Interventions/actions de l'ACMN pour sauvegarde/restauration 2021

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Dernière mise à jour : 03/05/2023

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Total pour 2021 : l'ACMN a fait des interventions/actions pour 118 monuments dans 80 lieux !
 

Attention : classement par département (au sein de chaque département, classement alphabétique par nom de ville)
01 Ain - 02 Aisne - 03 Allier - 06 Alpes-Maritimes - 08 Ardennes - 09 Ariège - 10 Aube - 12 Aveyron - 13 Bouches du Rhône - 14 Calvados - 16 Charente - 17 Charente-Maritime - 18 Cher - 19 Corrèze - 21 Côte d'Or - 22 Côtes d'Armor - 23 Creuse - 24 Dordogne - 25 Doubs - 26 Drôme - 27 Eure - 28 Eure-et-Loir - 30 Gard - 31 Haute-Garonne - 32 Gers - 33 Gironde - 35 Ille-et-Vilaine - 36 Indre - 37 Indre-et-Loire - 38 Isère - 39 Jura - 40 Landes - 41 Loire et Cher - 42 Loire - 43 Haute-Loire - 44 Loire-Atlantique - 45 Loiret - 46 Lot - 48 Lozère - 49 Maine-et-Loire - 50 Manche - 51 Marne - 52 Haute-Marne - 53 Mayenne - 54 Meurthe-et Moselle - 55 Meuse - 56 Morbihan - 57 Moselle - 59 Nord - 60 Oise - 61 Orne - 62 Pas-de-Calais - 63 Puy-de-Dôme - 64 Pyrénées- atlantiques - 65 Hautes-Pyrénées - 67 Bas-Rhin - 68 Haut-Rhin - 69 Rhône - 71 Saône-et-Loire - 72 Sarthe - 73 Savoie - 75 Paris - 76 Seine-Maritime - 77 Seine-et-Marne - 78 Yvelines - 79 Deux-Sèvres 80 Somme - 81 Tarn - 82 Tarn et Garonne - 83 Var - 84 Vaucluse - 85 Vendée - 86 Vienne - 87 Haute-Vienne - 88 Vosges - 89 Yonne - 90 Territoire de Belfort - 91 Essonne - 92 Hauts-de-Seine - 94 Val-de-Marne - 95 Val d'Oise - Allemagne - Belgique - Grande-Bretagne - Angleterre - Ecosse - Irlande - Italie - Suisse - Tchéquie


Nous remercions M. Alain Chappet (+) pour son aimable collaboration et ses autorisations.
Interventions de l'ACMN par son Président, actions/restaurations de l'ACMN ou de ses membres.
Inventaire des interventions/restaurations napoléoniennes réalisées par d'autres personnes, associations ou municipalités.

 

01 AIN

 

02 AISNE

 

Chierry (02400) (Demande 2020 – mise à jour 2021)

Intervention de l'A.C.M.N. auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Victor Eugène de Sparre. Il est né en 1793. Comte. Chef d’escadron d’état-major. Chevalier des Ordres de la Légion d’honneur de l’Epée de Suède de Saint Ferdinand d’Espagne de Malte et de Saint Louis. Il décède le 26 septembre 1872 à Château-Thierry (Aisne). (Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

Le 22 juin 2021, la Mairie de Chierry informe le Président de la sauvegarde et de l’entretien de la sépulture de Victor Eugène de Sparre. Merci M./Mme le Maire.

 

La Fère (02800) (Demande 2020 – mise à jour 2021)

Intervention de l'A.C.M.N. auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Dominique Maillard.

Il est né le 8 novembre 1794 à Tournebu, dans le Calvados : « M. DOMINIQUE MAILLARD / PORTIER / CONSIGNE EN RETRAITE / MEDAILLE DE STE-HELENE / DÉCÉDÉ A LA FERE / LE 12 DBRE 1869 / DANS SA 79EME ANNÉE ». Portier consigne de 2e classe à la Fère, il touche une pension militaire pour plus de 38 années de service, à partir du 15 avril 1853. Médaillé de Sainte-Hélène, il décède le 12 décembre 1858.

Il repose au cimetière communal de La Fère au fond du cimetière, sur la gauche du chemin, non loin du mur. (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « En réponse à votre courrier du 16 novembre 2020, je vous informe qu’en effet, notre cimetière a bien procédé à la sauvegarde de la concession de Monsieur Dominique Maillard. Elle est située section 6 – Allée 17 – Fosse 1 si toutefois vous vouliez vous rendre sur place ».

Merci M./Mme le Maire.

 

Saint Quentin (02100) (Demande 2020 réponse 2021)

Intervention de l'A.C.M.N. auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture d’Antoine Jean-Baptiste Lamouret. Lieutenant-colonel de la Garde et Chevalier de la  Légion d’honneur. Antoine Jean-Baptiste Lamouret est né le 12 avril 1779 à Saint Quentin.
Toute sa carrière est magnifiquement résumée sur le monument : « A LA MÉMOIRE DE ANTOINE JEAN-BAPTISTE LAMOURET / HONNEUR ET PATRIE / LIEUTENANT-COLONEL AU 1ER RÉGIMENT DE CHASSEURS A PIED / DE LA GARDE IMPÉRIALE / CHEVALIER DE L’ORDRE DE LA RÉUNION / MEMBRE DE L’ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR / ANCIEN COMMANDANT DE LA GARDE NATIONALE DE ST-QUENTIN / NE EN CETTE VILLE LE 12 AVRIL 1779 / Y DÉCÉDÉ LE 3 AOÛT 1839 / PRIONS POUR LUI ».Volontaire à la défense de Valenciennes en 1793. Volontaire comme tambour la même année.
Caporal au 7e léger en 1794. Fourrier à Pampelune en 1795. Sergent en 1799.  Soldat dans la Garde Impériale en 1801. Fourrier dans la Garde Impériale en 1802. Sergent en 1805, Sergent-major la même année. Lieutenant en second en 1807, lieutenant en premier en 1811. Mis à l’ordre du jour de l’Armée et capitaine à Celada la même année.  Chef de bataillon à Hanau en 1813. Commandant de place à Portoferrajo (île d’Elbe) en 1815 pendant le séjour de l’Empereur Napoléon Ier. Lieutenant-colonel la même année.  Il décède dans sa ville natale le 3 août 1839.(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Nous avons bien reçu votre courrier relatif à la sauvegarde de la sépulture d’Antoine Jean-Baptiste Lamouret, Saint-Quentinois à la carrière exemplaire, située au cimetière nord et nous vous en remercions. Très attaché au devoir de mémoire, nous allons étudier la faisabilité d’un projet de restauration de cette pierre tombale en lien avec le Souvenir Français et dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon. Catherine Alliot, chargée des commémoration à la Direction du Patrimoine se tient à votre disposition pour évoquer avec vous ce sujet ».

Merci M./Mme le Maire.

Le 25 mars 2021, la Direction du Patrimoine de la Mairie de Saint-Quentin informe le Président de la restauration de la sépulture d’Antoine Jean-Baptiste Lamouret. Collaboration de l’ACMN avec la Mairie pour la restauration.

Le 29 novembre 2021, la Direction du Patrimoine de la Mairie de Saint-Quentin informe le Président : « La sépulture d’Antoine Jean-Baptiste Lamouret située au cimetière de Saint-Quentin a été restaurée dans sa plus grande partie par un artisan local. La remise en état des lettres a nécessité 1 mois et demi de travail . Faute de temps la partie haute de la sépulture représente l’insigne de la Légion d’honneur n’a pu être réalisée. Le Souvenir Français de Saint-Quentin a accepté de participer à cette restauration. Vous avez également proposé une participation de votre association. J’attends le devis de l’artisan que je vous transmettrai si vous en êtes d’accord ».

 

03 ALLIER

 

06 Alpes-Maritimes

 

Mouans-Sartoux (06371)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Jacques Durand de Sartous. Élève à l’École Militaire de Saint Cyr (1809), caporal (1810), lieutenant au 2e bataillon de pontonniers (1812), capitaine (1813). Il sert en Russie, à la défense de Dantzig, et à l’Armée du Var (1815). (Demande de Pat Brangolo)

Réponse de la Mairie : « J’ accuse réception de votre courrier daté du 24 mai 2021 qui a retenu toute mon attention. J’ai donc le plaisir de vous informer que votre demande concernant la restauration des tombes Napoléoniennes, et plus précisément la sépulture d’un grand nom de notre commune : Jacques Durand de Sartous, a été traitée favorablement. Les services de la Mairie ont effectué un beau travail de restauration, nous pouvons ainsi arborer fièrement notre patrimoine communal ». Merci et bravo M./Mme le Maire.

 

 

 

08 Ardennes

 

09 Ariège

 

10 AUBE

Brienne-le-Château

Restauration par le Souvenir Français de la tombe du contre-amiral et général de division Baste, tombé à la bataille de Brienne-le-Château, le 29 janvier 1814.

 

11 AUDE

 

Castelnaudary (11400)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture d’Antoine François Andréossy, Comte de l’Empire et Général de division. Il entre au service, en qualité de lieutenant d’artillerie, en 1781, fit la guerre de Hollande, en 1787, et y fut fait prisonnier par les Prussiens, puis échangé. Sa naissance, sa position, ses connaissances, ne lui procurèrent pas un avancement très rapide. L’an 1795, il fut employé dans son arme, en Italie, en qualité de chef de bataillon, sous le général en chef Kellermann, et il fut l’un des 4 officiers chargés, au mois de juillet, de faire une reconnaissance générale dans ces montagnes escarpées, opération dont le succès fut loué publiquement, pour les difficultés sans nombre qu’elle présentait à chaque pas.

Il concourut aux opérations de l’Armée d’Italie, sous le général en chef Bonaparte et, le 6 mai 1796, il contribua à arrêter sur le Pô, près de Plaisance, un convoi chargé de riz, d’officiers, de 500 malades et de toute la pharmacie de l’Armée Autrichienne. Employé au siège de Mantoue, Bonaparte le choisit, le 30 messidor an IV (le 18 juillet 1796) pour commander cinq chaloupes canonnières qui, simulant une fausse attaque contre Mantoue, devaient attirer sur elles tout le feu de la place, pendant que Murat et Dallemagne dirigeraient la véritable attaque sur d’autres points. Tout réussit comme on l’avait prévu. Andréossy resta immobile sous le feu de toutes les batteries, et la place fut emportée d’un autre côté.

L’an 1797, il se distingua, le 19 mars, lors du passage de l’Isonzo, et dans toutes les opérations qui suivirent ce passage. Nommé chef de brigade, il continua à se distinguer de telle manière, que Bonaparte, frappé de son intelligence et de son courage, se l’attache particulièrement. Andréossy vint à Paris, au mois de décembre, accompagné du général Joubert, conjointement avec lequel il était chargé de présenter au Directoire exécutif le drapeau que le corps législatif avait décerné à l’Armée d’Italie, et sur lequel des inscriptions rappelaient les principaux exploits de cette armée. Il prononça un discours éloquent auquel le président répondit en louant d’une manière honorable les talents et la conduite militaire de cet officier. Lorsque le Directoire ordonna les préparatifs d’une descente en Angleterre, il fut choisi, le 14 mars 1798, pour être l’un des 4 membres de la Commission de Marine destinée à l’organisation et à l’armement des troupes.

Le 24 ventôse an VI, il fit partie de la Commission de la Marine chargée d’organiser une descente en Angleterre.  Ce projet ayant avorté, il suivit Bonaparte en Égypte, en qualité de général de brigade, dirigea avec succès la flottille française opposée à celle des Arabes, sur le Nil, en face de Chebreiss : y soutint un combat meurtrier, le 15 juillet : et avec les équipages de quelques-uns de ses bâtiments coulés bas ou dégréés, il se porta sur Chebreiss, et s’en rendit maître. Il fut nommé membre de l’Institut (classe de mathématiques), que Bonaparte créa, le 21 août, au Caire, et eu cette qualité, il fut chargé de plusieurs missions importantes, entre autres de reconnaître et de sonder les rades de Damiette, de Bougasie, du cap Bouger, l’embouchure du Nil, le lac de Menzaleh et la vallée de Natron. La relation qu’il fit de cette expédition est une des plus curieuse des mémoires de l’Institut. Le 16 septembre, il prit part au combat de Schouara, et la prise de ce village, qui fut livré aux flammes. Le 4 septembre, poursuivant le cours de ses observations sur le bogaz de Dibed, avec une flottille de 16 djemmes, dont trois armées chacune d’un canon, il fut atteint par une flottille de plus de 100 barques, qui l’attaque par une vive fusillade, mais les bonnes dispositions qu’il sut prendre, et la résistance vigoureuse qu’il opposa aux Arabes, les étonnèrent, et ils disparurent pendant la nuit. Bonaparte étant parti au Caire, le 18 août 1799, Andréossy le suivit en France, où il arriva le 9 octobre, et le seconda efficacement dans la journée du 18 brumaire et le général Bonaparte le nomma, le 15 nivôse an VIII (5 janvier 1800), général de division, chef de la 3e division du ministère, commandant de l’artillerie de Strasbourg, et plus tard de celle de Mayence. Devenu chef de l’état-major Gallo-Batave, il rendit compte d’une action meurtrière qui eut lieu, le 18 décembre 1800, entre Lauffenbourg et Marienberg, et dans laquelle l’ennemi, quoique supérieur en nombre, avait été repoussé avec perte. Lors de la paix de Lunéville, en février 1800, le général Andréossy fut chargé d’arrêter les bases du plan général de défense sur la rive gauche du Rhin, et fut nommé directeur-général du dépôt de la guerre, le 10 août : lors du Traité d’Amiens, il fut nommé ambassadeur en Angleterre.

En l’an XII, il fut nommé membre de la Légion d’honneur, puis Grand Officier de l’Ordre. A son retour d’Angleterre, il fut nommé inspecteur général de l’artillerie et commandeur de la Couronne.

Il fit la Campagne de 1805, et resta à Vienne jusqu’à la paix comme ministre plénipotentiaire. Le 1er septembre 1806, il fut nommé président du collège électoral du département de l’Aude, et fut candidat au Sénat, qui ne l’admit pas dans son sein. Pour le consoler de cet échec, l’Empereur le nomme comte de l’Empire par lettre patentes du 24 février 1809. Il fut créé Grand-Aigle de l’ordre de la Légion d’honneur, le 14 août de la même année. Appelé au Conseil d’état, au mois de février 1810, il fut nommé, peu de temps après, Grand-Chancelier de l’ordre des Trois-Toisons d’or, et commandeur de l’ordre de la Couronne de Fer, et envoyé en 1812, ambassadeur auprès de la Porte Ottomane, où il défendit les intérêts de la France, contre les agents de la coalition de 1815. Après la Restauration, il fut nommé Chevalier de Saint-Louis, le 13 août 1814, et fut remplacé dans son ambassade, au mois de novembre, par le marquis de Rivière. Il avait recueilli de nombreux mémoires qui donnèrent lieu aux mémoires communiqués à l’Institut. Louis XVIII anoblit le comte Andréossy et le décore de la Croix de Saint-Louis. Lors des événements du mois de mars 1815, il signa en qualité de conseiller d’État, la délibération du 25, et fut l’un des membres de la commission chargée de faire les rapports, sur la déclaration des plénipotentiaires, au Congrès de Vienne. Nommé pair de France, le 2 juin, par l’Empereur, le 23 du même mois, la commission du gouvernement lui conféra le commandement de la 1re division militaire. Le 25 juin, il fit partie de la commission chargée de faire un rapport sur la loi concernant les mesure de sûreté générale, et le 27, il fut nommé l’un des commissaires chargés d’aller proposer un armistice aux généraux alliés. Parvenu au quartier-général du duc de Wellington, il insista, dès la première entrevue, pour le rappel immédiat de S. M Louis XVIII : mais M. de Flaugergues, revêtu des mêmes pouvoirs, s’y opposa fortement, et fit échouer toute négociation. Au 20 mars, il se rallia à Napoléon. Président du conseil de guerre, membre du conseil d’État, il signa la fameuse délibération du 25 mars, et fut chargé du rapport sur la déclaration du Congrès de Vienne. Le 23 janvier 1821, le comte Andréossy fut nommé directeur général des subsistances militaires et en 1823, il fut élu académicien libre à l’Académie des Sciences.  En 1827, il devint député de Castelnaudary. Il est mort le 10 septembre 1828 à Montauban d’une fièvre cérébrale. Son nom a été inscrit sur l’Arc de Triomphe de l’Étoile.
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : «Par courrier en date du 22 mai vous nous avez fait part de votre engagement pour la préservation du patrimoine des Monuments Napoléoniens. Je tiens à vous en

remercier et souligner votre action. En réponse à votre demande, j’ai le plaisir de vous informer que notre ville effectue de façon régulière des entretiens de la sépulture d’Antoine François Andréossy.

Tout comme vous, notre ville attache beaucoup d’importance à la préservation de ce patrimoine ».

Merci M./Mme le Maire.

 

12 AVEYRON

 

Bozouls (12340) (Demande 2018 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la tombe de Jean Joseph Passelac. Il est né au château de Peyrolles, commune et canton de Bozouls (Aveyron) le 19 novembre 1773. Mort au château d’Aubignac, commune et canton de Bozouls (Aveyron) le 20 septembre 1856. Inhumé dans l’ancien cimetière de Bozouls (13e tombe à gauche, contre le mur). Il sert au 24e régiment d’infanterie, sous-lieutenant le 1er avril 1792, 48e demi-brigade de ligne, sous-lieutenant le 10 avril 1794, lieutenant le 23 juin 1795. Etat-major de la division du général Vandamme, lieutenant adjoint le 9 octobre 1795, capitaine adjoint le  25 décembre 1796. 48e demi-brigade de ligne, capitaine le 5 décembre 1797. Etat-major, capitaine aide de camp du général Barbou d’Escourières le 20 avril 1798, fait prisonnier de guerre par les Anglais à la bataille de Bergen le 19 septembre 1799, libéré le 7 octobre 1799, chef d’escadron ( à titre provisoire) le 9 octobre 1799, chef d’escadron (à titre définitif) le 23 juillet 1801, adjudant-commandant chef d’état-major de la 4e division de l’Armée d’Aragon le 11 janvier 1812. Commandant de la 2e brigade de la 2e division d’infanterie du général Harispe à l’Armée d’Aragon le 15 septembre 1813, commandant une brigade à l’Armée de Lyon le 5 janvier 1814, colonel en demi-solde le 1er mai 1814, colonel chef d’état-major de la 8e division militaire à Marseille le 11 juin 1816, colonel chef d’état-major de la 7e division militaire à Grenoble le 30 juillet 1817, colonel en demi-solde le 6 mai 1818, admis à une solde de retraite de 2. 400 F, pour 30 ans de service et 21 campagnes, à compter du 1er avril 1822, le 24 avril 1822, maréchal de camp honoraire le 29 mai 1822. Il a combattu à la bataille de Valmy le 20 septembre 1792, à la bataille d’Hondschoote le 8 septembre 1793, à la bataille de Bergen le 19 septembre 1799, cité pour son zèle et sa bravoure à la bataille de Nuremberg le 18 octobre 1800, cité à la prise de Tarragone le 28 septembre 1811, cité à la bataille de Sagonte pour avoir enfoncé, à la tête d’un bataillon du 117e régiment d’infanterie de ligne, la réserve anglaise du général Black le 25 octobre 1811, s’est distingué à la tête de l’avant-garde composée des troupes d’élite au passage du Guadalaviar lors du siège de Valence du 26 décembre 1811 au 10 janvier 1812, s’est distingué au combat de Jucar le  13 juin 1812, s’est distingué au combat du col d’Ordal le 13 septembre 1812. Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur le 14 juin 1804, officier de l’ordre de la Légion d’honneur le 21 décembre 1854, chevalier de l’ordre de Saint-Louis le 29 octobre 1814.

(Demande de Raymond Duplan, Délégué Régional)

Le 31 octobre 2020, Raymond Duplan, Délégué Régional informe le Président :

« La restauration de la tombe du Général Jean-Joseph Passelac (1773-1856) par les services techniques de Bozouls et l’apposition d’une plaque sur la stèle par le Souvenir Français de l’Aveyron sont reportés pour 2021 ».

Le 30 avril 2021, Raymond Duplan, Délégué Régional informe le Président :

« Dans le cadre du bicentenaire de la mort de l’Empereur, je fais restaurer, gratuitement, par les services techniques de Bozouls, la sépulture du général Jean PASSELAC (1773-1856) qui ne possède plus aucune inscription. C’est pourquoi, j’ai demandé à madame Nathalie Galtier de vous envoyer le devis de la plaque qui sera fixée, directement, sur la stèle ».

Le 10 mai 2021, Raymond Duplan, Délégué Régional informe le Président :

« Le 7 mai dernier, je me suis arrêté au cimetière de Bozouls pour voir l’avancée des travaux de nettoyage de la tombe du général Jean Passelac (1773-1856). La partie supérieure de la stèle va être replacée sur la partie inférieure où sera fixée la plaque commémorative. Dès que les travaux seront terminés, je rendrai un hommage particulier à ce Héros aux 21 campagnes puis j’enverrai le compte rendu de la cérémonie au Bulletin de l’ACMN ».

 

13 BOUCHES du RHÔNE

 

14 CALVADOS

 

Croisilles (14220)

Intervention de l’A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de François Bellanger ou Bellenger. Volontaire au 7e bataillon du Doubs (1794) devenu 88e de ligne (1803), sergent puis sergent-major (1807), sous-lieutenant (1808), capitaine (1809). Il sert dans les Armées du Nord, Sambre-et-Meuse, Italie, Égypte, blessé à Canope d’un coup de feu à la tête, Autriche, Prusse, blessé à Friedland d’un coup de feu au talon, Espagne et Portugal (1809-1812), blessé et fait prisonnier à Badajoz par les Anglais. Libéré, il sert dans l’Armée du Nord en Belgique : « FRANÇOIS BELLANGER / ANCIEN CAPITAINE  D’INFANTERIE / CHEVALIER DE LA LÉGION / D’HONNEUR /… (Monument situé près du monument aux morts)

Le 31 octobre 2021, Arnaud Sabri informe le Président :

« Suite à mon mail à la mairie de Croisilles, j’ai eu une réponse de Mme le Maire qui s’interroge sur l’existence de descendants ( pas de trace dans les registres de la mairie. Je dois appeler Mme le Maire dans la semaine. Mme le Maire m’indique également que le sujet de la dégradation de cette tombe sera mis à l’ordre du jour du prochain conseil municipal ».

 

Colombières (14710) (Demande 2020 – mise à jour 2021)

Intervention de l’A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Jean François Philippe de Grandchamp,  lieutenant au 118e de ligne, né à Colombières.  (Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

Le 13 août 2021, la Mairie de La Colombières informe le Président :

« Je fais suite à votre courrier et vous informe de la restauration de la sépulture de Jean François Philippe de Grandchamp. Nous avons fait au mieux pour remettre en état sa sépulture avec les moyens que nous avons ». Merci M./Mme le Maire.

 


16 CHARENTE

 

17 CHARENTE-MARITIME
 

18 Cher
 

Aubigny-sur-Nère (18700)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Louis Lombardeau. Volontaire au 2e bataillon du Cher (1792), sergent et sergent-major (an VIII), sous-lieutenant (an X), lieutenant (1806), capitaine (1807), passé au 6e voltigeur de la Garde Impériale, chef de bataillon au 12e voltigeurs de la Garde (1813). Il sert aux Armées de la Moselle, Sambre-et-Meuse, Rhin, blessé à Friedberg près d’Augsbourg (25 juin 1800), Côtes de l’Océan, dans la Grande Armée, Autriche, blessé à Eckmühl, Russie, Saxe, France et Belgique : « ICI REPOSE / L. LOMBARDEAU DÉCÉDÉ / LE 8 MAI 1836 / SOLDAT DE 93 / IL ÉTAIT EN 1815 / LIEUTt COLONEL / DE LA GRANDE ARMÉE / OFFr DE LA LÉGION / D’HONNEUR / CAPe DES POMPIERS / ET CHEF DE BATon / DU CANTON D’AUBIGNY ». Face arrière : « L. LOMBARDEAU /

SOLDAT ET CAPORAL LE 25 AOÛT 1792 / Ss OFFr 16 VENTse AN II / S-Lt 16 FLORÉAL AN X Lt 21 juin 1806 / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / 1er OCT 1806 / CAPt 20 [ FÉVRIER 1807] /[CHEVALIER DE SAINT LOUIS] 20 AOÛT 1823 / IL PRIT PART AUX CAMPAGNES DES ANS / II III IV - V VI VIII IX XII XIII XIV 1806 / 1807 1809 1812 1813 1814 FUT BLESSE DEUX /  FOIS FIT PRISONNIER A LEIPZIG LE GÉNÉRAL / AUTRICHIEN COMTE DE MERFELD / CAPITAINE DES POMPIERS CHEF DU / BATAILLON DU CANTON D’AUBIGNY / DÉCÉDÉ LE 8 MAI 1836 ». (Stèle avec acrotères, surmontée d’une urne). La tombe n’existait plus en 2021, elle a été relevée.

- de la sépulture de Nicolas Mazan, dit Masson. Engagé volontaire comme tambour dans un bataillon (1792) devenu la 14e demi-brigade de ligne (1793). Il se distingue au cours de la Campagne d’Italie, lors de la prise d’Acqui, traversant la Bormida en crue, le tambour sur la tête et jette la panique dans les rangs de l’ennemi (30 octobre 1799) et reçoit des baguettes d’honneur.  Il sert ensuite en Espagne, un boulet lui emporte la jambe gauche à la prise de Villena  (13 avril 1813) : « NICOLAS MAZAN / 1779 1860 / LÉGION D’HONNEUR / MÉDAILLÉ DE SAINTE HÉLÈNE / TAMBOUR ». (Sépulture de la famille Berton, face au grand monument de la Guerre de 1870-1871, côté est, 2e tombe à gauche allée centrale vers l’est juste après la sépulture de la  famille Mariadaubry).

- de la sépulture de Charles Armand Marie Germain Milhet. Élève à l’école militaire (1806), sous-lieutenant au 51e de ligne, lieutenant (1809), capitaine (1812). Il sert en Prusse, Pologne,  Espagne (1808-1812), reçoit un coup de feu à l’épaule au siège de Valence (28 juin 1808), en Saxe, reçoit la même blessure à Kulm : « CHARLES MILHET / 1785-1862 / CHEF DE BATAILLON / WAGRAM 1809 ». (Stèle au sommet arrondi à gauche d’une sépulture comportant deux colonnes tronquées) Toutes ces tombes sont entretenues par le Souvenir Français.

(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Je fais suite à votre courrier dans lequel vous m’interpellez sur la sauvegarde et l’état de trois tombes implantées dans le cimetière communal à savoir :

- la sépulture de Louis Lombardeau

- la sépulture de Nicolas Mazan

- la sépulture de Charles-Armand-Marie-Germain Milhet.

Comme a pu le constater Monsieur Dominique Timmermans, les tombes des soldats Mazan et Milhet sont bien toujours en place, alors que la tombe du soldat Lombardeau a été relevée à tort par l’entreprise des Pompes Funèbres qui avait été mandatée par la commune lors de la reprise de concession dite «en état d’abandon » à partir de 2015. Je vous précise que cette sépulture ne figurait pas dans la liste de tombes à relever.

Dans un courrier du 7 avril dernier, j’ai demandé à cette même entreprise de bien vouloir me donner les explications de cette exhumation non répertoriée sur notre demande. Je vous adresse ci-joint leur réponse du 7 mai 2021.

Afin de réparer ce préjudice, Madame MORIN-THIROT, gérante des Pompes Funèbres Albiniennes, propose de fournir une plaque commémorative sur laquelle un texte similaire à celui de la stèle retirée pourrait être gravée. Consternée par cet événement, soyez assuré que je ferai en sorte que la mémoire du Colonel Lombardeau puisse être de nouveau honoré dans notre cimetière ».

Merci M./Mme le Maire.

Le 7 mai 2021, les Pompes Funèbres Albiniennes informe la Mairie d’Aubigny-sur-Nère :

« En réponse à votre courrier en date du 7 avril 2021, je vous informe que lors de notre intervention en octobre 2015 pour la 4e tranche d’exhumations, le monument du Colonel LOMBARDEAU n’était constitué que d’une dalle de béton non nominative et sans signe distinctif. Lors d’une précédente tranche d’exhumation, nous avons constaté que le vase situé au sommet de la stèle menaçait de tomber. Nous en avions informé vos services.

Je suppose que les services municipaux ont dû intervenir pour garantir la sécurité du public.  L’un de mes marbriers, embauché en juin 2014, qui a participé à cette tranche d’exhumation, a la certitude de n’avoir jamais vu ce monument.

Le repérage des emplacements précis était difficile car les concessions 116, 85, 104 et 111 n’étaient pas délimitées. Nous ne savions pas où creuser. Ce n’était qu’une étendue de terre.

A la lecture du plan, la concession N° 33 est double. Or, comme nous pouvons le voir sur les photos, c’était une tombale d’une concession simple. Le plan ne correspond pas à la réalité du terrain.

Quant aux restes des corps de la concession double N° 33 au nom de Foucher-Lombardeau, nous avons bien retiré les 2 corps concernés.

Je ne peux qu’être désolée de cette situation et que les restes du Colonel LOMBARDEAU aient été exhumés par erreur. Je vous présente nos plus plates excuses. Je vous propose de vous fournir une plaque commémorative que vous pourrez poser dans un lieu à votre convenance. Il vous restera à me fournir le texte à graver ainsi que la taille et le granit de la plaque ».

19 Corrèze

 

 

 

21 Côte d'Or

 

Echenon (21170) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Louis Potot. Capitaine d’Infanterie de ligne et Chevalier de la Légion d’honneur. Il est né le 1er novembre 1769 à Echenon. Sa nomination de Chevalier de la Légion d’honneur date du 13 août 1809, alors qu’il est lieutenant au 93e de ligne, régiment où il finira comme capitaine. Il décède à Echenon le 4 avril 1849 et repose au cimetière de Saint-Usage, au nord de Saint-Jean-de-Losne (stèle surmontée d’une urne contre le mur de droite).
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Je vous remercie pour votre courrier. Les Communes de Saint Jean de Losne, Saint Usage et Echenon gèrent un cimetière intercommunal. La sépulture de Louis Potot fait partie de celles qui doivent être relevée dans les années qui viennent. J’ai alerté le président de la commission cimetière afin que cette pierre tombale soit préservée. En effet, au fur et à mesure de relèvement des tombes, nous gardons celles qui ont un intérêt historique ou artistique afin de les exposer dans un endroit qui sera dédié ». Merci M./Mme le Maire

Le 4 mai 2021, la Mairie d’Echenon informe le Président :

« Pour information, je vous transmets les photos de la tombe du soldat de Napoléon qu'un conseiller municipal a nettoyé. Les lettres gravées sont difficilement visibles. il faudrait les peindre.  Quelle couleur nous conseillez vous ? ».

Montbard (21500)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture du général Jean Andoche Junot

Réponse de la Mairie : « J’ai bien reçu votre courrier du 10 mai dernier concernant la conservation et la restauration des monuments napoléoniens et notamment la sépulture du Général Junot située à Montbard. J’ai le plaisir de vous informer que ce monument est conservé et entretenu, notamment en lien avec l’Association du Souvenir Français. D’autre part, un panneau situé à l’entrée du cimetière y fait référence ». Merci M./Mme le Maire

 

Saint-Jean-de-Losne (21170) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Ferjeux Fortier. Ferjeux (parfois Ferjus) Fortier est né à Losne (Côte d’Or), le 24 novembre 1768. Il entre au service comme canonnier à la 11e compagnie d’artillerie de Paris, le 10 novembre 1792 et fait campagne aux Armées du Rhin et de Rhin-et-Moselle, 1792-1797, obtenant les grades de caporal le 1er janvier 1793, puis de sergent, 29 avril 1794.  Il passe lieutenant en second le 30 mars 1795. Blessé aux deux cuisses par un éclat d’obus au passage du Rhin le 21 avril 1797. Affecté à la 89e demi-brigade d’infanterie de ligne en qualité de sous-lieutenant surnuméraire 8 avril 1798, puis de sous-lieutenant en pied le 3 juin 1798. Il sert à l’Armée d’Helvétie en 1798-99 et est nommé lieutenant 5 mai 1799. La 89e de ligne fait alors partie de l’Armée du Rhin 1800-1801. Il est atteint d’un coup de feu à la jambe droite à la prise de Landshut, 7 juillet 1800. Envoyé à Saint-Domingue en 1802, il est promu capitaine 24 octobre 1803. Chef de bataillon à titre provisoire le 1er novembre 1807 et colonel à titre provisoire par le général Parquier le  20 février 1809, après s’être particulièrement distingué aux combats livrés les 24 et 25 janvier 1809 à Santo Domingo et avoir reçu un coup de feu au bras gauche lors de ses derniers engagements Rentré en France après la capitulation de Saint-Domingue et débarqué à La Rochelle, le  10 janvier 1810, il est confirmé dans le grade de chef de bataillon par décret du 29 juin 1810 avec rang au 1er novembre 1807. Chef de bataillon le 5 octobre 1810, puis major en second le 15 avril 1811 au 23e Régiment d’Infanterie Légère, il devient major du 66e de Ligne le 10 juin 1811, puis du 37e de Ligne, le 1er février 1812. Chevalier de la Légion d’honneur le 18 juin 1812. Il participe en cette qualité à la Campagne de Russie de 1812, et il est promu colonel du 37e de ligne le 15 novembre 1812 à l’âge de 44 ans et après 20 ans de service.  Quatre jours plus tard le 19, il devient Officier de la Légion d’honneur. Il est blessé d’un coup de feu à la cuisse droite au passage de la Bérézina le 28 novembre 1812. A la Grande Armée lors de la Campagne de 1813 en Allemagne, il est atteint d’un coup de biscaïen au bas-ventre à la Bataille de Leipzig et est fait prisonnier de guerre le 19 octobre 1813. Rentré de captivité et maintenu dans le commandement de son régiment dénommé 36e de Ligne sous la Première Restauration. Chevalier de Saint- Louis le 16 septembre 1814. Aux Cent-Jours, son régiment devient le 37e de Ligne, conformément au décret du 25 avril 1815. Fortier participe à la Campagne de Belgique avec l’Armée du Nord.  Mis en non activité le 10 février 1816, il est retraité par ordonnance du 18 décembre 1822 avec jouissance du 10 novembre 1822. Il touche une pension à partir du 1er janvier 1823 pour « 49 ans, 9 mois et 6 jours de service ». Ferjeux Fortier est décédé à Saint Jean de Losne (Côte d’Or), ville dont il était maire, le  22 octobre 1840 ; inhumé le 24 dans le cimetière de Saint-Usage (faubourg nord de Saint Jean de Losne). (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « En réponse à vos différentes demandes relatives aux sépultures de

Ferjeux FORTIER, j’ai l’honneur de vous informer que nous avons bien procédé à la sauvegarde de cette tombe ». Merci M./Mme le Maire.

 

Saint Usage (21170) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de François Marion. Chef de bataillon d’infanterie de ligne. Chevalier de la Légion d’honneur. Il est né le 1er avril 1773 dans le village d’Athée près de Saint Jean de Losne en Côte d’Or : « FOIS MARION / CHER DE LA LÉGION D’HONNEUR EN 1802 / CHEF DE BON D’INFANTERIE DE LIGNE / MAIRE DE LA VILLE DE SAINT JEAN DE LOSNE / NE LE 1ER AVRIL 1773 / MORT A LYON LE 9 NOVEMBRE 1833 / SOLDAT COURAGEUX DE 1790 A 1814 / MAGISTRAT ÉCLAIRÉ LE RESTE DE SA VIE / LA RECONNAISSANCE PUBLIQUE EST / LA RÉCOMPENSE / SES CENDRES ONT ÉTÉ RECLAMEES PAR SES CONCITOYENS ». Il décède à Lyon le 9 novembre 1833. Il repose au cimetière de Saint Usage, au nord de Saint Jean de Losne (simple dalle vers le milieu du cimetière)

(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « En réponse à vos différentes demandes relatives aux sépultures de François Marion, j’ai l’honneur de vous informer que nous avons bien procédé à la sauvegarde de cette tombe ». Merci M./Mme le Maire.

 

22 Côtes d'armor

 

 

23 CREUSE

 

 

24 Dordogne

 

Bergerac

Le 7 avril 2021, le Président du Souvenir Français de Bergerac informe le Président :

« Le comité de Bergerac du Souvenir Français, dont j’ai l’honneur d’être président, a décidé de placer cette année, au cœur des cérémonies commémoratives qu’il organise, le Bicentenaire de la mort de l’Empereur. Avant toute chose, une précision. Le Souvenir Français est structuré en délégations générales départementales, elles-mêmes composées de comités. Le comité de Bergerac, souverain sur son arrondissement, dépend donc du DG-24.  Revenons aux cérémonies commémoratives. En partenariat avec la section de Bergerac de la Légion d’honneur, nous comptons, au cours des mois qui viennent, organiser une série de manifestations dont le nombre dépendra de la volonté des Maires et des ayants droits et dont l’ampleur sera fonction des tolérances liées à la crise. Notre premier choix concerne les communes de Bergerac, Eymet, Le Buisson de Cadouin, Les Lèches, Monpazier, Monsaquel, Montagnac-La-Crempse et Trémolat.Peut-être votre association connaît-elle d’autres sépultures de soldat de Napoléon 1er dans l’arrondissement de Bergerac ?

Vous me faites l’honneur de me citer dans votre gazette de 2020 au sujet de Sarlat dont le cimetière héberge, en dehors d’un monument à Fournier-Sarlovèze et d’une tombe au major en 1er Sanfourche, le tombeau du capitaine Ravat. Sarlat ne se trouve pas dans mon domaine de compétence et j’ai agi à la demande du colonel Heyraud. Ce dernier avait découvert en mars 2020 un message sur Facebook faisant état de l’état pitoyable de ce tombeau.

En mai 2020, j’ai pris contact avec la mairie, en précisant qu’avant d’intervenir il fallait s’assurer de l’absence d’ayants droits (ce qui semble établi) et de décider une reprise de la tombe soit par arrêté municipal lors d’un prochain Conseil, soit au terme de l’enquête réglementaire des trois ans.

Voici quelques éléments que je tenais à porter à votre connaissance en vous assurant de mon soutien dans la poursuite de cette mission qui nous est commune ».

Le 19 avril 2021, le Président du Souvenir Français de Bergerac informe le Président :

« Comme je vous l’ai exposé lors de notre échange téléphonique, une visite de tombes de soldats napoléoniens en Bergeracois a été organisé le 16 avril. J’étais accompagné par le Président de la section de Bergerac de la Société des membres de la Légion d’honneur (SMLH) et par le Délégué Limousin Quercy Périgord du Souvenir napoléonien. Ce dernier vous connaît. Notre premier choix concernait les communes d’Eymet, Cadouin, Les Lèches, Monsaguel, Montagnac-La-Crempse et Trémolat. Lors de la préparation de cette visite, plusieurs Mairies nous ont fait part de vos contacts avec elles, démarche que nous ne voulons en aucun cas perturber, c’est la raison de ce courrier qui vous fait part de nos observations au cours du repérage. Une deuxième étape va consister à retrouver les ayants droits des concessions pour leur demander de nous autoriser à intervenir à deux niveaux. Au niveau de la sépulture elle-même, il peut s’agir d’un nettoyage sommaire (coup de brosse, grattage de la mousse, enlèvement des mauvaises herbes) que les municipalités se disent prêtes à effectuer. En revanche, ni elle ni nous ne pouvons restaurer la tombe elle-même si celle-ci pâtit d’altérations importantes car cela est du domaine privé. Au niveau de la mise en place de la cérémonie commémorative il n’y a aucun problème. En revanche, nous souhaiterons poser une plaque (chaque tombe est un cas particulier) qui replace la vie du soldat dans le contexte des guerres de l’Empire. Afin de ne pas dégrader le monument, cette plaque serait discrète et l’emplacement, tout comme le texte, serait décidé avec les familles. A ce jour, toutes les mairies contactées sont prêtes à organiser avec nous une cérémonie entre juin et octobre. Nous avons identifié trois familles sur 10 avec lesquelles nous avons pris contact : Bergerac / de Corbiac, Les Lèches et Monsuguel. Nous continuons à rechercher les ayants droits en ayant à l’esprit que nos moyens financiers ne nous permettrons peut-être pas d’honorer les dix  sépultures ».

Le 19 avril 2021, Le Président du Souvenir Français de Bergerac informe le Président :

Dans le cadre des cérémonies liées au Bicentenaire de la mort de Napoléon 1er, une  reconnaissance a été effectuée dans l’arrondissement de Bergerac sur huit tombes de soldat ayant servi dans les Armées de l’Empereur.

Faisaient partie de cette reconnaissance le Président de la section de Bergerac de la Société des membres de la Légion d’honneur (SMLH), le Délégué Limousin Quercy Périgord du Souvenir Napoléonien et le Président du comité de Bergerac du Souvenir Français

Il n’est pas exclu que d’autres associations se joignent aux trois précédentes.

Voici l’examen de chaque tombe avec :

L’état constaté et une proposition d’intervention, sachant que les associations non pas le droit  d’intervenir elles-mêmes sur une tombe qui est un terrain privé s’il y a toujours des ayants droits ou un domaine public si la tombe a été reprise par la municipalité.

La mise en place d’un témoignage rappelant le Bicentenaire peut être envisagée. La cérémonie n’aura lieu qu’avec l’aval de la Mairie et des héritiers. Elle se décomposera en  quatre temps : dévoilement ou pose d’une plaque commémorative, intervention du maire ou d’une personne désignée par lui, dépôt de gerbe et minute de silence. La manifestation elle-même durera une demi-heure, non compris l’installation des drapeaux et l’accueil des autorités. Il y aura lieu de décider précisément de l’emplacement des autorités, des drapeaux et des participants chaque cimetière étant un cas particulier en soi.

 

Lèches (Les) (24400)

- état de la tombe : Il s’agit d’une dalle de pierre posée sur un espace herbé est entourée d’une bordure de pierre en très mauvais état. Il appartient aux héritiers de décider de la remise en état de cette tombe. Il serait possible de soulever légèrement la dalle, d’enlever les pierres et de les remplacer par une simple bordure. Le levage de la pierre serait aisé du fait que la tombe peut être accessible de l’extérieur puisqu’elle touche le mur d’enceinte. La décision appartient à la famille.

- mise en place d’un témoignage : une plaque reprenant État civil du soldat et ses campagnes

pourraient être placée sur le mur du cimetière avec l’accord de la municipalité.

Le financement de cette plaque incomberait aux associations organisant la cérémonie.

 

Montagnac-la-Crempse (24140) (Demande 2013 mise à jour 2021)

Intervention de l'A.C.M.N auprès de la mairie pour la sauvegarde de
- de la sépulture d'Elie Reysset, soldat de l'Empereur.
(Demande de David Pelletier, Délégué Régional)

La Mairie informe le Président que la sépulture est sauvegardée.

- état de la tombe : il s’agit d’une stèle de pierre sur laquelle est apposée une plaque au texte sobre orné de trois décorations. Elle est surmontée d’une croix déchaussée. Un restauration sommaire pourrait être réalisée par les agents de la Mairie en brossant la stèle et en refixant la croix.

- mise en place d’un témoignage : il n’y a pas de place suffisante pour installer une plaque sans détériorer cette stèle. Deux solutions peuvent être envisagées : le dépôt d’une plaque au pied de la stèle, option exclue car cette plaque pourrait disparaître. Une autre solution, plus onéreuse consisterait à soulever la stèle pour la poser sur un socle (pierre ou parpaings crépis) permettant ainsi de la redresser, de la surélever et de fixer une plaque commémorative. Cette plaque serait financée par l’association organisant la cérémonie.

 

Trémolat (24510)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Joseph Aubé de Bracquemont. Sous-lieutenant au 17e léger (1806), lieutenant (1809), capitaine (1811), affecté au 10e léger (1815). Il sert en Pologne, Espagne et Portugal (1808-1812),  en Saxe, fait prisonnier à Dantzig (janv 1814) : « ICI REPOSE / JOSEPH AUBE DE BRACQUEMONT / NE A REIMS LE 17 SEPTEMBRE 1782 / DÉCÉDÉ EN SON CHÂTEAU DE LA GRANGE-NEUVE / LE 26 DÉCEMBRE 1873 / OFFICIER SUPÉRIEUR DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHE DE LORDRE DE ROYAL ET MILITAIRE DE ST LOUIS / A SERVI SON PAYS / PAR l ÉPÉE, CAMPAGNES D’ESPAGNE DE PORTUGAL / D’ ALLEMAGNE BATAILLE DE LEIPZIG / PRISONS DE MOSCOU / SERVICES A L’INTÉRIEUR / PAR LA CHARRUE UTILISANT / SES ANNÉES DE RETRAITE / A L’AMELIORATION DE L’ AGRICULTURE / BRAVE, CHARITABLE ET BON / PASSANT PRIE POUR CET HOMME DE BIEN ».

(Stèle avec PC de marbre cassée, à peu près devant l’entrée du cimetière A, allée 5, tombe n° 138 ter, en face de la petite chapelle)
(Demande du Souvenir Français de Dordogne)

la sépulture d'Aubé.
- état de la tombe. Il s’agit d’un tombeau en bon état et d’une stèle verticale portant deux plaques dont l’une correspond au commandant. Cette plaque est fendue en deux et l’angle supérieur droit manque.

- mise en place d’un témoignage. Une nouvelle plaque reprenant l’intégralité des états de service pourrait remplacer celle existante. Il faudrait l’accord des héritiers ou de la municipalité si cette tombe a été reprise. Les frais incomberaient aux associations organisant la cérémonie.

Paunat (24510)

- la sépulture de Gabriel Besse Lalande. Chirurgien militaire : « À LA MÉMOIRE DE NOTRE PÈRE / ICI REPOSE / BESSE LALANDE GABRIEL / NÉ LE 8 SEPTEMBRE 1783, DÉCÉDÉ LE 22 AOÛT 1853 / IL A PRODIGU֤É ICI BAS / LES BIENFAITS DE SON ART / PENDANT UN DEMI-SIÈCLE / AUX HABITANTS DE CES CONTRÉES. MEMBRE DE PLUSIEURS SOCIÉTÉS / SAVANTES DE MÉDECINE / IL A SERVI PENDANT 9 ANS DANS LES ARMÉES DE L’EMPEREUR / EN QUALITÉ DE CHIRURGIEN AIDE MAJOR / ET A FAIT LES CAMPAGNES / DE L’AN 14 COMPTANT DOUBLE, / CELLE DE 1806, 1807, 1808 ET 1809 / À L’ARMÉE D’ALLEMAGNE » (Dalle surmontée d’une plaque avec l’épitaphe restituée » Besse
- état de la tombe. Il s’agit d’une dalle de pierre couverte d’inscription gravées. Elle nécessiterait un coup de brosse, en aucun cas il ne faudrait utiliser un Karcher. Une petite stèle, située à la partie supérieure, a été placée par la famille.

- mise en place d’un témoignage. L’installation d’une plaque commémorant le Bicentenaire semble difficile à moins de quelques transformations, mais pour cela l’autorisation des héritiers et de la Mairie serait nécessaire.

 

Cadouin (24480) (Demande 2014 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- de la tombe de Pierre Julien Monzie de la Rougie

(Demande de notre membre Philippe Grampeix)

La Mairie nous informe qu’elle sollicite la collaboration de l’ACMN pour la sauvegarde et la

restauration de la sépulture.

- état de la tombe. Il s’agit d’une dalle de pierre et d’une stèle. L’une et l’autre auraient besoin d’un bon coup de brosse. Sur la stèle une plaque rappelle sobrement le caractère de l’officier.

- mise en place d’un témoignage. La stèle peut être rénovée ou remplacée mais pour cela l’autorisation des héritiers et de la Mairie serait nécessaire. Dans le cas de remplacement, les frais incomberaient aux associations organisant la cérémonie. La cérémonie serait rendue difficile par le fait que le cimetière est à flanc de colline et que l’accès aux tombes est particulièrement hasardeux.

Une solution serait que l’ensemble des participants se tienne dans le pré au pied du cimetière et que seules deux personnes repositionnées près de la tombe déposent une gerbe.

 

Monpazier (24540) (Demande 2013 mise à jour 2021)

Intervention de l'A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
- de la sépulture de Pierre Dufaud, chasseur à pied de la Garde Impériale en 1805, chef de bataillon au 106e de Ligne en 1813.

Réponse de la Mairie : «Suite à votre courrier, nous vous confirmons que la Mairie entretien bien la sépulture de Pierre Dufaud, chasseur à pied de la Garde Impériale en 1805, dans le cimetière ». Merci M./Mme le Maire

- état de la tombe. Il s’agit d’une dalle de pierre. Elle est surmontée d’une stèle sur laquelle se trouve une plaque portant simplement l’inscription « ici repose un soldat d’Austerlitz » ornée d’une Légion d’honneur. La tombe est entourée d’une grille en fer forgé.

- mise en place d’un témoignage. La base de la stèle pourrait accueillir une plaque plus explicite donnant le nom du soldat, le commandant Pierre Dufaud, et rappelant ses campagnes.

Dans le cas de remplacement, les frais incomberaient aux associations organisant la cérémonie.

 

Monsaguel (24560) (Demande 2013 mise à jour 2021)

Intervention de l'A.C.M.N auprès de la mairie pour la sauvegarde de
- de la sépulture d'Etienne Fourtet (1765-1851), Chevalier de la Légion d'honneur.

(Demande de David Pelletier, Délégué Régional)

La Mairie a répondu que la sépulture est toujours entretenue par les descendants. Contacts avec la Mairie pour un projet de plaque.

- état de la tombe. Un monument isolé à une extrémité du cimetière est enrichi par plusieurs plaques d’ardoise dont l’une rappelle la carrière de l’officier. Le monument mériterait un coup de brosse et les différentes croix et pierres de taille qui encombrent son socle devraient être déplacées.

- mise en place d’un témoignage. La base de ce socle pourrait accueillir une plaque reprenant les états de service du soldat et faisant référence à la cérémonie organisée pour le Bicentenaire.

Les frais incomberaient aux associations organisant la cérémonie.

 

Eymet (24500)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
- la sépulture de Pierre Treny. Entré sous-lieutenant au 3e bataillon de volontaires de la Dordogne (1792), lieutenant (1795), capitaine (1806), chef de bataillon au 25e léger (1809), major de la 8e demi-brigade provisoire (1812), major au 3e léger (1815) : « CI-GÎT / LE ROSE-CROIX PIERRE / TRENY, PARTI VOLONTAIRE / LE 15 MAI 1792 : RENTRE SUR SES FOYERS / APRÈS 23 ANS DE SERVICE ACTIF ET 22 / CAMPAGNES : LIEUTENANT-COLONEL, CHEVALIER DE ST LOUIS ET DE / LA LÉGION D’HONNEUR / MORT EN SA 78e ANNÉE / LE 17 JANVIER 1846 / ULM, JENA / EYLAU, FRIEDLAND / BLOCUS DE DANTZIG ». (Stèle avec plaque de marbre blanc, côté droit, 5e ligne, 15e tombe)
(Demande du Souvenir Français de Dordogne)

- état de la tombe. La tombe située au milieu du cimetière se détache par sa taille du reste des sépultures. Elle mériterait un coup de brosse et la plaque, très explicite, pourrait être réhabilité.

- mise en place d’un témoignage. Si une plaque supplémentaire était posée elle le serait sur l’un des flancs de cette stèle mais elle serait peu visible. Une autre solution doit être envisagée.

Voici un inventaire des huit tombes qui ont été reconnues. Il fait l’état des lieux et propose des solutions qui dépendent des ayants droits si la tombe n’a pas été reprise. Dans le cas où la Mairie a repris la concession, le monument qui se trouve dessus est public et la prise de décision ne concerne que la municipalité.

La priorité des interventions sera donnée dans l’ordre d’arrivée des dossiers pour lesquels l’accord des héritiers et du Maire aura été recueilli.

D’autres partenaires peuvent être invités à la réalisation de ces projets comme l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens (ACMN) qui a déjà entrepris des démarches auprès de certaines Mairies.

Réponse de la Mairie : «Nous vous confirmons que la tombe de Pierre Treny est conservée au cimetière d’Eymet conformément aux photos transmises par M. Gonthier, Président du Souvenir Français de Dordogne ». Merci M./Mme le Maire.

Réponse de la Mairie : « Le Comité de Bergerac du Souvenir Français nous a déjà contactés pour organiser une série de cérémonies dans le courant de l’été, à l’occasion du Bicentenaire de la mort de Napoléon Ier. Peut-être pouvez-vous vous rapprocher de M. Frédéric GONTIER pour avoir un complément d’information ». Merci M./Mme le Maire.

Le 17 mai 2021, Le Président du Souvenir Français de Bergerac informe le Président :

Sur les 10 tombes pré-sélectionnées, 9 ont été retenues. Antoine de Corbiac a été écarté :

anti-napoléonien ( SHAP 2000, tome CXXVII, p. 364) il n’a pas combattu pour l’Empire.

4 contacts ont été établis avec des descendants : le plus abouti date d’hier. C’est l’accord de la famille du chef de Bataillon Fourtet pour la plaque. Le lancement du projet Bicentenaire en Bergeracois se fera au cours d’une conférence de presse à Montagnac.

Le 18 mai 2021, le Président du Souvenir Français de Bergerac informe le Président :

Nous avons toujours pensé que l’ACMN avait sa place parmi nous. Voici l’état du projet.

10 tombes de soldats ont été repérées. L’une celle d’Antoine de Corbiac a été écartée car l’homme était un anti-napoléonien. Pour cinq d’entre elles, nous ne disposons pas des adresses des descendants et devront nous contenter d’une cérémonie simple (dépôt de gerbe, pas de plaque) avec les Mairies. Pour les quatre dernières, nous avons établi un contact avec les familles et comptons apposer une plaque avec un texte qui aura reçu leur accord. Je vous joins une carte localisant les cimetières sur l’arrondissement de Bergerac qui constitue le territoire du Comité du Souvenir Français. En rouge les descendants identifiés. Si vous souhaitez que votre logo figure sur les plaques, pouvez-vous nous faire parvenir une image d’une bonne résolution ? Les dates des manifestations s’échelonneront tout au long de l’été et de l’automne. Elles seront choisies pour permettre aux ayants droits d’être présents. Nous essaierons d’obtenir le concours de participants en tenue d’époque. Chaque cérémonie se déroulera selon le même rituel : dévoilement de la plaque, intervention d’un orateur, dépôt de gerbe, minute de silence et hymne national. Nous inviterons les élus qui le souhaitent et pouvons compter sur une dizaine de drapeaux.

Le 24 mai 2021, le Président du Souvenir Français de Bergerac informe le Président :

Monsieur le Chef de la section de Bergerac des Membres de la Légion d’honneur
Monsieur le Délégué de Limousin, Quercy, Périgord du Souvenir Napoléonien
Monsieur le Président de l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens

Nous voici tous quatre réunis pour organiser, avec un léger contretemps, le Bicentenaire de la mort de l’Empereur. Ces contretemps, nous les avons connus, pour les mêmes raisons, lors du 150e

anniversaire de la Guerre franco-prussienne. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous serons peut-être ralentis, en aucun cas arrêtés. En Bergeracois, nous avons organisé 7 manifestations pour commémorer la Guerre franco-prussienne. Cette année, nous tacherons de ne pas faiblir. Nous avons décidé, pour participer à notre aune au Bicentenaire, d’honorer la mémoire de soldats ayant pris part aux guerres de l’Empire. A ce jour, sur l’arrondissement, nous avons trouvé 9 sépultures et nous avons un contact avec les famille de descendants de quatre d’entre elles.
Ceci induit donc 2 types de cérémonies :

Les tombes dont le propriétaire est inconnu ne peuvent recevoir qu’un simple hommage (dépôt de gerbe) qui n’affecte pas les biens d’une propriété privée.

Les tombes pour lesquelles les héritiers ont été identifiés et avec lesquels nous avons établi des contacts peuvent faire l’objet d’un hommage plus élaboré (dévoilement d’un plaque + intervention + dépôt de gerbe + sonnerie aux morts).

L’acte fondateur de notre groupe « Bicentenaire / Bergerac » aura lieu le 3 juin au cimetière de Montagnac la Crempse où nous exposerons notre projet et ses quatre protagonistes devant la presse. Cela se fera au cimetière, au pied de la tombe du capitaine Reysset, avec, si possible, la présence du maire.

Partant de là, il ne nous nous restera plus qu’ à décliner notre planning de juillet à octobre en tenant compte de nos possibilités, du calendrier des familles pour les quatre officier cités plus haut et des vœux des mairies pour les cinq autres.

 

25 DOUBS

 

Montbenoît (25650)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Charles Antoine Louis Alexis Morand.

(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Le 29 juin 2021, la Mairie de Montbenoît informe le Président de la Sauvegarde de la sépulture du Général Morand. Collaboration entre la Mairie, le Souvenir Français du Doubs, la Fondation du Patrimoine, Les Vosges Napoléoniennes et l’ ACMN pour la restauration de la sépulture.

 

26 DRÔME

 

27 EURE

 

Incarville (27400)
Le 14 décembre 2021, la Mairie d’Incarville informe le Président
- sépulture du Général Clément de la Roncière « A LA MÉMOIRE / Mr LE GÉNÉRAL DE DIVISION / F. M COMTE CLÉMENT DE LA RONCIERE / NE A AMIENS LE 2 FÉVRIER / 1773 – DÉCÉDÉ A INCARVILLE / LE 28 JUILLET 1854 ». (Stèle surmontée d’une croix, entourée d’une grille)
Le 16 décembre 2021, collaboration entre la Mairie d’Incarville, la Fondation du Patrimoine et l’ACMN pour la restauration de la sépulture du Général Clément de la Roncière.

https://actu.fr/normandie/incarville_27351/la-mairie-d-incarville-veut-restaurer-la-tombe-d-un-bienfaiteur-du-village-general-de-napoleon_49175551.html

 

Neuve Lyre (27330) (Demande 2020 – mise à jour 2021)

Le 23 septembre 2020, la Mairie de Neuve Lyre informe le Président :

« Nous avons dans notre cimetière un gendarme napoléonien décédé en 1857, Claude Mulson.

Sans héritiers. Nous souhaiterons rénover sa sépulture, pourriez-vous nous vous apporter votre soutien ».

Claude Mulson, entré au 11e dragons (1801), brigadier (1806), maréchal des logis (1809), passé gendarme dans le 11e escadron de la 2e légion d’Espagne (1810), maréchal des logis (1813). Il sert aux Armées du Rhin, Hanovre, des Côtes de l’Océan, dans la Grande Armée, reçoit un éclat d’obus à la main à Eylau, Espagne (1809), Autriche et de nouveau Espagne (1810-1813), Hollande et Vendée. Médaillé de Sainte-Hélène et Chevalier de la Légion d’honneur : « A NOTRE PÈRE / CLAUDE MULSON / DÉCÉDÉ A 82 ANS / LE 8 FÉVRIER 1858 / ANCIEN MAGISTRAT / DÉCORÉ DE SAINTE-HELENE / ET DE LA CROIX D’HONNEUR / IL FUT REGRETTE DE TOUS ».

Dans la commune de La Neuve-Lyre (Eure 27), Michel Blanchet a découvert dans le cimetière communal, une tombe à l’état d’abandon. Cette sépulture s’avère être celle d’un ancien gendarme du Premier Empire, lieutenant Claude Mulson, décoré de Sainte-Hélène.

Claude Mulson est né le 23 novembre 1776. Il intègre à 18 ans les rangs du 11e régiment des dragons. En 1806, il accède au grade de brigadier durant la Campagne contre la Prusse. Le 8 février 1807, il est présent à la Bataille d’Eylau, où il participe à la plus grande charge de cavalerie de l’histoire. Lors de la charge, il est blessé à la main par un éclat d’obus. Il devient gendarme à cheval au 11e escadron, le 12 juillet 1810. Il sert alors en Espagne de 1811 à 1813. C’est dans la péninsule ibérique qu’il se distingue par son courage.

Le 11 et 14 juillet 1813, il affronte avec quinze gendarmes à cheval et cinquante gerdarmes à pied, 500 cavaliers espagnols dans la région de Bucalaros, en Aragon. Le 13 juillet, toujours au même endroit, il défend avec 25 gendarmes un petit fortin. Ses actions d’éclat sont relatées dans un rapport par le lieutenant Martin. Après la fin de l’épopée Napoléonienne, il est en poste dans différentes compagnies de gendarmerie. En 1830, il devient sous-lieutenant deux ans plus tard, et obtient son congé en 1833 ; Chevalier de la Légion d’honneur, il meurt en 1858.

Cette information est tirée de l’article du Réveil Normand, « A l’Abandon, Claude Mulson, la tombe d’un soldat de l’Empereur repose dans le cimetière » publié le 29 août 2020.

La DELPAT tient à cette occasion à remercier le CEN Piédagnel pour son aide précieuse.

Le 12 octobre 2021, la Mairie de Neuve Lyre informe le Président :

« Je me permets de revenir vers vous, suite à un échange téléphonique que nous avons eu l’an dernier concernant la tombe d’un grognard dans notre cimetière. Vous aviez évoqué la possibilité d’une subvention pour sa rénovation. Pourriez-vous me donner les modalités de demandes afin que je vous transmette les éléments ? Nous avons déjà travaillé avec le Souvenir Français qui a pris une partie de la rénovation à leur charge par le biais d’une subvention, mais cherchons de nouvelles subventions toujours pour la tombe de notre grognard Claude Mulson ».

La sépulture sera restaurée suite à une collaboration entre l’ACMN, le Souvenir Français et la Mairie. M. Le Maire.

Le 19 octobre 2021, la Mairie de Neuve Lyre informe le Président de la restauration de la tombe du grognard Claude Mulson.

 

 


28 Eure-et-Loir

 

30 Gard

 

Remoulins (30210) (Demande 2018 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- de la sépulture de Jacques Laurent Gilly. « CI GÎT LE COMTE JACQUES LAURENT GILLY LIEUTENANT-GENERAL GRAND OFFICIER DE LA LEGION D’HONNEUR CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE SAINT-LOUIS ET CHEVALIER DE LA COURONNE DE FER NE A FOURNES LE 10 AOÛT 1769 MORT A LA VERNEDE LE 5 AOÛT 1829 ».  « J’AI TOUJOURS CONSIDERE LA GUERRE CIVILE COMME LE PLUS CRUEL DE TOUS LES FLÉAUX ET J’AI EMPLOYE TOUS MES MOYENS POUR EN PRÉSERVER MON PAYS PRÉCIS HISTORIQUE DE LA CONDUITE DU LIEUTENANT-GENERAL GILLY »

(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

En 2019, nous avons été contactés par l’Association Les Deux Tours à Remoulins (Gard) qui s’occupe en particulier de la valorisation et l’entretien du patrimoine historique de cette commune.

Il y a dans cette commune la tombe du général Jacques Laurent Gilly, comte de l’Empire, dont la dépouille, d’abord inhumé dans le cimetière d’Aramon, puis, le 9 novembre 1830 dans le cimetière de Fournès, a été rapatrié le 6 avril 1864 à Remoulins. Cette sépulture étant en état d’abandon, l’association a décidé de la restaurer. L’ACMN soutien cette excellente initiative et contribuera à cette restauration.

Inscription sur la tombe : « JACQUES LAURENT / GILLY / COMTE DE L’EMPIRE / GÉNÉRAL DE DIVISION / GRAND OFFICIER / DE LA / LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE ST-LOUIS / ET DE LA COURONNE / DE FER / NE A FOURNES / LE 12 AOÛT 1769 / MORT A LA VERNEDE / LE 5 AOÛT 1829 » (Allée à gauche, le monument est entourée d’une grille).

On notera qu’il y a à Fournès, place du Planet, un monument surmonté d’un buste à la mémoire de Jacques Laurent Gilly, général (1799), sert à l’Armée d’Italie (1805), en Autriche (1809), a Thann, Ratisbonne, blessé à Wagram, en Belgique (1810-1814), comte (1815), rallie l’Empereur aux Cent-Jours. Condamné à mort le 25 juillet 1816, le général Gilly se réfugie dans une demeure isolée du hameau de Taupessargues, commune de Tornac, au sud d’Anduze. Il réussit à échapper à la policede Louis XVIII jusqu’en 1820 : « LIEUTENANT GÉNÉRAL / GILLY / NE A FOURNES / LE 10 AOÛT 1769 / MORT A LA VERNEDE / LE 5 AOÛT 1829 / ÉLEVÉ LE 28 NOV. 1886 / RESTAURE EN 1984.

A Aramon, chemin de la Vernède (D2A), la propriété ayant appartenu au général Gilly, où il est mort le 5 août 1829, existe encore.

Le 9 mars 2021, le Président de l’Association Les Deux Tours à Remoulins (Gard) informe le Président : « Je reviens vers vous concernant la restauration de la tombe du Général d' Empire  Gilly à Remoulins, en effet nous allons faire l' inauguration de cette dernière le SAMEDI 12 JUIN prochain, par la présente, j' ai l' honneur et le plaisir de vous inviter à cette inauguration. Pour cette circonstance nous allons apposer sur le monument une petite plaque, comme nous l' avions convenu, précisant que l' ACMN a participé financièrement à ce financement. Dés que la plaque est prête je vous la présenterai en photo par mail.  A l' issue de cette présentation, il nous serait agréable de recevoir la somme comme nous l' avions convenu précédemment . Voici le déroulé de la cérémonie : 17 heures inauguration de la tombe au cimetière de REMOULINS, suivi de l' inauguration d' une plaque commémorative sur la maison du général, 12 rue d' Avignon, à Remoulins.

18 heures 15 conférence publique sur la vie de Gilly par une membre de notre association à la maison des associations de Remoulins.  A l' issue de la conférence, un apéritif clôturera cette journée.

Espérant avoir votre visite ceci dans le cadre du 200° anniversaire de la mort de l' Empereur Napoléon , ce 12 juin 2021, je vous adresse l' expression de mes très sincères salutations ».

 

 

31 Haute-Garonne

Toulouse (34000)

Cimetière de Terre-Cabade

Pose d'une plaque sur la tombe du général Antoine Crispoulo Martinez, par les amicales des Anciens de la Légion Étrangère, la Légion Étrangère, le 1er RE, le 2e REI, les anciens des Forces Françaises en Allemagne et le Souvenir Français. Pose d'une plaque avec la mention : « ICI REPOSENT / LE géneral Antoine Crispoulo Martinez / 10.06.1806 - 21.12.1877 / commandeur de la Légion d'honneur / commandant de la 2ème Brigade (3e Div. 15e C.A.) de l'Armée de la Loire / Chef e corps du 1er Régiment de la Légion Étrangère (1859-1861) / et du 4ème Régiment d'infanterie de ligne (1861 - 1870) / et son épouse / Eugénie Viviani / 3.08.1840 - 11.01.1887 / amicales des Anciens de la Légion Étrangère, Légion Étrangère, 1er RE, 2e REI, Anciens des Forces FrançaIses en Allemagne, Souvenir Français »

On regrettera qu’on ait pas profité de l’occasion pour un peu restaurer la tombe.

 

 

32 GERS

 

32330 Gondrin
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture de Jean-Pierre Lian. Volontaire au 3e bataillon du Gers (1793), passé chasseur au 24e chasseurs (an IV), fourrier (an VIII), maréchal des logis-chef (an IX), sous-lieutenant (1806), capitaine (1809), chef d’escadron (janvier 1814). Il sert aux Armées des Pyrénées-Occidentales, Italie ‘an XIV – 1806), Prusse, présent à Friedland, Autriche, Russie et France, reçoit un coup de sabre au visage à Vauchamps et un coup de feu à la jambe devant Troyes : « LIEUTENANT COLONEL LIAN ». (Ensemble funéraire clos d’une grille métallique, dalle).
(Demande de Patrick Boué).

Réponse de la Mairie : « Votre lettre du 13 novembre 2021, concernant la sépulture de Jean-Pierre LIAN, a retenu toute mon attention. Cette sépulture se trouve dans l’un des cimetières, au lieu-dit Polignac. Ce cimetière n’est soumis à aucun règlement, et ladite tombe n’a fait l’objet d’aucune sauvegarde. J’ai pris bonne note de votre lettre et je vous tiendrai au courant de toutes modifications éventuelles ». Merci M./Mme le Maire.
 

33 Gironde

 

 

35 ILLE-ET-VILAINE
 

Pipriac (35550)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- de la sépulture de Maxime Pierre Luc de Bouëxic, comte de Guichen, sous-lieutenant puis lieutenant au 19e Chasseurs (1811), aide de camp du Général Piré (1813). (5e rangée avant le fond du cimetière, 1re ligne sur la droite)
(Demande de Jeanne Gioanni, Déléguée du Souvenir Français)

Collaboration entre l’ACMN et le Souvenir Français pour la restauration de la sépulture.

Réponse de la Mairie : « Par votre courrier du 26 mai dernier, vous sollicitez la commune afin que la concession funéraire n° 459 – 1 située secteur 11 allée L emplacement 15 soit retirée de la procédure d’état d’abandon lancée en juillet 2020. En effet, cette concession abriterait le corps de Pierre Luc Maxime du Bouëxic, comte de Guichen et soldat engagé dans l’Armée de Napoléon.

La procédure d’état d’abandon peut être interrompu dans le cas où la concession a été restaurée puis un acte d’entretien dressé. Afin d’envisager le devenir de cette concession, nous souhaiterions échanger avec vous à travers un rendez-vous physique ou téléphonique. N’hésitez pas à contacter le service funéraire ». Merci M./Mme le Maire.

Le 25 juin 2021, la Mairie informe le Président : « Je vous sollicite à votre courrier afin de savoir si vous souhaitez prendre des dispositions particulières concernant la concession funéraire abritant le corps de Luc Maxime de Bouëxic. La commune est disposée à mettre un terme à la procédure d’état

d’abandon ». Merci M./Mme le Maire

Le 9 juillet 2021, la Mairie informe le Président : « Vous avez récemment échangé avec M LE GALL Directeur Général des Services de Pipriac sur la procédure à suivre concernant la concession funéraire qui abriterait le corps Pierre, Luc, Maxime de Bouëxic. Cette concession est actuellement intégrée dans une procédure de reprise conséquente à un état d’abandon.

Je vous confirme que nous n’avons pas connaissance d’ayants-droit.

Cette concession est actuellement dans la phase « d’attente » de la procédure durant 3 ans depuis le 30/12/2020.

Si vous souhaitez restaurer cette dernière nous vous demandons d’intervenir durant cette période, il ne sera pas possible de le faire à la fin de la procédure.

Il n’est pas nécessaire de programmer les travaux tout de suite (l’idéal serait courant 2023) car le procès-verbal final stipulant la restauration de la concession et la fin de la procédure ne sera effectué qu’à partir du 30/12/2023 ».

 

36 Indre
 

37 INDRE-et-LOIRE

Loches (37602)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- tombe du Grognard Picard. (Demande de Pat Brangolo)
 Élie-Joseph Picard. Entré au 2e bataillon du train d’artillerie (an VIII), passé au 8e bataillon (an IX), fourrier (idem), admis adjudant sous-officier au bataillon principal de la Garde impériale (janv. 1808). Il sert aux armées de l’Ouest, des Côtes de l’Océan, dans la Grande Armée, présent à Austerlitz, Iéna, blessé au passage du Bug (24 déc. 1806), Pulstuk, Eylau, et Espagne, fait prisonnier à Baylen, détenu dans l’île de Cabrera puis en Angleterre. Médaillé de Sainte-Hélène. Mémorialiste (Mémorial d’un grognard, Loches, 2016). : « ICI REPOSE / UN HOMME DE BIEN / ÉLIE PICARD / ANCIEN CHEF D’INSTITUTION / CHER DE LA LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ À LOCHES / LE 3 MAI 1859 / DANS SA 80E ANNÉE / PRIEZ POUR LUI. » (Au fond du cimetière, par l’allée centrale, stèle au sommet arrondi 6e tombe (n°53) à gauche allée parallèle au mur du cimetière).

Réponse de la Mairie : « Nous avons pris connaissance de votre courrier relatif à la pierre tombale du Grognard Picard qui subit les affres du temps dans le cimetière des Montains.

Actuellement de nombreux chantiers sont en cours de réalisations sur notre commune et une part budgétaire importante est consacrée à ces derniers. Dans le même temps, les ressources subissent d’importantes coupes budgétaires et vous comprendrez aisément que face à cette équation 

aujourd’hui nous ne pouvons répondre favorablement à votre demande.

Pour autant, nous restons sensible à votre sollicitation qui concerne la valorisation d’un élément appartenant au bien public. Et l’une des solutions qui semble se profiler passe par le mécénat populaire pour lever des fonds de manière à réaliser ce projet de sauvegarde d’intérêt patrimonial.

Concrètement ce projet peut être porté par la Ville de Loches désignée comme Maître d’Ouvrage avec le concours de la Fondation du Patrimoine Loches Culture et Patrimoine, qui grâce à son statut d’association reconnue d’utilité publique, peut recevoir des dons affectés à cette opération.

En recueillant le montant des souscriptions, cette dernière reverse la somme au Maître d’Ouvrage, une fois les travaux terminés sur présentations des factures acquittées. Ainsi tout le monde pourra participer, les Lochois (es) bien sûr, les Associations affectivement attachées à la dimension

culturelle du projet, mais aussi toute personne de bonne volonté habitant hors de la commune. En signant une convention tripartite (Association, Fondation du Patrimoine et Ville de Loches),  nous pourrons mettre en place ce projet de restauration et organiser avec la presse une manifestation, afin de communiquer aussi largement que possible sur cette opération menée

conjointement ». Merci M./Mme le Maire.

 

Tours (37000) (Demande 2016 – mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- de la sépulture de Charles-Joseph Jameron. Chef d’escadron au 8e dragons en 1796, il sert aux Armées de Mayence, du Danube, de l’Ouest et d’Italie où il se distingue à Marengo. Il passe dans la gendarmerie en 1801. Il est colonel chef de la 25e légion de gendarmerie à Mayence en 1807, de la 22e à Grenoble en 1811, puis de la 12e à Lyon début 1814. Inhumé ici depuis 1868 : « CHARLES JOSEPH / JAMERON / MARECHAL DE CAMP / CHEVALIER DE St LOUIS / OFFICIER DE LA LEGION D’HONNEUR / DECEDE A TOURS LE 10 JANVIER 1847 / A L’AGE DE 77 ANS ».  (Ensemble de deux stèles au sommet triangulaire, dont celle de droite est écroulée. Tombe n° 89). (Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

●Tombe restaurée par notre délégué d'Indre-et-Loire. Bravo et merci.

 

Tours (37926)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Vianney-Liaud, chef de Bataillon en retraite. Officier de la Légion d’honneur. Commandeur de Nicham-Iftikar, Médaillé de 1870. Cimetière de Saint Symphorien.

(Demande de Eric Rosier)

 

Richelieu

· Deux monuments du cimetière de Richelieu ont été restaurés par le Souvenir Français. Il s'agit de celui de Charles Louis Le Pelletier, père, capitaine de gendarmerie et de son fils du 4ème hussards, tué lors d'une charge à Sedan.

 

 

38 Isère
 

Grand-Lemps (38690) (Demande 2011 - mise à jour 2021)

Le 4 novembre 2018, l’Association Saint-Roch ! Vous avez dit Cimetière ? informe le Président de la restauration de la sépulture d’Apollinaire Emery, chirurgien de Napoléon.

Apollinaire, né en 1786, est issu d’une vieille famille du Grand-Lemps dans le Bas-Dauphiné. Il représente la troisième génération de chirurgien. Sa carrière militaire débute en 1805 comme sous-aide major de la Grande Armée. Suivant les campagnes de l’Empire, il est aide-major en 1808, chirurgien de deuxième classe de la Garde Impériale en 1811. Il est décoré de la Légion d’honneur en 1813. Alors que l’étoile de l’Aigle pâlit, Emery lui reste fidèle et est chirurgien de la Garde de Napoléon à l’île d’Elbe. Bénéficiant d’une permission, il organise le retour de Napoléon, par la route qui porte son nom aujourd’hui, et son entrée triomphale à Grenoble. Les 100 jours vont lui valoir la rosette d’officier de la Légion d’honneur et le titre de chirurgien de la chambre de l’empereur. Après Waterloo, il est rétrogradé comme aide-major, sa promotion pour la Légion d’honneur est annulée. Il est renvoyé dans ses foyers sans retraite ni demi-solde. Il meurt prématurément, le 4 octobre 1821, six mois après Napoléon, décédé le 5 mai 1821. Il n’aura pas connaissance du legs de 100 000 francs que Napoléon lui fit dans son testament de Sainte-Hélène.

La sépulture a été restaurée en 2011 sous les auspices de l’Académie Napoléon et du Souvenir Français. Une cérémonie a eu lieu le 16 avril de cette même année au cimetière de Grand-Lemps où repose le chirurgien bonapartiste.

l’Association Saint-Roch ! Vous avez dit Cimetière ? Sollicite la collaboration de l’ACMN pour la restauration de la sépulture.

Le 06 mai 2019, la Présidente de l’Association Saint-Roch ! Vous avez dit cimetière ? Informe le Président : « Notre association est heureuse de vous informer que, grâce à notre intervention auprès de la Ville de Grenoble, la tombe familiale, en état d’abandon, d’Apollinaire Emery, chirurgien de Napoléon, a pu être restaurée. Aussi nous avons le plaisir de vous inviter à une cérémonie en hommage à ce fidèle compagnon de l’Empereur, qui aura lieu le samedi 18 mai 2019 à partir de 14 heures au cimetière Saint-Roch de Grenoble. L’inauguration de la restauration de la tombe sera suivie d’une conférence par M. Jean-Louis Reymond sur la vie d’Apollinaire Emery ».

Le 28 avril 2021, la Mairie de Grand-Lemps informe le Président de l’ACMN :

« En ce qui concerne la restauration de l'épitaphe, faut-il que le devis soit au nom de l'association ? Si oui, je contacte rapidement l'entreprise et vous le fais passer. Il vous enverra ensuite sa facture pour le règlement. En tous les cas, je vous remercie pour ce retour et cette prise en charge et nous ne manquerons pas de vous inviter lors de la petite cérémonie que nous souhaiterions faire pour le 200ème anniversaire de la mort d'Apollinaire Emery aux alentours du 4/10/2021 ».

L’ACMN va participer à la restauration de l’épitaphe de la sépulture.

Le 2 juillet 2021, la Mairie de Grand-Lemps informe le Président :

« Je vous informe que la restauration de l’épitaphe de la tombe d’Apollinaire EMERY a été effectuée. L’entreprise enverra la facture comme convenu. Je vous remercie pour votre implication. Nous organiserons une cérémonie pour le 200e anniversaire de sa mort le 9 octobre 2021 au matin. Nous ne manquerons pas de vous inviter à cette occasion ». Merci M./Mme le Maire.

La cérémonie a eu lieu le 9 octobre 2021.

 

39 JURA
 

40 LANDES

 

41 Loire et Cher

 

42 LOIRE
 

43 HAUTE-LOIRE

 

44 LOIRE-ATLANTIQUE

 

45 LOIRET

 

Montargis (45207)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Stanislas Aubépin. Maire de Montargis. Il reçoit Napoléon à deux reprises ainsi que le pape Pie VII. (4e division, avant-dernière allée, 2e tombe, carré de sable avec petite PC de marbre)

- la sépulture d’Amable-Alexandre Béranger. Élève à l’École Polytechnique (1801) puis à l’École d’artillerie du génie (1803), second lieutenant au 7e régiment d’artillerie à pied (1805), premier lieutenant (1807), passé sous-lieutenant à la Garde Impériale (1809), capitaine en second (1812), capitaine commandant (1813). Il combat pour protéger les flottilles au cap Gris-Nez, présent à Iéna,  Pulstuck, Eylau, Königsberg, Ratisbonne, Wagram, Znaïm, Smolensk, à la Moskowa et en Saxe, reçoit un boulet à la cuisse devant Dresde (26 août 1813) : « AMABLE ALEXANDRE / BERANGER / CHEF DE BATAILLON / D’ARTILLERIE / DE LA / GARDE IMPÉRIALE / OFFICIER / DE LA / LÉGION D’HONNEUR / CROIX DE SAINT-LOUIS / 1782-1859 ». (15e division, 9e tombe, dalle).

- la sépulture de Philippe François Durzy. Capitaine au 34e régiment d’infanterie (1792), aide de camp à l’état-major du général Michaud lors de la seconde campagne d’Italie (1799), chef de bataillon (1804). Il obtient la retraite (1812). Il reprend du service en 1814 pour lutter contre les Cosaques installés dans la région : « P. F. DURZY / OFFICIER SUPÉRIEUR EN RETRAITE / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / NE A MONTARGIS LE 4 FEV. 1764 / ET DÉCÉDÉ EN LA MÊME VILLE / LE 18 MARS 1851 ». Puis : « A PHILIPPE FRANÇOIS / DURZY / BIENFAITEUR DE LA VILLE DE MONTARGIS / SES CONCITOYENS RECONNAISSANTS ». (5e division, à l’angle de la 7e division, grand monument en marbre blanc).

- la sépulture de Jean-Baptiste Louvet de Couvray. Député aux Cinq-Cents pour la Haute-Vienne (1795-1797), il repose ici depuis 1845 : « J. B. LOUVET / DÉPUTÉ DE LA CONVENTION NATIONALE / NE EN 1760 / ET MORT EN 1797 ». (Stèle arrondie, située au-dessus de la partie ancienne et au centre du cimetière).

- la sépulture de Julien Gaspard Maupas, lieutenant aux Grenadiers à pied de la Vieille Garde (12e division, 1re tombe au coin, dalle illisible et cassée). 30. 11. 1777 Saint-Aubin-du-Tilleut (Calvados) - 16. 04. 1859 Montargis (Loiret).

- la sépulture de Pierre Paul Morizot. Entré dans la 58e cohorte nationale (1812) devenu 153e de ligne (1813), passé au 51e de ligne (ex 55e août 1814), caporal puis sergent (idem). Il participe aux

Campagnes de France et de Belgique, blessé à Waterloo : « A LA MÉMOIRE DE / PIERRE PAUL MORIZOT / TITULAIRE DE LA MÉDAILLE / DE Ste HÉLÈNE / DÉCÉDÉ A SCEAUX / LE 16 SEPTEMBRE 1863 / DANS SA 71E ANNÉE /… » Repose ici son fils Jacques Marie Jules Morizot (1821-1889), receveur des Finances, gendre du général Daumesnil (13e division, 1re allée, 2e tombe, stèle en marbre blanc).

- la sépulture de Pierre Van Linden. Engagé volontaire au 7e dragons (an XII), fourrier (1806), maréchal des logis (1811), lieutenant (1813). Il sert dans la Grande Armée, reçoit un coup de sabre au poignet à Austerlitz, Autriche, Espagne (1808-1813) et France. PC en émail : « FONDATION VAN LINDEN ». (16e division, 1re allée, 14e tombe à droite de la chapelle Gollier, ensemble de trois dalles illisibles).
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Je fais suite à votre courrier en date du 25 mai dernier, concernant la restauration des Monuments Napoléoniens dans le cimetière de Montargis.

J’ai le regret de vous annoncer que pour cette année 2021, le budget rénovations des sépultures à la charge de la Ville ne permettra pas de faire plus. En effet, la somme votée est déjà attribuée à une ou deux rénovations.

Néanmoins, je ne manquerai pas de mettre au budget 2022, la rénovation d’une ou deux sépultures des Monuments Napoléoniens (après devis).

(Exemple sépulture Béranger Amable).

Le 16 novembre 2021, Christian Caron, Délégué Régional du Comité du Souvenir Français du Gâtinais et de l'ACMN, informe le Président : « Je vous informe que la pierre tombale brisée de la sépulture de Julien Gaspard Maupas, lieutenant de la Vieille Garde, situé à Montargis, va être remplacée par le Comité du Souvenir Français du Gâtinais que je préside ».
 

46 Lot

 

Gourdon (46300)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Jean Jaubert. Engagé volontaire dans la 16e demi-brigade légère (1803), devenu 16e léger, sous-lieutenant (1807), aide de camp du général Lapisse (1809), lieutenant (1808), capitaine aide de camp du général Darricau (1811), chef de bataillon au 5e léger (1813). Il sert dans le Tyrol (an XI an XIV), Prusse, Pologne et Espagne (1808-1813), blessé d’un coup de feu à la tête à Espinosa (11 novembre 1808) puis devant Bayonne (13 décembre 1813). Retraité (1814). Médaillé de Sainte-Hélène : « CI GIT / JAUBERT JEAN / ENRÔLÉ VOLONTAIRE / DE 1803 / DÉCÉDÉ L. COLONEL O. (CROIX DE LA LÉGION D’HONNEUR) / LE 29 JANVIER 1858 / EYLAU / LE PONT D’ALCANTARA / CADIX ». (Stèle entourée d’une grille, canton A, allée de gauche derrière plusieurs chapelles et près de la croix de mission). (Demande d’Olivier Nadal)

Réponse de la Mairie : « Nous avons bien reçu votre courrier. Nous avons aussi fait une évaluation des travaux à mener sur cette tombe que nous pourrions faire à partir de septembre prochain ».

Merci M./Mme le Maire.

Le 4 juillet 2021, le Souvenir Français de Cahors informe le Président : « Je fais suite à votre courrier reçu le 29 juin 2021 et concernant la tombe napoléonienne de Mr JAUBERT. J’ai rencontré M. Le Maire  de Gourdon et son conseiller Mr Jean François Vargues. Nous allons très prochainement convenir d’un rendez-vous au cimetière de Gourdon pour évaluer les travaux nécessaires à rendre digne la sépulture du Colonel Jean Jaubert. Je ne manquerais pas de vous tenir informer de l’avancement du dossier et des travaux ».

Collaboration entre la Mairie de Gourdon, le Souvenir Français de Cahors et l’ ACMN pour la restauration de la sépulture.

 

 

48 LOZÈRE

 

49 Maine-et-Loire

 

Angers (49020) ( Demande 2019 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de

- de la sépulture de René Poudret de Sevret

(Demande de Dominique Le Clerc).

Réponse de la mairie : « Monsieur le maire m’a transmis votre courrier du 18 novembre 2019, par lequel , saisi par Monsieur Dominique Le Clerc, vous interrogez la Ville d’Angers sur le devenir de la tombe de René Poudret de Sevret, située au cimetière de l’Est dans le carré 11, rang N 03, emplacement n°5. La tombe de Monsieur Poudret de Sevret n’a pas fait l’objet d’entretien depuis très longtemps de la part de proches. Le monument menaçant la sécurité des usagers, la Ville à dû procéder à sa sécurisation. La concession perpétuelle a fait l’objet de deux constats d’abandon le 3 juin 2015 et le 3 octobre 2019. Monsieur Jacques Bizard était présent aux deux constats, intéressé par cette tombe en sa qualité d’ayant droit au château d’Epiré, initialement propriété de Monsieur René Poudret de Sevret. Les deux constats réglementaires réalisés à au moins trois années d’intervalle font ressortir une absence totale d’entretien malgré le délai laissé aux personnes chargées de cet entretien pour remettre en état. Le constat sera entériné par le Conseil Municipal fin janvier, le Maire prononçant ensuite la reprise de la tombe par arrêté. Vous indiquez vous être fixé pour objectif d’assurer la conservation et la restauration des monuments napoléoniens ; je vous remercie de nous faire connaître vos intentions très rapidement en ce qui concerne la restauration, par vos soins et à votre charge, de ce monument. La ville d’Angers n’ayant pas prévu de le restaurer, il est actuellement voué à disparaître de même que la tombe qui le supporte ». Merci M./Mme le Maire.

Le 10 février 2021, la Mairie d’Angers informe le Président :

« Par courrier du 18 novembre 2019, vous interrogiez la Ville d’Angers sur le devenir de la tombe de René Poudret de Sevret, située au cimetière de l’Est dans le carré 11, rang N03, emplacement  n° 5. Je tenais à vous relancer pour connaître vos intentions. Je vous informe qu’en l’absence de réponse, la reprise effective de la tombe sera réalisée dans un délai de 6 mois à compter de ce jour, soit à partir d’août 2021 ».

 

Briollay (49125) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Louis Pierre Gentilhomme, Grognard de la Garde Impériale. Il meurt à l’âge de 81 ans. Il participe aux batailles de Fleurus, Arcole, Rivoli. Il participe à la Campagne d’Égypte : Le Caire, Alexandrie, Les Pyramides. Il participe aux batailles de Marengo, Ulm, Austerlitz, Eylau, Friedland, Wagram, Leipzig. Il participe à la Campagne de Russie : la Moskowa et la Bérézina. Il fait la Campagne de France. (Demande de Patrick Bengler)

Le 7 mai 2021, la Mairie informe le Président : « Je reviens vers vous concernant la sépulture du sapeur Louis Pierre Gentilhomme qui est dans notre cimetière communal. Cette dernière est  maintenue en bon état et régulièrement visitée. Une cérémonie a été célébrée à sa mémoire le 5 mai 2021 dans le cadre du Bicentenaire de la mort de Napoléon Ier ».

 

50 Manche

 

51 MARNE

 

Ante (Sivry-Ante) (51800) (Demande 2013 – mise à jour 2021)

Intervention de l'ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :
- de la sépulture de Philogène Delacroix, Officier de l'Empereur (Demande de David Pelletier)
L’ACMN et La Fondation du Patrimoine de Champagne-Ardenne vont collaborer pour la restauration de la sépulture de Philogène Delacroix
Le Président prenait contact avec la Fondation du Patrimoine Délégation Champagne-Ardenne :
collaboration et signature d’une souscription pour la restauration de la sépulture de Philogène Delacroix. La restauration de la sépulture aura lieu en septembre 2020. Reportée pour cause de covid, elle aura lieu début 2021.
- de la sépulture de Philogène Delacroix, Officier de l'Empereur (Demande de David Pelletier)

Le 21 juin 2021, la Société Chauffert – Funeris à Courtisols (51) informe le Président et le Vice-président de la pause des plaques en plexiglas sur la tombe de Philogène Delacroix.

 

Châlons-en-Champagne (51022)

Cimetière de l’Ouest :

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Joseph Gautherin. Il est administratif a travaillé à la Direction des domaines de la Révolution et sous le Consulat et l’Empire comme enregistreur et receveur au Piémont en 1801.Légion d’honneur 1094/18. Secteur B-23-5.

- la sépulture de Claude Denis Tarte, né à Reims le 9 mars 1743, chef d’escadron de gendarmerie. Fait Chevalier de la Légion d’honneur le 4 thermidor an 12. LH/2570/29.

Cimetière de l’Ouest, secteur B-22-3.

- la sépulture de Pierre Jacques Lallement. Sous-lieutenant au 54e de ligne. LH/1451/63. ULM – AUSTERLITZ – FRIEDLAND – LEIPZIG. Cimetière de l’Ouest B-13-5

- la sépulture de Louis Varnier, artilleur à cheval puis à pied. Ulm / Austerlitz / Eylau. Cimetière de l’Ouest, secteur B-3-2. Chevalier de la Légion d’honneur.

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

 

Epoye (51490)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Jacques Cheon, né à Alincourt (08) 09/11/1783. Entré en service le 1er vendémiaire An14 (1806) / caporal 01/02/1808/ sergent au 12e Léger 01/01/1811. Campagnes de 1809-1810-1813-1814-1815. Blessé d'un coup feu à la tête à Leipzig. CLH en 1813. Mort le 7 avril 1830 Sur la croix de fer « À LA GLOIRE DE DIEU / ET À L’HONNEUR DE / DE JACQUES CHEON / CETTE CROIX A ÉTÉ FAITE / ET POSÉE PAR MOI, / PIERRE NAPPILLON / MAL FERRANT À ÉPOYE / L’AN 1830 / DE PROFONDIS ». sur la stèle : « ICI REPOSE / LE CORPS DE JACQUES CHÉON / CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL / DE LA LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ LE LE 7 AVRIL 1830 / À L’ÊGE DE 46 ANS / [...] » (stèle avec croix en fer forgé, en haut des marches après le portillon à gauche)

(Cimetière autour de l’église, croix en fer forgé en haut de l’escalier à gauche)

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

Le 25 novembre 2021, la Mairie informe le Président de la sauvegarde et de l’entretien de la sépulture. Merci M./Mme le Maire.

 

Hermonville (51220)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- Louis Etienne Richard, médecin major. (Grande stèle des familles Richard-Polonceau entourée d’une grille, allée centrale, côté gauche).
- Jean-Louis-François Chatelot, médaillé de Sainte Hélène. (Stèle surmontée d’une croix métallique, 2e allée gauche vers le haut avant le mur de séparation ancien/nouveau cimetière).

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : « J’ai bien pris connaissance de vos courriers pour la restauration de la sépulture napoléonienne de Louis Étienne RICHARD. Cependant, je vous informe que cette dépense imprévue ne pourra être prise en charge par la Commune qu’après le vote de notre budget en mars 2022 ». Merci M./Mme le Maire.

 

Lavannes (51110)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Nicolas Madosse. Il entre au service au 2e Hussards le 5 janvier 1794. Sert jusqu’en 1815. 23 campagnes. Chevalier de la Légion d’honneur le 21 février 1813. Admis aux Chasseurs de la Garde le 1er avril 1813. (Haute stèle à 3 plaques avec sommet arrondi, entouré d’une grille, sépulture de la famille Cheruy-Madosse). (Demande d’Eric Bertrand)

Réponse de la Mairie : « Nous avons reçu en mairie le courrier de l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens, concernant la sépulture de Nicolas Madosse, sise dans le cimetière communal. Pour en parler ensemble avec le Maire, pourriez-vous, si vous êtes disponible, venir en mairie le jeudi 10 juin 2021 dans la matinée, à l’heure de votre choix.

Si ce n’est pas possible, merci de nous proposer un autre moment à votre convenance ».

Merci M./Mme le Maire.

A la demande du Président, M. Eric Bertrand a rendez-vous à la Mairie de Lavannes.

Le 7 juin 2021, Eric Bertrand, Délégué Régional, informe le Président :

« Je rentre de la réunion avec le Maire de Lavannes et de sa 1re adjointe. Très bonne impression.

Ils sont ravis de cette découverte et étaient à 100 lieues d’imaginer qu’un tel personnage était dans la Commune. Il en sera débattu au Conseil Municipal, mais à 95 % c’est ok pour que la sépulture reste intacte et soit préservée. Ils ont une recherche à faire sur un nom associé à cette sépulture (Cheruy) pour savoir s’il reste des descendants de cette branche (nom assez répandu à Lavannes).

Moyens : apparemment, il ne faudra pas s’attendre à une participation financière, mais la Mairie en parlera au Grand Reims. J’attends leur retour après le conseil et en saurait plus sur leurs intentions. Un article sur le journal de la Commune sera publié, je parlerai de l’Association ».

 

Reims (51100)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Guy Jean-Baptiste Dupont. Il a été sous les ordres de Dugommier, de Pérignon, de Bonaparte, de Moreau, de d’Hédouville, de Brune, de Bernadotte, de Gouvion-Saint-Cyr, de Junot et de Vandamme. Il est présent au siège de Toulon, Saint-Elme, Colloiure, Port Vendres, Roses (Espagne), Turin, Astorga dans le 15e de ligne.

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

Le 29 juin 2021, la Mairie de Reims informe le Président : « Nous vous confirmons l’enregistrement de votre demande numéro 2106-C-1678884 déposée le 29/06/2021 concernant la sépulture de Guy Jean Baptiste Dupont ».

Le 30 juin 2021, la Mairie de Reims informe le Président de la sauvegarde et de l’entretien de la sépulture de Guy Jean Baptiste Dupont. Merci M./Mme le Maire.

Le 25 juillet 2021, la Mairie de Reims informe le Président : « J’accuse réception de votre courrier lequel a retenu mon attention. Je vous informe que la sépulture où repose Monsieur Guy Jean Baptiste Dupont, est un monument privé, et que par conséquent, il n’est pas entretenu par la Ville de Reims. Toutefois, cette concession perpétuelle se situant dans la partie historique de notre cimetière Nord, fera prochainement partie de la liste des concessions à reprendre par la Ville de Reims, en raison de leur état d’abandon. A cette occasion, je veillerai à ce qu’elle soit inscrite sur la liste des monuments à entretenir par nos services ». Merci M./Mme le Maire

 

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Louis Delarue.

- la sépulture de Jean-Baptiste Prevoteau

- la sépulture de Nicolas Perot

- la sépultures de Caffin et Prevoteau

- la sépulture de Tronsson Lecomte

- la sépulture Courmeau Symphorien

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

 

Restauration par la municipalité de la statue du général puis maréchal Drouet, comte d'Erlon, à l'angle des boulevards Pasteur et Henri-Vasnier. La mairie avait lancé une souscription, à laquelle la société Taittinger et l’ACMN avaient participé. Bravo M. le Maire !

L'inauguration de la statue restaurée a eu lieu le mercredi 15 septembre 2021.

https://www.reims.fr/economie-emplois/le-mecenat/les-projets-soutenus-par-la-mission-mecenat/restauration-de-la-statue-du-comte-drouet-derlon

L'ACMN a contribué à cette restauration.

 

Reuves (51120

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Pierre Antoine Ferat

(Cimetière autour de l’église. La sépulture se trouve sur la droite de l’église en entrant, elle est isolée et contre le mur d’enceinte)

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : « Suite à votre courrier du 13 septembre concernant une tombe dans notre cimetière qui était à l’abandon, je me suis rendue sur place pour constater et je viens de la nettoyer.

Si vous voulez refaire quelque chose dessus, c’est vous qui jugerez ». Merci M./Mme le Maire

Saint Just Sauvage (51260)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Jean-Baptiste Dumez. Entré dans la compagnie franche de l’Aube (1792), passé fourrier au 4e bataillon de la Marne devenu 6e de ligne, sergent-major (1799), sous-lieutenant (1805), lieutenant (1807), capitaine adjudant-major (1810). Il sert en Vendée, Italie, aux îles du Levant, Naples, aux îles Ioniennes (1808), à l’Armée d’Italie (1809-1810), Saxe, reçoit des coups de feu à Bautzen et à Goldberg : « CI-GIT SOUS CETTE FROIDE, PIERRE JEAN-BAPTISTE DUMEZ, OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR QUI FUT PENDANT TRENTE ANS, GUERRIER… » (Dalle brisée en deux, à gauche devant le monument Brune)

(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Le 4 mai 2021, la Mairie de Saint Just Sauvage informe le Président de la sauvegarde de la sépulture.

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Charles Claude Évariste Bertin : « A UN DE SES PLUS DIGNES ENFANTS / CHARLES CLAUDE ÉVARISTE / BERTIN / CHEF DE BATAILLON ET COMMANDANT DE PLACE / EN RETRAITE / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ LE 21 8bre 1852 / ET INHUME SOUS CETTE PIERRE / A L’AGE DE 53 ANS ». Sa carrière sous l’Empire n’est pas claire. Localement, on affirme qu’il aurait été aide-de-camp de Brune, mais cela est plus que douteux, car ses états de service commencent en 1817. Cependant, à la fin de sa vie, il a bien pu être jardinier en chef du château. Officier de la Légion d’honneur en 1843, alors qu’il est chef de bataillon au 41e de Ligne. En fin de carrière,  commandant de la citadelle d’Ajaccio. (Obélisque avec ornement militaires, entourés d’une grille, dans la partie ancienne face au monument Brune).

Réponse de la Mairie : « J’ai bien pris note de votre possible subvention de 100 € pour la restauration des Monuments Napoléoniens. Compte tenu du devis global estimé, je suis au regret de vous informer que cette restauration fera l’objet d’une mise en attente et qu’un dossier, plus complet dans l’espoir de subventions à la hauteur de l’enjeu, sera instruit ». Merci M./Mme le Maire.

 

Saint Masmes (51490)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Nicolas Roussy, lieutenant d’infanterie.

(Cimetière autour de l’église, à gauche en entrant dans le cimetière)

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

Le 15 novembre 2021, la Mairie informe le Président de la sauvegarde et l’entretien de la sépulture du lieutenant Nicolas Roussy au cimetière de Saint Masmes à l’emplacement n° 23.
Merci M./Mme le Maire.
 

Savigny sur Ardres (51170)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Jean Baptiste Dubois.

(Cimetière autour de l’Église Saint Martin, sépulture sur la gauche du portail en bois)

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

Le 16 novembre 2021, la Mairie informe le Président de la sauvegarde de la sépulture de Jean Baptiste Dubois. Elle autorise également l’ACMN à entreprendre la restauration des lettres sur la pierre tombale. Merci M./Mme le Maire.

 

Warmeriville (51110)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Jean-Baptiste Henrot. Maréchal des logis au 2e dragons. Inscriptions illisibles.

(Stèle ornée de la croix de la Légion d’honneur et deux épées entrecroisées, section D, allée centrale, côté droit, tombe n° 730 près des ifs).

- la sépulture de Roger Rogelet. Entré au 10e dragons (1791), brigadier (an III), maréchal des logis (an VIII), sous-lieutenant (1807), rejoint comme lieutenant le 5e chevau-léger à la dissolution du 10e   dragons (1811) : « A la mémoire de Robert ROGELET ex lieutenant des dragons, chevalier de la Légion d’honneur, décédé le 6 janvier 1843 dans sa 71e année… » (Stèle surmontée d’une urne, allée centrale, côté gauche 15e ou 16e tombe près du Christ du cimetière).

(Demande de Eric Bertrand, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : « Nous accusons réception de votre envoi relatif aux Monuments Napoléoniens. Nous avons bien pris en compte votre demande. L’entretien de ces monuments sera réalisé dans les prochaines semaines par les services techniques de la commune ».

Merci M./Mme le Maire

 

52 HAUTE-MARNE

 

Dommarien (52190) (Demande 2020 – mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Jean-Baptiste Berchet. (Demande du Chef du Cabinet du Gouverneur des Invalides)

Réponse de la Mairie :  « J’ai bien pris en compte votre demande et toute l’importance de votre mission. Notre commune envisage de procéder à la sauvegarde de la sépulture de Jean-Baptiste Berchet et sollicite toute votre expertise afin de nous renseigner sur les organismes susceptibles de nous apporter un soutien financier ». Merci M./Mme le Maire.

 

Dommarien (52190)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la tombe du général Emile René Gaffiot. Intendant général, Grand Officier de la Légion d’honneur, né en 1822 et décédé en 1890. (Demande du Chef du Cabinet du Gouverneur des Invalides)

 

 

55 MEUSE

 

Bar le Duc (55000) (Demande 2020 réponse 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Pierre Henri François Xavier Paillot, Général de brigade (1789-1864).Ce fils de notaire barisien est né à Bar-le-Duc le 22 février 1789. Il choisit la carrière des armes et entre à l’École militaire le 25 janvier 1807, il n’a pas tout à fait 18 ans. Sous-lieutenant en 1809, lieutenant en 1811, capitaine en 1813, colonel, chef de bataillon pendant le blocus de Strasbourg en 1814, sa carrière est rapide en temps de guerre. Mis à la demi solde en 1814, le roi confirme son grade de chef de bataillon en 1815. Il est chevalier, officier et commandeur de la Légion d’honneur, médaillé de Sainte-Hélène. Il est retraité le 23 février 1851 avec une ancienneté de 47 ans 7 mois et 27 jours. Il s’est surtout distingué lors de la Campagne de Russie pendant laquelle il est blessé au pied gauche. Il est fait prisonnier deux fois par les Russes mais leur échappe. Il est décoré pour avoir fait à Pirna un bon nombre de prisonniers. Il est blessé à la sortie de Kehl en 1814 d’un coup de feu à l’épaule gauche. Il est cité dans le Bulletin de la Grande Armée du 4 janvier 1814 pour avoir sabré un Russe et fait 2 prisonniers. Il décède à Bar le 7 novembre 1864 âgé de 65 ans. Sa tombe au cimetière de Bar-le-Duc a perdu sa croix. (Demande de Jean-Paul Streiff)

Réponse de la Mairie : « Je fais suite à votre courrier du 23 novembre 2020 et l’entretien relatif à des tombes napoléoniennes. Je vous informe que ce dossier est en cours d’instruction et que nous manquerons pas de revenir vers vous dès que nous aurons pris une décision dans cette affaire ».

Merci M./Mme le Maire.

 

Louppy-sur-Loison (55600)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la plaque tombale de Rémy POGNON, Officier de l’Empire.  Campagne : Austerlitz, Iéna, Friedland, Espagne.

(Demande de Paul Ochon)

Le 19 novembre 2021, la Mairie de Louppy-sur-Loison informe le Président de la restauration de la sépulture de Rémy Pognon.
 

Nettancourt (55800)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Christophe Collot, sous-lieutenant : « SOUS CETTE TOMBE ONT ÉTÉ / DÉPOSÉS LES RESTES MORTELS D’UN / BRAVE, CHRISTOPHE COLLOT ENGAGE A / 19 ANS LORS DE LA RÉVOLUTION DE 1793 / INCORPORE DANS LE 12E RÉGIMENT DE CHASSEURS / A CHEVAL, IL A FAIT 19 CAMPAGNES EN / 25 ANNÉES DONT 9 AUX ARMÉES DU NORD / 2 SUR LES COTES DE L’OCÉAN  5 EN AUTRICHE / EN PRUSSE ET EN POLOGNE, 1 EN RUSSIE, 2 EN FRANCE / 5 BLESSURES GRAVES, 2 A MARENGO : UNE AU COU ET / L’AUTRE A L’ŒIL, GAUCHE D’UN COUP DE SABRE, UNE / A WAGRAM, AU GENOU DROIT D’UN COUP DE FEU / IL A EU LE GENOU DROIT DEMIS PAR SUITE D’UNE CHUTE / DE CHEVAL A LA RETRAITE DE RUSSIE : A EU LE / PIED GAUCHE GELÉ DANS LA MÊME RETRAITE / IL A FAIT PLUSIEURS ACTIONS D’ÉCLAT / ET DE HARDIESSE, ENTRE AUTRES :  L’EMPEREUR / L’AYANT ENVOYÉ EN ÉCLAIREUR POUR / LE PASSAGE D’UN PONT, IL S’EMPARA D’UN / CANON QUI ÉTAIT BRAQUE DESSOUS / ATTELÉ DE DEUX CHEVAUX, APRÈS AVOIR / SABRE LE CANONNIER QUI ÉTAIT PRES A / METTRE LE FEU A LA MÈCHE IL RAMENA / L’EQUIPAGE AUX PIEDS DE SA MAJESTÉ / C’EST DANS CETTE CIRCONSTANCE QUE / NAPOLÉON LE DÉCORA DU TITRE DE / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / APRÈS AVOIR PASSE PAR LES GRADES SUCCESSIFS / IL A ÉTÉ NOMME LIEUTENANT EN 1813 / L’AMOUR FILIAL A UN PÈRE CHÉRI / MORT EN 1841 ».
(Stèle ornée d’une paire de sabres entrecroisés, d’épaulette et de la Légion d’honneur, restaurée en 2008). (Demande de Thierry Bressan)

Réponse de la Mairie : « Suite à votre courrier du 28 avril 2021, nous vous assurons de la sauvegarde de la tombe de M. Collot Christophe dans le cimetière de la Commune de Nettancourt. Nous entretenons tous les ans la tombe ». Merci M./Mme le Maire

 

56 MORBIHAN

 


57 MOSELLE

Talange (57525) (Demande 2020 – réponse 2021)

Intervention de l'ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture d’Ernest de Franchessin. Il est né en 1824 à Talange. Saint Cyprien, il participe aux Campagnes du Second Empire. Il participe à la Campagne de Crimée puis se distingue particulièrement à la Bataille de Palestro au Piémont. Par la suite, le colonel se trouve en Algérie avant de gagner le Mexique. Lorsque la Guerre de 1870 éclate, De Franchessin combat jusqu’à sa mort lors de la

Bataille de Froeschwiller, charge incroyable de cavalerie le 6 août 1870.

(Demande de Pierre Daprile)

Réponse de la Mairie : « La tombe d’Ernest de Franchessin est parfaitement sauvegardée ».

Merci M./Mme le Maire.

 


58 NIÈVRE

 

Moulins-Engilbert (58290)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture de Marie Jean-François Guillier de Chalvron. Élève à l’École militaire de Saint-Cyr (1807), sous-lieutenant au 21e léger (1808), capitaine au 23e léger (1813).
Il sert en Espagne (1808-1813) et en Saxe, reçoit un coup de feu à la jambe et fait prisonnier à Leipzig par les Russes : « M. J. F. GUILLIER / DE CHALVRON / CHEF DE BATAILLON / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE SAINT LOUIS ET DE / SAINT FERDINAND D’ESPAGNE / J. DE LA FERTE / MEUN SA VEUVE ». Puis : « ÉLÈVE DE / L’ÉCOLE MILITAIRE EN 1807 / A FAIT LES CAMPAGNES / DE 1808, 9, 10, 11, 12, 13, 14 / 15, 23, 24 et 34 / BLESSE A LEIPZIK ». Ensuite : « NE A VEZELAY LE 24 / JANVIER 1790 / MORT LE 16 MARS 1841 ». Et : « QUANDO ULLUM INV / ENIET PAREM / MULTIS ILLE BONIS FLEB / ILIS OCCIDIT». (A gauche en bas de l’allée centrale, obélisque avec torches renversées, surmontée d’une urne).
(Demande de Jean Marc Auger)
 

59 NORD

 

Caëstre (59190)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Joseph Adrien Savaete. Il est né le 27 février 1784 à Eecke et décédé le 21 janvier 1865 à Caëstre. Panel militaire assez incroyable. Il fait toutes les guerres napoléoniennes, y compris la campagne de Russie, de 1805 à 1815. Le 5 juillet 1809, il a été grièvement blessé d’un coup de feu à la jambe droite à la bataille de Wagram. Il était capitaine en 1813. En 1831 et 1832, il sert en Belgique. Il a certainement fait partie du contingent de 50 000 soldats envoyés par la France pour soutenir leroyaume de Belgique contre les Pays- Bas. Il est fait Chevalier de la Légion d’honneur par Ordonnance royale le 14 janvier 1833. Son monument se compose en fait de deux stèles identiques et distinctes. L’une funéraire et l’autre reprenant ses états de services. Les gravures sont en mauvais état mais les stèles sont très robustes. Il n’y a pas de pierre tombale.

- la sépulture de Jules Henri Delbecq. Il est né le 2 juin 1869 et décédé le 26 novembre 1951. Titre général de brigade. Commandeur de la Légion d’Honneur le 26 mars 1928. (Demande de Françoise Hostalier) ???

 

Lille (59033) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Jean Hyacinthe Chartrand, Général de Brigade. Le général Chartrand est peut-être une des plus incroyables victimes de la Terreur blanche qui suivit les Cent-Jours. Jean Hyacinthe Sébastien Chartrand est né à Carcassonne le 22 janvier 1779. Il servit à l’Armée des Pyrénées-Orientale de 1793 à 1795 ; il fut blessé d’un coup de feu au pied gauche à Biberach, le 9 mai 1800. Il passa chasseur à pied dans la Garde consulaire le 28 mai 1803. Lieutenant en 2nd aux Chasseurs à pied de la Garde, le 16 février 1807 ; blessé d’un coup de biscaïen à la cuisse droite à Essling le 22 mai 1809 ; colonel du 25e de Ligne en 1813, se signala à Kulm le 30 août de la même année : fut nommé général de brigade le 19 septembre et commandant l’avant-garde du 1er Corps de la Grande Armée (sous Lobau à Dresde à cette date). Il fut blessé d’un coup de feu à l’épaule gauche devant Dresde le 10 novembre 1813 et prisonnier de guerre à la capitulation.  Au Cents-Jours, il fut envoyé par Napoléon en mission dans le Midi, qu’il souleva contre le duc d’Angoulême, 27 mars 1815. Arrivé à Toulouse, il entraîna dans son parti le général Delaborde (1er mars 1815). Commandant d’une brigade de la Garde Impériale le 22 avril. Il sert à l’Armée de Belgique et servit à Ligny et à Waterloo.

C’est alors que se mit en marche l’incroyable engrenage qui devait le broyer.  Après Waterloo, il essaya de reprendre du service sous la 2e Restauration en se faisant recommander par Bourmont. Compris dans l’ordonnance du 24 juillet 1815 et exilé à Carcassonne, il commit l’imprudence de revenir à Paris. Il y fut arrêté et traduit devant le Conseil de Guerre de la 16e division militaire à Lille pour son rôle pendant les Cent-Jours. Son action contre le duc d’Angoulême dut peser lourd dans la balance, à ce moment-là. Il fut condamné à mort le 9 mai 1816 et fusillé dans les fossés de la Citadelle de Lille le 22 mai 1816 à 7 heures du matin. Il était Officier de la Légion d’honneur. Vue de la Citadelle de Lille, le lieu exact de l’exécution du général Chartrand est malheureusement inconnu. Sa tombe est encore visible au Cimetière du Sud à Lille. Il fut tout d’abord enterré au cimetière de Wazemmes, mais fut ensuite (à la destruction de ce cimetière) transféré au cimetière du Sud, le 21 août 1869 (section GG rond point)

L’inscription du monument (un obélisque) est la suivante : au verso : « CHARTRAND / JEAN HYACINTHE SÉBASTIEN / MARÉCHAL DE CAMP / NE A CARCASONNE / LE 28 JANVIER 1779 / ASSASSINE JURIDIQUEMENT A LILLE LE 22 MAI 1816 »

Réponse de la Mairie : «Vous nous avez interrogé sur l’état de conservation du monument funéraire du général de brigade Jean-Hyacinthe CHARTRAND. Je suis en mesure de vous apporter les informations suivantes. La sépulture se situe dans le cimetière du sud (section GG) au centre d’un rond-point. Elle dispose d’un socle en pierre sur une assise de briques, surmontée d’un obélisque ornementé d’une couronne de lauriers et d’une dague. De part et d’autre du pied de l’obélisque sont accolées deux plaques commémoratives. La première est celle que vous a transmise Dominique Timmermans. La seconde plaque est gravée du texte suivant : « Au général CHARTRAND la garde nationale de Lille et de Wazemmes MDCCCXXXIII ». De plus, je vous informes que le monument est nettoyé chaque année par les agents du cimetière du sud et fleuri par le service des espaces verts de la Ville à la Toussaint. J’espère avoir répondu à vos attentes et vous remercie de l’intérêt que vous portez au patrimoine funéraire lillois. La direction de l’état civil et des cimetières se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire ». Merci M./Mme le Maire

 

60 OISE
 

Chantilly (60500) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Bertrand Bessières.

Le frère du maréchal, naquit comme lui à Prayssac (Lot). Il est né à Prayssac le 10 janvier 1773 et meurt à Chantilly le 15 novembre 1854. Il s’engage comme soldat au 17e régiment de cavalerie (ci-devant Berry-cavalerie), le 15 août 1791. Il sert aux armées du Centre et du Nord sous La Fayette, puis Dumouriez en 1792-1793 et est nommé provisoirement sous-lieutenant, le 5 novembre 1793. Il est confirmé dans ce grade par le Comité de Salut Public, le 19 janvier 1795. Lieutenant, le 7 juillet 1795. Il sert en Italie, 1795-1797 et devient capitaine dans les guides de Bonaparte, 3 juin 1797. Il accompagne donc ce dernier en Égypte, 1798-1801. Nommé chef d’escadron sur le champ de bataille d’Aboukir, le 1er août 1799 et chef de brigade du 11e Chasseurs à cheval le 11 janvier 1800. Il rentre en France avec Menou fin 1801. Il sert ensuite à l’armée des Côtes de l’Océan, 1803-1805, puis aux camps de Boulogne et Saint-Omer. Il est affecté à la brigade Margaron de la Grande Armée en Autriche, 1805-1806 et blessé d’un coup de feu à la tête à Austerlitz le 2 décembre 1805. Nommé général de brigade le 24 décembre 1805, il commande une brigade de Chasseurs à cheval en Italie, 17 juin 1806, puis la réserve de cavalerie légère le 4 novembre. Nommé commandant d’une brigade de cavalerie provisoire en formation à Turin, division Lechi, 24 novembre 1807. Il commande ensuite la brigade de cavalerie française du corps d’observation des Pyrénées-Orientales sous Duhesme, 23 décembre 1807. Il sert en Catalogne, 1808-1810 et commande la cavalerie sous Duhesme à la bataille de Molins del Rey le 30 juin 1808. Au 5e Corps de l’Armée d’Espagne sous Gouvion-Saint-Cyr, 7 septembre, puis au 7e Corps de ladite armée, 20 octobre 1808 et sous Souham en décembre 1808. Commande une brigade de dragons, 7 décembre 1809 ; division Trelliard à l’Armée du Portugal, mai 1810. Sous Kellermann en Vieille Castille, 26 juin 1810, obtint une donation de 4 000 francs de rente annuelle sur la Westphalie, 15 août 1810, baron de l’Empire 16 décembre 1810, fut nommé général de division, 31 juillet 1811, mais refusa ce grade (la nomination fut annulée par décret du 30 novembre 1811). Vainqueur d’un corps de cavalerie envoyé en secours d’ Astorga. Rappelé en France et employé à la division de cuirassiers Saint-Germain, 5 décembre 1811.  Commanda la 1re brigade de la 1re division de cuirassiers (Saint-Germain), 25 décembre, puis la 2e brigade de la même division au 1er juillet 1812. Sert en Russie, 1812, blessé d’un coup de mitraille à l’épaule gauche à la Moskowa, le 7 septembre 1812. Commande la 2e brigade de la 1re division (Bordessoule) du 1er Corps de cavalerie de la Grande Armée, 1er mars 1813. Servit en Saxe, 1813. Obtint une donation de 15 000 francs de rente annuelle sur le département de l’Ourthe, 3 septembre 1813. Blessé d’un coup de sabre à la tête à Leipzig le 18 octobre 1813. Commandant de la Légion d’honneur, 28 novembre 1813 ; disponible, 13 janvier 1814. Mis en non-activité, 1er septembre 1814, chevalier de Saint-Louis, 26 octobre 1814, commandant le département du Doubs, 23 janvier 1815, le département du Lot-et-Garonne, 15 avril, mis à la disposition du ministre pour commander un dépôt de cavalerie, 3 juin, mis en non-activité, 25 juillet 1815.Lieutenant du Roi de la place de Calais, 24 juin 1818, commandant la 3e subdivision (Aisne) de la 1re division militaire, 21 avril 1820, lieutenant-général, 21 avril 1821 ; admis à la retraite, 1er décembre 1824 ; relevé de la retraite et placé dans la section de réserve du cadre de l’état-major général,  1er janvier 1853. Il meurt à Chantilly dans l’Oise, le 15 novembre 1854 et repose au cimetière Bourbillon de cette ville. Son nom est inscrit au côté sud de l’Arc de Triomphe de l’Etoile. (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : «Nous avons bien reçu votre courrier en date du 18 novembre et nous vous en remercions. Je vous prie de bien vouloir excuser le retard pris par cette réponse, mais je tiens à vous rassurer. La tombe de Bertrand Bessières est bien identifiée et protégée dans le cimetière Bourillon de la Commune de Chantilly avec d’autres notables qui, bien que non sauvegardée au titre de l’inventaire, le sont localement pour leur intérêt dans l’histoire locale ou nationale.

Les visites du cimetière organisée dans le cadre de notre label « ville d’art et d’histoire » font toujours une halte devant cette tombe et évoquent le destin du Baron Bessières ».

Merci M./Mme le Maire.

 

Margny lès Compiègne (60281)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture du Général Vital Joachim, Baron Chamorin et de l’Empire.

Né à Bonnelles, le 16 août 1773, Vital Joachim Chamorin, que ses parents destinent à devenir notaire, préfère s’engager en 1788 comme soldat au régiment de Royal-Champagne, devenu en 1791, 7e d’infanterie.Il est d’abord caporal aux Armées du Midi (1792), puis d’Italie (1793) et des Pyrénées-Orientales (1793-1794). C’est à la bataille du Boulou et à la redoute de Montesquiou le 30 avril 1794, que Chamorin se fait remarquer par son courage et son audace : blessé, il est fait capitaine sur le champ de bataille.

En 1794, il passe alors à l’Armée du Rhin, puis de 1796 à 1801, à l’Armée d’Italie. Il est sur le Pô, à Lodi, à Pizzighettone, à Bassano, à Arcole (15-17 novembre 1796), Aoste et Châtillon. En août 1796, il refuse le grade de chef de bataillon pour rester avec sa compagnie de grenadiers. Devenu en 1800 aide de camp du général Pierre François Sauret de la Borie (1742-1818) puis de général François Watrin (1772-1802), Chamorin est de nouveau blessé à Montebello, le 9 juin 1800, ce qui ne l’empêche pas de se distinguer à Marengo le 14 juin 1800. Il accompagne ensuite le général Watrin dans la prise de l’île d’Elbe et, en 1801, il repousse par deux fois des tentatives  de débarquements des Britanniques. Sa bravoure au combat de Châtillon où il se bat aux côtés des hussards du 12e régiments, lui vaut alors d’être nommé chef d’escadron au 6e Hussards. En 1801, Chamorin suit Watrin à Saint-Domingue et en revient à la fin de l’année 1802, après le décès de son chef. Il est versé dans les grenadiers à cheval de la Garde et, de 1805 à 1807, sert en Autriche, en Prusse et en Pologne. Il charge en particulier à Austerlitz (2 décembre 1805) lors de la grande mêlée de Krenowitz. Il est à Iéna, le 14 octobre 1806, à Hof et Eylau, le 8 février 1807.

Promu colonel, il prend le commandement du 26e Dragons en février 1807, Chamorin sert encore à Friedland, le 14 juin 1807, avant d’être envoyé en Espagne à la fin de 1807. Affecté à la réserve de cavalerie de Jean-Baptiste Bessières (1768-1813), il participe non seulement aux batailles de Medelin, le 28 mars 1809, de Talavera, le 28 juillet 1809, d’Ocaña, le 18 novembre 1809, mais aussi aux combats meurtriers de Burgos, Calahorra, Tudela, Uclès, Alcantara et Calatatayud. Au début de l’année 1809, Chamorin est fait baron d’Empire. Il continue de se battre avec panache en Espagne et il est promu général de brigade le 5 mars 1811. Avant même d’avoir reçu sa lettre de nomination, il se fait tuer à Campo-Mayor, le 25 mars 1811, en chargeant contre le 23e Dragons Britannique de Beresford à la tête du 26e Dragons.

La mort du général

Le 25 mars 1811, au cours d’une charge opposant les deux régiments de dragons, Chamorin est désarçonné et coupé du gros de son régiment : les dragons Britanniques reconnaissent le colonel à ses épaulettes et l’encerclent. Chamorin s’adosse à un arbre et sabre avec acharnement les cavaliers et les chevaux qui tentent imprudemment de l’approcher. Mais les ennemis sont plus nombreux. Sommé de se rendre, Chamorin n’écoute pas : alors qu’il vient de transpercer de son sabre un jeune officier, il est tué par un vieux dragon Britannique qui lui fend la tête en deux d’un grand coup de sabre. Les Britanniques lui rendront les honneurs militaires en l’enterrant dans le cimetière de  Campo-Mayor.

La nuit précédente, Chamorin avait rêvé qu’il était aux prises avec les Britanniques et mourrait en refusant de se rendre. Le 5 mars précédent, il avait été nommé général de brigade, mais il n’avait pas encore reçu sa lettre de nomination le jour de sa mort.Son nom est gravé sur l’Arc de Triomphe.

(Demande de Dominique Tertrais)

Réponse de la Mairie : « J’ai bien reçu votre courrier en date du 7 juin 2021 concernant la sépulture du Général Vital Joachim qui se trouve dans le cimetière de Margny-lès-Compiègne, et votre souhait de voir la Commune procéder à la sauvegarde de cette sépulture. Vous n’êtes pas sans savoir que les communes n’ont aucun droit sur les sépultures privées dont l’entretien est à la charge des ayants-droits. J’ai donc missionné Monsieur Hervé JOUAN, Président du Souvenir Français – comité de Compiègne et de l’ARC, afin d’entamer une procédure de recherches d’éventuels ayants-droits avec mes services, de prendre contact avec vous éventuellement.

Si cette recherche se trouve infructueuse, je transmettrai au Comité municipal votre demande qui statuera sur celle-ci, et je reviendrai vers vous par la suite ». Merci M./Mme le Maire.

 

61 ORNE

 

62 PAS-DE-CALAIS

 

Bapaume (62452)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture d’Alexandre Joseph Norbert Grardel : «ICI REPOSE / Mr ALEXANDRE JOSEPH NORBERT / GRARDEL / ANCIEN MAIRE DE BAPAUME / ANCIEN CONSEILLER GÉNÉRAL / PRÉSIDENT DE PRUD’HOMMES / ANCIEN ADMINISTRATEUR DE L’HOSPICE / MÉDAILLÉ DE SAINTE-HELENE /  CHEVALIER DE LA LÉGION d’HONNEUR / DÉCÉDÉ A BAPAUME LE 17 AOÛT 1876 / DANS SA 89e  ANNÉE /… » (Chapelle des familles Grardel, Capon et Renard)

(Demande du Président de l’ACMN)

Réponse de la Mairie : « Par le présent mail, je fais suite à votre courrier en date du 06 mai 2021.

Je vous informe que des inhumations récentes ont eu lieu dans la sépulture, où se situe le corps de Monsieur Alexandre Joseph Norbert GRARDEL, située en zone BN1. Il doit encore exister des ayant droits qui peuvent en assurer l’entretien. Aucune destruction n’est prévue, celle-ci faisant l’objet d’un bon entretien ». Merci M./Mme le Maire.

Le 22 juin 2021, les ayant droits informe le Président qu’ils envisagent une collaboration avec l’ ACMN pour la restauration de la plaque d’ Alexandre Joseph Norbert Grardel.

 

Béthune (62400)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture du Colonel Pierre Izard. Volontaire au 1er bataillon de l’Aude (1791), sergent major à la 4e demi-brigade de ligne (an XI) devenu 4e de ligne, sous-lieutenant (1806), capitaine au 1er tirailleurs de la Garde impériale (1812 ), chef de bataillon au 75e de ligne (Cent-Jours). Reçoit un coup de feu à la cuisse à Eugen (3 mai 1800) et à Austerlitz : « PIERRE / IZARD / LT-COLONEL EN RETRAITE / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / ET DE L’ORDRE DE ST-LOUIS / DÉCÉDÉ LE 18 JANVIER 1855 / À L’ÂGE DE 81 ANS / SIÈGE DE LYON / DEGO / MONTENOTTE / LODI / LONATO / CASTIGLIONE / ROVEREDO / BASSANO / BRENTA, ARCOLE / RIVOLI / ST-GEORGES / LA FAVORITE / TAGLIAMENTO / HOHENLINDEN / ULM / AUSTERLITZ / EYLAU / FRIEDLAND / ECkmÜHL / ESSLING / WAGRAM / SMOLENSK / MOSKOWA / BÉRÉZINA / LÜTZEN / DRESDE / BAUTZEN / LEIPZIG / BRIENNE / CHÂTILLON / MONTEREAU / WATERLOO. » (Concession 553 et 554).

(Demande du Président de l’ACMN)

Réponse de la Mairie : « J’ai bien pris connaissance de votre courrier en date du 5 mai dernier relatif à la concession et la restauration des Monuments Napoléoniens. Je tenais à vous informer que j’ai émis un avis favorable à votre demande de sauvegarde de la sépulture du Colonel Pierre Izard, au cimetière Nord de Béthune. Je vous accorde également l’autorisation de procéder à la restauration des lettrages et de la grille entourant la pierre tombale ». Merci M./Mme le Maire.

Réponse de la Mairie : « Par courrier en date du 5 mai 2021, vous nous avez adressé une demande en vue d’assurer la sauvegarde et la restauration du monument funéraire édifié sur la sépulture du colonel Izart. J’accuse bonne réception de votre demande et vous en remercie. Je vous invite à prendre contact avec l’agent municipal en charge des espaces verts et des cimetières, qui se tiendra à votre disposition pour la mise en œuvre de toute opérations de restauration ».

Merci M./Mme le Maire

Restauration de la sépulture du Colonel Pierre Izard par l’ ACMN le 24 juillet 2021.

Réponse de la Mairie : « Vous m’avez adressé un courrier postal réceptionné le 25 octobre 2021.
J’accuse bonne réception du dossier de restauration de la sépulture du colonel IZARD au cimetière Nord de Béthune. Je l’ai parcouru avec un grand intérêt et vous remercie pour le soin que vous avez apporté à ces travaux ».
Merci M./Mme le Maire.

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture d’Eloi Boidin (1735-1814), ancien maire de Béthune (Demande du Président de l’ACMN)

Le 15 juillet 2021, la Mairie de Béthune informe le Président : « Je fais réception ce jour, de votre demande d’intervention sur la sépulture de M. Eloi BOIDIN. Pourrions-nous fixer un rendez-vous  téléphonique afin que vous puissiez m’expliquer votre démarche et ce que vous attendez de la Ville de Béthune ». Merci M./Mme le Maire.

Le 16 juillet 2021, la Mairie de Béthune informe le Président : « Voici les quelques informations concernant la sépulture de M. Eloi Boidin. Il s’agit d’une concession perpétuelle, concédé en 1836. M. Eloi BOIDIN y repose seul. Il n’y a aucun ayant droit, ni d’héritiers ». Merci M./Mme le Maire.

La Mairie de Béthune accorde l’autorisation à l’ ACMN de procéder à la restauration de la grille entourant la sépulture.

Le 28 juillet 2021, la Mairie de Béthune informe le Président : « Par courrier reçu en date du 29 juin 2021, vous nous avez adressé une demande en vue d’assurer la sauvegarde du monument funéraire édifié sur la sépulture de Monsieur Eloi Boidin, ancien Maire de Béthune.  J’accuse bonne réception de votre demande et vous en remercie. La sépulture de Monsieur Eloi  Boidin est protégée par le régime de la concession perpétuelle individuelle. Elle ne donnera lieu à aucune opération de reprise ». Merci M./Mme le Maire.

Boulogne sur Mer (62200)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Théodore Dupuis. Il est né à Boulogne-sur-Mer en 1796. Il meurt à Sébastopol en 1855. Adjudant sous officier, Colonel Commandant le 57e de ligne. Mort au champ d’Honneur à l’assaut de Sébastopol. Il entre au service au 29e Régiment d’Infanterie Légère le 28 juillet 1812 et participe à la Campagne de Russie. Il passe au 8e Régiment d’Infanterie Légère le 21 janvier 1813. Il devient fourrier le 1er mars de cette année, sergent le 15 mai, et sergent-major le lendemain ! C’est avec ce grade qu’il fait la Campagne d’Allemagne de 1813. Il est nommé adjudant sous-officier le 20 novembre 1813. En 1814, il est au blocus de Mayence. Il passe sous-lieutenant le 3 juillet 1815, mais cette nomination n’est pas reconnue et il retombe adjudant sous-officier le 3 août 1815. Il est licencié le 20 octobre de la même année, avec l’Armée de la Loire. Il entre à la Légion départementale du Pas-de-Calais le 20 novembre 1815. Ce régiment devient ensuite le 32e de Ligne. Dupuis récupère enfin son épaulette de sous-lieutenant le 31 mars 1819, fait partie du Corps d’Observation des Pyrénées en 1822, puis fait la Campagne d’Espagne en 1823. Il passe lieutenant le 2 juin 1827, capitaine le 20 août 1831 et capitaine adjudant major le 4 décembre 1832.  Il retombe capitaine le 25 avril 1834. Il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur le  30 avril 1836, puis officier le 18 septembre 1844. Il devient ensuite chef de bataillon, toujours dans son régiment, le 32e d’Infanterie de Ligne. Il est nommé colonel, commandant le 57e de Ligne. Il est Commandeur de la Légion d’honneur le 9 août 1854. C’est à la tête de ce régiment qu’il tombe glorieusement le 8 septembre 1855, à l’assaut de Sébastopol. Le corps du colonel Dupuis est rapatrié en France et inhumé en grande pompe au cimetière de sa ville natale. (Haute stèle surmontée d’un buste de Jean de Bay et entourée d’une grille ornée d’aigles, division 11, face à la division 4). « LES HABITANTS DE BOULOGNE / AU BRAVE COLONEL DUPUIS / COMMANDEUR DE LA LÉGION D’HONNEUR / NE A BOULOGNE LE 25 SEPTEMBRE 1796 / ENRÔLÉ VOLONTAIRE EN 1812 / MORT GLORIEUSEMENT A LA TÊTE / DU 57E DE LIGNE LE 8 SEPTEMBRE 1855 / A LA PRISE DE SÉBASTOPOL ». (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie: « Dans votre correspondance en date du 20 mai, vous teniez à attirer mon attention sur la sauvegarde de la sépulture de Théodore DUPUIS. Depuis quelques années, la municipalité de Boulogne-sur-Mer procède à la restauration et rénovation de tombales remarquables. J’ai le plaisir de vous informer que les services municipaux ont réalisé l’ensemble des travaux dans les règles de l’art, ce qui a permis au monument de retrouver son lustre d’antan ».

Merci M./Mme le Maire.

 

63 Puy-de-Dôme
 

Chas (63160)

Le 15 octobre 2021, la Mairie de Chas informe le Président :

« Je me permets de contacter votre association à propos du monument funéraire d'un officier en poste sous le Premier Empire Il s'agit du colonel de gendarmerie Louis-Joseph BARBIER-LASSAUX, officier de la Légion d'honneur, dont vous trouverez en pièce jointe une biographie succincte. Lors de l'agrandissement du cimetière dans les années 1980, sa tombe a été détruite mais sa pierre tombale est toujours stockée le long d'un mur. Le conseil municipal pense qu'il serait peut être judicieux de la mettre en valeur afin qu'elle ne soit pas oubliée et détruite.  Actuellement les inscriptions sont à peine lisibles. Fort de l'expérience de votre association, pourriez-vous nous donner des conseils pratiques pour la restaurer à moindre frais, les moyens de notre petite commune étant limités, et éventuellement nous aider.

Louis Joseph Barbier Lassaux est né le 12 novembre 1757 à Versailles (78). Il est le fils de François Barbier, concierge de la ménagerie du Petit-Trianon, et Jeanne Lassaux. Il entre au service du roi à quinze ans comme garde de la compagnie des gardes de la porte, c’est à dire sentinelle intérieure du château royal. Il s’engage le 25 mai 1778 comme canonnier dans le corps d’artillerie de l’Isle de France (actuelle Ile Maurice), et participe à la compagne des colonies contre les Anglais de 1778 à 1781. En 1782, il passe comme lieutenant de cavalerie dans la connétablie puis en 1790 la maréchaussée, ancêtre de la gendarmerie où il réalise dès lors toute sa carrière. Nommé capitaine en juin 1791, à la tête de la légion de gendarmerie du Puy-de-Dôme. Il se marie l’année suivante avec Marguerite Chambaud, fille d’un bourgeois clermontois qui possède un domaine à Chas (63). Il poursuit les affectations à la tête des légions de gendarmerie et monte en grade : Melun en 1796, chef d’escadron à Paris en 1797, chef de brigade à Moulins puis colonel à Périgueux en 1801, Carcassonne en 1804, Toulouse en 1808 et Moulins en 1810. En parallèle, il participe à plusieurs campagnes militaires : détaché à la force publique de l’Armée de réserve d’Italie en 1800, il est présent à la Bataille de Marengo. Il participe également aux Campagnes d’Espagne (1808) et d’Autriche (1809).

Cette carrière lui vaut les honneurs. En 1804, il est nommé successivement Chevalier (5 février) puis officier (14 juin) de la Légion d’honneur. Il est également invité à assister au Sacre de l’Empereur. Rallié à la Restauration, il obtient la Croix de Saint-Louis le 8 juillet 1814. Mais resté en poste sous les Cent Jours, il est mis en non activité le 1er septembre 1815 puis admis en retraite. Il obtient toutefois le grade de maréchal de camp à titre honorifique le 19 août 1818. Il se fixe un temps à Chas, où il est à la tête du domaine de son beau-père et dont il sera maire de 1816 à sa révocation en 1819. Sans enfant, il adopte la fille de sa gouvernante. Il meurt le 24 août 1840 chez son gendre à Saint-Flour (15) et est inhumé au cimetière de Chas.

Historique du Monument :

1840 : inhumation de Louis Joseph Barbier Lassaux au cimetière de Chas, situé alors autour de l’église Saint-Martin.

1851 : inhumation de Marguerite Chambaud : déplacement du cimetière et de la tombe à l’extérieur du village.

1981 : agrandissement du cimetière : démolition de la tombe en vue d’établir une communication entre les deux parties du cimetière. Depuis, la pierre tombale est déposée dans le nouveau  cimetière.

Inscription : ICI REPOSENT LOUIS JOSEPH BARBIER DE LASSAUX MARÉCHAL DE CAMP OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR MORT LE 24 AOÛT 1840 AGE DE 83 ANS ET MARGUERITE CHAMBAUD SON ÉPOUSE MORTE LE 22 FÉVRIER 1851 AGEE DE 75 ANS ». Merci M./Mme le Maire

Collaboration entre la Mairie de Chas et l’ACMN pour la restauration de la pierre de tombale de Louis Joseph Barbier Lassaux.

 

La Moutade (63200) (Demande 2020 – mise à jour 2021)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Jean Belin. Il est né en 1780. Il meurt en 1871. Officier de l’Armée sous l’Empire. 1er Chevalier de la Légion d’honneur.

(Demande de David Pelletier, Délégué du Président)

Le 4 juin 2021, la Mairie de Moutade informe le Président de la sauvegarde de la sépulture.

 


64 Pyrénées- atlantiques
 

65 Hautes-Pyrénées
 

67 Bas-Rhin

 

68 Haut-Rhin

 

69 Rhône

 

71 SAÔNE-ET-LOIRE

 

Chalon-sur-Saône (71321) (Demande 2020 réponse 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Louis Désiré Laire. Il est né à Darnetal (Seine-Maritime) en 1783 et meurt à Chalon-sur-Saône (Saône et Loire) en 1856. Lieutenant-Adjudant major au 102e de Ligne, il est blessé le  11 mai 1813 au passage de l’Elbe, près de Neustaft. Quelques jours plus tard, le 17 mai 1813, il est nommé Chevalier de la légion d’honneur. Il continue sa carrière militaire après la chute de l’Empire et devient Chevalier de Saint-Louis le 30 octobre 1827, alors qu’il est chef de bataillon au 55e de Ligne. Il devient également Officier de la Légion d’honneur. Il termine sa carrière en tant que Lieutenant-colonel et est pensionné après 44 années et 7 mois de service, le 16 janvier 1840. Il repose au cimetière communal de Chalon-sur-Saône, rue Saint-Jean-des-Vignes, du côté droit de l’allée de gauche. (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « J’ai pris bonne connaissance du courrier que vous avez adressé à Monsieur Gilles Platret, Maire de Chalon-sur-Saône, au mois de novembre 2020, concernant la demande de sauvegarde de la sépulture de Monsieur Louis Désiré Laire, Lieutenant-Adjudant-Major d’infanterie de ligne et Chevalier de la Légion d’honneur. Après recherches menées par nos services, il s’avère que le monument de la concession perpétuelle N1119 en Section 16 reprise par la Ville de Chalon en 1966, a été démonté le 18 novembre 2009 pour des raisons de sécurité. En conséquence, j’ai le regret de vous apprendre que nous ne pourrons donner une suite positive à votre demande ». Merci M./Mme le Maire.

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :
 

 

Tournus (71700)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Jean-Marie Putigny : « ICI REPOSE / JEAN MARIE PUTIGNY / CAPITAINE BARON DE / L’EMPIRE, OFFICIER DE / LA LÉGION D’HONNEUR / NE A SALLENARD LE 9 / JUIN 1774 MORT A /  TOURNUS LE 3 MAI 1849 ». (obélisque surmonté d’une croix. Concession Perrin-Puycousin n° 700)

- la sépulture de Charles Bidat. Condisciple de Napoléon à Brienne, sous-lieutenant au 15e d’infanterie (1791), capitaine au 26e de ligne (an III), chef de bataillon (an VII), commandant de places en Allemagne et Espagne dont Valladolid (1805-1811), retraité (1811). Chef d’état-major du général Legrand (1814). Son nom est inscrit sur le monument aux défenseurs de la ville de Tournus : « ICI REPOSE / CHARLES BIDAT / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / ANCIEN CHEF DE BATAILLON /  EMPLOYÉ A L’ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL / DE LA GRANDE ARMÉE / NE LE 22 MARS 1770 / DÉCÉDÉ LE 8 OCTOBRE 1855 / … ». (A droite en entrant, stèle entourée d’une grille)

- la sépulture du docteur Jacques François Dunand. Maire de Tournus (1797 et 1801 1814). (Haute stèle avec palmes surmontée d’une urne dans un enclos entouré d’une grille rouillée)

(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « En vérifiant au Cimetière de TOURNUS, nous n’avons retrouvé que deux concessions sur les trois

- celle de Monsieur Putigny Jean-Marie numéro d’ordre 1773-2598-700 Famille PERRIN-PUTIGNY-BIDAT-MIOT carré 9 Rang 4 Tombe 17

- celle de Monsieur Bidat Charles numéro d’ordre 720. Famille MULLET-FRANCILLAT- FONTAINES

Carré 1 Rang 5 Tombe 4

Par contre, nous n’avons pas trouvé celle du Docteur DUNAND Jacques- François ».

Merci M./Mme le Maire

 

72 SARTHE

 

Ardenay sur Mérize (72370) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde de :

- du monument de la bataille d’Ardenay du 9 janvier 1871.

Le 9 janvier 1871, le combat d'Ardenay entre les troupes françaises et prussiennes dure toute l'après-midi. Les affrontements se concentrent particulièrement autour du château d'Ardenay et du lieu-dit la Butte . Les combats feront une cinquantaine de morts, majoritairement français. Un monument est érigé en mémoire des victimes au lieu-dit la Butte.  (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Le 11 mai 2021, la Mairie informe le Président que les Monuments et sépultures des combattants Français et Prussiens de la Guerre de 1870 1871 sont sauvegardés et entretenus.

73 SAVOIE
 

 

75 Paris


PARIS 1er

 


PARIS 14e
Cimetière de Montparnasse

 

PARIS 16e
Cimetière d’Auteuil
 

 

 

PARIS 18e

Cimetière de Montmartre

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Nicolas Heurteloup. Il est né le 26 novembre 1750 à Tours (Indre-et-Loire) et mort le

27 mars 1812 à Paris, est un médecin et chirurgien militaire français. Il succède à Pierre François Percy et précède Dominique Jean Larrey comme chirurgien en chef de la Grande Armée. Il entame ses études de médecine à Tours qu’il finit à Paris. Il s’engage ensuite dans l’armée au sein de laquelle il fait carrière sous l’Ancien Régime, la Révolution, le Consulat et l’Empire. Il atteint le grade de médecin-chef en 1790 et de premier chirurgien des Armées en 1795.  En 1804, il est inspecteur général du service de santé et chirurgien en chef de la Grande Armée en 1808, en remplacement de Percy. Son travail lui vaut l’estime de l’Empereur qui le cite dans le Bulletin qui fait suite à la Bataille de Wagram, et le nomme Officier de la Légion d’honneur en 1809 puis baron en 1810. Gravement malade, il cède sa place à Larrey en 1812 et meurt un mois plus tard, le 27 mars 1812, à Paris. Il est inhumé au cimetière de Montmartre dans une chapelle de la 22e division. Il a donné son nom au boulevard Heurteloup, à Tours (délibération du conseil municipal de Tours du 23 novembre 1843. Légion d’honneur, Légionnaire (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Officier (24 juillet 1809).
(Demande du Président de l’ACMN)

Le 25 juin 2021, le Cimetière de Montmartre informe le Président de la sauvegarde et de l’entretien de la sépulture de Nicolas Heurteloup.

Le 5 août 2021, le Cimetière de Montmartre informe le Président : « Dans votre courrier du 14 juin, vous m’interpellez sur la sépulture HEURTELOUP MTM 128 PA 1812 située à la division 22, ligne 3,

24 avenue de Montmorency – cadastre 56. Comme indiqué au téléphone, nous avons bien enregistré cette sépulture comme étant le lieu où repose Nicolas Heurteloup, Chirurgien en chef de la Grande Armée en 1808. Cette sépulture a toujours le statut de concession familiale et n’a pas fait l’objet d’une reprise administrative ».

 

PARIS 20e
Cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise

 

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Pierre Louis Binet de Marcognet. Général de Division, Baron de l’Empire et Grand Officier de la Légion d’honneur.

Pierre Louis Binet est né le 14 novembre 1765 à Croix-Chapeau (Aunis, aujourd’hui Charente-Maritime). Cadet au régiment de Bourbonnais, le 13 mars 1781, sous-lieutenant au même régiment au mois de juillet, il fit les Campagnes de 1781, 1782 et 1783 en Amérique, sous

Rochambeau. Lieutenant en 1787, et capitaine en 1792, il servit à l’Armée du Rhin. Le 14 septembre 1793, il se fit remarquer à la reprise du camp de Bundenthal, sur la Loutre, et reçut un coup de feu à la cuisse droite ; il se signala de nouveau en novembre à Dettwiller, sur la Sarre, en avant de Saverne. Passé, le 7 fructidor an III, à la 10e demi-brigade d’infanterie légère, il prit une part glorieuse à l’affaire de Malche, le 21 messidor an IV ; le lendemain, il fut nommé chef de bataillon provisoire, et se trouva aux Batailles de Neresheim et de Geisenfeld.

Marcognet donna de nouveau son sang à la France à la reprise des lignes de Wissembourg, à l’affaire de Filigen, à la bataille de Biberach et au siège de Kehl, où il reçut un coup de feu au bras, et fut nommé par le général Pichegru, en l’an VII, chef de bataillon titulaire à la 95e demi-brigade d’infanterie. Promu adjudant-général chef de brigade provisoire le 26 floréal, Marcognet fut confirmé dans ce grade au 108e régiment d’infanterie le 18 prairial an VIII, et la Campagne de l’an IX, toujours à l’Armée du Rhin ; il combattit vaillamment à la Bataille de Hohenlinden. A son retour en France, il est adjoint au Ministère de la Guerre du prince Berthier, puis employé au camp de Bayonne. L’inspecteur général Grenier disait de Marcognet, dans une note donnée en l’an X : « Officier très méritant sous tous les rapports, digne du commandement qui lui est confié », et l’Inspecteur général Tilly : « Officier très distingué, plein de zèle et d’activité, méritant sous tous les rapports, et très digne du commandement qui lui est confié. Les connaissances de cet officier le rendent susceptible d’avancement ».

Général de brigade le 11 fructidor an XI (29 août 1803), il fit partie, pendant les deux années suivantes, du camp de Montreuil.  Nommé membre de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII, l’Empereur lui donna la Croix d’Officier de l’Ordre le 25 prairial suivant, et l’appela au commandement d’une brigade de la 3e division du 6e Corps de la Grande Armée, avec laquelle il fit les Campagnes de 1806 à 1807. Créé baron de l’Empire en 1808 (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 26 octobre 1808), il passa en Espagne sous les ordres du Maréchal Ney.

Marcognet se distingua dans plusieurs rencontres, notamment les 18 et 19 juin, sous les murs d’Oviedo. Il continua à servir en Espagne dans les années 1809, 1810, et jusqu’au 6 août 1811, époque à laquelle l’Empereur le nomma général de division. Le 6 février 1812, il prit le commandement de la 14e division militaire. Le 30 mai 1813, il fit partie du corps d’observation de l’Adige.

En 1814, le Gouvernement le mit en non-activité. Le 8 juillet, le Roi le nomma Chevalier de Saint-Louis, et Grand Officier de la Légion d’honneur le 27 décembre.

Le 6 avril 1815, il commanda la 3e division au corps d’observation. En juin 1815, il participa à la Campagne de Belgique en tant que commandant de la 3e Division du 1er Corps de Drouet d’Erlon.

Il obtint sa retraite le 9 septembre suivant.

Admis dans le cadre de réserve le 7 février 1831, il fut définitivement retraité le 1er mai 1832.

Il mourut à Paris le 19 décembre 1854. Pierre Binet de Marcognet est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris (28e division) : « A LA MÉMOIRE DU GÉNÉRAL DE DIVISION BARON BINET DE MARCOGNET, GRAND OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR, CHEVALIER DE ST LOUIS ET DE LA COURONNE DE FER, NE A CROIX-CHAPEAU PRES DE LA ROCHELLE LE 14 NOVEMBRE 1765, DÉCÉDÉ LE 19 DECEMBRE 1854. IL A CONSACRE 55 ANS A LA DÉFENSE DE SON PAYS DEPUIS LA GUERRE D’INDÉPENDANCE DE L’AMERIQUE EN 1781 JUSQU’À WATERLOO…. PENSÉE ET SA DERNIÈRE PAROLE A ÉTÉ POUR SA  PATRIE ».

Son nom est inscrit sur le côté Nord de l’Arc de Triomphe de l’Étoile.

(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

 

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture d’Etienne Geoffroy Saint Hilaire. Il était naturaliste. Il s’intéresse à la minéralogie avant de devenir en 1793 professeur de zoologie au Muséum National d’Histoire Naturelle que vient de créer la Convention. En 1798, il est désigné par Bonaparte pour faire partie de l’expédition d’Égypte, où il recueille de nombreuses observations sur diverses espèces animales. Ses travaux d’anatomie comparée et de paléontologie sont guidés par l’idée d’un plan unique d’organisation des êtres vivants et des principes tels que celui du balancement des organes et surtout celui des connexions automatiques. Il est amené par ses recherches à soutenir, contre Cuvier, son élève, la théorie de l’épigenèse et la transformisme, affirmant que les modifications des espèces sont dues à l’influence directe du milieu. Il meurt le 19 juin 1844. Il repose au Cimetière du Père-Lachaise dans la 19e division.

(Demande d’Eric Bertrand, Délégué Régional)

Réponse du Cimetière du Père Lachaise : « Par courrier des 14 et 21 juin 2021, vous avez bien voulu appeler mon attention sur les sépultures du Général Marcognet (concession funéraire n° 199 PP 1851) et d’Etienne Geoffroy de Saint-Hilaire (concession funéraire n° 447 PA 1844). Vous souhaitez savoir si la Ville de Paris a procédé à la sauvegarde de ces sépultures. J’ai l’honneur de vous informer que ces deux concessions funéraires n’ont pas été reprises par l’administration. Elles constituent donc toujours des propriétés privées et appartiennent aujourd’hui aux descendants des concessionnaires d’origine. Des travaux de restauration ne pourraient être réalisés qu’avec l’accord de ces derniers. Enfin, je vous informe que la Ville de Paris a bien entendu inventorié ces deux sépultures dans la liste des concessions funéraires présentant un intérêt historique et patrimonial »

 

Le 4 novembre 2021, le comte Stanislas Lepic informe le Président :
« Ma famille a pour projet de rénover le caveau des Ducs de Bassano situé au cimetière du Père Lachaise. Cet édifice, classé monument historique, a subi au cours des années les outrages du temps si bien qu’il est maintenant gravement menacé. Avec une branche des d’Orglandes, nous descendons de cette illustre famille malheureusement éteinte dont le représentant le plus emblématique était Hugues-Bernard Maret, 1er Duc de Bassano (1763-1839) qualifié par l’Empereur Napoléon 1er dans le Mémorial de Sainte-Hélène de « ministre des ministres ». Sont également inhumés dans ce caveau toute sa descendance dont Napoléon Maret, 2ème Duc de Bassano (1803-1898), grand Chambellan de l’Empereur Napoléon III.
Au-delà de l’intérêt historique et architectural de ce monument, ma famille ressent un grand devoir moral quant à la pérennisation du souvenir de cette ascendance. En ce sens, nous avons mandaté un cabinet d’architectes du patrimoine qui fait état d’un coût de rénovation de plus de de 360 000 €. Nous avons réuni la somme de 60 000 € pour entreprendre une première tranche de travaux de mise hors d’eau et de sécurisation qui se chiffrent à plus de 125 000 €. Il nous manque donc 65 000€ pour boucler ce premier budget.
J’entreprends des démarches afin de recueillir le soutien d’institutions dont l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens que vous présidez. Peut-être aurez-vous à cœur de nous soutenir dans notre démarche ou nous adresser à d’autres institutions susceptibles de nous aider. Vous trouverez dans la pièce jointe un document synthétique de présentation.

Hugues Bernard Maret, duc de Bassano, né le 22 juillet 1763 à Dijon, est un homme d’État et diplomate français, pair de France, membre de l’Académie française et de l’Académie des Sciences morales et politiques. Il est l’un des pivots essentiels pendant près de quinze ans.
Avocat au parlement de Bourgogne, il s’installe à Paris en 1788, il suit avec attention les débats de l’Assemblée Constituante, dont il publie un résumé objectif sous le nom de Bulletin de l’Assemblée qui est inséré dans le Moniteur universel . Sous le patronage de Lebrun-Tondu, ministre des Affaires étrangères, il est envoyé en mission à Londres puis en juillet 1793, il est nommé ambassadeur à Naples. Nommé secrétaire d’État en 1799, sa tâche s’élargit en 1802 à celle de chef de cabinet du Premier Consul, celui-ci ayant rapidement apprécié l’intelligence, la discrétion et surtout la phénoménale puissance de travail de ce collaborateur. La proclamation de l’Empire ne change rien à ses attributions. Il accompagne l’Empereur partout dans ses voyages comme dans ses campagnes militaires. En 1805, il est fait Grand Aigle de la Légion d’honneur, comte de l’Empire puis duc de Bassano en 1809. Il occupe le poste de ministre des Relations Extérieures de 1811 à 1813. En 1814, Maret reste à Fontainebleau auprès de l’Empereur jusqu’à son départ pour l’île d’Elbe. Durant les Cent-Jours, il retrouve son poste de secrétaire d’État. Après Waterloo, il s’exile en Autriche où il reste jusqu’en 1820. En 1831, sous le règne de Louis-Philippe, il est nommé pair de France puis brièvement élu Président du Conseil en 1834. Le duc de Bassano meurt le 13 mai 1839 à Paris ».
Le 21 décembre 2021, la Mairie du 20e informe le Président :

« Nous avons bien reçu votre courrier concernant la restauration de la sépulture de Monsieur Hugues Bernard Maret, duc de Bassano, dans le cimetière du Père-Lachaise. La Mairie du 20e n’a pas en gestion directe le cimetière du Père-Lachaise, mais Monsieur Gallot (conservateur du cimetière) m’a apporté les réponses suivantes : La concession funéraire 270 PA 1827 du Duc de Bassano n’a pas été reprise par l’administration. Il s’agit donc d’une propriété privée sur laquelle l’administration n’a aucun droit. Monsieur Lepic devait faire valoir ses droits, avant de déposer un dossier de demande de restauration auprès de la Conservation régionale des Monuments Historiques (CRMH), ce qu’il a fait. Monsieur Gallot a récemment eu plusieurs échanges avec l’entreprise chargée de la restauration concernant l’installation du futur chantier. Le projet semble être sur la bonne voie. Si l’ACMN souhaite contribuer financièrement à la restauration de la sépulture, elle doit se rapprocher de M. Lepic qui est ayant droit et donc le seul à supporter le coût de cette restauration ».
 

76 Seine-Maritime

 

Mauny (76530)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture d’Etienne Jean Baptiste Morand. Il est en 1773 dans le petit village de Mauny, en Seine-Inférieure, dans le canton de Duclair, à une bonne vingtaine de kilomètres à l’ouest de Rouen.

Il rejoint la Marine encore royale en 1790 et sert sur le Languedoc, le Nestor, le Galatée, puis dans la Marine Impériale. Il devient ensuite marin dans la Garde Impériale. Son épitaphe mentionne ses plus beaux titres de gloire : « Cité dans l’ordre du jour du Maréchal duc de Bellune du 1er juin 1810 à l’Armée d’Espagne. Il a fait les campagnes de Pologne, Prusse, Poméranie suédoise, d’Espagne de 1804 à 1812 et celles de Saxe et de France 1814 ». Il atteint le grade de Quartier-Maître et est

licencié le 30 juin 1814. Il meurt le 17 février 1860, à l’âge de 86 ans, « pensionné, indigent » selon son dossier. (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Le 24 juin 2021, la Mairie informe le Président de la sauvegarde et de l’entretien de la sépulture d’Etienne Jean Baptiste Morand. Merci M./Mme le Maire.

 

Rouen (76037) (2020-2021)

Intervention du Président de  l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de la statue équestre de l’Empereur Napoléon place du Général de Gaulle à Rouen.
Le 25 juin 2020, la Mairie de Rouen informe le Président que la statue de l’Empereur Napoléon va être déboulonnée pour être restaurée : en effet les jambes arrière du cheval se fissurent et la statue menace de tomber sur la voie publique. La statue devrait retrouver sa place pour le bicentenaire de la mort de l’Empereur à Sainte-Hélène.

Le 12 octobre 2020, la Mairie de Rouen informe le Président :

« Je vous remercie pour votre courrier / message, qui a retenu toute mon attention. Je vous réponds personnellement. Ma proposition concernant la place de l’Hôtel de Ville a été largement caricaturée. Voici les faits.

 La statue de Napoléon, en face de l’Hôtel de Ville, est en restauration depuis juillet, pour de vrais problèmes de sécurité (grosses fissures, risques notamment pour les jeunes qui s’amusent souvent en dessous). Elle avait été enlevée de son socle en juillet, et par mon prédécesseur, pour ces raisons strictement techniques ; pas politiques.

Celles et ceux qui nous accuseraient de vouloir détruire la statue de Napoléon font donc une grossière erreur : au contraire, depuis juillet la collectivité est en train de dépenser une somme tout à fait significative (plus de 100 000 Euros d’argent public) pour la restaurer.

Puisque la statue est en restauration, j’ai lancé une proposition, qui n’est PAS une décision : un débat citoyen, qui pourrait se conclure par un vote, sur plusieurs options : soit maintenir la statue au même endroit, ce qui est parfaitement envisageable évidemment ; soit la mettre ailleurs à Rouen et mettre sur la place de l’Hôtel de Ville, au bout de la rue de la République, place à valeur symbolique extrêmement forte, une statue ou une œuvre d’art féminine. Jeanne d’Arc ? Simone Veil ? Simone de Beauvoir ? Marianne ? Olympe de Gouges ? Une autre œuvre, plus collective ? Une femme ET un homme ? La statue de Napoléon Et une autre statue ? Le débat est ouvert.

A titre personnel j’ai indiqué que je trouverais intéressant que Rouen soit la première commune de France à accueillir une statue ou une œuvre en hommage à Gisèle Hallimi, figure du combat pour les droits des femmes. Elle pourrait être placée, par exemple, dans la cour du Palais de Justice.

Bien entendu, dans tous les cas Napoléon ne sera pas remisé ! S’il était déplacé  il pourrait par exemple être installé sur le musoir de l’île Lacroix, à côté du Pont Corneille et de l’ancre de la Jeanne d’Arc, lieu extérieur extrêmement visible (beaucoup plus qu’aujourd’hui), touristique (alors qu’à son emplacement actuel la statue de Napoléon ne génère que peu de retombées) et parfaitement cohérent avec l’Histoire (comme vous le savez sans doute c’est Napoléon qui décida la construction de ce pont). Mais là encore ce n’est que mon avis personnel, les citoyens trancheront.

J’assume la valeur symbolique forte de ma proposition. Mais il n’est évidemment pas question de déboulonner Napoléon, ni de le supprimer, ni de liquider quelques pan de notre Histoire que ce soit. L’Histoire de France, processus complexe et évolutif, est une et indivisible.

En revanche il est oui, question de donner enfin un peu de place aux femmes dans l’espace public, dans les lieux à fortes charges symbolique et pas seulement les petites ruelles, les placettes, les impasses et les rues peu visibles des nouveaux quartiers. Il n’y a pas de place plus symbolique, plus chargée de sens à Rouen que celle de l’Hôtel de Ville. D’où ma proposition.

Évidemment, on peut aisément la caricaturer et jeter l’anathème. Pour ma part, je trouve que le sujet mérite un débat nuancé, dans le respect de l’Histoire et avec l’attention nécessaire au combat pour l’égalité des Femmes et des Hommes. Je vous propose d’y travailler ensemble.

Vous pouvez compter sur mon écoute et ma disponibilité.». Merci M./Mme le Maire !

Nous savons maintenant quel a été le résultat de cette "consultation populaire", qui a eu lieu le 12 décembre 2021. Cela a été un véritable plébiscite pour l'Empereur ! Plus de 68 % des Rouennais qui ont voté se sont exprimés POUR le maintien de la statue de l'Empereur à sa place.  "La Mairie suivra naturellement ces orientations, comme elle s’y était engagée", précise la collectivité dans son communiqué.

Et pour couronner le tout, on apprenait le 22 décembre que la statue avait été inscrite à l'inventaire des Monuments historiques suite à un arrêté du préfet de Seine-Maritime. BRAVO M. le Préfet !

Le retour est prévu pour août/septembre 2022 !!!

Un peu de lecture très agréable :

https://www.lagazettedupatrimoine.fr/files/f95cf57eab1524e6b8359f3c1058e4fe-318.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/rouen-la-statue-napoleon-inscrite-au-titre-des-monuments-historiques-2388019.html

 

77 Seine-et-Marne

 

Blandy les Tours (77115) (Demande 2020 – mise à jour 2021)

Le 14 septembre 2020, François Chabanon informe le Président :

« Cette correspondance a pour objet votre attention sur un sujet qui me tient à cœur : l’état de délabrement de la sépulture du général Laurent SCHOBERT au cimetière de Blandy les Tours ( Seine et Marne).

Je ne vous rappellerai pas ici les états de service  et les campagnes où s’est honoré le général

Schobert, baron d’Empire, commandeur de la Légion d’honneur car je pense que vous avez toutes les documentations utiles à ce sujet, son nom est inscrit sous l’Arc de Triomphe.

Je ne suis pas habitant de ce village auquel je suis pourtant particulièrement attaché en raison de mes origines familiales. J’ai bien sûr toujours connu cette sépulture, proche de celle de mes parents et qui marque évidemment ce cimetière. Elle était bien visible le long du mur ouest et ornée de l’aigle impérial. A ces côtés est la sépulture de son épouse, le tout dans un enclos de fer. Je pense que les services municipaux l’entretenaient autrefois car on pouvait y lire les faits d’armes de l’intéressé il y a encore quelques décennies. Un de mes oncles natifs de Blandy m’avait raconté que dans sa jeunesse, il avait repeint les inscriptions portées sur la stèle. Mais, pour des raisons qu’on ignore, depuis quelques années, l’état d’abandon s’est accéléré : l’aigle a disparu, volé sans doute, la stèle est brisée heureusement encore lisible et une végétation inopportune a envahi l’enclos. Je trouve cela très dommage.

C’est pourquoi  j’ai pensé que votre association dont un médaillon figure à la base du monument funéraire pourrait peut-être attirer l’attention de la municipalité pour qu’un coup d’arrêt soit mis à cet abandon, l’état de la sépulture pouvant à mon avis être encore sauvé au prix de quelques travaux simples comme l’arrachage complet de la végétation dans l’enclos. Avec la sépulture de la marquise de Rohan, châtelaine de Blandy qui, elle est entretenue, celle du général Schobert représente un des deux monuments marquants de ce cimetière. Sa mention dans des brochures touristiques pourrait même ( Blandy étant maintenant très connu) favoriser des visites avec d’autres monuments de ce type qui feraient l’objet d’un itinéraire puisque l’on n’est pas loin de Fontainebleau ».

L’ACMN est intervenue auprès de la Mairie pour la sauvegarde de la sépulture.

Réponse de la Mairie : « Nous faisons suite à votre courrier reçu en Mairie le 07/05/2021

concernant la conservation de la sépulture du Général Schobert. La Commune a dû intervenir pour couper toute la végétation autour de cette tombe car cela devenait un danger pour cette sépulture mais également pour celles autour. Quant à l’état de la tombe, en tant que commune nous ne pouvons pas intervenir sur une sépulture sauf en cas de péril imminent. N’y a-t-il pas des ayants droits qui pourraient l’entretenir ? ». Merci M./Mme le Maire.

 

78 YVELINES

 

Andrésy (78570)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Simon-Camille Dufresse. Capitaine au 2e bataillon de volontaires nationaux fédérés (1792), général de brigade (1793), il sert en Espagne (1808-1811), gouverneur de Stettin dont il défend la place jusqu’à la reddition (5 décembre 1813) : « LE GÉNÉRAL / DUFRESSE / MORT / LE 27 FÉVRIER 1833 ». (Carré D, à gauche du monument Lepic)

- la sépulture de Jules Hubert. Commis aux écritures aux hôpitaux militaires (1794), inspecteur des fourrages (1805), adjoint aux Commissaires des Guerres (1810). Il sert dans l’Armée de Sambre et Meuse, dans la Grande Armée, au Corps d’Observation de l’Armée du Rhin (1809-1810), Espagne et Portugal (1810-1814) :  « A LA MÉMOIRE DE / JULES HUBERT / CHEVALIER DE L’ORDRE IMPÉRIAL / DE LA LÉGION D’HONNEUR / DE L’ORDRE ROYAL DE SAINT-LOUIS / ET DE L’ORDRE

MILITAIRE / DE SAINT-FERDINAND D’ESPAGNE / NE A MANTES LE 18 JANVIER 1778 / DÉCÉDÉ A ANDRESY LE 31 AOÛT 1860 / … » (Chapelle Hubert, allée B). Concession en cours de reprise)

(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Suite à votre courrier en date du 18 janvier 2021, je vous informe que les sépultures du Général DUFRESSE ainsi que celle de Mr Jules HUBERT (Chapelle) sont toujours présentes au cimetière Ancien de notre ville. Il nous apparaît important de conserver ces sépultures et actuellement nous réfléchissons à la mise en valeur de ce patrimoine historique, notamment lors du patrimoine ainsi qu’à une démarche citoyenne sur petit entretien.

Nous avons recensé les sépultures suivantes :

- la sépulture du général Lepic

- la sépulture du général Dufresse

- la sépulture du soldat Baullier

- la sépulture du chevalier de l’Ordre Impérial Jules Hubert

Vous trouverez en annexe les photos de ces concessions dont certaines, notamment celle de Mr Baullier, nécessitent une petite restauration ». Merci M./Mme le Maire

 

Andrésy (78570) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Louis Lepic. Il est né à Montpellier (Hérault) en 1765. Il meurt à Andrésy (Yvelines) en 1827. Baron de l’Empire par lettres patentes du 3 mai 1809, donataire en Westphalie par décret impérial du 19 mars 1808 et en Galicie par autre décret du 16 janvier 1810. Comte par ordonnance royale et lettres patentes du 30 mai 1818. Joseph Louis Lepic est né à Montpellier, le 20 septembre 1765. Il était le sixième de 22 frères et sœurs, dont l’un, Joachim Hippolyte Lepic (Montpellier, 29 mars 1768 – Paris, 22 mars 1835) qui fut colonel de dragons. Officier de la Légion d’honneur, aussi créé Chevalier, puis Baron de l’Empire, retraité maréchal de camp. Soldat au régiment de Lescure-dragons, 17 mai 1781 (devenu Chasseurs des Trois-Evêchés,  12 mai 1788, et 2e Chasseurs à cheval, 1er janvier 1791) ; brigadier, 12 août 1787, à la garde constitutionnelle du roi, 12 février 1792, maréchal des logis aux dragons de la République, 14 septembre 1792, adjudant sous-officier, 20 septembre 1792. Adjudant-major avec rang de capitaine, 1er octobre 1792. Lieutenant-colonel le 28 octobre 1792. Au 21e Chasseurs à cheval sous le titre de chef d’escadrons le 7 mars 1793. Au 15e Chasseurs à cheval, le 4 juin. Il servit de 1793 à 1796 à l’Armée de l’Ouest et s’y fit remarquer par sa bravoure et par son humanité envers les Vendéens. Est à la prise de Montaigu le 16 septembre 1793, mais est blessé d’un coup de feu à la cuisse à la reprise de Montaigu par les Vendéens le 21 septembre 1793.

Il passe ensuite à l’Armée d’Italie, 1796-1801 : blessé à Pastrengo de 7 coups de sabre sur la tête, un à l’épaule et d’un coup de feu au bras, 26 mars 1799 ; nommé par Schérer chef de brigade du 15e chasseurs à cheval sur le champ de bataille, 26 mars 1799, confirmé dans son grade le 23 avril 1799. Il se signale particulièrement à la Bataille de Vérone et est nommé colonel après Marengo (14 juin 1800). Peu après, il entra avec le grade de major dans les grenadiers à cheval de la garde consulaire, tint garnison à Verceil, Ivrée puis Casai, 1801-1803 ; à Crema, 1803-1805 ; employé à la division d’avant-garde de l’armée d’Italie en septembre 1805. Il se signale à Austerlitz et fut nommé colonel-major des Grenadiers à cheval de la Garde Impériale le 18 décembre 1805. Sert en Autriche, Prusse et Pologne, 1805-1807 ; blessé de 2 coups de baïonnette et de 2 coups de crosse sur les genoux à Eylau, 8 février 1807. Général de brigade avec donation de 30 000 francs de rente tout en restant colonel-major des grenadiers à cheval de la Garde, 13 février 1807 ; commandant les détachements de la Garde envoyés en Espagne, 18 février 1808. Servit sous Walther en Allemagne, avril 1809. Baron de l’Empire le 3 mai 1809. Commandant de la Légion d’honneur le 26 juin 1809.  Il combat à Wagram le 6 juillet 1809. Il est ensuite envoyé en Espagne, 23 avril 1810 (à l’Armée de Portugal, avril 1811), et y remplit avec distinction les fonctions de capitaine général sous les ordres de Murat et de Joseph. Il est rappelé en France, 7 août 1811. C’est ensuite la Campagne de Russie de 1812 qu’il fait dans la Garde Impériale.  Le 7 novembre 1812, il sabre les cosaques de Platov. Le 9 février 1813, il obtient le grade de général de division. Colonel du 2e régiment de Gardes d’honneur le 8 avril. Il sert en Saxe en 1813, mais est nommé commandant de la 21e division militaire à Bourges, 29 avril 1813. Mis en non-activité, 30 décembre 1814. Commandant la 1re subdivision de la 21e division militaire le 16 janvier 1815. Comte le 17 janvier 1815. Mis en disponibilité le 17 avril 1815 ; au quartier général de l’Armée du Nord, 17 juin 1815. Admis à la retraite, 9 septembre 1815, il se retira à Andrésy. Au 2 de l’avenue d’Eylau, à Andrésy se trouve le château que fit construire le général Lepic après sa mise à la retraite en septembre 1815. Il y mourut le 7 janvier 1827 et fut enterré dans le cimetière de la petite ville. (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Le 29 avril 2021, la Mairie informe le Président que la sépulture est sauvegardée et entretenue par la Commune.

 

Gressey (78550)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de la tombe d’un soldat français, son nom est presque illisible. On peut lire :  « A la mémoire de Charles…. Rémy, soldat du 51e de ligne décédé à Gressey le 22 avril 1871 dans sa  33e année ». (Demande de Denis Flattot)

Réponse de la Mairie : « Suite à vos courriers, je vous confirme que la sépulture de Charles Rémy est toujours au cimetière de Gressey. La sépulture est sauvegardée et entretenue par la Mairie ».

Merci M./Mme le Maire.

 

Houdan (78550)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- tombe de Pierre Merlhiot. Commandant la Garde Nationale de Versailles. Chevalier de la Légion d’honneur. Décoré Croix de Saint Louis, Médaillé de Sainte-Hélène. (Demande de Denis Flattot)

Montfort l’Amaury (78490)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- Joseph Barbet : « ICI REPOSENT / JOSEPH ANTOINE BARBET / CHEVALIER DE LA LÉ-GION D’HONNEUR / MÉDAILLÉ DE SAINTE-HÉLÈNE / ADJUDANT DIVISIONNAIRE / À L’HÔTEL DES INVALIDES / DÉCÉDÉ À MONTFORT L’AMAURY / LE 6 AVRIL 1872 À L’ÂGE DE 75 ANS. / …» (17e stèle à droite, contre le mur, dans la partie couverte).

- Louis Joseph Jean-Baptiste de Laboissière, comte de Chambors. Émigré, il sert dans l’armée des Princes puis au service de la France, commande le 15e de ligne de l’armée portugaise (1807). Il passe à l’armée du général Junot (idem), en Espagne et au Portugal à diverses missions et inspections avec le grade de général de brigade : « ICI REPOSE / EN ATTENDANT LA RÉSURRECTION / LOUIS JOSEPH JEAN BAPTISTE / DE LA BOËSSIÈRE COMTE DE CHAMBORS / LIEUTENANT GÉNÉRAL / ANCIEN GENTILHOMME D’HONNEUR / DE MONSIEUR LE COMTE D’ARTOIS / GENTILHOMME DE LA CHAMBRE DU ROI CHARLES X / COMMANDEUR DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE ST LOUIS / ET / DE L’ORDRE PORTUGAIS DE ST BENOIT D’AVIS. / FILS UNIQUE ET POSTHUME / DU MARQUIS DE CHAMBORS / TUÉ À LA CHASSE PAR MONSEIGNEUR LE DAUPHIN / PÈRE DES ROIS LOUIS XVI, LOUIS XVIII ET CHARLES X / NÉ À PARIS LE 31 JANVIER 1756 / DÉCÉDÉ DANS SON HABITATION DU BEL AIR / PRÈS MONTFORT L’AMAURY / LE 7 FÉVRIER 1840 / SA FILLE UNIQUE / MADAME LA CTESSE HÉRACLE DE POLIGNAC / A FAIT PLACER CE MARBRE / COMME MONUMENT DE SES REGRETS / ET DE SON RESPECT / POUR LA MÉMOIRE DE SON PÈRE / DE PROFUNDIS. » (29e stèle à droite, contre le mur, dans la partie couverte).

- Bernard Dubard. Payeur de l’artillerie à Auxonne (1791), trésorier général des armées en Italie (1799-1800), payeur de la 18e division militaire (1808) : « ICI REPOSE / BERNARD DUBARD / DÉCÉDÉ LE 20 OCTOBRE 1829 / ANCIEN TRÉSORIER GÉNÉRAL / DES ARMÉES FRANÇAISES EN ITALIE / IL FIT AVEC BONAPARTE / LA CAMPAGNE DE 1800. / PARTOUT ET TOUJOURS, IL ACQUIT / UNE HAUTE CONSIDÉRATION » (Première chapelle, sous la partie couverte, « Notre-Dame des Vertus » première dalle à droite).

(Demande d’Alexandre Baury, Délégué Régional)

 

Longnes (78980)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la tombe de Henri Hubert Breton, Colonel du 19e de Ligne. (Demande de Denis Flattot)

Réponse de la Mairie : « Je fais suite à votre courrier en date du 27 avril 2021. Je vous confirme que nous n’avons pas l’intention de reprendre la concession de Henri Hubert BRETON. Si la Mairie devait restaurer le monument, je ne manquerai pas de vous contacter ». Merci M./Mme le Maire.

Tilly (78790)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la tombe de Jean Pierre Thérèse de Naucaze. Officier sous Davout, fait les campagnes de 1806, 1807, et 1812. Capitaine au 2e Chasseurs à cheval. Il est blessé le 27 juillet 1812 dans un combat d’avant-garde à Zelow. Prisonnier en Russie. Chef d’escadron sous Louis-Phillipe. Propriétaire du château de Naucaze à Saint-Julien de Toursac (Cantal). (Demande de Denis Flattot)

Réponse de la Mairie : « Par ce mail, nous vous confirmons que la tombe de M. Jean Pierre de Naucaze existe toujours dans le cimetière de notre Commune. Nous restons à votre disposition pour tous renseignements complémentaires ». Merci M./Mme le Maire

 

79 DEUX-SÈVRES

 

80 Somme
 

81 TARN

 

82 TARN et GARONNE

 

Castelsarrasin (82100)

Le 28 mars 2021, le Président de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (SMLH 82)

informe le Président :

« Je suis ravi d’avoir eu votre appel et d’avoir pu échanger sur notre projet. Je me permets de vous adresser la lettre type envoyée pour expliquer mon projet ainsi que le modèle de sculpture retenu par notre jury… et le coût financier. J’ai saisi bien des collectivités territoriales pour demander des subventions exceptionnelles mais elles ont des budgets contraints dans un contexte économiques difficiles. Je me tourne donc vers des contributeurs privés. Restons en contact pour échanger.

Encore merci pour votre appel ».

Le 31 mars 2021, le Président de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (SMLH 82)

informe le Président :

« L’année 2021 sera marqué par la commémoration du bicentenaire de la mort de l’Empereur Napoléon le 5 mai 1821. L’année Napoléon se déclinera dans toute la France grâce à de nombreuses initiatives privées et publiques.

La Société des Membres de la Légion d’Honneur de Tarn et Garonne a souhaité pour sa part s’inscrire dans ce processus mémoriel car elle reste attachée à sa filiation avec la création de la Légion d’Honneur par Napoléon. Mais la SMLH 82 a voulu également honorer le rôle joué par Napoléon dans la création de notre Département par le sénatus-consulte du 4 novembre 1808. A cet égard, une statue de l’Empereur installée sur l’allée qui porte son nom à l’occasion du Bicentenaire de sa mort serait une juste reconnaissance publique.

Dans cette perspective, la SMLH 82 a décidé de proposer à la Ville de Montauban la réalisation d’une statue en pied de l’Empereur qui sera installée sur l’Allée de l’Empereur mi-octobre.

La ville de Montauban a donné un accord de notre proposition.

Napoléon n’appartient pas exclusivement à notre société de la Légion d’honneur, les autre associations patriotiques se reconnaissent aussi dans le souvenir du vainqueur d’Austerlitz, du grand législateur et de l’administrateur visionnaire. Napoléon a fait grandir la France et l’a ancrée dans son histoire.

C’est pourquoi, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’aider à réaliser cette statue par une contribution financière destinée à la réalisation de cet ouvrage. En espérant que cette demande qui s’inscrit dans une démarche mémorielle historique et locale portée par nos associations saura retenir toute votre attention et qu’une suite favorable pourra lui être réservée, je vous demande de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les plus cordiaux ».

L’ACMN va collaborer avec la SMLH 82 pour la réalisation de la statue de l’Empereur Napoléon.

 

Montauban (82013) (Demande 2020 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture d’Antoine François Andréossy, Comte de l’Empire et Général de division.

Il entre au service, en qualité de lieutenant d’artillerie, en 1781, fit la guerre de Hollande, en 1787, et y fut fait prisonnier par les Prussiens, puis échangé. Sa naissance, sa position, ses connaissances, ne lui procurèrent pas un avancement très rapide. L’an 1795, il fut employé dans son arme, en Italie, en qualité de chef de bataillon, sous le général en chef Kellermann, et il fut l’un des 4 officiers chargés, au mois de juillet, de faire une reconnaissance générale dans ces montagnes escarpées, opération dont le succès fut loué publiquement, pour les difficultés sans nombre qu’elle présentait à chaque pas.

Il concourut aux opérations de l’Armée d’Italie, sous le général en chef Bonaparte et, le 6 mai 1796, il contribua à arrêter sur le Pô, près de Plaisance, un convoi chargé de riz, d’officiers, de 500 malades et de toute la pharmacie de l’Armée Autrichienne. Employé au siège de Mantoue, Bonaparte le choisit, le 30 messidor an IV (le 18 juillet 1796) pour commander cinq chaloupes canonnières qui, simulant une fausse attaque contre Mantoue, devaient attirer sur elles tout le feu de la place, pendant que Murat et Dallemagne dirigeraient la véritable attaque sur d’autres points. Tout réussit comme on l’avait prévu. Andréossy resta immobile sous le feu de toutes les batteries, et la place fut emportée d’un autre côté.

L’an 1797, il se distingua, le 19 mars, lors du passage de l’Isonzo, et dans toutes les opérations qui suivirent ce passage.

Nommé chef de brigade, il continua à se distinguer de telle manière, que Bonaparte, frappé de son intelligence et de son courage, se l’attache particulièrement. Andréossy vint à Paris, au mois de décembre, accompagné du général Joubert, conjointement avec lequel il était chargé de présenter au Directoire exécutif le drapeau que le corps législatif avait décerné à l’Armée d’Italie, et sur lequel des inscriptions rappelaient les principaux exploits de cette armée. Il prononça un discours éloquent auquel le président répondit en louant d’une manière honorable les talents et la conduite militaire de cet officier. Lorsque le Directoire ordonna les préparatifs d’une descente en Angleterre, il fut choisi, le 14 mars 1798, pour être l’un des 4 membres de la Commission de Marine destinée à l’organisation et à l’armement des troupes.

Le 24 ventôse an VI, il fit partie de la Commission de la Marine chargée d’organiser une descente en Angleterre.

Ce projet ayant avorté, il suivit Bonaparte en Égypte, en qualité de général de brigade, dirigea avec succès la flotille française opposée à celle des Arabes, sur le Nil, en face de Chebreiss : y soutint un combat meurtrier, le 15 juillet : et avec les équipages de quelques-uns de ses bâtiments coulés bas ou dégréés, il se porta sur Chebreiss, et s’en rendit maître. Il fut nommé membre de l’Institut (classe de mathématiques), que Bonaparte créa, le 21 août, au Caire, et eu cette qualité, il fut chargé de plusieurs missions importantes, entre autres de reconnaître et de sonder les rades de Damiette, de Bougasie, du cap Bouger, l’embouchure du Nil, le lac de Menzaleh et la vallée de Natron. La relation qu’il fit de cette expédition est une des plus curieuse des mémoires de l’Institut. Le 16 septembre, il prit part au combat de Schouara, et la prise de ce village, qui fut livré aux flammes. Le 4 septembre, poursuivant le cours de ses observations sur le bogaz de Dibed, avec une flotille de 16 djemmes, dont trois armées chacune d’un canon, il fut atteint par une flotille de plus de 100 barques, qui l’attaque par une vive fusillade, mais les bonnes dispositions qu’il sut prendre, et la résistance vigoureuse qu’il opposa aux Arabes, les étonnèrent, et ils disparurent pendant la nuit. Bonaparte étant parti au Caire, le 18 août 1799, Andréossy le suivit en France, où il arriva le 9 octobre, et le seconda efficacement dans la journée du 18 brumaire et le général Bonaparte le nomma, le 15 nivôse an VIII (5 janvier 1800), général de division, chef de la 3e division du ministère, commandant de l’artillerie de Strasbourg, et plus tard de celle de Mayence.

Devenu chef de l’état-major Gallo-Batave, il rendit compte d’une action meurtrière qui eut lieu, le 18 décembre 1800, entre Lauffenbourg et Marienberg, et dans laquelle l’ennemi, quoique supérieur en nombre, avait été repoussé avec perte. Lors de la paix de Lunéville, en février 1800, le général Andréossy fut chargé d’arrêter les bases du plan général de défense sur la rive gauche du Rhin, et fut nommé directeur-général du dépôt de la guerre, le 10 août : lors du Traité d’Amiens, il fut nommé ambassadeur en Angleterre.

En l’an XII, il fut nommé membre de la Légion d’honneur, puis Grand Officier de l’Ordre.

A son retour d’Angleterre, il fut nommé inspecteur général de l’artillerie et commandeur de la Couronne.

Il fit la Campagne de 1805, et resta à Vienne jusqu’à la paix comme ministre plénipotentiaire. Le 1er septembre 1806, il fut nommé président du collège électoral du département de l’Aude, et fut candidat au Sénat, qui ne l’admit pas dans son sein. Pour le consoler de cet échec, l’Empereur le nomme comte de l’Empire par lettre patentes du 24 février 1809. Il fut créé Grand-Aigle de l’ordre de la Légion d’honneur, le 14 août de la même année. Appelé au Conseil d’état, au mois de février 1810, il fut nommé, peu de temps après, Grand-Chancelier de l’ordre des Trois-Toisons d’or, et commandeur de l’ordre de la Couronne de Fer, et envoyé en 1812, ambassadeur auprès de la Porte Ottomane, où il défendit les intérêts de la France, contre les agents de la coalition de 1815. Après la Restauration, il fut nommé Chevalier de Saint-Louis, le 13 août 1814, et fut remplacé dans son ambassade, au mois de novembre, par le marquis de Rivière. Il avait recueilli de nombreux mémoires qui donnèrent lieu aux mémoires communiqués à l’Institut.

Louis XVIII anoblit le comte Andréossy et le décore de la Croix de Saint-Louis. Lors des événements du mois de mars 1815, il signa en qualité de conseiller d’État, la délibération du 25, et fut l’un des membres de la commission chargée de faire les rapports, sur la déclaration des plénipotentiaires, au Congrès de Vienne. Nommé pair de France, le 2 juin, par l’Empereur, le 23 du même mois, la commission du gouvernement lui conféra le commandement de la 1re division militaire. Le 25 juin, il fit partie de la commission chargée de faire un rapport sur la loi concernant les mesure de sûreté générale, et le 27, il fut nommé l’un des commissaires chargés d’aller proposer un armistice aux généraux alliés. Parvenu au quartier-général du duc de Wellington, il insista, dès la première entrevue, pour le rappel immédiat de S. M Louis XVIII : mais M. de Flaugergues, revêtu des mêmes pouvoirs, s’y opposa fortement, et fit échouer toute négociation.

Au 20 mars, il se rallia à Napoléon. Président du conseil de guerre, membre du conseil d’État, il signa la fameuse délibération du 25 mars, et fut chargé du rapport sur la déclaration du Congrès de Vienne. Le 23 janvier 1821, le comte Andréossy fut nommé directeur général des subsistances militaires et en 1823, il fut élu académicien libre à l’Académie des Sciences.

En 1827, il devint député de Castelnaudary. Il est mort le 10 septembre 1828 à Montauban d’une fièvre cérébrale. Son nom a été inscrit sur l’Arc de Triomphe de l’Étoile.
 

Le 12 mai 2021, la Mairie informe le Président :

« Je fais suite à votre courrier au sujet de la sépulture d’Antoine François Andréossy. Je vous informe que le Général Antoine François Andréossy est bien mort à Montauban.  Mais sa sépulture et son monument funéraire sont au cimetière de Castelnaudary ».

Merci M./Mme le Maire.

 


83 Var
 

84 VAUCLUSE

 

85 Vendée

 

86 VIENNE

 

 

87 Haute-Vienne

 

Oradour sur Glane (87520) (Demande 2020 réponse 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de François Grenet.

Il est né à Saint-Auvent (87), le 22 juin 1787, est entré au 2e régiment de cuirassiers (14 ventôse an XII ou 5 mars 1804), brigadier (mai 1807), admis aux vélites des grenadiers à cheval de la Garde  Impériale (9 décembre 1807) arrivé le 22 décembre suivant, puis entré au 1er régiment des grenadiers à cheval (1er mars 1811), arrivé en avril suivant. Il sert dans la Grande Armée, en Prusse, Pologne, Allemagne et Russie, fait prisonnier. Il revient sûrement après la première Restauration en 1814. (Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

Réponse de la Mairie : « Par courrier du 16 novembre 2020, vous nous avez interrogé sur la sauvegarde de la sépulture de Monsieur François GRENET. A ce titre, je tiens à porter à votre connaissance que cette tombe sera préservée de toute reprise. Par ailleurs, nous souhaiterons savoir si votre association possède des plaques ou autres objets permettant d’identifier ce type de sépulture comme « Soldat ayant servi la Grande Armée ». Merci M./Mme le Maire

 

 

 

 

88 VOSGES

 

Darney (88260) (Demande 2016 – mise à jour 2021)
Suite à l’intervention et la demande de notre délégué, M. Eric Casadevall, la Mairie de Darney a décidé d'entretenir les tombes des valeureux soldats de sa ville. Bravo à la ville, Merci M./Mme le Maire.
Ces tombes ont même eu l’honneur de figurer dans le bulletin communal.
Il s’agit de :
-Mathieu Folley, Né à St-Denis (93) le 30 janvier 1784. Engagé volontaire au 22e régiment d’infanterie légère le 10 pluviôse an 13 (30 janvier 1805). Blessé d’un coup de feu qui lui traverse l’épaule gauche sur les hauteurs de Veronette, le 2 novembre 1805. Sergent le 10 mars 1808. Adjudant sous-officier le 6 juin 1811, sous-lieutenant le 8 février 1813, lieutenant le 13 septembre 1813. A participé aux campagnes d'Italie (an 14) et à celles de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810 et 1811 dans le royaume de Naples et en Calabre. À celles de 1812 au corps d’observation d’Italie méridionale. À la Grande Armée en 1813, blessé d’une balle à la tête le 16 octobre 1813 à la bataille de Leipzig. A l’armée d’Italie en 1814. I1 termine sa carrière comme lieutenant-adjudant-major au 35e de ligne, nommé le 9 novembre 1813. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 28 octobre 1814. Renvoyé en demi-solde dans ses foyers le 11 juillet 1814. Il décède le 21 mai 1853 à Darney, où il est inhumé : : « ICI REPOSE / MR. FOLLEY / MATHIEU / CHEVALIER DE LA / LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ LE 21 MAI / 1853 / BON MARI / ET BON PÈRE. » (Stèle arrondie derrière une grille)
-Pierre-Basile Bailly, né à Darney le 14 juin 1777; Chirurgien de 3e classe à l’armée d’Italie (ans VII-XII), de 2e classe, au camp de Boulogne, puis au 46e de ligne. Affecté au 5e régiment provisoire d’infanterie sous Moncey en Esgagne (1808), devenu 116e de ligne (juillet 1808), il sert sous Suchet jusqu’en 1812 : « PIERRE-BAZILE BAILLY, / CHEVALIER DE LA LÉGION d’HONNEUR, / ANCIEN CHIRURGIEN-MAJOR, / MÉDECIN INSPECTEUR DES EAUX DE BAINS, / NÉ À DARNEY LE 14 JUIN 1777, / MORT LE 12 NOVEMBRE 1854. » (Stèle surmontée d’une urne drapée dans un enclos, le long du mur d’enceinte, concession PD 10 Vailly-Galland, une croix de la Légion d’honneur est gravée sur la stèle).
- Charles-Claude Pettelot, né à Darney le 11 septembre 1780. Entré à la 21e légère (an IV), caporal puis sergent, il fait carrière dans la Garde impériale. Entré aux chasseurs à pied, lieutenant au 6e voltigeurs, puis capitaine-adjudant-major au 11e voltigeurs le 28 avril 1813, au 4e voltigeurs en 1815. Campagnes : Armées d’Italie, d’Égypte où il est blessé, Grande Armée, blessé à Eylau : « CI GÎT / PETTELOT / CHARLES CLAUDE / CHEVALIER / DE LA LÉGION D’HONNEUR / CAPITAINE ADJUDANT-MAJOR / EN RETRAITE / DÉCÉDÉ LE 7 MARS 1852 / PRIEZ POUR LUI. » Plusieurs fois blessé au cours de ses campagnes : plusieurs coups de lance, éclats d'obus, blessures par balles en Egypte et à Eylau. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 30 août 1813. Il meurt à Darney le 7 mars 1852 et est inhumé au cimetière de ce lieu.

-Jean-Barthelemy Paulon, né à Darney le 13 mai 1790. Entré au 1er cuirassiers (1806), brigadier (1807), fourrier (1808). Passé avec ce grade aux lanciers de la Garde (1813), maréchal des logis (1813). Il sert en Espagne (1809-1813), Saxe et France, blessé de quatre coups de lance près de Lille et fait prisonnier (fév. 1814). Libéré, il sert de nouveau au régiment des chevau-légers lanciers en avril 1815 en France. Réformé le 15 novembre 1815. Chevalier de la Légion d'honneur le 28 novembre 1831. Rentré dans la vie civile, il devient professeur et greffier de justice de paix à Darney. Il y décède le 5 mars 1848 et est inhumé dans le cimetière de la commune. « PAULON, JEAN BARTHÉLEMY / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / 1790 – 1848. »

Le 9 juin 2021, Eric Casadevall, Délégué Régional, informe le Président :

« Je me suis permis de relancer la Commune de Darney pour les sépultures des Grognards de la ville. Sépultures en état de reprise en 2016 et reprise par la Commune depuis fin 2019.

Vous trouverez ci-joint la réponse du 1er Adjoint de la Mairie de Darney en charge du Cimetière ».

Réponse de la Mairie : « Nous avons bien pris note de vos remarques et sachez que nous en tiendrons compte. Comme vous le savez, nos services techniques ont fort à faire sur la Commune elle même avec l’entretien des rues, espaces verts, massifs (plantations, désherbage, arrosage) comme vous le savez aussi nos effectifs sont réduits et les espaces dont on doit s’occuper sont nombreux.

Nos hommes ont comme consigne d’entretenir le mieux possible le cimetière. Nous sommes

attentifs à ce que cela se fasse de manière régulière. En ce qui concerne les tombes à la charge de la Commune : grognards, anciennes personnalités, nous sommes en train de faire un inventaire sur le sujet, afin de pouvoir entre autre, lors des cérémonies du 11 novembre leur rendre hommage qu’ils méritent. Pendant de très nombreuses années rien n’a été fait dans ce sens. Nous avons noté de nombreuses erreurs, des personnes non honorées parce que non identifiées comme étant à

honorer, d’autres honorées sans raison.

Je suis en partie responsable du cimetière avec une autre adjointe et une secrétaire. Nous avons entrepris depuis quelques semaines un gros travail sur le cimetière avec un recensement, mais cela n’est pas toujours aisé du fait d’un manque d’informations pour certains.

Soyez assuré que votre demande sera prise en compte mais je vous demande d’être patient. J’ose espérer que d’ici l’automne, nous pourrons enfin débuter la remise en état des sépultures des anciens grognards ». Merci M./Mme le Maire

Le 10 juin 2021, Eric Casadevall, Délégué Régional, informe le Président :

« Demande d’autorisation d’intervenir sur des sépultures d’anciens grognards au cimetière de Darney. Aide que j’avais proposer à la Mairie : je remercie la municipalité. Naturellement, si vous aviez besoin d’aide à l’entretien des sépultures des anciens grognards, je suis habilité pour des travaux d’entretien dans les cimetières : étant délégué de l’ ACMN (travail bénévole). Mes interventions de rénovation dans les cimetières de Nonville, Epinal Saint Michel et Israélite… ».

Réponse de la Mairie :  « Votre proposition d’aide est intéressante : comme dit nos services sont surchargés avec le début de l’été, les travaux de désherbage au cimetière (prévus) du monument tchèque pour le 30 juin. Si vous avez le temps et l’envie d’effectuer des travaux sur les sépultures des anciens grognards la Commune est d’accord. Si vous avez besoin de matériel nous dire quoi et nous verrons ce que nous pourrons faire ». Merci M./Mme le Maire

 

89 Yonne
 


90 Territoire de Belfort

 


91 Essonne

 

Etampes (91150)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

-  la sépulture de Jacques Henry d’Esplan. Entré au 14e chasseurs (an VII), affecté au 9e hussards (an VIII), brigadier (1810), admis aux chasseurs à cheval de la Garde Impériale (1806), maréchal des logis-chef (1813). Sous-officier à la 2e compagnie des mamelouks : « A LA MÉMOIRE / DE JACQUES HENRY / D’ESPLAN / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / ANCIEN MARÉCHAL DES LOGIS-CHEF / DES MAMELOUKS DE LA GARDE IMPÉRIALE / CAPITAINE DES DOUANES EN RETRAITE / NE A BORDEAUX LE 28 FÉVRIER 1781 / MORT A ETAMPES / LE 14 OCTOBRE 1862 ». (Carré A, dans l’angle gauche du cimetière)

- la sépulture de Simon Richault. Volontaire d’un bataillon de Seine-et-Oise (1792), lieutenant à la 66e demi-brigade, à la Guadeloupe (1795), capitaine (1802), prisonnier de la prise de l’île par les Anglais (1810), libéré puis rentré en France (1814) : « SIMON RICHAULT CAPITAINE EN RETRAITE / MEMBRE DE LA LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ LE 16 MARS 1827 DANS SA 66e ANNÉE ».
(Sarcophage surélevé au centre de la partie basse vers la ligne de chemin de fer).
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Le 10 juin 2021, la Mairie d’Etampes informe le Président que les sépultures sont sauvegardées.

Elle sollicite la collaboration de l’ACMN et du Souvenir Français pour la restauration de ces sépultures.

 

92 Hauts-de-Seine
 

94 Val-de-Marne
 

95 Val d'OISE
 

Taverny (95150) (Demande 2018 mise à jour 2021)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de

- la sépulture de Jean-Baptiste Pradal,

- la sépulture de Stanislas Blanquet,

- la sépulture de Jean-Pierre Dubost,

(Demande de Guy Decoulonvillers)

Le 21 juin 2018, la Mairie informe le Président :

« Suite à votre courrier en date du 6 juin dernier, je suis en mesure de vous donner les éléments d’information suivants. J’ai, en effet, retrouvé la sépulture de quelques uns des vétérans des guerres napoléoniennes.

- Jean-Baptiste Pradal, né en 1792 et décédé en 1863, est inhumé au sein de la sépulture familiale située au carré D-50 (procédure de reprise administrative pour état d’abandon).

- Stanislas Blanquet, décédé en 1861, est inhumé au sein de la sépulture de Stanislas et Jules Blanquet situé au carré D-75.

- Jean-Pierre Dubost, décédé en 1883 ». Merci M./Mme le Maire

Le 17 mai 2021, la Mairie informe le Président que la sépulture de Jean-Baptiste Pradal est en procédure de reprise administrative pour état d’abandon. Elle sollicite la collaboration de l’ACMN pour une éventuelle restauration de la sépulture après la fin de la procédure de reprise.

Réponse de la Mairie : « Par courrier en date du 24 mai dernier, vous m’interpellez quant à la conservation et la restauration de la concession de Monsieur Jean-Baptiste Pradal.

Cette concession funéraire est une sépulture privée et familiale qui a été délivrée en 1884 à Monsieur Jean-Baptiste Pradal afin d’y être inhumé avec les membres de sa famille.

Les monuments funéraire situés sur les concessions privées appartiennent aux concessionnaires (en l’espèce Monsieur Jean-Baptiste Pradal) et en cas de décès à leurs ayants-droits qui en sont les seuls responsables.

Aujourd’hui, la concession D-50 n’est plus entretenue, ni visitées, Madame Geneviève Hébert, dernière descendante connue de Monsieur Jean-Baptiste Pradal, est décédée en 1998.

Une première procédure de reprise avait été engagée par la commune en 1991.

Madame Geneviève Hébert s’était alors manifestée et avait réalisé des travaux de restauration.

La procédure avait été interrompue.

Aujourd’hui, l’état de détérioration de la sépulture porte atteinte à l’ordre public et à la décence du cimetière. C’est la raison pour laquelle une nouvelle procédure de reprise pour état d’abandon est en cours depuis le 23 juillet 2018, date à laquelle il a été constaté par procès-verbal que la semelle de la sépulture est effondrée, que le caveau est ouvert et que les ossements sont visibles.

Une fois la décision de reprise juridiquement obtenue, la Ville envisage de procéder à la reprise matérielle de cette procédure. Le monument funéraire et le caveau seront enlevés et les restes mortels déposés à l’ossuaire. L’état de détérioration de cette sépulture ne permet pas de le restaurer.

La Direction Vie civile et citoyenneté reste à votre disposition pour tout renseignements complémentaire ». Merci M. Le Maire  

 

971 GUADELOUPE

 

NOUS AVONS écrit "Merci M./Mme le Maire !" car nous ne savons pas toujours par qui la fonction est exercée. C'est la fonction que nous remercions !

 

Afrique du Sud

 

ALLEMAGNE

 

 

Belgique
 

EVERE (BRUXELLES)

- Fin de la restauration par MM. Christian Richard et Carl Baudoux de la tombe de Joséphine Napoléone de Montholon, filleule de l'Empereur, née à Sainte-Hélène en 1818, morte à Bruxelles en 1819. Pose d'une nouvelle plaque, l'ancienne étant devenue illisible : « ICI REPOSE / JOSÉPHINE NAPOLÉONE / MONTHOLON / FILLEULE DE L’EMPEREUR / NAPOLÉON / NÉE À SAINTE-HÉLÈNE / LE 26 JANVIER 1818 / DÉCÉDÉE À BRUXELLES / LE 30 SEPTEMBRE 1819. »

 

ORBAIS

- Pose d'un pupitre commémoratif à la mémoire d'Emmanuel-Joseph Stevenart. Entré au 8e d'artillerie à pied (1805), sergent (1807), sergent-major (1810), lieutenant en second (1813). Il sert en Russie, en Saxe, à Hambourg. N'étant plus Français, il s'engage en 1814 dans l'armée des Pays-Bas, promu capitaine de 2e classe. À la bataille des Quatre-Bras, il commande une batterie d'artillerie à pied quand il est tué, au début de la bataille, entre 14h et 14h30, par un boulet ou un éclat d'obus d'une contre-batterie française de l’artillerie de la 9e division (Foy), lorsque sa batterie est positionnée sur une petite éminence, à +/- 550 m à l'O.-S.-O de la ferme de Gémioncourt (50°33'32.03"N 4°26'45.99"E). Il meurt à moins de 25 km de l'endroit de sa naissance. Collaboration entre le Cercle historique de Perwez, la commune de Perwez et l'Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens. Inauguration le 12 juin 2021.

 

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