Assurer la présence française

 

L'érection, par notre association, avec l'appui de la Fondation Napoléon, de 13 stèles et  plaques commémoratives dispersées sur le terrain, où les unités françaises qu'elles commémorent ont combattu.

 

Volonté d'équilibre par rapport au triomphalisme de l'un des deux vainqueurs de l'époque.

 

Souci du respect de la réalité historique.

 

Culture de ces lieux de mémoire avec, en particulier, le souci du sauvetage du monument à l'Aigle blessé et de la colonne Victor Hugo.

 

L'Aigle blessé

 

Monument en bronze de l'artiste français Jean-Léon Gérome (1824-1904) érigé à l'initiative de l'association de la Sabretache et qui figure au patrimoine monumental de la Wallonie.

 

Compte tenu de son statut, il ne peut être réparé et restauré que suivant des procédures strictes fixées par la Région wallonne.

 

Situé, en plein champ de bataille, sur la Commune de Lasne, celle-ci fit savoir au deuxième semestre 2008 , que contrairement aux usages, elle refusait le projet de restauration !

 

Il y a là un enjeu majeur. La survie du principal monument français sur le champ de bataille de Waterloo, symbole d'une armée, d'un commandant en chef, d'une époque.

 

Les travaux de restauration, souvent remis et longtemps retardés, ont enfin été réalisés par la province du Brabant wallon. Bravo pour avoir pris soin de notre patrimoine !

Tous les détails sur cette page.  

 

La colonne Victor hugo

 

En 1911, à l'occasion cinquantième anniversaire du séjour de Victor Hugo à l'hôtel des Colonnes, à Mont-Saint-Jean - rasé en 1954 - Monsieur Hector Fleischman, historien, et Maurice Dubois, peintre militaire, prirent l'initiative de l'érection d'un monument à Victor Hugo sur le champ de bataille de Waterloo. On sait la part qu'il a consacré à cette bataille dans son œuvre, principalement dans "Les Misérables" et "Les Châtiments".

 

La colonne porte les inscriptions suivantes : "Ce monument parachevé par le Comité Victor Hugo a.s.b.l. Bruxelles a été inauguré le 24 juin 1956. Premier promoteur Hector Fleischman; Manuel Ley, Jean Verhoeven, architectes" "Un jour viendra où il n'y aura plus d'autres champs de bataille que les marchés s'ouvrant au commerce et les esprits s'ouvrant aux idées" "Paris 22 août 1849. Discours au Congrès de la Paix".

 

Le socle porte un médaillon à l'effigie de Victor Hugo, œuvre du sculpteur Victor Demanet.

 

Le coq gaulois qui devait la surmonter n'a jamais été placé et la colonne elle-même est en piteux état depuis la fin des années '80. Il y a un risque important que plusieurs pierres se détachent et provoquent un accident ou encore une détérioration plus importante. Ce qui s'est d'ailleurs hélas produit le 2 mai 2012. En tombant, un bloc a gravement endommagé la pierre au-dessus du médaillon, ainsi qu'une voiture qui passait sur la chaussée. On ne peut exagérer l'urgence d'une intervention sérieuse, car le monument lui-même est gravement menacé. 

 

Il s'agit, comme pour "l'Aigle blessé" d'un monument classé. Mais, là aussi, la Commune de Lasne a renoncé à initier la procédure de restauration et mis le monument en vente.

 

Là également, suite à nos interventions, et à celles d'autres également, la Province du Brabant wallon a acheté le monument. La restauration est presque terminée.

Tous les détails sur cette page.


La route Napoléon en Wallonie !


A l’initiative de Paul FURLAN, Ministre wallon en charge du Tourisme et sur base des conclusions du « Printemps du Tourisme », huit maisons du tourisme se sont réunies à Waterloo, pour envisager, ensemble, la création d’une route Napoléon en Wallonie. Celle-ci partirait de Beaumont pour rejoindre la région de Waterloo et utiliserait le cheminement des troupes napoléoniennes lors de la campagne de Belgique de juin 1815. Elle viserait à mettre en valeur le patrimoine touristique et historique des régions traversées à l’instar de ce qui se fait, avec succès, dans le Sud-Est de la France, entre Golfe-Juan et Grenoble.

 

Dans un premier temps, les Maisons du Tourisme Sambre Orneau , des Eaux Vives, du Val de Sambre et Thudinie, des Ardennes brabançonnes, du Roman Païs de Brabant, de la Botte du Hainaut, du Pays de Charleroi et de Waterloo, assistées par plusieurs syndicats d’initiative et cercles d’histoire se sont engagées à recenser tous les lieux, monuments, traditions se rapportant à la campagne précitée. Ce travail devait être achevé dès la fin novembre 2010. Par la suite, les partenaires travailleront à la conception d’un itinéraire touristique et d’une signalétique de circonstance. Des outils de communication modernes devraient suivre. L’objectif final étant de profiter de l’aura du bicentenaire de la bataille de Waterloo, en 2015, pour pousser le tourisme international à découvrir, dans les meilleures conditions, les autres traces laissées par l’Empereur dans une partie de la Wallonie.