Vandamme (Dominique-Joseph-René), fils d'un chirurgien de Cassel (Nord), naquit dans cette ville le 5 novembre 1770.
Élève de l'École militaire de Paris, et entretenu par le maréchal de Biron, il entra, le 8 juillet 1788, comme soldat dans le 4e bataillon auxiliaire du régiment des colonies, s'embarqua le 2 février 1789, à Lorient, sur la flûte l’Uranie, arriva, le 31 mars à la Martinique, et fut immédiatement incorporé dans le régiment de cette colonie. De retour en France, le 29 avril 1790, il passa, le 22 juin 1791, au régiment de Brie, depuis 24e d'infanterie, et reçut son congé définitif le 26 août 1792. Telles furent les humbles prémices d'une des grandes renommées militaires de la République et de l'Empire.
En 1792, Vandamme forma, dans son pays natal, une compagnie franche; il la conduisit à l'armée du Nord, et cette compagnie ayant été amalgamée au bataillon des chasseurs de Mont-Cassel, il devint chef de ce corps, le 5 septembre 1793, puis, le 27 du même mois, général de brigade, à 22 ans ! Cet avancement rapide, mais concevable, si l'on se reporte aux circonstances, était d'ailleurs mérité.
Le 8 septembre 1793, Houchard remporte une victoire importante sur les Coalisés du duc d’York et du feld-maréchal Freytag à Hondschoote. Comme Valmy, Hondschoote à son « moulin de la victoire ».A Hondschoote, du 6 au 8 septembre 1793, il avait déployé sous les ordres de Houchard la bravoure la plus brillante et montré qu'il entendait la guerre, en indiquant aux commissaires de la Convention une manœuvre qui, exécutée comme la projetait, eût coupé la retraite à l'ennemi; aussi fut-il de suite employé à d'importantes opérations. Il s'empara de Furnes le 30 vendémiaire an II (21 octobre 1793), contribua, le 1er thermidor (19 juillet 1794), à la prise d'Ypres, et peu après il investit Nieuport ; mais, contraint de se retirer devant des forces supérieures, il perdit une partie de son artillerie. Dans cette même campagne, Vandamme se distingua devant Vanloo et prit Menin.
Le 1er février 1794, il achète dans sa ville natale à Pierre-Alexandre de Magnac, prévôt de la collégiale Saint Pierre, une ancienne demeure du chapitre de l’église Notre-Dame, devenue bien national.
Le château de Cassel, ancienne demeure du chapitre de l’église Notre-Dame, devenu bien national, fut racheté par le général le 13 pluviôse an II (1er février 1794) à Pierre-Alexandre de Magnac, prévôt de la collégiale Saint Pierre. Il baptisa sa demeure « La Frégate ».
Voici la "Frégate" du temps de sa spendeur, côté jardin...Le Cercle Impérial Cercle Impérial de Flandre, 3, rue Notre-Dame à 59670 Cassel - France, fondé le 8 juillet 2016, est une association régie par la loi du 1er juillet 1901.
Elle a pour but de :
- étudier et faire connaître la vie et l’oeuvre du général Dominique Vandamme ainsi que la période allant de la Révolution française au second Empire.
- encourager, coordonner, soutenir tous les efforts visant à ce but.
- constituer un fonds documentaire et muséal.
- oeuvrer à l’acquisition, la préservation, la sauvegarde et la restauration d’objets, mobiliers, bâtiments et monuments intéressant la période sus-définie.Courriel : info@c-i-f.fr https://www.facebook.com/Cercle-Impérial-de-Flandre-117581565546412/
Dans cette optique, il se mobilise pour sauvegarder et restaurer la "Frégate".
Etat en 2018.Le château est situé au 31-33 rue Bollaert-le-Gavrian, à Cassel.Pendant celle de l'an III (1794-95), commandant par intérim la division de Moreau, il emporta le fort de Schenck (Schenkenschanz, près de Clèves, maintenant en Rhénanie du Nord-Westphalie), le 16 brumaire (6 novembre 1794), et, le 19 (9 novembre 1794), il chassa l'ennemi de Budwich.
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Un jour que, faiblement accompagné, il allait à l'aventure reconnaître les avant-postes ennemis, il tomba dans une embuscade de dragons du régiment de Latour ; presque aussitôt abandonné des siens, il lutta seul contre 8 de ses adversaires, en tua 2, mit les autres en fuite et regagna le camp français.
De nouvelles accusations ayant été dirigées contre lui, le Directoire, par un arrêté du 8 floréal (27 avril 1799), le traduisit devant un conseil de guerre, mais un autre arrêté en date du 2 fructidor (19 août 1799) annula le premier. Alors le ministre envoya Vandamme sur les côtes du Nord-Ouest, afin de pourvoir à leur défense.
Cette opération terminée, il se rendit en Hollande, alors envahie par les forces combinées de l'Angleterre et de la Russie. Placé à l'aile gauche de l'armée gallo-batave, il prit une division russe tout entière au combat de Bergen (19 septembre 1799), et contribua puissamment à la victoire de Castricum (Hollande-Septentrionale), le 6 octobre 1799. Après peu de jours passés à Cassel pour se remettre de ses fatigues, il se trouva au passage du Rhin par l'armée de ce nom, fit capituler le fort de Hohentwiel, que défendaient 80 pièces de canon, et combattit ensuite à Hohentwiel le 2 mai 1800, à Stockach le 3, à Engen le 4, à Moeskirch (Meßkirch en Bade-Wurtemberg) le 5, à Memmingen, le 10 mai 1800.
Le 8 août 1800 il se marie à Cassel avec Marie Françoise T'Kint. Le 17 août 1800, il est accusé cette fois d’abus et d’irrégularités administratives, il est de nouveau destitué, mais pour très peu de temps puisqu'il est affecté à l'armée des Grisons sous les ordres de Macdonald.
Mis en traitement de réforme, le 29 thermidor an VIII (17 août 1800), et rappelé, le 19 fructidor (6 septembre 1800), au service actif, il commanda l'avant-garde de l'armée dite de Réserve, avec laquelle il franchit le Splügen. Accueilli à son retour de la manière la plus flatteuse par le Premier Consul, il en reçut une paire de pistolets magnifiques de la manufacture de Versailles. Nommé membre de la Légion d'honneur, le 19 frimaire an XII (11 décembre 1803), et grand-officier de l'Ordre le 25 prairial suivant (14 juin 1804), alors qu'il avait sous ses ordres la 2e division du camp de Saint-Omer, Vandamme, attaché, en l'an XIV (1805-06), au 4e corps de la Grande Armée, eut, le 13 vendémiaire (5 octobre 1805), l'honneur de porter les premiers coups à l'armée autrichienne, en culbutant, au pont de Donauwörth, le régiment de Colloredo, auquel il fit éprouver une perte de 60 hommes tués et de 150 prisonniers.
À Austerlitz (2 décembre 1805), sa division occupait la gauche du maréchal Soult; elle enleva le village d'Augezd (Újezd) et puis celui de Telnitz (Telnice), actions qui valurent à Vandamme, le 3 nivôse (24 décembre 1805), la dignité de grand-aigle, ainsi qu'un des terrains et une habitation dans les polders de l'île de Cadzand, où il s'était illustré (l'île est d'ailleurs mentionnée sur sa tombe).
En 1806, Vandamme dirige, sous le roi Jérôme Napoléon, le siège de Glogau ; il
s'empara de cette ville le 30 novembre. Vue des remparts de la ville.
En 1806, il dirigeait, sous le roi Jérôme Napoléon, le siège de Glogau ; il s'empara de cette ville le 30 novembre, de Breslau le 3 janvier 1807, de Schweidnitz le 8 février, et de Neisse le 16 juin suivant. Se portant ensuite sur Glatz, il força, le 23 du même mois, le camp retranché établi en avant de celle ville. Le 22 octobre 1806 il est fait grand-croix de l'Ordre royal de Hollande et Frédéric de Wurtemberg le fait grand-croix de l'ordre militaire de Wurtemberg.
L'Empereur lui avait donné le commandement de la 16e division militaire le 11 septembre 1807, et l’a investi de celui du camp de Boulogne le 16 août 1808 ; il l’envoie, le 11 mars 1809, à Heidenheim, se mettre à la tête de 10.000 Wurtembergeois formant le 8e corps de la Grande Armée, avec lequel le 20 avril, conjointement avec le maréchal Lefebvre, il bat à Abensberg la division autrichienne du général Thierry.
Seul et modeste monument de la bataille, la Napoleonsteil, érigée sur le tertre
où l'Empereur se tint pendant la bataille.
Dans la Straubingerstrasse, où celle-ci passe au-dessus de la voie rapide. C'est
ici que l'Empereur, accompagné du prince royal de Bavière, harangua les troupes
bavaroises et wurtembergeoises.
ZUR ERINNERUNG
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Le 22 avril 1809 à la bataille d'Eckmühl, il prend le château et le village de ce nom, et le 17 mai repousse vigoureusement l’ennemi à Urfahr (maintenant quartier nord de Linz, en Haute-Autriche).
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L'arrière du château, la partie ancienne.
Réintégré, à son retour de l'armée, dans le commandement du camp de Boulogne, occupé pendant son absence par le général de Sainte-Suzanne, il se permit de s'installer violemment dans la maison du maire et de faire jeter dehors les meubles qu'il ne trouvait pas à sa convenance. Ce magistrat se plaignit de cette violation de domicile au ministre de la guerre qui, ayant pris les ordres de l'Empereur, intima au général Vandamme l'ordre de quitter immédiatement la maison dont il s'était emparé, et de garder les arrêts pendant vingt-quatre heures. Mais Napoléon, à qui l'on peut reprocher une trop grande facilité à pardonner, oublia bientôt cette incartade et envoya Vandamme dans la 14e division militaire, après l'avoir nommé, le 1er janvier 1811, président du collège électoral de Hazebrouck : il l'avait quelque temps auparavant créé comte d'Unsebourg1. Quoique destiné à commander les troupes westphaliennes faisant partie de l'armée expéditionnaire de Russie, il ne fit point cette campagne, ayant été mis en disponibilité le 6 août 1812, par suite de ses démêlés avec le roi Jérôme.
1. Et non Unebourg, comme l'écrit Mullié.
Rappelé à la Grande Armée le 18 mars 1813, il commanda le 1er corps pour cette campagne. Maître de Hambourg/Harburg2 le 27 avril, le 29, il occupa l'île de Wilhelmsburg (au sud de la ville), ce qui lui permit de commencer le bombardement de Hambourg, que l'ennemi évacua dans la nuit du 30 au 31, et il se préparait à marcher contre les Russes, quand l’armistice de Pleiswitz/Pläswitz (maintenant Pielaczkowice) suspendit les hostilités.
2. Harburg est un district Sud de Hambourg.
Celles-ci étant reprises, il s'empara, le 25 août, de Pirna3 et de Hodendorf, défit, le 28, le duc de Wurtemberg, à qui il fit 2.000 prisonniers, passa la gorge de la grande chaîne des montagnes de la Bohême et marcha sur Kulm, où 10.000 Russes, commandés par le général Ostermann, le contraignirent à rétrograder après un combat opiniâtre.
28/08/1813 Bad Gottleuba-Berggießhübel
Le combat de Bad Gottleuba-Berggießhübel,
tableau commencé par A.I. Sauerweid (1783-1844) et terminé en 1848 par Gottfried
Paul Willevalde (1818-1903). Musée de l'Hermitage.
Zur Erinnerung an die hier in der Traduction : « En souvenir des combats qui se sont déroulés ici dans la Hüttenleite en août 1813 entre les armées Alliées et les Français sous le prince Eugène de Wurtemberg, le duc Schwarzenberg, Saint-Cyr et Vandamme. Érigé par la ville de Bad Gottleuba 1913» |
Hohe Strasse. À environ 2 km au sud-est de Bad Gottleuba, en direction du passage de la frontière Bahratal, au carrefour de la bifurcation sur l'Augustusberg.
Près
du parking de
l’hôtel Augustusberg, stèle datant de 1963,
à
nouveau érigée en 2003.
2003 |
Hellendorf
(Bahratal) 4 km au SE de Bad Gottleuba,
En août 1813, 800 hommes et 4 canons du corps de Vandamme étaient cantonnés dans
un camp provisoire dans le village.
- Gottleubaer Straße (S 173), Totenwiese ou prairie des morts. Après les
combats, les Russes forcèrent les habitants à enlever les morts du camp. Des
fièvres tuèrent 71 personnes du village, soit 2/5 les habitants. De nombreux
morts furent enterrés dans cette prairie. Panneau explicatif (au bord de la
route en sortant du bois, en venant de Bad Gottleuba, en 50°50'2.96"N
13°57'56.49"E)
Il n'est pas impossible que le corps d'Henri LXI ait abouti ici.
- Peterswalder Straße (S173) panneau avec carte expliquant "la frontière dans
les guerres de 1813", sur la gauche, à la sortie sud de Hellendorf en direction
de Peterswalde, en 50°49'32.09"N 13°58'40.19"E)
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Schande, monument à l'emplacement où Vandamme fut fait prisonnier.
C'est peut-être un fait unique, du moins très rare. Il existe très peu de
monuments érigés à un endroit où un général a été fait prisonnier, tout un
honneur pour Vandamme.
Conduit en présence de l'empereur Alexandre, ce prince s'oublia au point de l'apostropher des épithètes de brigand et de pillard. « Sire, » lui répliqua Vandamme, « Je suis un soldat, mais il est un crime dont jamais ma main ne s'est souillée... » « Qu'on l'emmène ! s'écria le Tsar en lui tournant le dos. » Pourtant, il ordonna qu'on lui rendît son épée, que le grand duc Constantin lui avait fait enlever. Vandamme, dirigé sur Moscou, et transféré à Kazan, revit le sol de sa patrie le 1er septembre 1814. Mais un ordre du gouvernement lui enjoignit de se retirer à Cassel.
Le retour de l’Empereur, le 20 mars 1815 le ramena sur la scène du monde. Il se rendit aussitôt à Paris, se présenta devant l'Empereur qui, le 2 juin, le nomma pair et commandant de la 2e division militaire, et lui confia le commandement du 3e corps, à la tête duquel, après la bataille de Ligny, il obtint un avantage signalé à Wavre. Il poursuivait l'ennemi lorsqu'il apprit le désordre de Waterloo.
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On a souvent répété que les généraux Vandamme et Gérard avait fortement engagé le maréchal Grouchy à marcher sur Waterloo. A cet égard, Vandamme n'a jamais voulu s'expliquer. Quoi qu'il en soit, dans sa position, il pouvait être écrasé ; cependant, constamment harcelé par les Prussiens, il opéra sa retraite en bon ordre, passa la Sambre à Namur, sans qu'ils osassent l'inquiéter, et continua son mouvement rétrograde sur Paris, où il ramena son corps d'armée presque intact, ainsi qu'un matériel considérable.
Son armée fit croire un moment que les destinées de la France n'avaient pas été totalement décidées à Waterloo. « Je suis fier, écrivait-il à la Chambre des représentants, d'être venu au secours de la capitale avec une pareille armée. Ses courageuses dispositions ne peuvent manquer de nous faire obtenir des conditions plus avantageuses, si nous sommes obligés de traiter avec l'ennemi. »
Vandamme occupait alors Montrouge, Meudon, Vanves et Issy ; plusieurs généraux, à la tête desquels on remarquait Fressinet, vinrent l'y trouver pour lui offrir le commandement en chef de l'armée : il refusa. Paris étant occupé par les alliés, Vandamme se retira derrière la Loire, et envoya sa soumission au roi, ce qui ne l'empêcha pas d'être .compris dans l'ordonnance du 24 juillet. Il se retira d'abord dans un château près de Limoges, mais le préfet de la Haute-Vienne lui ayant prescrit de sortir de ce département dans les vingt-quatre heures, il prit la route d'Orléans et se rendit à Vierzon.
Enfin, compris dans l'ordonnance du 14 juillet 1815, il lui fallut sortir du royaume, et ne trouvant pas d'asile en Belgique, il s'embarqua pour les États-Unis.
L'ordonnance du 1er décembre 1819, sur les bannis, mit fin à son exil; il fut même rétabli sur le cadre de l'état-major général comme disponible, le 1er avril 1820, puis il prit sa retraite définitive le 1er janvier 1825.
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Depuis cette époque, Vandamme vécut dans la retraite. Il passait la belle saison à Cassel, l'hiver à Gand, occupant ses loisirs à des œuvres de bienfaisance et à rédiger des Mémoires qu'il serait désirable qu'on publiât. Il mourut dans sa demeure à Cassel, le 15 juillet 1830, et il fut enterré dans le cimetière communal.
Sa tombe, bien mal en point, au cimetière de Cassel (59), dans les années 1990.
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La même, après restauration. Merci au Souvenir français et à la municipalité de Cassel ! |
Les batailles sont celles mentionnées sur la colonne, mais le
graveur du 21e siècle n'était décidément pas doué pour la géographie : Biberach
est devenu "Bierach", Urfahr, "Urefahr" ; Eckmuhl est même devenu "Eckmulng".
Pourtant, sur la colonne, c'était correct, il n'y avait qu'à transcrire !
C'est à pleurer !
Il n'est pas non plus doué pour l'orthographe : "retraitte" de Moreau !
Ici repose 5 Nov 1770 - 15 Juill 1830 né et mort à Cassel
A la mémoire du
Hondschoote, Île de Cadsand, Bierach,(sic!)
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Un grand merci à M. Roger Chastain, 1er Vice-Président APN, pour ces photos.
Nous avons été très heureux de constater, lors d'une récente visite, que la plaque avait été remplacée et les nombreuses fautes, corrigées.
Ici repose 5 Nov 1770 - 15 Juill 1830 né et mort à Cassel |
Hondschoote |
A la mémoire du |
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Au bout de la rue Bollaert-le-Gavrian, à l'intersection avec les rues Achille Samyn et de Wattenà Cassel, le petit monument à Vandamme, élevé le 25 juin 1922.
Furnes 1793 Bergen 1799 Austerlitz 1805 Silésie 1807 |
CASSEL AU GÉNÉRAL VANDAMME ___ Né à Cassel 1770 Capitaine-Commandant 1792 Général de Brigade 1793 Général de Divison 1799 Général Ct 16e Div Mil Lille 1801 Gd Off de la Légion d'Honneur 1804 Grand Aigle de la Légion d'Honneur 1805 Comte d'Unsebourg 1809 Pair de France 1815 Mort à Cassel 1830
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Brême 1813 Dresde 1813 Ligny 1815 Namur 1815 |
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D’après C. Mullié, Biographie des célébrités militaires des Armées de Terre et de Mer de 1789 à 1850, Paris, Poignavant et Cie, Éditeurs, s.d., avec corrections (e.a. des noms des lieux) et adaptation des dates.
Napoléon sur Vandamme :
- Si j'avais deux Vandamme, j'en ferais fusiller un; mais je n'en ai qu'un, et je le garde...
- Si j'étais obligé de faire la guerre au diable, je l'y enverrai. Il est le seul capable de le mettre à la raison.Vandamme au Tsar :
- « Je suis un soldat, mais il est un crime dont jamais ma main ne s'est souillée ! » [Sous-entendu : Celui d’avoir assassiné mon père.]
Collection Hachette : Maréchaux d'Empire, Généraux et figures historiques
(Collection de l'auteur)