Interventions/Actions de l'ACMN pour sauvegarde/restauration 2017
Vous trouverez les restaurations 2017 à cette page
 

Interventions 2016

Interventions 2015

Interventions 2014

Interventions 2013
Interventions 2012

Dernière mise à jour : 20/03/2020

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Total pour 2017 : l'ACMN a fait des interventions/actions pour 52 monuments dans 45 lieux !

 

Attention : classement par département (au sein de chaque département, classement alphabétique par nom de ville)
01 Ain - 02 Aisne - 03 Allier - 06 Alpes-Maritimes - 08 Ardennes - 09 Ariège - 10 Aube - 12 Aveyron - 14 Calvados - 16 Charente - 17 Charente-Maritime - 18 Cher - 19 Corrèze - 21 Côte d'Or - 23 Creuse - 24 Dordogne - 25 Doubs - 26 Drôme - 27 Eure - 28 Eure-et-Loir - 30 Gard - 31 Haute-Garonne - 32 Gers - 33 Gironde - 35 Ille-et-Vilaine - 36 Indre - 37 Indre-et-Loire - 38 Isère - 39 Jura - 40 Landes - 41 Loire et Cher - 42 Loire - 43 Haute-Loire - 44 Loire-Atlantique - 45 Loiret - 46 Lot - 49 Maine-et-Loire - 50 Manche - 51 Marne - 52 Haute-Marne - 53 Mayenne - 54 Meurthe-et Moselle - 55 Meuse - 56 Morbihan - 57 Moselle - 59 Nord - 60 Oise - 61 Orne - 62 Pas-de-Calais - 63 Puy-de-Dôme - 64 Pyrénées- atlantiques - 65 Hautes-Pyrénées - 67 Bas-Rhin - 68 Haut-Rhin - 69 Rhône - 71 Saône-et-Loire - 72 Sarthe - 73 Savoie - 75 Paris - 76 Seine-Maritime - 77 Seine-et-Marne - 78 Yvelines - 79 Deux-Sèvres80 Somme - 81 Tarn - 82 Tarn et Garonne - 83 Var - 85 Vendée - 86 Vienne - 87 Haute-Vienne - 88 Vosges - 89 Yonne - 91 Essonne - 92 Hauts-de-Seine - 94 Val-de-Marne - Allemagne - Belgique - Italie - Suisse


Nous remercions M. Alain Chappet pour son aimable collaboration.
Interventions de l'ACMN par son Président.
Inventaire des interventions/restaurations napoléoniennes réalisées par d'autres associations ou municipalités.

 

01 AIN

Belley (01300)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
;
- de la sépulture du général Claude Dallemagne : « A LA MEMOIRE / DU BARON CLAUDE / DALLEMAGNE / GENERAL DE DIVISION / CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR / ET DE LA COURONNE DE FER / 1754-1813 ». (Monument entouré d'une grille, 2e allée à droite)
(Demande du Souvenir Français de Belley)
- de la sépulture de Claude-Marie Anselmier. Entré à l’École de Metz (1808), lieutenant du génie (1809), il sert en Hollande
(à l'île de Cadzand, l’Écluse (Sluis), Flessingue et Rammekens) de 1809 à 1814, capitaine (1812), en poste à Sarrelouis (avril 1815) : « ICI REPOSE / CLAUDE-MARIE ANSELMIER / CHEF DE BATAILLON DU GENIE / CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR / ET DE SAINT-LOUIS / MEDAILLE DE SAINTE-HÉLÈNE / DÉCÉDÉ  A BELLEY LE 18 FEVRIER / 1865 / DANS SA 77e ANNEE»
(Stèle, 1
ère allée à droite le long du mur, au niveau de la sépulture du général Dallemagne)
(Demande du Souvenir Français de Belley)

Réponse de la Mairie : «Nous avons bien reçu votre courrier en date du 20 juin 2017 concernant votre demande pour la sauvegarde de deux sépultures au cimetière de Belley. La concession Dallemagne est une concession perpétuelle qui à ce jour est entretenue par la famille. En ce qui concerne la concession Anselmier, cette concession est également une concession perpétuelle, qui ne présente à ce jour, aucune condition pour effectuer une procédure de reprise. (Pas de dégradation, ni de danger pour les tombes environnantes). Par ailleurs, la commune avait effectué des démarches pour obtenir des subventions pour l'entretien des sépultures à préserver une fois reprise, mais sans résultat. Si toutefois vous avez connaissance de différents moyens de financement pour aider les communes à conserver et restaurer les monuments classés, je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'en informer ». Merci M. le Maire

- de la sépulture de Laurent Dumarest. Conscrit de 1808, entré au 101e de ligne (1807), sergent (1812), sergent-major (1813), passé au 104e de ligne (janvier 1814), présent lors du blocus de Mayence (janvier – mai 1814) : « CI – GÎT / ALEXANDRE DUMAREST / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / A FAIT À LA GRANDE ARMÉE / DE 1806 A 1811 / LES CAMPAGNES  DU TYROL, D’ESPAGNE / ET D’ALLEMAGNE / DÉCORÉ À BAUTZEN / LOMPNES LE 26 JANVIER 1788 / BELLEY
24 JANVIER 1874 ». (Dalle entourée d’une grille, 3e allée à gauche, de la 1
ère division et 3e tombe à gauche après l’intersection de la 1ère et de la 2e division).
(Demande du Souvenir Français de Belley
)

Réponse de la Mairie (2019) J’ai bien reçu votre rappel concernant votre demande en date du 15 juin 2017 afin d’assurer la sauvegarde de la sépulture de Laurent Dumarest. J’ai transmis votre demande au Conservateur du cimetière afin qu’il fasse des recherches ; une réponse vous sera faite dans un délai de deux mois ». Merci M. Le Maire


02 AIsNe

Belleu (02200)

Le 19 novembre 2017, M. Jacques Loire, Président de l’Union Nationale des Combattants de Belleu, informe le Président de la restauration du cénotaphe de Jacques Victor Hippolyte de Marillac.
À gauche de l’église,
sur la tombe de son épouse, épitaphe à la mémoire de Jacques-Victor-Hippolyte de Marillac. Après avoir fait campagnes dans les guerres de la Révolution, il entre comme lieutenant à la compagnie d’élite du 8e cuirassiers (1801), capitaine (1807), il est tué à la bataille la Moskowa. Son épouse repose ici. (Stèle surmontée d’une urne). Marillac, Jacques Victor Hippolyte de, (1773-1812) : né au Puy (Haute-Loire) 29 décembre 1773, aux chasseurs à cheval de Picardie, 10 décembre 1788, devenus 7e chasseurs à cheval 1er janvier 1791 . Lieutenant au 57e d'infanterie 1er juin 1792, abandonne 23 mai 1793, commandant d'une compagnie franche de la Vendée, 1795. Incorporé aux guides de l'armée du Rhin, le 21 décembre 1797, brigadier le 14 février 1799. Maréchal des logis le 21 mars 1799. Aux guides à cheval de l'armée d'Helvétie le 19 mai 1799. Il est nommé sous-lieutenant dans la garde du général en chef le 9 mai 1800, lieutenant le 23 septembre 1800, au 8e de cavalerie, 5 mai 1801, confirmé le 10 juillet 1801. Lieutenant de la compagnie d'élite à la formation en 8e cuirassiers le 10 octobre 1801, adjudant-major le 27 janvier 1807, capitaine le 17 avril 1807. Chevalier de la Légion d’honneur le 1er octobre 1807. Tué à la Moskowa, le 7 septembre 1812.

Leschelles (02170) (Demande 2013 – réponse 2017)
Intervention de l'A.C.M.N. auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- du monument au général Caffarelli. (demande de M. Pierre Louis de Caffarelli, descendant du général Caffarelli)
Le 12 mai 2017, la Mairie de Leschelles informe le Président : « Lors d'un courrier en date de 2016, vous nous demandiez si la commune avait rénové le monument de
Caffarelli, général et aide de camp de l'Empereur Napoléon 1er ! La commune devrait procéder à sa réfection cette année et sollicite une aide de la part de votre association pour la conservation des monuments Napoléoniens, afin de pouvoir mener à bien cette opération ».
Collaboration entre l'ACMN et la Mairie de Leschelles pour la restauration du monument au général Caffarelli. Inauguration prévue pour octobre 2017
.

 

03 ALLIER

 

06 Alpes-Maritimes

 

 

08 Ardennes

 

 

09 Ariège

 

10 AUBE

 

12 AVEYRON

Gagnac (hameau dépendant de la commune de Gaillac-d’Aveyron)
Le 08 mars 2017, M. Raymond Duplan, Délégué régional, informait le Président de la pose d'une plaque commémorative sur la maison de Jean Joseph Bessodes à Gagnac dans l'Aveyron. Sa maison, qui existe toujours, est habitée par sa descendante.
Jean Joseph Bessodes est né à Gagnac, commune de Gaillac d'Aveyron, canton de Laissac (Aveyron)
, le 10 juillet 1763. Il meurt dans sa maison de Gagnac le 17 janvier 1822. Il a été inhumé dans l'ancien cimetière de Gagnac (tombe disparue). Il servit dans la cavalerie. Il fait les campagnes d'Autriche (1805), Prusse (1806), Pologne (1807), Espagne (1808-1813). Il est fait Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur le 14 mars 1806, Officier de l'ordre de la Légion d'honneur le 18 février 1808 et Chevalier de l'ordre de Saint-Louis le 5 octobre 1814.
L’inauguration a eu lieu le
20 mai 2018. L’ACMN a participé à la plaque commémorative.

Pont de Salars (12290)
Intervention de l'A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de François Joseph Escudier. Il est né le 29 janvier 1778. Capitaine. Chevalier de la Légion d'honneur le 28 mars 1807
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué régional)

 

14 CALVADOS


16 CHARENTE
Nersac
Cimetière communal, partie ancienne, monument funéraire de François Nivet. Lieutenant au 2e bataillon de volontaires de la Charente (1791), adjudant-commandant, chef d’état-major du général Rapp, gouverneur de Dantzig (1807). Il sert en Autriche et en Espagne sous Macdonald (1810). Retraité (1811). Baron de l’Empire (1809) : « CI-GIT M. LE BARON FRANÇOIS NIVET OFFICIER DE LA LÉGION D'HONNEUR ADJUDANT-GÉNÉRAL D'ÉTAT-MAJOR DÉCÉDÉ LE 29 OCTOBRE 1829 DANS SA 68E ANNÉE. IL FUT LE MODÈLE DE TOUTES LES VERTUS. » (Imposant monument sur le côté gauche de l’allée centrale, 3e rangée). Ce monument était dans un piteux état (recouvert de mousse, plaque effacé). Suite à un premier signalement de notre délégué, Alexandre Baury, les services de la mairie ont refait les inscriptions de la plaque et nettoyé le monument.
Merci M. Le Maire !
 

17 CHARENTE-MARITIME
 

18 Cher
Vierzon (18100) (Demande 2014 – réponse 2017)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Jean-Baptiste Fonthereau. Époux d’Anne Sylvie Bourassin, ancien professeur adjoint à l’école vétérinaire d’Alfort. Vétérinaire en chef de l’Armée du prince Jérôme Bonaparte en Westphalie. « Ancien commandant de la Garde nationale de Vierzon. Médaillé de Sainte-Hélène, décédé à Vierzon le 21 janvier 1862 à l’âge de 79 ans. Il fut courageux et probe. Priez pour lui ».

Réponse de la Mairie : « Je vous adresse les renseignements demandés sur la concession située au Cimetière Ville, division 5, tombe 85 au nom de Fonthereau. Cette concession a été acquise par M. Fonthereau Paul, fils de Fonthereau Jean-Baptiste, le 5 novembre 1853 à perpétuité. Cette concession est entretenue par la famille et donc ne fait pas l’objet d’une reprise. La sépulture étant en bon état, il n’est pas prévu de mettre en place une procédure de sauvegarde ». Merci M. Le Maire.

Le 1er septembre 2017, le Président des Amis du Vieux Vierzon informe le Président : « Notre Association fait actuellement des recherches sur la vie de Jean-Baptiste Fonthereau, vétérinaire de l’Armée Impériale, décédé et enterré au cimetière central de Vierzon. La Mairie de Vierzon nous a indique que vous aviez fait une étude sur le même sujet. Il nous serait agréable si vous pouviez nous communiquer vos résultats ».

19 Corrèze

Altillac (19120)
Au cimétière, restauration de la sépulture d’Antoine-Adolphe-Marcellin Marbot : sert sous le général Decaen aux Indes, capitaine, aide de camp du maréchal Masséna pendant la campagne du Portugal, prisonnier à Astorga, chef d’escadron (1810).
Blessé et prisonnier à Vitebsk (1812). Maréchal de camp sous la monarchie de Juillet : « À LA MÉMOIRE / DU MARÉCHAL DE CAMP / ADOLPHE MARBOT / MORT AU CHÂTEAU DE BRA / DÉPARTEMENT DE LA CORRÈZE / À L’ÂGE DE 64 ANS / LE 2 JUIN 1844. » Sur le côté gauche, inscriptions à la mémoire de son père, Jean-Antoine Marbot : « EN UNION AVEC SON PÈRE Gal DE DIVISION À GÊNES 19.4.1800. » ; et de son frère, Marcellin Marbot : « SON FRÈRE Gal DE DIVISION À PARIS 16.11.1854. » (Dalle surmontée d’une stèle, au centre et à gauche, parmi des tombes modernes). Restauration de la sépulture par initiative privée.

 

 

 

21 Côte d'Or

 

23 CREUSE

 

 

24 Dordogne

 

 

25 DOUBS

 

26 DRÔME

 

27 EURE


28 Eure-et-Loir

 

30 Gard

Saint-Gilles (30800)
Intervention de l'ACMN pour la sauvegarde
- de la sépulture de Louis Moulinier. Entré au 4e cuirassiers (1808), fourrier (1809), maréchal des logis-chef (1812). Il fait campagne en Autriche, Russie, Saxe, France et Belgique. Blessé au combat de Mehlem (1er janvier 1814). Adjudant sous-officier à Waterloo : « ICI REPOSE / LOUIS MOULINIER / CAPITAINE / DE CAVALERIE / EN RETRAITE / CHEVALIER DE / LA LEGION D'HONNEUR / CHEVALIER DE L'ORDRE ROYAL / DE CHARLES III / D'ESPAGNE, MEDAILLE / DE SAINTE-HÉLÈNE / NE LE 5 JANVIER 1789 / A MARSILLARGUES DEPARTEMENT DE L'HERAULT / DÉCÉDÉ  LE 5 FEVRIER / 1863 ». (Stèle au sommet arrondi le long du mur du cimetière. Sépulture en procédure de reprise)
(Demande de David Pelletier, Délégué du Président)

Réponse de la Mairie : « Je fais réponse à votre lettre par laquelle vous avez souhaité l'attention de la Commune sur la sépulture de M. Louis Moulinier. Cette dernière située dans le cimetière le plus ancien de la Commune, a été recensé parmi les concessions abandonnées et incluse dans la liste pour lesquelles une procédure de reprise a été entamée. Je vous remercie des éléments très intéressants que vous m'avez apportés concernant cette concession qui présente un intérêt certain pour l'histoire et qui me permettront de pouvoir l'écarter à l'échéance de la procédure lancée ». Merci M. Le Maire !

 

31 Haute-Garonne

 

 

32 GERS

33 Gironde

Bordeaux (33045)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la tombe du général Van der Maesen : « Ci-gît le général de division Van der Maesen mort au champ d'honneur le 1er septembre 1813 à l'âge de 46 ans »
(Demande de Daniel Salmon)

Réponse de la Mairie : « Votre correspondance par laquelle vous attirez l’attention de Monsieur le Maire sur la sépulture où repose le général Van der Maesen située au cimetière de la Chartreuse référencée 14e série n° 88 côté droit a été transmise à mon service, ce jour. Tout d’abord, je vous informe que mon service avait été saisi par votre demande le 29 juin 2017 à ce sujet par la Direction Générale des Affaires Culturelles, Direction de la Création Artistique et du Patrimoine, et avait transmis toutes les informations concernant cette concession. Je vous informe que les services techniques du cimetière de la Chartreuse procèdent uniquement à l’entretien des caveaux ayant fait l’objet d’un don ou d’un legs en faveur de la mairie de Bordeaux où repris par la ville dans le cadre d’une reprise de sépulture pour état d’abandon. Or cette sépulture ne remplissant pas ces conditions, la ville ne peut en aucun cas intervenir sur ce monument, malgré l’intérêt historique qu’elle représente sous peine en cas de réclamation d’un héritier, que le maire, seul responsable de la police des cimetières, soit mis en cause ». Merci M. Le Maire.

 

35 ILLE-ET-VILAINE
 

 

36 Indre
 

Nohant-Vic (36400)
Intervention de l'ACMN pour la sauvegarde
- de la sépulture de Maurice François Élisabeth Dupin. Chevalier de la Légion d'honneur le 14 mars 1806. Inscriptions sur la stèle : « MAURICE FRANCOIS ELISABETH / DUPIN / LIEUTENANT COLONEL / AU 1ER R
ÉGIMENT DE HUSSARDS / AIDE DE CAMP DU ROI MURAT / NÉ A PARIS / LE 9 JANVIER 1778 / MORT A NOHANT / LE 6 SEPTEMBRE 1808»
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué
régional)
Le 13 mars 2017, les Monuments Nationaux inform
aient le Président :
« La Mairie de Nohant-Vic nous a transmis votre courrier du 18 février courant s'inquiétant de la sauvegarde de la tombe de Maurice François Élisabeth Dupin. Cette tombe fait partie du domaine de George Sand, appartenant au Centre des Monuments Nationaux. Elle a été classée monument historique, avec le domaine en 1952 ».

Saint‐Maur (36250) (Demande 2015 – réponse 2017)
En collaboration avec la Délégation Berry – Val de Loire du Souvenir Napoléonien et sur la demande du Souvenir Français participation de l’A.C.M.N à la restauration de la sépulture de Sébastien Ruby, Général de Brigade et Commandant de la Légion d’Honneur.
Sébastien Ruby est né le 25 mars 1755 à Villedieu‐sur‐Indre. Il entre au service comme soldat au régiment de la Reine en garnison dans le Nord de la France, le 3 février 1775 ; caporal le 1er avril 1780 ; sergent le 2 juin 1781 ; sergent‐major le 4 juin 1785. Le 26 octobre 1791, il est nommé capitaine au 1er bataillon de volontaires de l’Indre, et le 19 janvier 1792, il passe adjudant‐major. Le 1er novembre 1793, il prend le commandement de son bataillon, puis, de la 54e demi‐brigade d’infanterie le 7 avril 1794. Il est nommé chef de brigade provisoire sur le champ de bataille de Friedberg le 24 août 1796, et il est confirmé dans son grade le 1er septembre suivant, au 89e régiment d’infanterie de ligne. Il est promu général de brigade le 23 mars 1798, et il conserve le commandement de son régiment jusqu’au 4 octobre 1798, date de son affectation à l’état‐major général de l’Armée du Danube. Le 2 décembre 1799, il sert dans la 9e division militaire, comme commandant du département de l’Ardèche. Le 29 juillet 1802, il commande le département de la Dordogne, puis le 23 septembre suivant, celui de l’Indre. Il est fait Chevalier de la Légion d’honneur le 11 décembre 1803, et Commandeur de la Légion d’honneur le 14 juin 1804. Le 22 septembre 1806, il est affecté à l’Armée du Nord, dans le Corps d’Armée du maréchal Mortier. Le 1er avril 1807, il prend le commandement de la 3e brigade de la 2e division d’infanterie du 8e corps de la Grande Armée. Le 1er décembre 1807, il est muté au corps d’observation de l’Armée des Côtes de l’Océan, et il est admis à la retraite le 19 octobre 1808. Il meurt le 1er mars 1809 à Châteauroux. Il repose au cimetière de Saint‐Maur.

Le 12 septembre 2016, signature d'une convention de financement entre l'ACMN et le Souvenir Français de l'Indre pour la restauration de la sépulture du Général Ruby. Le 01 mars 2017, M. Michel Moreau, Délégué Régional du Souvenir Français de l'Indre informait le Président :
« Les travaux de remise en état de la sépulture du général Ruby sont en court. Nous prévoyons de faire l'inauguration le 25 mars 2017. J'espère que vous serez des nôtres. Aussi pour faire les cartes d'invitation, nous avons besoin de votre logo de l'A.C.M.N. Vous voudrez bien me le faire parvenir et le transmettre à la Mairie de Saint‐Maur qui est chargée de faire les cartes d'invitation »

Le 25 mars 2017, cérémonie d'inauguration de la sépulture du général Ruby. Collaboration entre la Mairie de Saint-Maur, le Souvenir Français Châteauroux Métropole et la Délégation de l'Indre, le Souvenir Napoléonien, l'ACMN, le Conseil Départemental et le Conseil Régional de l'Indre.

Villegouin (36500)
Le 11 juillet 2017, Madame Bénédicte Rimbert sollicite la collaboration de l'ACMN pour la sauvegarde de la sépulture de son arrière-arrière-grand-père, Etienne Eugène Thibault, ancien combattant de 1870-1871 et médaillé militaire. Il est né en 1847, a été mobilisé en 1870, à l'âge de 22 ans, au 68e régiment d'infanterie avant d'être versé dans l'Armée de la Loire, formée en octobre 1870 par Léon Gambetta, alors Ministre de l'Intérieur et de la Guerre du Gouvernement de Défense Nationale, pour poursuivre après la défaite de Sedan le 2 septembre 1870, la Guerre contre les Allemands. Il sera nommé caporal de la 2e Compagnie du 3e Bataillon le 12 janvier 1871, avant de recevoir la Médaille militaire le 16 novembre 1871 pour faits d'armes et blessures. Il décède le 24 août 1892 à l'âge de 44 ans, des suites de ses blessures et de l'âpreté des combats auxquels il a participé durant la guerre.

 

37 INDRE-ET-LOIRE

Château-Renault (37110)
Le 07 juillet 2017, M. Lucas Christian informait le Président :
« Récemment nous avons découvert dans le cimetière de notre commune la tombe d'un grognard de la Vieille Garde de Napoléon : Charles Just de Boisthierry. »
Charles-Just de Boisthierry est né le 5 février 1777 à Gerberoy (60) Entré au 1er bataillon de l’Oise, incorporé à la 98e demi-brigade de ligne (an VII), sergent-major (an VIII), sous-lieutenant (an X), admis lieutenant en second aux grenadiers à pied de la Garde impériale (le 1er mai 1806), lieutenant en premier au 1er tirailleurs de la Garde impériale (1809), capitaine au 4e tirailleurs (1811) puis au 3e régiment de Grenadiers à pied de la Garde impériale (1815). Campagnes : armées Gallo-Batave, Angleterre, Hollande, Grande Armée, Espagne, Allemagne, Espagne (1810-1811) et Russie, fait prisonnier de guerre le 1er janvier 1813. Rentré en France (22 oct. 1814). Il décède le 9 octobre 1844 à l'âge de 67 ans : « CHARLES JUST / MARQUIS DE BOISTHIERRY / VICOMTE DE BRILONNE / ANCIEN / CHEF DE BATAILLON / DES / GRENADIERS À PIED / DE LA VIEILLE GARDE IMPÉRIALE / CHEVALIER / DE SAINT-LOUIS / ET DE / LA LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ / À LAUNAY / LE 10 OCTOBRE 1844 / À L’ÂGE DE [67 ANS] » (Dalle et stèle tombée, concession n° 256).Restauration de la sépulture par initiative privée.
 

 

Tours (37000) (Demande 2016 – réponse 2017)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde :
- de la sépulture de Dominique Arrighi. Entré au 15e léger (1806), il participe à la campagne d’Espagne 1807 à 1810. Prisonnier de guerre (30 novembre 1810), il rentre en France (1814), admis dans la Garde impériale (avril 1815), participe à la campagne de Belgique (1815), naturalisé français (1834), médaillé de Sainte-Hélène : « DOMINIQUE ARRIGHI / CHEVALIER / DE LA LEGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ  LE 21 JUILLET 1860 ». (Coffre, cadastre 62)
- de la sépulture de Joseph-Claude Godefroy. Elève en chirurgie à la suite des hôpitaux des armées (1793), chirurgien de seconde classe (an VII), Chirurgien-major (an X). Il participe aux campagnes depuis 1793 dont celles du Danube et du Rhin (1799-1801), de Prusse et de Pologne (1806-1807), d’Autriche (1809) et d’Espagne (1810) : « ICI REPOSE / JOSEPH CLAUDE GODEFROY / DOCTEUR EN MEDECINE / DES ARMEES / CHEVALIER DE LA LEGION D’HONNEUR / LE 11 JUILLET 1807 / CHIRURGIEN-MAJOR DES ARMEES / PRESIDENT D’HONNEUR PERPETUEL / DE LA SOCIETE MEDICALE D’INDRE ET LOIRE / ANCIEN MEMBRE DU JURY MEDICAL / ET DU CONSEIL MUNICIPAL DE TOURS / MAIRIE DE CHAMBRAY / NE LE 15 OCTOBRE 1775 / MORT LE 26 MARS 1853 ». (Stèle entourée d’une grille, allée centrale nord)
- de la sépulture de Charles-Joseph Jameron. Chef d’escadron au 8e dragons en 1796, il sert aux Armées de Mayence, du Danube, de l’Ouest et d’Italie où il se distingue à Marengo.  Il passe dans la gendarmerie en 1801. Il est colonel chef de la 25e légion de gendarmerie à Mayence en 1807, de la 22e à Grenoble en 1811, puis de la 12e à Lyon début 1814. Inhumé ici depuis 1868 : « CHARLES JOSEPH / JAMERON / MARECHAL DE CAMP / CHEVALIER DE St LOUIS / OFFICIER DE LA LEGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ  A TOURS LE 10 JANVIER 1847 / A L’AGE DE 77 ANS ». (Ensemble de deux stèles au sommet triangulaire, dont celle de droite est écroulée. Tombe n° 89)
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

Réponse de la Mairie : « Je fais suite à vos diverses demandes concernant la conservation des monuments napoléoniens situés dans le cimetière de Tours La Salle. Après des recherches approfondies, je me permets de vous apporter les précisions suivantes. En ce qui concerne les sépultures de Joseph Claude Godefroy et de Charles Joseph Jameron, la Ville n'a pas engagé pour le moment de procédure de reprise pour état d'abandon. Les concessions sont toujours actives. En conséquence, la Ville ne dispose d'aucun droit sur ces emplacements pour satisfaire vos demandes. Cependant, la sépulture de Dominique Arrighi a fait l'objet de cette procédure et je vous confirme qu'il sera procédé à sa sauvegarde ». Merci M. Le Maire

 

38 Isère
 

 

39 JURA
 

40 LANDES

 

41 Loire et Cher

Chitenay (41120)
Intervention de l'A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Louis Gilbert Darnault. Soldat au 13e léger, train d'artillerie, période 1812. Mort le 4 janvier 1860. Médaillé de Sainte-Hélène : « A MON PERE / CI-GÎT / DARNAULT LOUIS GILBERT / NÉ LE 27 SEPTEMBRE 1792 / DÉCÉDÉ / JANVIER 1860 / MEDAILLE DE L'ORDRE DE SAINTE-HÉLÈNE / REGRETS »
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)
Le 09 avril 2016, la Mairie de Chitenay informe le Président que la sépulture est sauvegardée et sollicite la collaboration pour l'ACMN pour la restauration.

Le 21 septembre 2017, M. Michel Castin informe le Président : « Par courrier je viens vous informer que la sépulture du soldat Louis Gilbert Darnault 13e léger, train d’artillerie , période 1812, né le 27 septembre 1792, décédé le 4 janvier 1860, médaillé de Sainte-Hélène a été rénovée par moi-même et M. Morisseau. Comme vous me l’aviez suggéré par téléphone, nous souhaiterions avoir votre visite ou celle d’un membre de l’ACMN pour commémorer ce soldat de l’Empire ».

42 LOIRE

43 HAUTE-LOIRE

Brioude (43100) (Demande 2016 - réponse 2017)
Intervention de l'A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde ‐ du monument funéraire de Michel Levé, chef de bataillon, major du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale : «MICHEL LEVÉ CHEF DE BATAILLON / DÉCÉDÉ À L’ÂGE DE 79 ANS / EN 1855 » (Stèle entouré d’une grille. Allé 1, mur d’enceinte à gauche, concession n° 87). (Demande de notre membre Jean Jacques Berry).
La Mairie nous informe que la sépulture est sauvegardée et entretenue par les descendants.

Le 13 avril 2017, la Mairie informe le Président : « Vous avez eu l'amabilité de me transmettre le bulletin 2016 de votre association retraçant ses différentes actions entreprises pour la sauvegarde du patrimoine architectural napoléonien. Je vous en remercie vivement. Brioude est concernée puisque notre cimetière comporte, comme vous l'avez indiqué, une sépulture napoléonienne au nom de Michel Levé. Je vous informe que nous avons été attentifs à vos prescriptions concernant la conservation de ce monument. Au regard de son état aujourd'hui correct, il n'a pas été concerné par la procédure de reprise des tombes en défaut d'entretien qui vient de s'achever. Nous vous remercions de nous avoir sensibilisé sur le caractère spécial de cette tombe et sa bonne conservation. Nous en avons pris bonne note ». Merci M. Le Maire

44 LOIRE-ATLANTIQUE

45 LOIRET

 

46 Lot
 

49 Maine-et-Loire
 

50 Manche

Cérences (50510)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de la sépulture de Jacques Vibert, dit Nez d'Argent.
Au hameau de Bourey , à 2 km au sud de Cérences, cimetière communal, près de l’église Notre-Dame, où repose Jacques Vibert, dit Nez d'Argent. Entré fusilier au 105e de ligne (an III), grenadier (an IX). Il sert aux armées de Rhin-et-Moselle, Allemagne, Helvétie, Danube, Rhin, dans la Grande Armée et Autriche, reçoit un coup de mitraille qui lui enlève le nez, l’œil droit et une partie de la mâchoire au sur l’île du lac noir (Schwarzen Lackenau) près de Vienne (13 mai 1809). Fait prisonnier, il rentre (27 juil. 1809), admis comme lieutenant à l’hôtel des Invalides (21 avr. 1810). Il porte alors un masque de métal
. Chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur pour prendre rang à dater du 7 mai 1840 : « CI-GÎT / JACQUES VIBERT, NEZ D’ARGENT / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / ANCIEN LIEUTENANT / DE L’HÔTEL ROYAL DES INVALIDES / NÉ À BOUREY LE 2 FÉVRIER 1774 / Y DÉCÈDE LE 9 MAI 1844 / SOLDAT INTRÉPIDE / IL FIT AVEC ÉCLAT / LES CAMPAGNES DES ANNÉES / III, IV, V, VI, VII, IX, X, / XI, XII, XIII, XIV, 1806, 1807 ET 1808 / TERRE SOIS LUI LÉGÈRE. » (Stèle au sommet triangulaire entourée d’une grille restaurée et entretenue par le Souvenir français). Un panneau près de sa tombe retrace sa vie.
(Demande de
Mme Jeanne Gioanni)

Réponse de la Mairie : « Nous avons pris bonne note de courrier du 19 juin nous attirant l'attention sur la tombe de Jacques Vibert, et j'ai l'honneur de vous faire savoir que le Souvenir Français se charge de restaurer le monument pour la fin du mois d'août ». Merci M. Le Maire

51 MARNE

 

52 Haute-MarNE

Nijon (52150)
Le 10 mars 2017, le général Poucet informe le Président d'un projet de plaque commémorative au nom du colonel Habert. Le Maire du village de Nijon (proche de Bourmont en Haute-Marne) est favorable à ce projet et dénommerait la place du village du nom du colonel.
L'A.C.M.N va collaborer avec la Mairie pour la plaque commémorative.
Jean-Nicolas Habert voit le jour à Nijon, village du canton de Bourmont, le 27 octobre 1774. Il est le fils de Jean-Baptiste, cordonnier devenu marchand, et de Marie-Rose Reine. Coïncidence ? Un nommé Reine, sans doute un parent, sert comme maréchal des logis dans le 4e régiment de cavalerie. C’est dans ce corps que le jeune Haut-Marnais s’engage le 6 janvier 1794, à 19 ans et demi. Patiemment, le cavalier haut-marnais gravit les étapes de la hiérarchie militaire, au fur et à mesure qu’il se bat (surtout aux abords du Rhin) : fourrier en 1795, maréchal des logis chef en 1799, adjudant-sous-officier en 1800. C’est la même année, à 25 ans, qu’il passe sous-lieutenant, le 5 juin 1800, lors d’une campagne d’Allemagne, sous les ordres du général Moreau, qui sera ponctuée par la victoire d’Hohenlinden. Lieutenant en 1802, Habert sert en Italie en 1805 et 1806. Période au cours de laquelle il quitte le 4e devenu « de cuirassiers » pour être nommé adjudant-major du 6e de l’arme, en avril 1806. Ce corps basé au-delà des Alpes (à Lodi) et commandé par le colonel Rioult d’Avenay nous est bien connu parce qu’un de ses officiers, Aymar de Gonneville, laissera des mémoires fameux – dans lesquels Habert n’est d’ailleurs pas cité. Un corps qui, aussi, accueille des conscrits haut-marnais, notamment en février 1807 et en mai 1809.
Avec le 6e cuir (brigade Reynaud, division Espagne), qui selon le lieutenant de Gonneville n’a pas « assisté » à la bataille d’Eylau, Habert se bat le 10 juin 1807 à Heilsberg où, notera Alcide Marot, il est blessé d’un coup de baïonnette au bas-ventre et d’un coup de lance au bras droit. Le régiment souffre particulièrement lors de cette rude bataille : Michel Legat, qui annotera les souvenirs du capitaine de Gonneville, précisera que le 6e a perdu ce jour-là 17 officiers sur 22 (le régiment déplore au total 30 tués, 98 blessés). A la suite d’Heilsberg, d’Avenay sera promu général de brigade (il tombera en 1809 lors de la bataille de La Piave), et le Haut-Marnais Habert sera fait membre de la Légion d’honneur (le 1er juin 1807). Capitaine en 1808, le Haut-Marnais se bat encore à Essling : un cheval meurt sous lui, sa jambe est touchée, et il est capturé. Après cette Campagne d’Autriche, il est promu chef d’escadron, le 1er septembre 1809. Deux ans plus tard, il voit arriver, comme nouveau colonel de son régiment, un compatriote : Jean-Baptiste-Isidore Martin, de Saint-Dizier, venu des chasseurs à cheval de la Garde. Avec le 6e cuirassiers, Habert prend part à la Campagne de Russie, et après la bataille de La Moskowa, il est promu major (lieutenant-colonel), le 20 septembre 1812, mais pour servir au 9e cuirassiers (brigade Queunot, division Saint-Germain, 1er corps de cavalerie). Coïncidence : un de ses capitaines, Claude Oriot, est Haut-Marnais (il est né à Colombey-les-Deux-Eglises en 1773). Comme Oriot, comme Martin, comme un cousin de ce dernier (François-Eugène Payart, né à Saint-Dizier en 1785, sous-lieutenant au 6e cuirassiers), Habert fait partie du fameux « escadron sacré ». constitué d’officiers encore montés. Marot écrira que Habert « sut ramener tous ses officiers… Il les obligeait, racontait-il plus tard, à prendre du thé tous les jours avec lui, suivant la coutume russe… »
Après la Russie, la Saxe. Le 9e cuir fait alors partie de la division Bordesoulle du 1er corps de cavalerie. Le régiment est toujours aux ordres du colonel de Murat-Sistrières. Marot écrira que celui-ci est tué lors de la bataille de Dresde. Faux : ce colonel n’est que blessé dans cette affaire. Pour le remplacer, le général Latour-Maubourg, qui commande le corps de cavalerie, songe à Habert. Il le présente à Napoléon. Lisons Marot : « L’Empereur dit ne pas le connaître. « Moi, dit le roi de Naples (Ndlr : le maréchal Joachim Murat), je m’en porte garant ». « Allez, colonel, dit alors l’Empereur ». Habert avait sauvé autrefois la vie à Murat en Italie et ce dernier s’en est toujours souvenu ». L’historien confond-il le roi de Naples avec le colonel de Murat-Sistrières ? Toujours est-il que nous ne voyons pas où Habert aurait pu sauver le maréchal, qui ne s’est plus battu en Italie depuis la campagne de 1800…
Mais voilà donc Jean-Nicolas Habert colonel, à 39 ans, d’un régiment de cuirassiers. Nouvelle coïncidence : celui qui le remplace dans ses fonctions de major, c’est encore un Haut-Marnais, Claude Maugery, un Wasseyen, qui comme chef d’escadron avait commandé les restes du 12e cuirassiers après la Campagne de Russie ! Et dans le 6e cuir toujours commandé par le Bragard Martin, sert un demi-frère – un autre, Jean-François, sera lieutenant au 1er régiment de la Haute-Marne la même année - du nouveau promu, Nicolas-Victor Habert, né à Nijon en 1793, engagé à Chaumont début septembre 1812. C’est sans doute ce futur capitaine et médaillé de Sainte-Hélène (il vit alors à Soulaucourt-sur-Mouzon, où il décédera en 1863) qui rapportera à Alcide Marot des détails sur la vie du colonel Habert. Ainsi, cette phrase : «Le malheureux, il se déshonore », lorsque le chef de corps apprend que son ancien chef de l’armée du Rhin, le général Moreau, sert dans les rangs ennemis.
A Leipzig, Habert a un cheval tué sous lui, et il est blessé au pied gauche. Son régiment se battra à Saint-Dizier, mais il semble que ces blessures aient tenu l’enfant de Nijon, officier de la Légion d’honneur depuis le 28 novembre 1813, éloigné de ce commandement. Vient la chute de Napoléon, et le retour des Bourbons. Le colonel Habert est tout d’abord distingué par le nouveau régime en se voyant accorder, par le duc de Berry, la croix de Saint-Louis en octobre 1814, mais quelques jours plus tard, il est placé en non activité, parce que selon Marot il aurait refusé d’aller commander un autre régiment que le sien.
Les Cent-Jours lui offrent une nouvelle fonction : la responsabilité du 4e cuir.
C’est la campagne de Belgique. L’arme des cuirassiers est représentée par douze régiments (deux sont donc commandés par des Haut-Marnais, tous deux au 4e corps de cavalerie du général Milhaud : le 4e dans la brigade Dubois de la 13e division Wathier, le 6e dans la 14e division Delort), et leurs charges à Waterloo contre les carrés anglais sont restées légendaires. Le 18 juin 1815, le régiment du colonel Habert prend part aux rudes combats de la ferme de la Haie-Sainte (une source anglaise prétend que le Haut-Marnais y a été tué, il n’en est rien), et celui de Martin se bat sur le Mont-Saint-Jean où le Bragard perd un bras.
Sur les douze colonels, sept sont tués ou blessés. Mais pas Habert
, dont le biographe se demande même s’il s’est battu lors de l’ultime combat de Napoléon…
Pour Habert, la Restauration signe la fin de sa carrière. Mis en non activité en 1816 (et retraité en 1825), après avoir appartenu au conseil d’administration du 4e cuir jusqu’en décembre 1815 (à Fontenay) au moins, il retrouve son village natal, dont il devient maire en 1821, et ce jusque janvier 1837. Il aurait été également conseiller général. Selon Marot, Habert s’avère être un grand chasseur.
C’est le 18 juillet 1842, à 8 h, que le colonel Habert, qui était marié à Henriette selon Marot, décède à Nijon, à l’âge de 76 ans. Il n’était pas membre de la noblesse d’Empire.

Le 10 avril 2017, La Mairie de Nijon, informait le Président :
« La Mairie de Nijon, commune associée à Bourmont, va organiser une journée napoléonienne le samedi 30 septembre 2017. Il y aura dévoilement d'une plaque à la mémoire de ce colonel originaire du village et maire du pays »

Le 1er octobre 2017, le général Poucet informait le Président : « La journée de commémoration s’est parfaitement déroulée à Nijon le 30 septembre 2017, la plaque a été inaugurée en présence du sénateur du département de la Haute-Marne. M. Casadevall a pu se présenter au Maire du village et lui remettre le chèque de participation de l’ACMN pour la plaque. Au cours, de la séquence des discours, j’ai pu présenter votre association et son rôle. La plaque est apposée à droite du monument aux morts, bien visible sur le mur. Le maire de Nijon vous remercie très sincèrement de votre appui et de la considération que vous avez témoignée en assurant la participation de votre représentant. Les membres du conseil municipal et les bénévoles se sont sentis honorés de l’aide apportée au village par les associations napoléoniennes. Le Souvenir Napoléonien, les Vosges Napoléoniennes et les reconstitueurs de l’Obusier étaient aussi présents»

 

53 Mayenne

54 Meurthe-et-Moselle

Ferrières (54210)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture du colonel François Aimé Paulin Eugène Domergue. Il est né à Saint-Hyppolite (30) le 16 septembre 1788, mort à Nancy en 1854. Gendarme d'ordonnance le 3 octobre 1806. Brigadier le 25 suivant. Maréchal des logis le 22 janvier 1807. Lieutenant au 21e régiment de dragons le 16 juin 1807. Capitaine le 04 septembre 1812. Passe au 2e lanciers de la Jeune Garde le 18 mars 1813 puis au 3e lanciers le 1er septembre 1814. Chevalier de la Légion d'honneur en 1813. Campagnes : Prusse, Pologne, Espagne, Portugal à la Grande Armée
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)

55 MEUSE
 

Stainville (55500) (Demande 2014 –réponse 2017)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Charles Laurent. Entré
au service en 1807, caporal, (1812), sergent au 8e régiment d’artillerie à pied (1813), il a participé aux batailles de Wagram et de Waterloo. Dans un médaillon on lit encore : «CHARLES LAURENT / SOUS-OFFICIER D’ARTILLERIE / EN RETRAITE CHEVALIER / DE LA LEGION D’HONNEUR / 1784-1865».
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

La Mairie nous fait savoir que la sépulture est sauvegardée et envisage une collaboration avec l’ACMN pour la restauration de la sépulture. Merci M. le Maire

Le 21 juillet 2015, la Mairie de Stainville informe le Président:
« Comme vous le savez, la tombe d’un soldat napoléonien sise dans le cimetière communal mérite des travaux d’entretien et de mise en valeur. Conscient du devoir de mémoire qui lui incombe, le conseil municipal a donné son accord de principe pour la mise en œuvre de travaux sur ce monument, me chargeant de rechercher des partenaires financiers afin d’élaborer un plan de financement de cette opération. C’est dans cette optique que je me permets de vous adresser les devis de restauration de cette tombe et de solliciter votre accompagnement financier ."

Le 09 mars 2017, la Mairie de Stainville informe le Président de la signature d'une convention de financement pour le 15 mars 2017 entre la Mairie de Stainville, l'A.C.M.N et la Fondation du Patrimoine de la Meuse pour la restauration de la sépulture.

Le 11 avril 2017, la Mairie de Stainville informe le Président de la collaboration entre la Mairie de Stainville, le Souvenir Français de la Meuse et l'ACMN pour la restauration de la sépulture.

56 MORBIHAN

 


57 MOSELLE
Fonteny (57590)
Intervention de l'ACMN pour la sauvegarde
- de la sépulture d'Antoine Rodhain. Il est né le 29 mai 1775 à Jallaucourt (57), meurt le
8 avril 1846 à Fonteny. En l'an II, il sert au 9e bataillon de la Meurthe, l'an VIII au 2e bataillon de pontonniers, caporal au 1er bataillon de pontonniers an XII, sergent en 1813, Chevalier de la Légion d'honneur en septembre 1813 et lieutenant en 1814. Blessé au siège de Charleroi (an II) et Garde Impériale en 1808. Épitaphe : « ANTOINE RODHAIN / OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR / 1775-1846). (Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)

Sarralbe (57430)
Le 25 septembre 2017, M. Jean-Michel Engel informait le Président de la restauration de la sépulture de Martin Herlé. Il est né le 28 octobre 1775 à Sarralbe (Moselle). Le 28 mai 1790, il entre au service dans le régiment de Bouillon, qui devient le 98e d’infanterie. Il combat à Valmy et à Jemappes. Passé canonnier au 5e régiment d’artillerie à cheval le 20 germinal an IV, il combat à Fleurus et à la prise du Quesnoy, où il est blessé d’une balle à la jambe gauche. Passé aux guides de l’Armée d’Italie le 15 prairial an V, il combat à Rivoli. Il embarque en 1798 pour l’Égypte. Il combat à la bataille des Pyramides et à celle d’Aboukir où il est à nouveau blessé d’une balle à la poitrine. L’année suivante, au siège de Saint-Jean-d’Acre, il est blessé pour la 3e fois. Il passe ensuite à la Garde des Consuls et combat à Marengo. Brigadier en 1801 et maréchal des logis en 1802. Chevalier de la Légion d’honneur en date du 1er août 1805, alors qu’il était maréchal des logis dans l’artillerie de la Garde Impériale. Austerlitz. Lieutenant dans l’artillerie à cheval de la Garde Impériale : combat à Iéna en 1806, Eylau et Friedland en 1807, Essling et Wagram en 1809. Reste à la Garde Impériale jusqu’au 10 janvier 1810. Capitaine d’artillerie en résidence à Sarrelouis le 15 janvier 1810, puis à Metz. En 1814-1815,bloqué à Metz et bombardé à Longwy. Il termine sa carrière militaire comme capitaine d’artillerie en résidence fixe le 29 juin 1816, à l’âge de 40 ans, après 26 années de services, dont 18 années de campagnes. Campagnes de 1793, ans 2-3-4-5. Embarqué pour l’Egypte le 6 floréal an VI, rentré en France le 17 vendémiaire an VIII. Campagnes des années 11,12 et 13 sur les côtes de Boulogne. L’an 14, 1806-1807 à la Grande Armée en Prusse et en Pologne. En 1808 en Espagne, en 1809 en Autriche. Désire toucher sa retraite à Sarralbe. Décède le 26 avril 1857 à Rohrbach-lès-Bitche.

 


58 NIÈVRE

 

59 NORD

Caëstre (59190)
Intervention de l'ACMN pour la sauvegarde de la sépulture de Ferdinand Joseph Adrien Savaete.

Intervention de l'ACMN pour la sauvegarde de la sépulture de Ferdinand Joseph Adrien Savaete. Né le 27 février 1784. Entré fusilier au 25e de ligne (1805) Capitaine au 25e régiment de ligne.. Chevalier de la Légion d'honneur : « À LA MÉMOIRE / DE Ferdinand Joseph Adrien / SAVAETE, / capitaine en retraite / chevalier de la légion d'honneur / DÉCÉDÉ À CAËSTRE LE 21 jan­vier 1865 / À l'Âge de 81 ans. / PRIEZ DIEU POUR SON ÂME. »  Puis ses états de services : « CAPAL - 1805 - 1806 - 1807 GDE ARMÉE / SERGT - M-OR - 1808 - DANEMARK / 1809 - 1810 - FUT BLESSÉ À WAGRAM / S - LT - 1811 - C. DE BOULOGNE / LT - 1812 RUSSIE / CAPITAINE - 1813 - ALLEMAGNE / 1814 - MAGDEBOURG / 1815 FRANCE / 1831 - 1832 – Belgique. » (Stèle au sommet arrondi sur socle, allée centrale de la partie ancienne du cimetière à droite, à une dizaine de mètres de la croix. Sépulture en procédure de reprise) (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Le Conseil Municipal, réuni en séance le 11 juillet dernier, a pris connaissance de votre courrier du 17 juin concernant la sépulture de M. Ferdinand Joseph Adrien Savaete. Les élus ont proposé de solliciter une entreprise spécialisée en vue d'obtenir un devis pour la restauration du monument. Je ne manquerai pas de revenir vers vous dès réception du montant des travaux. Nous pourrons ainsi évoquer les conditions de financement des réparations nécessaires à la sauvegarde de la tombe ». Merci M. Le Maire.

Cassel
Le Cercle Impérial de Flandre, fondé le 8 juillet 2016, est une association régie par la loi du 1er juillet 1901.
Elle a pour but de :
- étudier et faire connaître la vie et l’œuvre du général Dominique Vandamme ainsi que la période allant de la Révolution française au second Empire.
- encourager, coordonner, soutenir tous les efforts visant à ce but.
- constituer un fonds documentaire et muséal.
- œuvrer à l’acquisition, la préservation, la sauvegarde et la restauration d’objets, mobiliers, bâtiments et monuments intéressant la période sus-définie.

C’est dans cet esprit que le Cercle Impérial de Flandre souhaite être l’acteur majeur de l’acquisition et de la restauration et de la mise en valeur pérenne du seul château Empire de ce type existant au nord de Paris, la "Frégate", le château du général Vandamme à Cassel.

http://www.lavoixdunord.fr/196643/article/2017-07-25/chef-d-oeuvre-en-peril-le-chateau-vandamme-ete-mis-en-vente

 

60 OISE

 

61 ORNE

62 PAS-DE-CALAIS

63 Puy-de-Dôme
 


64
Pyrénées- atlantiques
 


65 Hautes-Pyrénées
 

67 Bas-Rhin
Andlau (67140)
Intervention de l'ACMN pour la sauvegarde
- de la sépulture de Joseph-Antoine Kolman. Il est né le 20 juillet 1777 à Andlau. Entre au 7e hussards comme volontaire
, puis capitaine des Chasseurs de la Garde nationale du Bas-Rhin (An XIV -1806), Garde nationale du Haut-Rhin et Bas-Rhin (1809-1810). Chevalier de la Légion d'honneur en 1835, maire d'Andlau et conseiller d'arrondissement de Sélestat. Il meurt le 23 août 1859.
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : « J'accuse réception de votre courrier du 18 février 2017 concernant la sépulture de Joseph-Antoine Kolman. Par la présente, je vous informe que la Commune sauvegarde depuis des siècles la tombe de M. Joseph-Antoine Kolman décédé le 23/08/1859 et que nous procédons à la rénovation complète dans les prochaines semaines. En tant que Président de cette association, disposez-vous de soutiens financiers envers les Communes afin de contribuer à les aider à sauvegarder ce patrimoine ancien qui fait partie de l'Histoire de France ? En effet, nous entretenons cette tombe depuis des centaines d'années et apprécierons beaucoup une aide financière digne de la personnalité du défunt et des efforts jusque-là consentis par la Ville d'Andlau ». Merci M. Le Maire

Herbitzheim (67260)
Le 25 septembre 2017, M. Jean-Michel ENGEL informait le Président de la restauration de la restauration de la sépulture de Joseph Ress. Il est né le 19 novembre 1775 à Herbitzheim (67). Entré au 7e hussards le 6 messidor an IX. Brigadier le 21 brumaire an X. Maréchal des logis le
8 thermidor an X. Maréchal des logis chef le 8 janvier 1806. Chevalier de la Légion d’honneur en date du 14 février 1807. Sous-lieutenant le 12 août 1809. Retraité le 1er mars 1812. A fait la campagne de l’an IX en Allemagne, XII et XIII sur les Côtes, celle de l’an XIV en Autriche, 1806 et 1807 en Prusse et en Pologne et 1809 en Espagne. Blessé d’un coup de feu le 14 février 1807. Blessé dans une charge sur l’ennemi le 6 juillet 1809 suite à une chute de cheval, ce qui a entraîné sa retraite. Il décède le 17 juin 1851 à Herbitzheim, âgé de 77 ans. Sur sa tombe, il est mentionné capitaine au 7e hussards, mais son dossier n’indique que le grade de sous-lieutenant.

Strasbourg (67000)
Le 09 juillet 2017, le nouveau Président de l'AACMN, M. Richard Seiler, informe le Président de la restauration et de l'inauguration de la sépulture de Charles Schulmeister. La cérémonie aura lieu le 19 octobre au cimetière Saint-Urbain à Strasbourg. Le Président de l'AACMN sollicite la présence du Président de l'ACMN pour la cérémonie.

 

68 Haut-Rhin

Neuf-Brisach (68600) (Demande 2014 – réponse 2017)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- de la sépulture de Jean-Antoine Gheneser, dit Frédéric, est né le 12 septembre 1766 à Riga, en Lettonie. Il entre au service du roi de France dès 1787, à la compagnie de chasseurs du régiment Royal-Italien. Caporal en 1788, ce bon soldat est déjà sergent en 1790. Il fait les campagnes de 1792 à 1795 à l’Armée du Rhin et est nommé sous-lieutenant en septembre 1792, puis lieutenant 17 mois plus tard. Il se retrouve capitaine deux ans plus tard, est blessé d’un coup de feu au bras gauche à Ingolstadt en 1796 et à Seravalle par les Russes en 1798. Grièvement blessé, il ne rend la place qu’après avoir perdu les trois quarts de ses hommes.

Il fait les campagnes de 1805-1807 et est blessé à nouveau à Golymin en décembre 1806.

 Il termine la campagne de Pologne comme chef de bataillon au 16e Léger. Ensuite c’est l’Espagne : l’Empereur le cite en exemple comme un des officiers d’avant-poste les plus distingués de l’Armée à la revue de Burgos, le 22 novembre 1808. Gheneser se distingue une nouvelle fois à la prise de Madrid, le 3 décembre 1808, est blessé au bras gauche par un biscaïen à Talavera en 1809. Le 6 novembre 1811, à Bornos, son régiment, fort de 800 hommes, repousse les attaques de 7 500 Espagnols. Il est nommé major en 1813, quand il rejoint la Grande Armée en Saxe. Il y est blessé devant Dresde, le 27 août 1813, puis encore deux fois dans les jours qui suivent ! Il est enfin nommé colonel le 14 septembre 1813, après 26 ans de bons et loyaux services, et commande le 32e Léger, puis le 37e Léger. C’est avec ce régiment qu’il participe à la campagne de France de 1814. Il se distingue à Paris, où, avec deux cents hommes qui occupaient encore le parc de Brières, il tombe sur les derrières des grenadiers russes. Ce coup audacieux ralentit la marche de l'ennemi qui, perdant du temps à s'emparer du parc, laisse le duc de Raguse se dégager et rallier ses corps épars sur la butte du Télégraphe.

. Lors des Cents-Jours, il commande le 85e de Ligne, qui devient le 104e le 25 avril 1815. Avec ce régiment, il participe à la défense de Strasbourg. Neuf fois blessé au cours de sa carrière militaire, il est mis à la retraite en juillet 1816 et est naturalisé français deux mois plus tard. Il décède à Neuf-Brisach le 24 septembre 1851. (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « J’accuse réception de votre courrier du 11 avril 2014, renvoyé en mairie et réceptionné par nos services le 17 octobre 2017, dans lequel vous nous interrogez sur les mesures mises en place par la commune pour la sauvegarde de la tombe du colonel Gheneser. Je vous informe qu’une procédure de reprise au cimetière communal a été lancée en septembre 2017.

Elle consiste en le recensement de l’intégralité de nos concessions (mises à jour des listes des concessionnaires et des défunts), en un état de lieu de leur entretien, et en leur valorisation sur un site internet dédié, nommé Webcimetière. Concernant la tombe du colonel Gheneser, nous ne disposons d’aucun acte de concession, et d’aucun nom de concessionnaire chargé de son entretien.

Elle a donc été identifiée par une plaquette dans le cadre de la procédure de reprise et pourra être récupérée par la commune dans trois ans  si aucun concessionnaire potentiel ne se manifeste.

En attendant, les services municipaux n’ont aucun droit d’intervention sur ce terrain. De ce fait, et tant que cette procédure ne sera pas finalisée, la commune n’engage pour l’instant aucune démarche de restauration de cette sépulture ».
Merci M. Le Maire

Saint-Hippolyte (68590)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Jean-Georges Breitel. Garde française (1783), chasseur à cheval au 7e chasseurs (1792), brigadier (an III), maréchal des logis (an V), maréchal des logis-chef (an IX), sous-lieutenant (an XII), lieutenant (1807), capitaine (1811), participant aux campagnes de 1792 à 1814 : « JEAN GEORGES  / BREITEL / CAPITAINE EN RETRAITE / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / 1764  - 1846. (Obélisque sur socle en procédure de reprise) (Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : «La commune de Saint-Hippolyte a engagé une procédure de reprise des tombes abandonnées au cimetière communal parmi lesquelles figure la sépulture de M. Jean Georges Breitel, militaire gradé durant la période napoléonienne. Par cette procédure, j’espère retrouver d’éventuels héritiers pour l’entretien et la sauvegarde de ce monument. Cependant, à l’issue de la procédure, et si aucune personne ne s’est manifestée, la commune s’engage, comme vous le souhaitez, à entretenir cette sépulture dans le respect de votre objectif d’assurer la conservation et la restauration des monuments napoléoniens ».
Merci M. Le Maire

 

69 Rhône

 

 

71 SAÔNE-ET-LOIRE

72 SARTHE

Noyen sur Sarthe (72430)

Le 16 novembre 2017,  David Pelletier informe le Président de la restauration par la Mairie des sépultures :
- de Pierre-Nicolas Cécire. Volontaire au 2e bataillon de la Sarthe (1791), passe au 14e dragons (1794), brigadier (1800), fait campagne en Allemagne, Italie, Égypte ; sous-lieutenant (an XI), sur les Côtes de l'Océan, dans la Grande Armée (1806-1807), il est à Iéna, Eylau, Friedland, en Espagne et au Portugal (1809-1813), blessé au combat de Medellín (28 mars 1809); chef d’escadron (1813) : « À LA MÉMOIRE DE PIERRE NICOLAS CÉCIRE LIEUTENANT COLONEL DE DRAGONS OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR  A FAIT TOUTES LES CAMPAGNES DE LA 1ERE RÉPUBLIQUE ET CELLES DU 1ER EMPIRE SOUS NAPOLÉON 1ER. IL POSSÉDAIT TOUTES LES QUALITÉS DU GRAND CITOYEN MORT À NOYEN LE 2 MAI 1859 À L’ÂGE DE 86 ANS SA FAMILLE RECONNAISSANTE PRIEZ DIEU POUR LUI ».  (Obélisque sur socle à gauche).

- de Jean-François Cécire. Sous-lieutenant au 2e régiment de la Méditerranée devenu 133e de ligne (1812), lieutenant au 48e de ligne (1814). Il sert en Autriche, Prusse, Pologne, Espagne, Allemagne, Russie, Saxe, reçoit un coup de feu au pied à Kalisz (13 fév. 1813), Italie et armée du Jura (1815) : « À LA MÉMOIRE DE MONSIEUR JEAN FRANÇOIS CÉCIRE LIEUTENANT DES VÉLITES DE LA VIEILLE GARDE CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR FAIT TOUTES LES CAMPAGNES DU PREMIER EMPIRE NÉ À ST-MARTIN DE SALLE ET MORT A NOYEN DANS SA 79ème ANNEE. » (Obélisque sur socle au centre)
– François-Marie Belot, médaillé de Sainte-Hélène, neveu des précédents : « À LA MÉMOIRE DE MR FRANÇOIS MARIE BELOT MÉDAILLÉ DE STE HÉLÈNE ÉPOUX DE DAME JULIE DURAND DÉCÉDÉ A NOYEN LE 27 NOVEMBRE 1873 DANS SA 78E ANNÉE IL FUT BON ÉPOUX ET BON PÈRE SA FAMILLE RE¬CONNAISSANTE. » (Obélisque sur socle à droite).

 

73 SAVOIE

La Chapelle Blanche (73110)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de la sépulture d’Étienne Joseph Porte (chef de bataillon). Entré au 12e dragons (1805), admis au régiment des fusiliers-chasseurs de la Jeune Garde impériale (1806), sergent au 2e régiment de conscrits-chasseurs de la Garde impériale (1809), adjudant sous-officier (1812), passé au 10e voltigeurs de la garde impériale (avr. 1813), lieutenant-adjudant major (1813), capitaine-adjudant-major (mai 1815). Il sert en Prusse, Espagne (1808-1811), reçoit un coup de feu à la cuisse gauche à la prise de Madrid, Russie, Saxe, touché d’un coup de feu à la joue gauche à Bautzen, France et à l’armée du Rhin (1815) : « CI GIT / EE JH PORTE / CHEF DE BA­TAILLON / CHEVALIER DE ST LS / ET DE ST FERDINAND / NÉ LE 25 MARS 1787 / DÉCÉDÉ LE 29 JUIN 1847. » (Chapelle. Sépulture en procédure de reprise).

 

75 Paris


PARIS 1er

 


PARIS 14e
Cimetière de Montparnasse

 

PARIS 16e
Cimetière d’Auteuil

 

PARIS 18e

Cimetière de Montmartre
 

 

PARIS 20e
Cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise

 

76 Seine-Maritime

Val-de-la-Haye (76380)

Le 30 octobre 2017, le Délégué régional Normandie du Souvenir Napoléonien, M. Jean-Marc Auger, informe le Président de la restauration du monument commémoratif du Retour des Cendres de l’empereur Napoléon en 1840. À la sortie du village, sur la droite, colonne à fût cannelé et chapiteau dorique surmonté d’un aigle, érigée pour rappeler le transfert des Cendres de Napoléon du bateau Normandie sur le vapeur de plus faible tirant la Dorade n° 3. Inscriptions côté Seine : « RETOUR / DE / STE-HÉLÈNE / 9. DBRE 1840.» Côté campagne : « ÉRIGÉE / LE / 15 AOÛT /1844. » Sur le premier anneau du fût : « ARCOLE – PYRAMIDES – MARENGO – AUSTERLITZ. » Sur le second : « IÉNA – FRIEDLAND – WAGRAM – MOSCOU. »

Collaboration entre le Souvenir Napoléonien, le Conseil Général de la Haute-Normandie, la Mairie de Val-de-la-Haye, les APN et l’ACMN.

77 Seine-et-Marne

Voulangis
Intervention de l’ACMN, erronément auprès de la Mairie de Crécy-la-Chapelle pour la sauvegarde de la sépulture de Jean Martin (1788-1868). Né à Meaux le 18 février 1788 dans une famille protestante. Il suit de brillantes études à Meaux, puis à Paris. Le 2 mai 1807, il reçoit sa nomination de Chirurgien sous aide major à la Grande Armée. Le 18 mai arrive son ordre de route pour le 33e régiment d'infanterie de ligne. Le 14 mai 1811, il est promu au rang de chirurgien aide-major. Il gardera cette fonction jusqu'au 1er septembre 1814. Il fera les campagnes de Prusse 1807, d'Allemagne 1809, de Russie 1812-1813, de nouveau d'Allemagne 1813. Fait prisonnier à Dresde (1813).
(Demande de Philippe Barthelemy et Christian Latieule)

Réponse de la Mairie : «Par courrier des 18 mars et 16 octobre 2017, vous me sollicitez afin que la commune de Crécy-la-Chapelle procède à la sauvegarde de la sépulture de Monsieur Jean Martin. En réponse, je vous informe que cette dernière est située dans le bois appelé le Petit Bois aux Morts basé sur le territoire de la commune de Voulangis. Aussi, vous voudrez bien vous rapprocher de la dite commune à qui j’adresse ce jour une copie de votre lettre ainsi que la présente réponse ».
Merci M. Le Maire

Luzancy (77138)  (Demande 2016 – réponse 2017)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture du général Claude-Ignace-François Michaud. Général de brigade et de division (1793). Au début de 1794, il est nommé provisoirement général en chef de l'armée du Rhin, blessé au siège de Mayence. Il commande la 13e divi¬sion militaire (1798). En 1801, il est en Italie où il commande l’arrière-garde du général Brune et se dis-tingue aux passages de l’Adige et du Mincio. Inspecteur général de l’infanterie (1804). Il com¬mande les troupes stationnées en Hollande en rempla¬cement du général Marmont (1805). Gouverneur des villes hanséatiques (1806). Gouverneur de Magdebourg, il empêche Schill de prendre la ville en mai 1809. : « GÉNÉRAL MICHAUD / ANCIEN Gal EN CHEF / DE L’ARMÉE / DU RHIN / DÉCÉDÉ À LUZANCY / LE 19.9.1835 / À L’ÂGE DE 84 ANS.»  (Au milieu du cimetière).
Dans l’ancien cimetière communal situé près de l’église la tombe du général Michaud à Luzancy est en péril. Elle menace de s'écrouler.
(Demande de Gérard Tissot-Robbe, Délégué Régional de la Franche-Comté)

Réponse de la Mairie : « J’accuse réception de votre courrier reçu en mairie le 18 octobre dernier concernant la sauvegarde de la sépulture du général Michaud. Je ne peux pas répondre favorablement à votre demande. Il s’agit d’une concession familiale qui, de ce fait, appartient au domaine privé, ce qui ne m’autorise pas à intervenir sur la sépulture du général Michaud ».

Merci M. Le Maire.

Provins
Intervention de l'ACMN pour la sauvegarde
- de la sépulture de Jean-Baptiste Danès. Il est né le 23/12/1788 à Goutevernisse (Haute-Garonne)
S'engage en 1801. Sous-lieutenant au 3e régiment de dragons, Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 30 octobre 1827, pensionné capitaine au même régiment le 21 novembre 1840 avec 39 années de service : « ICI REPOSE / JEAN-BAPTISTE DAN
ÈS / CAPITAINE EN RETRAITE / CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR / MÉDAILLÉ DE SAINTE-HÉLÈNE / NÉ LE 23 DECEMBRE 1788 / DÉCÉDÉ LE 23 JUIN 1878 / REQUIESCAT IN PACE » (dalle)
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

78 YVELINES

Orgerus (78910)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture d'Antoine Audet Hargenvilliers. Il est né le 5 février 1768 à Houdan. Chef de division au ministère de la guerre, commissaire à la guerre. Chevalier de la Légion d'honneur le 3 janvier 1812 et officier le 24 octobre 1814 : ICI REPOSE / ANTOINE AUDE / HARGENVILLIERS / ANCIEN CHEF DE / DIVISION / À LA GUERRE / OFFICIER / DE LA LEGION D'HONNEUR / MAIRE D'ORGERUS / NÉ À HOUDAN LE / 5 FEVRIER 1767 / DÉCÉDÉ  LE 12 OCTOBRE 1835. FONDATEUR / DE PLUSIEURS SOCIETES / DE BIENFAISANCE / IL PASSA SA VIE / A FAIRE LE BIEN."
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)

Le 20 octobre 2017, la Mairie informe le Président que la sépulture est sauvegardée et va être restaurée dans le courant du mois de décembre 2017. Merci M. Le Maire.


 

79 DEUX-SÈVRES

Melle (79500)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- tombe de Charles-Jean-Louis Aymé, général : « CHARLES / JEAN-LOUIS / BARON AYMÉ / GENERAL / DE DIVISION / COMMANDEUR DE LA / LEGION D'HONNEUR / ET DE L'ORDRE DES DEUX SICILES / CHEVALIER DE SAINT-LOUIS / ET DE LA COURONNE DE FER / MAIRE DE MELLE / NE LE 28 JANVIER 1770 / DÉCÉDÉ  LE 27 JUIN 1852 ». Sur les côtés sont énumérées les noms des batailles : SAORGIO / MILAN / MANTOUE / EL-ARICH / JAFFA / SAINT-JEAN D'ACRE » puis « GAETE / IENA / EYLAU / DANTZIG / CUENCA / BOLOGNE 1814 ». (Stèle imposante ornée d'un trophée et encadrée latéralement d'un fût de canon en ronde-bosse) (Demande de David Pelletier, Délégué du Président)

Réponse de la Mairie : « Dans le cadre de la conservation des monuments napoléoniens, vous avez bien voulu attirer mon attention concernant la tombe de Charles Jean Louis Aymé au cimetière Saint-Pierre, et je vous en remercie. Je vous confirme que la conservation de cette tombe a déjà été mise en œuvre lors d'un chantier international de jeunes, et il est prévu pour les années à venir de conduire une action de restauration des tombes ayant un intérêt historique au cimetière Saint-Pierre ». Merci M. Le Maire.

Rom (79120)
Le 21 mai 2017,  David Pelletier, Délégué du Président, informait le Président :
« La sépulture de Jean dit Pierre dit Joseph Manson, Chasseur à Pied de la Garde, entré au Corps Royal des Chasseurs de France (01 février 1815). Il est admis au 3e régiment de Chasseurs à Pied (01 avril 1815) a été restaurée par la Mairie en 2015 ».

Verruyes (79310)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- du monument du capitaine Philippe Corbin (1773-1844). Chevalier de la Légion d'honneur.
(Demande de David Pelletier, Délégué du Président)

80 Somme

 

81 TARN

82 TARN et GARONNE


83 Var

 

85 Vendée

 

86 VIENNE

Monthoiron (86210) (Demande 2015 – réponse 2017)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de la sépulture d’
Auguste-Louis Gaillard, dit de la Moisière. Adjoint provisoire aux commissaires des Guerres à l’armée de Catalogne (1810), secrétaire général de l’intendance du gouverneur de Catalogne (1811). Il a servi dans l'armée de Catalogne (1811-1813) et de Lyon (1814). Blessé aux combats de Villefranche-sur-Saône (18 mars 1814) lors de l'évacuation de l'hôpital militaire : « ICI REPOSE LE CORPS / DE A. L. G. DE LA MOISIÈRE / CHEF D'ESCADRON / IL FUT FIDÈLE À DIEU ET À SA PATRIE / CHEVALIER DE ST-LOUIS / ET DE LA LÉGION D'HONNEUR / DÉCÉDÉ À BRASSIOUX / LE 13 XBRE 1865 / À L'ÂGE DE 78 ANS. » (Dalle surélevée).
(Demande de David Pelletier, Délégué du Président)

Le 21 mars 2017, la Mairie nous informe que la sépulture est sauvegardée.
Merci M. le Maire !

 

Neuville de Poitou (86170) (Demande 2013 – réponse 2017)
- Après sa restauration de la sépulture
d'André Boutin en 2013, le Mairie de Neuville de Poitou y a apposé un médaillon de l'ACMN.

 

87 Haute-Vienne

Janailhac (87800)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Mathieu Joseph d'Arbonneau. Il est né le 1er octobre 1750 à Limoges et mort le 21 juin 1813 à Abjat, commune de Janailhac (Haute-Vienne), général commandant la cavalerie (Demande de Madame Elisabeth Boulaye)

Saint-Léonard-de-Noblat (87400)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Jean-Baptiste Magy. Entré au 34e léger (déc. 1812),
soldat au 6e régiment de la Garde impériale. Médaillé de Sainte-Hélène le 02/01/1858 : "CI-GÎT / JEAN-BAPTISTE MAGY, / MÉDAILLÉ DE STE-HÉLÈNE, / DÉCÉDÉ LE 23 NOVEMBRE 1867 / DANS SA 75ÈME ANNÉE. / IL FUT BON PÈRE BON ÉPOUX." (Secteur 9, stèle avec inscription dans un cercle avec médaille de Sainte-Hélène, entourée d’une grille, tombe en procédure de reprise).
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Nous faisons suite à votre courrier en date du 17 juin dernier dans lequel vous nous interrogez sur la procédure de reprise des concessions et notamment la sauvegarde de la sépulture de Jean-Baptiste MAGY soldat de Napoléon médaillé de Sainte-Hélène. Dans le cadre de cette procédure nous avons fait un inventaire des plaques et monuments « remarquable ».
Ce recensement va nous permettre de conserver ces éléments dans le patrimoine communal
».

Merci M. Le Maire

 

88 VOSGES

Épinal (88000)
Intervention de l'ACMN pour la sauvegarde
- de la sépulture d’Étienne Vautrin. Il est né le 26 décembre 1792 à Darneuilles (88), meurt en 1870 à Épinal (88). Médaillé de Sainte-Hélène : sergent, campagnes 1813-1815, Légion des Vosges. Chevalier de la Légion d'honneur : « ETIENNE VAUTRIN / CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR / 1792-1870» (Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)
Réponse de la Mairie
: « Monsieur le Député Maire a bien reçu votre courrier en date du 18 février 2017 relatif à la conservation et à la restauration des monuments Napoléoniens. Aussi, après avoir pris l'attache du Service des Cimetières, je peux vous assurer que la sépulture perpétuelle sise ilot F ligne 43 numéro 33 dans laquelle est inhumé M. Etienne Vautrin ne fait l'objet d'aucune procédure de reprise puisque celle-ci ne présente pas un caractère d'abandon manifeste, ni de sécurité. Également, je tiens à vous informer que la Ville d’Épinal travaille actuellement sur la création d'un parcours historique sur ce cimetière et que l'un des thèmes retenu concernera les personnages célèbres et les mémoires de Guerre. Aussi, sachez que j'ai demandé aux Services des Archives, porteur du projet, de bien vouloir effectuer des recherches et de faire figurer cette sépulture dans ce thème. Également, si vous souhaitez restaurer le monument, je vous invite à vous rapprocher du service des cimetières afin de remplir les formalités administratives nécessaires». Merci M. Le Maire

- de la tombe de Jean Claudel. Il est né à Épinal (88) le 24 mai 1790. Sous-lieutenant (école du génie 1811), lieutenant au 2e sapeurs le 1er janvier 1813, au 1er sapeurs le 1er juillet 1813, état-major le 1er janvier 1814, capitaine le 1er août 1814 au 2e sapeurs. Campagnes de 1814 au 6e corps de la Grande Armée et en 1815 à l'Armée du Nord. Blessé à Waterloo d'un coup de sabre. Chevalier de la Légion d'honneur en 1831. Épitaphe : JEAN CLAUDEL / CHEF DE BATAILLON DU GENIE EN RETRAITE / 1790-1855. Les autres plaques sont illisibles.
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : « Monsieur le Député Maire a bien reçu votre courrier en date du 18 mars 2017 relatif à la conservation des monuments napoléoniens. Aussi, après avoir pris l'attache du service des cimetières, je vous informe que cette sépulture sise Ilot F Ligne 81 n° 17 Triple dans laquelle est bien inhumé Monsieur Jean Claudel est échue depuis le 29/09/1960, et, fait l'objet d'une reprise puisque celle-ci présente un caractère d'abandon et de sécurité. Aussi, sachez que si vous souhaitez que cette sépulture figure dans le parcours concernant les personnages célèbres et les mémoires de guerre, il faut impérativement que celle-ci soit restaurée. Je vous invite à vous rapprocher du service des cimetières afin de remplir les formalités administratives nécessaires ». Merci M. Le Maire.

- de la sépulture du colonel Augustin Guéry. Il est né à Épinal (88) le 11 novembre 1793 et décédé à Épinal le 26 février 1856. Cimetière Saint-Michel (au bout de l'allée 95 contre le mur, près de l'entrée principale). Le 17 décembre 1803, il entre au lycée à Strasbourg. Le 27 septembre 1811, il entre à l’École polytechnique puis est admis à l’École d'application de l'artillerie et du génie à Metz le 8 octobre 1813 (élève sous-lieutenant). Participe au blocus de Metz du 1er janvier 1814 au 14 avril suivant. Lieutenant au 2e régiment du génie le 23 mai 1815 (Armée du Nord). Combat à la bataille de Fleurus (Ligny) le 16 juin 1815 et à la prise de la ferme de la Haie-Sainte (Waterloo) le 18 juin 1815. Renvoyé dans ses foyers le 16 octobre 1815. (Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : « Monsieur le Maire a bien reçu votre courrier en date du 19 juin 2017 relatif à la conservation et à la restauration des Monuments Napoléoniens. Aussi, après avoir pris l’attache du Service des Cimetières, je vous informe que cette sépulture sise Ilot Face au F, ligne Est, n° 76. 77. 78 et 79, dans laquelle est bien inhumé Monsieur Augustin Guéry, fait l’objet d’une reprise de concession perpétuelle puisque celle-ci présente un caractère d’abandon manifeste et de sécurité. Aussi, sachez que le parcours historique concernant les personnages célèbres et les mémoires de guerre est finalisé, nous ne pouvons plus la prendre en considération. Néanmoins, si vous le souhaitez vous avez la possibilité de restaurer cette sépulture avant décembre 2017, afin qu’elle puisse être conservée dans le cimetière. Passé ce délai, nous ne pourrons pas la retirer de la procédure ». Merci M. Le Maire.

En accord avec la Mairie d’Épinal, la sépulture du colonel Guéry a été entièrement restaurée par  Eric Casadevall, Délégué régional de l’ACMN. Bravo à lui !

 

Nonville (88260)  (Demande 2016 – réponse 2017)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture de François Français (1793-1876)
(Stèle au fond du cimetière à gauche contre le mur, caché par une sépulture moderne)
(Demande d’Eric Casadevall, Délégué Régional des Vosges)
Réponse de la Mairie : « J’ai effectivement pris connaissance de vos différents courriers concernant un monument Napoléonien recevant la sépulture d’un Monsieur François FRANCAIS. Le monument est toujours existant dans le cimetière de la commune de Nonville. Un autre monument a été érigé au même endroit, les éléments de ce monument sont toujours en place. Je vous félicite pour votre objectif de sauvegarder et restaurer ces monuments napoléoniens et je vous autorise à y procéder si vous le jugez utile».

La sépulture a été restaurée par notre délégué Éric Casadevall en novembre 2017.  Bravo à lui!

 

89 Yonne

 

91 Essonne

 

Morigny-Champigny (91150) (Demande 2014 – réponse 2017)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture du comte Mollien
Il est né en 1758, ministre du Trésor en 1806 et comte d’Empire deux ans plus tard. Principal conseiller de l’Empereur en matière financière, il introduit la tenue de la comptabilité publique en partie double. Résidant régulièrement à Jeurre, il entreprend un agrandissement du château. Pair de France en 1819, il décède à Paris en 1850.
Le 07 octobre 2014, M. Michel L
eclerc, Conseiller Délégué Patrimoine et Devoir de Mémoire de la Mairie de Morigny-Champigny, informait le Président :
« Je viens de recevoir votre lettre concernant la tombe du Comte Mollien située dans le vieux cimetière de Morigny-Champigny. Ce tombeau monumental, qui a plus de 150 ans est encore en bon état, si ce n’est les lichens et autres mousses. Apparemment plus aucun membre de la famille n’a fait le déplacement depuis des décennies. Les inscriptions sont encore lisibles.
La seule intervention possible de la part de la Mairie est un décapage au nettoyeur haute pression. Quand celui-ci sera réalisé, je vous enverrai des clichés
»

Le 26 juillet 2017, M. Michel Leclerc informait le Président : « Je vous avais écris en 2014 au sujet de la tombe du Comte Mollien et de son épouse au cimetière de Morigny-Champigny en Essonne, dont il fut le châtelain au XIXe siècle. Vous y aviez d'ailleurs consacré un article dans le numéro 16 de votre Bulletin de 2014. Avec un peu de retard... La Municipalité vient, en vue des prochaines Journées du Patrimoine de septembre, de procéder au nettoyage de ce monumental tombeau. Il est en très bon état général et comme vous pouvez le constater les inscriptions sont pratiquement intactes. Je vous joins plusieurs clichés de cet imposant tombeau ». Merci M. Le Maire

92 Hauts-de-Seine
 

 

94 Val-de-Marne

 

971 GUADELOUPE

 

TOUTES NOS EXCUSES SI NOUS AVONS écrit "Merci M. le Maire !" lorsque cette fonction est occupée par une dame. C'est la fonction que nous remercions !

ALLEMAGNE

FRANCFORT-sur-le-MAIN

Le Consul Général de France informe le Président de la restauration du monument du Général Hoche, situé Am Hoche à Weissenthurm. Il est constitué d’une stèle commémorative  et d’un jardin. Les reliefs appliqués sur la partie centrale du socle ont été créés en 1800 par le sculpteur Louis Simon Boizot. L’étendue du monument est démarquée par une construction ronde d’environ 32 m de diamètre rappelant une tombe ronde, avec une chambre mortuaire souterraine au centre.

Au milieu s’élève un obélisque de base carrée de 8 m de hauteur, érigée sur un socle à trois étages sur une surface plane et recouverte d’herbe.

HOCHE (Louis-Lazare), général, né à Versailles le 24 juin 1768, aide-palefrenier aux écuries du roi, 1782 fusilier aux gardes françaises, 19 octobre 1784 grenadier, 23 novembre 1785 caporal,

16 mai 1789 était de service lors de l'émeute Réveillon, 28 avril 1789 licencié avec son régiment, 31 août 1789 sergent dans la garde nationale parisienne soldée, 1er septembre 1789; prit part avec la garde nationale à la marche sur Versailles dans les journées des 5 et 6 octobre 1789; adjudant sous-officier au 104e d'infanterie, 1er janvier 1792; lieutenant au 58e d'infanterie à Thionville, 18 mai 1792; capitaine, 1er septembre 1792; prit part à la défense de Thionville puis au siège de Namur sous Le Veneur du 20 novembre au 2 décembre 1792 enfin au siège de Maestricht aide de camp de Le Veneur, 3 mars 1793 blessé à Neerwinden, 18 mars 179 et à Pellenberg envoyé par Le Veneur à Paris pour expliquer la situation après la trahison de Dumouriez, avril-mai 1793 adjudant général chef de bataillon employé à l'armée du Nord, 15 mai 1793 il défendit Le Veneur incriminé; fut pour ce fait arrêté à Saint-Quentin, 8 août, il est traduit devant le tribunal criminel de Douai et acquitté, 16 août 1793; envoyé à Dunkerque, 23 août, y fut chef d'état-major de Souham, puis adjudant général chef de brigade, 10 septembre 1793; général de brigade, 13 septembre 1793; prit part sous Vandamme à l'expédition contre Furnes, Nieuport et Ostende; prit Furnes, 22 septembre; nommé chef d'état-major de l'armée des Ardennes, 22 septembre; général de division, 23 octobre 1793; et nommé le même jour commandant en chef de l'armée de la Moselle; prit le commandement de cette armée le 2 novembre; vaincu à Bisingen, 17 novembre; à Kaiserslautern, 28-30 novembre; vainqueur à Woerth, 22 décembre; nommé par arrêté des représentants du peuple Baudot et Lacoste commandant en chef des armées de la Moselle et du Rhin réunies, 25 décembre 1793; vainqueur au Geisberg, 26 décembre; commandant en chef l'armée de la Moselle seule, 13 janvier 1794; quitta son commandement, 18 mars; nommé chef de l'expédition d'Oneille à l'armée d'Italie, 10 mars 1794; se maria à Thionville avec Adélaïde Dechaux, fille d'un garde-magasin aux vivres, 11 mars 1794; suspendu de ses fonctions; décrété d'arrestation, 20 mars 1794; arrêté à Nice à son arrivée au quartier général de l'armée d'Italie, 1 er avril 1794; dirigé sur Paris, 4 avril; emprisonné aux Carmes, 11 avril; puis à la Conciergerie, 16 mai; mis en liberté, 4 août 1794, nommé commandant en chef de l'armée des Côtes de Cherbourg, à la place de Vialle, 21 août; prit possession de son commandement, 1er septembre; nommé commandant en chef des armées des Côtes de Cherbourg et de Brest réunies, 3 novembre; prit possession de son commandement à la place d'Alexandre Dumas, 10 novembre; signa la pacification de la Jaunaye avec Charette, 15 février 1795; commandant en chef l'armée des Côtes de Brest seule le 1er mai 1795; vainqueur des émigrés à Quiberon, 21 juillet 1795; nommé commandant en chef l'armée de l'Ouest à la place de Canclaux, 31 août; prit possession de son commandement, 11 septembre; auquel s'ajouta celui de l'armée des Côtes de Brest, 17 septembre; se rendit à Paris, 17 décembre; nommé par arrêté du Directoire commandant en chef de l'armée des Côtes de l'Océan formée de la réunion des armées de l'Ouest des Côtes de Brest et des Côtes de Cherbourg, 26 décembre; prit possession de son commandement à Angers, 5 janvier 1796; fit prisonniers les chefs vendéens Stofflet et Charette; obtint la soumission de Scépeaux, 14 mai; puis des chouans du Morbihan, 22 juin; chargé du commandement des 12e, 13e,14e et 22e divisions militaires, 22 septembre; nommé commandant en chef l'armée chargée d'opérer une révolution en Irlande, 20 juillet 1796; échappa à une tentative d'assassinat à Rennes, 16 octobre; prit le commandement à Brest de l'armée destinée à l'Irlande, 1er novembre; se rendit à Paris, en repartit, 14 décembre; arriva à Brest, 17 décembre, et s'embarqua pour l'Irlande; séparé de son escadre par un coup de vent, 23 décembre, il revint en France et débarqua à l'île de Ré, 13 janvier 1797; reprit lé commandement de l'armée d'Irlande à la place de Grouchy, 19 janvier; quitta le commandement lors de la dissolution de cette armée, 9 février; nommé général en chef de l'armée de Sambre-et-Meuse à la place de Beurnonville, 24 janvier 1797; prit possession de son commandement à la place de Championnet, 26 février; vainqueur à Neuwied, 18 avril; quitta l'armée avec 15.000 hommes se dirigeant vers Paris, 4 juillet; refusa le Ministère de la Guerre, 22 juillet; rejoignit l'armée de Sambre-et-Meuse à la suite d'une plainte des conseils, 3 août; exerça en même temps le commandement supérieur sur l'armée de Rhin-et-Moselle, 10 septembre; mort de tuberculose à Wetzlar (Allemagne) le 19 septembre 1797, à 4 heures du matin. Le nom du général Hoche est inscrit au côté Nord de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. 

L’ACMN, un grand nombre de mécènes et le Consulat de France de Francfort-sur-le-Main vont collaborer pour la restauration de ce monument.

 

Belgique
Lasne

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Le Cercle d’Histoire de Lasne, en collaboration avec l’échevinat du Tourisme de Lasne et des Guides 1815 germanophones, ont pris l’initiative de faire placer sur la place de Plancenoit une table didactique qui retrace les derniers combats de la bataille de Waterloo. Elle a été  inaugurée le 16 septembre 2017 à 16h15.

Fleurus
De gros travaux ont été effectués devant le château de la Paix à Fleurus, QG impérial au soir du 16 juin 1815. Une de nos adhérents nous a avertis que la stèle avec la plaque mentionnant le séjour de Napoléon avait été enlevée et qu’elle n’avait pas été remise en place. Le vice-président a contacté la ville de Fleurus pour savoir quand la plaque allait être remise.
Nous avons eu une réponse rassurante, "la plaque de la stèle sera bien replacée. La stèle elle-même avait bougé avec le temps et donc, d’après les informations qui m’ont été communiquées, la plaque sera placée sur une nouvelle stèle plus près du château."
Merci à la ville de Fleurus.

Charleroi
La ville basse de Charleroi a connu d’énormes travaux. À l’occasion de ces travaux, aussi bien la plaque mentionnant le séjour de l’Empereur au château Puissant, dans la nuit du 15 au 16 juin 1815, que le bas-relief représentant la ville au XVIIIe siècle, avaient été retirés. Notre membre, le regretté Alain Arcq, était intervenu auprès de l’hôtel de ville pour que ces témoins soient préservés. Notre membre Carl Baudoux nous confirme que ces 2 éléments ont bien été replacés rue Léopold.

 

ITALIE

Le 05 mars 2017, M. Roland Mongaï informe le Président :
« Lors de différents séjours à Bassano-del-Grappa ( Italie), j'avais remarqué une trace du passage de l'Empereur en ce lieu. Ces traces sont situés au 34, via Jacopo da Ponte. Il a logé, du 8 septembre 1796 au 10 mars 1797, dans ce qui est aujourd'hui une librairie dont le nom est : LIBRRIA PALAZZO ROBERTI »

 

SUISSE

 

 

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