baron de l'Empire - général de division
Père Lachaise
22e division (quart supérieur)
9/20 ou 6/24
Restauration complète en 1997
(financement Souvenir français)
Réparations et pose d’une plaque en bronze en 2003
(financement ACMN).
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Pierre DECOUZ est né à Annecy (Haute-Savoie), le 18 juillet 1775.
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Volontaire au 2e bataillon du Mont-Blanc, le 17 mars 1793. Elu sous-lieutenant, le 10 mai, et promu lieutenant, le 21 décembre suivant.
Fait la campagne de 1793 devant Toulon, et sert ensuite, de 1794 à 1798, à l'armée d'Italie. Amalgamé le 29 mars 1794 dans la 19e demi-brigade de ligne (devenue 69° demi-brigade). Adjoint à l'adjudant général Rambeaud, le 6 janvier 1797.
Fait partie de l'armée d'Égypte comme adjoint aux adjudants généraux, et est nommé, le 3o septembre 1798, par le général en chef Bonaparte capitaine attaché à l'état-major général de la division Lannes. Se distingue à la bataille d'Aboukir, le 25 juillet 1799, où il a un cheval tué sous lui ; est promu chef de bataillon sur le champ de bataille, le 4 août suivant. Aide de camp du général Friant. Adjudant-commandant, le 27 mars 1801.
A sa rentrée en France, il est nommé, le 22 novembre 1801, à l'emploi de chef d'état-major de la 7e division militaire. Membre de la Légion d'honneur, le 5 février 1804. Officier de l'Ordre, le 14 juin suivant.
Sous-chef de l'état-major général du 5e corps de la Grande Armée, le 6 septembre 1805. A un cheval tué sous lui à Austerlitz, le 2 décembre 1805. Commandant le 21e régiment d'infanterie de ligne, le 27 du même mois. Sert à la Grande Armée pendant les campagnes de 1806 et 1807. A un cheval tué sous lui à l'affaire de Pultusk, le 26 décembre 1806. Obtient une dotation de 4.000 francs de rente sur la Westphalie, par décret du 17 mars 1808.
Il se marie avec Louise Michel, veuve Grand-Thorane.
Le 23 septembre 1808, il acquiert par l’intermédiaire de son beau-frère Dufourd, notaire à Rumilly, le château de Carron à Francin (73).
Plus de détails sur cette belle demeure :
http://www.commune-francin.com/spip.php?article160
Il est fait baron de l'Empire par lettres patentes du 27 novembre 1808.
Employé, en 1809, à la Grande Armée, il se distingue particulièrement, le 30 juin, devant Presbourg, où, à la tête de son régiment, il prend à l'ennemi trois pièces de canon et fait 300 prisonniers. Général de brigade, le 12 juillet 1809, et commandant de la Légion d'honneur, le 21 septembre suivant. Employé à l'armée de Naples, le 3 mai 1810. Chargé, en 1811 et 1812, de la défense d'Otrante, il rentre en France en octobre 1812.
Employé à la 1re division du corps d'observation d'Italie, le 3 mars 1813. Major du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde Impériale, le 8 du même mois. Général de division, le 4 août 1813. Se signale, le 26 suivant, devant Dresde, à la tète d'une division de Jeune Garde.
Mortellement blessé le 29 janvier 1814 à la bataille de Brienne-le-Château, où il commandait la 3ème division de la Jeune Garde, le général Decouz décédera à Paris le 18 (selon Six) ou le 28 février (selon Charavay).
Son nom est inscrit au côté est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
D'après "LES GENERAUX MORTS POUR LA PATRIE 1792 - 1871, NOTICES BIOGRAPHIQUES"
PAR JACQUES CHARAVAY, 1893
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Baron de l’Empire par lettres patentes du 27 novembre 1808. « Écartelé : au 1er, d’argent au croissant de sable surmonté d’un coeur de gueules, au comble d’azur chargé de trois étoiles d’or ; au 2e, des barons militaires ; au 3e, d’azur à la forteresse d’or, maçonnée et bréchée de sable, baignée dans une mer d’argent ; au 4e, de sable à la momie d’or en rencontre, posée en pal et accompagnée de six fers de lance d’argent posés 2. 2. 2, et à senestre de six fers de lance d’argent posés de même. » Dans une lettre à son épouse (Cf. Maurice Messiez) :
« Le croissant, le coeur et les trois étoiles sont des fragments de vieilles armoiries de famille, la tour ébréchée est pour rappeler Saint Jean d’Acre où j’ai le plus risqué de ne jamais te connaître... La momie fait allusion à l’Égypte et les douze fers de lance aux douze grandes batailles où je me suis trouvé ».
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Documentation de base et références de
Bernard Got
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