Campagne de 1809
Le 22 avril 1809 : BATAILLE D'ECKMÜHL*
Carte cliquable.
Eggmühl
Vorberg
Unterdeggenbach
Obersanding
Unterlaichling
Oberlaichling
Schierling
Lindach
Dünzing
Lanquaid
Alteglofsheim
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Pour voir tous les panoramas : http://extrazoom.com/gallery/Eckmuehl.html
Le superbe lion (bavarois) d'Eggmühl, sculpté par F.V. Miller. Il fut érigé en 1909, pour le centenaire de la bataille, à l'endroit le général Cervoni fut décapité par un boulet, au moment où il se trouvait aux côtés de l'Empereur. Cervoni était alors chef d'état-major du 2ème Corps, sous Lannes.
L'auberge d'Eckmühl, témoin de furieux combats lorsque les Jäger wurtembergeois, avec, à leur tête, le 1er Füβjäger-Bataillon König conquirent le village, défendu par les Perterwardein Grenzer, troupes originaires de Transylvanie. |
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Et ci-dessous, la preuve qu'on apprend tous les jours !
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Emplacement du pont dans Eggmühl franchi par les Autrichiens lors de leur
attaque.
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L'arrière du château, la partie ancienne.
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Vorberg
Unterdeggenbach
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Errichtet von Anton u. Maria Schmidl, 1887. Unweit dieser Stelle Stand vor Jahrhundert eine Feldkapelle Wo sein Schutz gesucht hat jemals Napoleon achtzenhundertneun.
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Érigé / par / Anton et Maria / Schmidl, / 1887. / Non loin de cet endroit / se trouvait, il y a un siècle, une / chapelle champêtre / où, un jour, Napoléon s'abrita. 1809
Obersanding
Oberlaichling
Unterlaichling
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Schierling
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Le monument commémoratif au centre de Schierling, qui est une petite ville, contrairement à Eggmühl, qui n'est qu'un village. Les combats de 1809 et les combattants de 1870-71 y sont associés. Quatre boulets sont fixés sur le socle du monument.
Le panorama à la sortie nord-est du village.
Lindach
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Malheureusement, de nos jours, impossible d'avoir la même vue. Voici cependant celle qu'on a du sol.
Panoramas sur la plaine d'Alteglofheim. Comme on le voit le terrain est
particulièrement adapté aux charges de cavalerie.
Le combat de cavalerie eut lieu dans la plaine au sud-est d'Alteglofsheim, entre
ce village et Langenerling
La plaine d'Alteglofsheim fut le théâtre
d'un célèbre combat de cavalerie où la double cuirasse des cuirassier français
démontra sa supériorité sur la cuirasse simple des Autrichiens.
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Langquaid
Nous nous éloignons ici un peu des combats
d'Eckmühl à proprement parler, car cette tombe devrait être une des combats de
Paring du 21 avril 1809. Elle se trouve au bord de la route de Langquaid
à Hellring, à +/- 1.6 km.
ANDENKEN
AN DIE GEFALLENEN
KRIEGER V. JAHRE
1809
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Dünzing
Premier Bulletin de la Grande Armée (relatant la bataille d'Eckmühl)
Ratisbonne, le 24 avril 1809.
Tandis que la bataille d'Abensberg et le combat de Landshut avaient des résultats si importans, le prince Charles se réunissait avec le corps de Bohême, commandé par le général Kollowrath, et obtenait à Ratisbonne un faible succès.
Mille hommes du soixante-cinquième, qui avaient été laissés pour garder le pont de Ratisbonne, ne reçurent point l'ordre de se retirer.
Cernés par l'armée autrichienne, ces braves ayant épuisé leurs cartouches, furent obligés de se rendre.
Cet événement fut sensible à l'empereur; il jura que dans les vingt-quatre heures le sang autrichien coulerait dans Ratisbonne, pour venger cet affront fait à ses armes.
Dans le même temps, les ducs d'Auerstaedt et de Dantzick tenaient en échec les corps de Rosemberg, de Hohenzollern et de Liechtenstein.
Il n'y avait pas de temps à perdre.
Le 22 au matin, l'empereur se mit en marche de Landshut avec les deux divisions du duc de Montebello, le corps du duc de Rivoli, les divisions de cuirassiers Nansouty et Saint-Sulpice et la division wurtembergeoise.
A deux heures après-midi, il arriva vis-à-vis Eckmülh, où les quatre corps de l'armée autrichienne, formant cent dix mille hommes, étaient en position sous le commandement de l'archiduc Charles.
Le duc de Montebello déborda l'ennemi par la gauche avec la division Gudin. Au premier signal, les ducs d'Auerstaedt et de Dantzick, et la division de cavalerie légère du général Montbrun, débouchèrent.
On vit alors un des plus beaux spectacles qu'aient offerts la guerre.
Cent dix mille ennemis attaqués sur tous les points, tournés par leur gauche, et successivement dépostés de toutes leurs positions.
Le détail des événemens militaires serait trop long; il suffit de dire que, mis en pleine déroute, l'ennemi a perdu la plus grande partie de ses canons et un grand nombre de prisonniers; que le dixième d'infanterie légère, de la division Saint-Hilaire, se couvrit de gloire en débouchant sur l'ennemi, et que les Autrichiens, débusqués du bois qui couvre Ratisbonne, furent jetés dans la plaine et coupés par la cavalerie.
Le sénateur général de division Demont eut un cheval tué sous lui.
La cavalerie autrichienne, forte et nombreuse, se présenta pour protéger la retraite de son infanterie; la division Saint-Sulpice sur la droite, la division Nansouty sur la gauche, l'abordèrent; la ligne de hussards et de cuirassiers ennemis fut mise en déroute.
Plus de trois cents cuirassiers autrichiens furent faits prisonniers.
La nuit commençait; nos cuirassiers continuèrent leur marche sur Ratisbonne.
La division Nansouty rencontra une colonne ennemie qui se sauvait, la chargea et la fit prisonnière; elle était composée de trois bataillons hongrois de quinze cents hommes.
La division Saint-Sulpice chargea un autre carré dans lequel faillit être pris le prince Charles, qui ne dut son salut qu'à la vitesse de son cheval. Cette colonne fut également enfoncée et prise. L'obscurité obligea enfin à s'arrêter.
Dans cette bataille d'Eckmülh, il n'y eut que la moitié à peu près des troupes françaises engagée.
Poussée l'épée dans les reins, l'armée ennemie continua de défiler toute la nuit par morceaux et dans la plus épouvantable déroute.
Tous ses blessés, la plus grande partie de son artillerie, quinze drapeaux et vingt mille prisonniers sont tombés en notre pouvoir. Les cuirassiers se sont, comme à l'ordinaire, couverts de gloire.
Suite Le 23 avril 1809 : 2e bataille de RATISBONNE
La bande sonore de ma conférence consacrée à la campagne de 1809 est en ligne : vous pouvez la télécharger au format MP3 :
Sachez aussi que je suis prêt à rééditer la conférence pour les associations qui seraient intéressées. Il suffit de me contacter.
* Eggmühl est le nom actuel allemand du village. Les "napoléoniens" francophones sont bien évidemment plus familiarisés avec le nom d'Eckmühl, comme la bataille fut appelée à l'époque, et qui valut à Davout son titre, bien mérité, de prince d'Eckmühl.