Pologne, composée de Russes et d'Autrichiens, commandée par le général Bennigsen.
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145.500 h.
82.500 94.000 50.000 350.000 h. |
Aile gauche commandée par le maréchal Ney, prince de la Moskowa Derrière Leipzig, sous les ordres du général Bertrand, gardant le défilé Réserve composée de la Vieille et Jeune Garde, et de la cavalerie du général Nansouty
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27.000 h 46.000 44.000 15.000 24.800 156.000 h. |
[4] En 1820 lieutenant-général, premier inspecteur des cuirassiers, comte et pair de France.
[5] Déjà deux jours avant, à Eilenbourg, un régiment bavarois faisant partie des troupes chargées sous les ordres du général Durieux d'escorter le grand parc de l'armée, avait passé à l'ennemi au moment où celui-ci attaquait le général Durieux.
[6] Le traducteur des Mémoires du baron d'Ödeleben sur la campagne de 1813, dans des notes qui, du reste, sont aussi justes que judicieuses, assure que, quoi qu'en aient dit les bulletins officiels, il ne resta aucun Saxon dans nos rangs. Nous pouvons affirmer, et nous le devons à la vérité, qu'outre le bataillon d'infanterie que Napoléon laissa le 19 au roi de Saxe, deux régiments de cuirassiers restèrent dans nos rangs jusqu'au 20 au matin. L'auteur de la relation que le lecteur à maintenant sous les yeux fut chargé par Napoléon, dans la nuit du 19 au 20, au village de Markrandstadt, où avait couché le quartier-général, d'aller les remercier de leur fidélité, de les dégager de leurs serments, et de les conduire aux avant-postes, pour qu'ils s'en retournassent près de leur roi.
[7] Cet officier, qui fut encore blessé à la prise de ce village, était en 1820 chef de bataillon dans la légion de la Nièvre.
[8] Cet officier général, qui depuis l'élévation de Napoléon à l'Empire n'avait pas voulu servir, lorsqu'il vit que l'armée française essuyait des revers, et que la coalition menaçait d'arriver jusqu'au Rhin, vint en Saxe demander de l'emploi comme soldat, comme simple officier ou dans son grade. Il y avait peu de temps qu'il était arrivé lorsqu'il fut tué.
[9] Le roi de Saxe avait quitté Dresde avec 1'empereur Napoléon et était venu à Leipzig, où il resta durant les deux batailles. Du haut d'une tour, il observait le champ de bataille, et ne pouvait assez s'étonner de voir les Français lutter avec tant de valeur contre toutes les armées de l'Europe.
[10] Avant de recommencer le combat, le général Blücher fit faire à l'armée française l'impertinente sommation de poser les armes. On pense bien qu'il ne lui fut répondu qu'à coups de canon. M. le général prussien se rappelait sans doute qu'en 1806 il avait capitulé à Schwartau, ayant encore douze mille hommes, devant quatre à cinq mille cavaliers français; et il pensait alors que l'armée française, combattant un contre trois, pouvait bien aussi capituler. Mais cette satisfaction n'était pas réservée à M. le général prussien.
[11] Le général Langeron, depuis vingt ans au service russe, était Français, natif de Bourgogne.
[12]
Quelques feuilles allemandes ont insinué que c'était à dessein que ce pont
avait été coupé si prématurément, et que Napoléon en avait donné l'ordre
afin d'éviter que l'ennemi ne s'en emparât et ne poursuivit les Français
trop vivement.
Cette
calomnie a trouvé en France quelques gens qui l'ont accueillie, surtout
après la chute du colosse impérial. La plus légère attention sur h
configuration du terrain suffit pour la détruire: l'ennemi se serait emparé
du grand pont, qu'on eût pu encore couper le dernier vers Lindenau. Et dans
tous lestas le passage était si étroit, que deux pièces de canon eussent
suffi pour l'arrêter. D'ailleurs, si cet ordre eût été donné quel est le
Français qui, de sang froid, se serait chargé de l'exécuter ? Ce qui prouve
encore mieux que c'est un de ces contes inventés par la malignité, c'est que
les auteurs allemands ou russes qui ont écrit sur cette guerre, et qui,
certes, n'avaient aucune envie d'épargner l'armée française, l'ont tous
réfuté.
[13] Le chef d'escadron de cuirassiers Charles de Baillencourt, rendit dans ce moment un grand service au maréchal, en l'aidant à traverser la rivière et à en escalader les bords très escarpés. Cet officier de mérite fut blessé à la bataille d'Hanau, et mourut quelques temps après à Mayence des suites de sa blessure.
[14] Cette situation des pertes des deux partis est tirée des rapports ennemis et des ouvrages publiés à l'étranger.
OFFICIERS généraux TUÉS et Blessés à LEIPZIG
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GB Couloumy, blessé 18/10, prisonnier, décédé 29/10 GB Bessières, blessé 18/10 GB Saint-André, blessé 16/10 GB d'Avrange d'Augeranville, blessé 18/10, prisonnier GB Filhol de Camas, blessé 16/10 GB Bony, blessé 18/10, prisonnier GB Choisy, blessé 16/10 & 18/10 GB Bronikowski, blessé 18/10, prisonnier GB Lévesque de Laferrière, blessé 16/10 GB Sierawski, blessé 18/10, prisonnier GB Gros, blessé 17/10 GB Gruyer, blessé 10/18 GD Vial, tué 18/10 GB Zoltowski, blessé 18/10 GD Aubry, blessé 18/10, prisonnier,
décédé 10/11 GD Rochambeau, blessé 19/10, prisonnier, décédé 20/10 GD Friederichs, blessé 18/10, prisonnier, décédé 20/10 GD Brayer, blessé 19/10 GD Belliard, blessé 18/10
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GB Boyer, blessé 19/10, prisonnier, décédé 30/10 GD Gerard, blessé 18/10 GB Pelletier de Montmarie, blessé 19/10, prisonnier, décédé 1/11 GD Charbonnel, blessé 18/10 GB Kwasniewski, blessé 19/10, décédé 8/12 GD Souham, blessé 18/10 GB Pellegrin, blessé 19/10 GD Sébastiani, blessé 18/10 GB Valory, blessé 19/10, prisonnier GD Ledru des Essarts, blessé 18/10 GB Bertrand EV, blessé 19/10, mort 15/01/14 GD Rozniecki, blessé 18/10 GB Lafitte, blessé 19/10, prisonnier GD Kamieniecki, blessé 18/10 GB Mandeville, blessé 19/10, prisonnier GB Coehorn, blessé 18/10, décédé 29/10 GB Brun, blessé 19/10, prisonnier GB d'Estko, blessé 18/10, décédé 30/10 GB Uminski, blessé 19/10, prisonnier GB Maury, tué, 18/10 GB Malachowski, blessé 19/10, prisonnier GB Maran, blessé 18/10 GB Rautenstrauch, blessé 19/10, prisonnier
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Le monument de la Monarchenhügel (Colline
des Souverains) - Position des souverains alliés le 18 octobre 1813.
(Meusdorf,
Blum Strasse, sur la Monarchenhügel)
Le premier monument de la série fut cependant érigé - non pas comme un cube- mais sous la forme d'un obélisque de grès. L'érosion fit cependant qu'on dut le remplacer par l'obélisque de fonte que nous connaissons actuellement. Devant le monument se trouve l'Apelstein 32 qui désigne l'emplacement de la deuxième colonne commandée par le général russe Barclay de Tolly. de Barclay.
Hier verweilten |
Ici se tenaient, le 18 octobre 1813,
pendant la bataille de Leipzig, les souverains alliés, l’empereur François Ier
d’Autriche, le tsar Alexandre Ier de Russie et le roi Frédéric-Guillaume III de
Prusse.
Ils furent témoins de l’extraordinaire bravoure de leurs troupes.
La Napoleonstein (pierre Napoléon) -
Position de Napoléon le 18 octobre 1813.
An der Tabaksmühle, au coin du chemin vers le cimetière, non
loin du Völkerschlachtdenkmal.
Ce monument marque l'endroit où l'Empereur avait établi son poste d'observation dans la journée du 18 octobre. Ici se trouvait le moulin à tabac à priser de Johann Gottlob Quandt, propriétaire du Rittergut de Wachau. Ce moulin fut détruit le lendemain, lors de l'attaque sur Leipzig. L'endroit fut considéré comme si important, qu'on organisa une collecte peu de temps après la bataille pour y placer un monument. Ce projet ne se concrétisa que le 27 septembre 1832 par la pose d'une simple pierre sans inscription. Ce n'est finalement qu'en 1856 que le "Verein zur Feier des 19. Oktobers" reprit le projet et installa le monument plus imposant que nous connaissons aujourd'hui et qui fut inauguré le 25 octobre 1857.
HIER WEILTE
NAPOLEON
AM 18. OCTOBER 1813.
DIE KAEMPFE DER
VOELKERSCHLACHT
BEOBACHTEND
Ici se tenait Napoléon le 18 octobre 1813, observant les combats de la bataille des Nations.
STANDORT
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Emplacement de l’ancien moulin à tabac de Quandt, poste de commandement de Napoléon.
Le monument autrichien de Paunsdorf (Bubna) - 18 octobre 1813.
Ce monument commémore les troupes autrichiennes qui, venant de Engelsdorf, capturèrent Paunsdorf. Le village fut repris par les troupes françaises de Durutte pour être finalement reconquis, après la trahison des Saxons, par les troupes de Bubna et de Bülow. Le monument fut inauguré le 2 décembre 1913, jour du 65e anniversaire du règne de l'empereur François-Joseph 1er. Il se trouve dans la Schwedenstrasse, près de l'église de Genezareth.
1813 18. OKTOBER
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Oesterreichische zweite leichte Division Feldmarchalleutnant Graf Bubna ------------------------- Dem Andenken der in den Kämpfen um Paunsdorf u. Mölkau gefallenen Helden.
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2ème Division légère autrichienne Feldmarchalleutnant comte Bubna
À la mémoire des héros tombés dans les combats pour Paunsdorf et Mölkau.
Les Apelsteine pour les combats du 18 octobre furent placées entre avril et juillet 1863.
Apelstein 27 Macdonald (Holzhausen, Stötteritzer Strasse/ Mölhauer Strasse)
Cette stèle indique la position du XIe Corps de Macdonald le 18 octobre. Celui-ci était opposé aux troupes du général Benningsen (Apelstein 28). (La position de Macdonald le 16 est indiquée par l'Apelstein 7.)
N
MACDONALD XI. Corps 12000 M.
27. |
V Schlacht bei LEIPZIG am 18. October 1813
27.
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Apelstein 28 Benningsen (Holzhausen, Hänselmann Weg)
L'Apelstein 28 marque la position de la 3ème colonne d'attaque des Alliés commandée par Benningsen le 18, contre Macdonald (Apelstein 27). La disproportion des forces est flagrante : 65 000 hommes contre 12 000 !
V
III. Colonne Gener. Graf BENNINGSEN 65 000 M
28.
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V
Schlacht bei LEIPZIG
28.
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Apelstein 29 Marmont (Schönefeld, Rotheplatz)
Le 18 octobre, Marmont disposait encore de 15 000 hommes pour la défense de Schönefeld. Dans le courant de l'après-midi, ils durent céder devant les attaques du corps de Langeron (Apelstein 30). Pour Marmont, cf. aussi l'Apelstein 25.
N
Marschall Marmont VI. Corps 15000 M.
29.
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N Kampf um Schönefeld am 18. October 1813
29.
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Apelstein 30 Langeron (Schönefeld, Theklaer Strasse)
Le corps de Langeron parvint à conquérir Schönefeld contre les troupes du VIème Corps de Marmont (Apelstein 29). Cf. aussi l'Apelstein 16.
V.
Gener. Graf LANGERON 30 000 M.
30.
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V. Sturm auf SCHOENEFELD am 18. Oktober 1813.
30. Dr. Theodor Apel 1863.
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Apelstein 31 Victor-Lauriston (Leipzig Thonberg, Prager Strasse / Döserner Strasse)
L'Apelstein 31 indique la position de IIème Corps de Victor et du Ve Corps de Lauriston, qui réussirent, le 18, à tenir tête à Probstheida aux assauts alliés des troupes russes de Barclay de Tolly (Armée russe de l'Armée de Bohême, Apelstein 32). Pour Victor, cf. aussi l'Apelstein 1. Lauriston est également mentionné sur l'Apelstein 5.
N
Victor Lauriston II. und V. Corps 30000 Mann
31
|
V
Schlacht bei LEIPZIG
31. |
Apelstein 32 Barclay (Meusdorf, Blum Strasse, sur le Monarchenhügel)
L'Apelstein 32 désigne l'emplacement de la deuxième colonne commandée par le général russe Barclay de Tolly.
Le monument du Monarchenhügel, emplacement occupé par les souverains alliés le 18 octobre 1813.
V
II. Colonne Gener. BARCLAI de TOLLY 50.000 M
32. a.f.v. A.F. Aster. Leipzig |
V Schlacht
32.
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Après avoir été située sur la Leipziger Strasse, presque invisible dans le jardin de l'auberge "Zum Monarchenhügel" (transformée ultérieurement en crèche - photos ci-dessous), elle a été déplacée au pied du monument du Monarchenhügel, la position des souverains alliés le 18 (voir ci-dessus).
V Schlacht 32. |
La stèle 32 à son ancien emplacement (2004)
.
Apelstein 33 Poniatowski - Augereau - Oudinot (Dölitz, Rembrandtplatz)
Au nord-ouest de Dölitz, la stèle 33 regroupe de très nombreuses unités : le VIIIème Corps de Poniatowski, le IXème Corps d'Augereau et les 3ème et 4ème divisions du Ier Corps de Jeune Garde d'Oudinot. Le 18, ces troupes défendirent les environs de Connewitz et de Lössnig contre les attaques autrichiennes. (Cf. aussi les Apelsteine 3, 11 et 13.) Cette nouvelle stèle fut placée en 1997, l'ancienne fut transférée dans la cour de la Torhaus Dölitz.
On la trouvera non loin de l'Österreicherdenkmal de Lössnig.
N
PONIATOWSKI AUGEREAU VIII. u. IX. CORPS OUDINOT III. u. IV. DIVISION D. JUNG. GARDE 30000 M.
33 |
N Schlacht bei LEIPZIG am 18. October 1813 33. (?)
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Le monument de Löβnig (Hessen-Homburg) - 16 et 18 octobre 1813.
Le monument, qui fut inauguré le 18 octobre 1913, évoque le Corps d'infanterie de Réserve autrichien commandé par le Général de cavalerie Erbprinz von Hessen-Homburg, à qui l'Apelstein 34 est également consacrée. Le prince de Hessen-Homburg fut grièvement blessé dans la journée du 18 et remplacé par le Feldmarschall-Lieutenant Nostitz. Le monument avait fortement souffert de vols à partir des années 50 : tous les ornements de bronze avaient disparu, à part les aigles. En janvier 1989, la plaque de bronze fut remplacée après des contacts avec l'Ordre de Marie-Thérèse. En 1992, les autres ornements furent remplacés. Le monument se trouve sur la Rembrandtplatz (anciennement Merveldtplatz)
1813 16. u. 18. OKTOBER
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General der Kavallerie
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Général de Cavalerie prince héritier
Friedrich de Hesse-Hombourg
Corps de Réserve autrichien
1er Corps : Feldzeugmeister comte Colloredo
2e Corps : Général de Cavalerie baron von Merveldt
À la mémoire des héros tombés dans les combats pour Connewitz, Löβnig, Dölitz et Dösen.
Apelstein 34 Erbprinz v.Hessen-Homburg (Dölitz, Bornaische Strasse, non loin de la Torhaus Dölitz)
Face aux troupes symbolisées par l'Apelstein 33, celles représentées par la numéro 34 sont le Corps d'infanterie de Réserve autrichien commandé par le Général de cavalerie Erbprinz von Hessen-Homburg (à ne pas confondre avec le Feldmarschall-Lieutenant P. von Hessen-Homburg (Apelstein 24), qui commandait la 3ème Division du IIIe Corps d'Armée du Feldzeugmeister comte I. Gyulai). Le prince de Hessen-Homburg fut grièvement blessé dans la journée du 18 et remplacé par le Feldmarschall-Lieutenant Nostitz.
V
1. Colonne Erbprinz von Hessen-Homburg später General von Nostitz 50000 Mann
34
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V - Schlacht bei Leipzig 18. Oktober 1813 - 34 Dr. Theodor Apel
Apelstein 35 Mortier (Plagwitz, Endersstrasse)
Les positions du IVème Corps du général Bertrand (Apelstein 23) le 16 octobre furent occupées le 18 par les 2ème et 4ème divisions de Jeune Garde sous le commandement de Mortier. (Cf. Apelstein 9). Cf. aussi Apelstein 46.
N - Schlacht bei LEIPZIG am 18. October 1813. Dr. Theodor Apel - 35
N
Marschall MORTIER 1. u. 2. d. j. G 10000 M.
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Apelstein 36 Blücher (Gohlis, Delitzscher Strasse 34)
Blücher attaqua des troupes de Dombrowski (Apelstein 37) le 18, sans parvenir à les repousser.
V. Schlacht 36.
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Hier stand |
On notera l'inscription au-dessus de la porte ("Le prince Blücher se trouva ici le 18 octobre 1813 avec son état-major") et les trophées au premier étage.
V
V. Colonne Gener. BLUECHER Schles. Armee 25 000 M
36
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Apelstein 37 Dombrowski (Gohlis, Nordplatz)
Malgré son infériorité numérique, Dombrowski défendit victorieusement ses positions contre les Prussiens, le 18 à Pfaffendorf. Cf. aussi Apelstein 21.
N
Schlacht
37
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"Lors de la bataille des Nations, le 18 octobre 1813, se trouvait ici la division polonaise Dombrowski. Elle assurait ici la possibilité d'une retraite pour les Français. Tout au long de la journée, il y eut de violents combats. Malgré les attaques multiples des troupes prussiennes et russes, la Division Dombrowski parvint à défendre ses positions. Cette pierre commémorative de l'an 1863 a été rénovée grâce au financement de la Landesbank Sachsen."
N
General DOM- BROWSKI 5000 M.
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Apelstein 38 Bernadotte (Heiterblick, Hohenticheln Strasse)
L'Apelstein N°38, la seule dédiée aux troupes suédoises (50.000 h.) à Leipzig. Elle se trouve au nord-est de la ville, à l'est de la Hohentichelstrasse.
V
Bernadotte CARL JOHANN Kronprinz v. Schweden 50000 M.
38
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V
Schlacht
bei
Leipzig
am
18. Oktober
1813
38
Dr. Theodor Apel 1863
Apelstein 39 Reynier (Mölkau, Engelsdorfer Strasse, cimetière)
La stèle 39 indique les positions du VIIème Corps de Reynier le 18. Il est inutile de rappeler la trahison de la 24ème Division saxonne, qui rejoignit les troupes alliées en pleine bataille, vers 15-16 heures. L'impact psychologique démoralisateur fut plus grand pour les Français que le nombre réel de combattants qui passèrent à l'ennemi (+/- 4.000 hommes). Une partie de l'artillerie à cheval saxonne fut effectivement engagée contre les Français sur ordre de Bernadotte, même s'il ne s'agit que de quelques pièces. Cf. aussi Apelstein 48.
N
General REYNIER VII. Corps 10,000 M.
39.
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V
Schlacht
39. Dr. Theodor Apel 1863
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Sortie est de Mölkau, non loin de l'Apelstein 39
Apelstein 40 Bogue (Heiterblick, An den Theklafeldern)
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V
Schlacht bei Leipzig 18. Oktober 1813.
40.
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Il y a même une Richard-Bogue-Straße à Taucha (coin de la Otto-Schmidt-Straße.)
Apelstein 41 Ney (Sellerhausen, Volksgarten)
Ce petit obélisque marque la position défensive de Ney au nord-est de Leipzig, le 18. Ney avait sous ses ordres les troupes de Dombrowski (27ème Division polonaise, Apelstein 37), Marmont (VIe Corps, Apelstein 29) et Reynier (VIIe Corps, Apelstein 39), qui défendaient les faubourgs de Halle et Rosenthal.Ils affontaient les troupes de Benningsen (28), Blücher (36) et Bernadotte (38).
N. NEY Prinz v.d. MOSKWA linker Franz. Flügel
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Apelstein 42 Bülow (Leipzig, Stephanieplatz)
Une des rares stèles rappelant les événements du 19, l'Apelstein 42 indique la position du Corps de Bülow (IIIème Corps d'Armée prussien, de l'Armée du Nord de Bernadotte) qui réussit à pénétrer dans le centre-ville.
V
General BUELOW Graf v. DENNEWITZ III. preuβ Corps 29000 Mann
42 |
V
Sturm
42 Dr. Theodor Apel 1863
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Apelstein 43 Friccius (place de Crottendorf, Stünzer Park)
L'Apelstein 43 indique le lieu du bivouac de 3e Bataillon de Königsberg, commandé par le major Friccius, du 3ème Régiment de Landwehr de Prusse orientale, dans la nuit du 18 au 19, avant l'assaut final sur Leipzig. La forme inhabituelle du monument est due au fait que la stèle classique fut remplacée dans les années 1890. Le Major Friccius a également un beau monument près du Johannisfriedhof (Grassimuseum). Cette pierre est la seule posée par Apel à ne pas respecter la répartition entre impair (français) et pair (allié).
@
Mit Gott für König und Vaterland
Major Carl Friccius 3. Königsberger Bataillon der 3. ostpreuss. Landwehr Inf. Regiments
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letzte Rast in der Nacht vom 18. zum 19. Octbr. 1813 vor der Sturm auf Leipzig. |
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Apelstein 48 Reynier-von Zeschau (Sellerhausen, Risaer Strasse, cimetière)
Cette stèle fut installée en 1994. Elle marque la position,
le 18, de la 24e Division saxonne, commandée par von Zeschau, qui
faisait partie du VIIème Corps de Reynier, peu de temps avant son
passage à l'ennemi. (Cf. Apelstein 39.)
Avec un peu d'ironie, on pourrait se demander si cette stèle et la 39 ne
devraient pas porter un sommet en pointe...
N
General VII. Corp General Sächsische Division
48.
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Cette stèle est une des plus récentes, elle a seulement été posée en 1994.
N
Schlacht bei Leipzig am 18. Oktober 1813.
48.
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TAUCHA (NE de Leipzig)
Cimetière de Taucha, tombes du général russe Manteuffel et du capitaine anglais Bogue. Au moins un troisième officier allié a été enterré ici, le lieutenant Friedrich Georg von Kleist, membre de la Garde russe. Malheureusement, sa tombe a été perdue.
Hier ruhen in Gott die Gebeine des weyland verstorbenen Grafen Gotthard Johann Manteuffel, RuSSisch Kaiserlichen General, Chef des Petersbourgschen Dragoner Regiments, Ritter verschiedener Orden. Geboren in Liefland den 10ten Juny 1771, tödlich verwundet in der Schlacht bey Leipzig den 16ten October 1813, und den 18.ten October U. St*.an seinen Wunden, seine ehrenvolle Laufbahn im Dienst seines Vaterlandes und seines Monarchen
geendet.
geliebte um Ihn trauernde Gattin
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Traduction :
A l'avant :
"Ici reposent en Dieu les ossements du comte Gotthard Johann Manteuffel, jadis décédé, général de la Russie impériale, commandant du régiment des Dragons de Saint-Pétersbourg, chevalier de plusieurs ordres, né en Livonie le 10 juin 1771, mortellement blessé à la bataille de Leipzig le 16 octobre 1813, décédé de ses blessures le 18 octobre, ayant accompli sa glorieuse carrière au service de sa Patrie et de son Souverain. Son épouse tendrement aimée qui le pleure, Catherine, comtesse Manteuffel, née Zalesky."A l'arrière :
"Pénétrée de douleur, la malheureuse épouse observe avec effroi l'impitoyable mort, qui a soudainement arraché à son amour l'ami le plus fidèle et le meilleur des pères. Elle lui a érigé ce monument. Le monde honorera en lui le héros qui est tombé, victime au champ d'honneur, dans la bataille à jamais mémorable sous les murs de Leipzig. Ses services restent inoubliables à sa Patrie. Puisse le passant bénir sa mémoire."
Sacred to
Richard Bogue Captain in his Brittannic Majesty's Regiment of Royal Horse Artillery who fell in the 31st. year of his age, gloriously fighting for the combined cause of Germany and her allies at the Battle of Leipzig, On the 18th of October 1813, while commanding the Congreve Rocket Brigade, having by distinguished services at the village of Paundsdorf fought a most conspicuous part in
the victory of
that memorable day.
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Traduction:
"Dédié à Richard Bogue, natif du Hampshire en Angleterre et capitaine au régiment d'Artillerie à Cheval de sa Majesté, qui tomba dans sa 31e année, en combattant glorieusement pour la cause conjointe de l'Allemagne et de ses alliés à la bataille de Leipzig, le 18 octobre 1813, alors qu'il commandait la batterie de fusées Congreve, après avoir contribué d'une façon remarquable à la victoire de cette journée mémorable en combattant de façon brillante près du village de Paunsdorf."
Leipzig : église orthodoxe russe commémorative de la bataille érigée à l'occasion du centenaire.
Le Kugeldenkmal (monument aux boulets) de Leipzig.
Le monument, situé à l’angle de la Chopin Strasse et de la Reudnitzer Strasse,
fut érigé sur l'emplacement d'une tombe commune de plus de 100 combattants.
ZUR ERINNERUNG |
En souvenir de la détresse et de la
délivrance de Leipzig en octobre 1813. Ce monument fut érigé par Carl Lampe le 5
juillet1845 pour l’anniversaire des derniers combats de la libération pour
Paris.
Rénové en 1863 grâce à une contribution publique pour le 50ème anniversaire de
la bataille des Nations.
Bibliographie :
- Münch, Reinhard, Marksteine und Denkmale der Völkerschlacht in und um Leipzig, Verlag Dr. Bartel, Borsdorf, 2000.
- Cottin, M., Klank, G., Kretzschmar, K.-H., Kürschner, D., Petzold, I., Leipziger Denkmale, Sax-Verlag Beucha, 1998.
- B. Charton et X. Frandon, Champs de Bataille Thématique N° 19, Leipzig 1813, La bataille des Nations, mars 2011.
- Alain Pigeard, Hors Série N° 11, Napoléon 1er, Leipzig, La bataille des Nations, Juin 2009.
- Pierre Juhel, Tradition magazine Hors Série N°15, Automne 1813 Napoléon et la bataille des Nations, 2000.
- OdB de Nafziger.