pierre  decouz

annecy  1775 – 1814 PARIS

baron de l'Empire - général de division

 

Père Lachaise

22e division (quart supérieur)

                   9/20 ou 6/24 

 Restauration complète en 1997

(financement Souvenir français)

Réparations et pose d’une plaque en bronze en 2003

(financement ACMN).
 

 

     

 

 

Pierre DECOUZ est né à Annecy (Haute-Savoie), le 18 juillet 1775.  

 

Dans sa ville natale, quai Eustache-Chapuis, à l’emplacement de l'ancienne caserne Decouz, plaque inaugurée en 1914. Elle évoque le général Decouz et ses trois frères tombés au champ d’honneur

 

 

 

 

PIERRE DECOUZ
NÉ LE 18 JUILLET 1775 À ANNECY
COMMANDANT DE LA LÉGION D’HONNEUR
SOUS-LIEUTENANT AU 2e BATAILLON
DES VOLONTAIRES DU MONT-BLANC 1793
CAPITAINE AUX PYRAMIDES 1798
CHEF DE BATAILLON 1799
COLONEL À AUSTERLITZ 1805
BARON DE L’EMPIRE 1808
GÉNÉRAL DE BRIGADE APRÈS WAGRAM 1809
GÉNÉRAL DE DIVISION APRÈS BAUTZEN 1813
BLESSÉ MORTELLEMENT À BRIENNE
LE 29 JANVIER 1814
MORT À PARIS LE 18 FÉVRIER SUIVANT
SES TROIS FRÈRES VOLONTAIRES ET OFFICIERS
MORTS ÉGALEMENT AU CHAMP D’HONNEUR
JOSEPH EN 1809 À RAAB
ÉTIENNE EN 1813 À DRESDE
SIGISMOND EN 1815 À WATERLOO.

                                                    18 février 1914

 

 

Volontaire au 2e bataillon du Mont-Blanc, le 17 mars 1793. Elu sous-lieutenant, le 10 mai, et promu lieutenant, le 21 décembre suivant.

Fait la campagne de 1793 devant Toulon, et sert ensuite, de 1794 à 1798, à l'armée d'Italie. Amalgamé le 29 mars 1794 dans la 19e demi-brigade de ligne (devenue 69° demi-brigade). Adjoint à l'adjudant général Rambeaud, le 6 janvier 1797.

 

Fait partie de l'armée d'Égypte comme adjoint aux adjudants généraux, et est nommé, le 3o septembre 1798, par le général en chef Bonaparte capitaine attaché à l'état-major général de la division Lannes. Se distingue à la bataille d'Aboukir, le 25 juillet 1799, où il a un cheval tué sous lui ; est promu chef de bataillon sur le champ de bataille, le 4 août suivant. Aide de camp du général Friant. Adjudant-commandant, le 27 mars 1801.

 

A sa rentrée en France, il est nommé, le 22 novembre 1801, à l'emploi de chef d'état-major de la 7e division militaire. Membre de la Légion d'honneur, le 5 février 1804. Officier de l'Ordre, le 14 juin suivant.

 

Sous-chef de l'état-major général du 5e corps de la Grande Armée, le 6 septembre 1805. A un cheval tué sous lui à Austerlitz, le 2 décembre 1805. Commandant le 21e régiment d'infanterie de ligne, le 27 du même mois. Sert à la Grande Armée pendant les campagnes de 1806 et 1807. A un cheval tué sous lui à l'affaire de Pultusk, le 26 décembre 1806. Obtient une dotation de 4.000 francs de rente sur la Westphalie, par décret du 17 mars 1808.

Il se marie avec Louise Michel, veuve Grand-Thorane.

 

Le 23 septembre 1808, il acquiert par l’intermédiaire de son beau-frère Dufourd, notaire à Rumilly, le château de Carron à Francin (73).

 


Plus de détails sur cette belle demeure : http://www.commune-francin.com/spip.php?article160

Il est fait baron de l'Empire par lettres patentes du 27 novembre 1808.

 

Employé, en 1809, à la Grande Armée, il se distingue particulièrement, le 30 juin, devant Presbourg, où, à la tête de son régiment, il prend à l'ennemi trois pièces de canon et fait 300 prisonniers. Général de brigade, le 12 juillet 1809, et commandant de la Légion d'honneur, le 21 septembre suivant. Employé à l'armée de Naples, le 3 mai 1810. Chargé, en 1811 et 1812, de la défense d'Otrante, il rentre en France en octobre 1812.

 

Employé à la 1re division du corps d'observation d'Italie, le 3 mars 1813. Major du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde Impériale, le 8 du même mois. Général de division, le 4 août 1813. Se signale, le 26 suivant, devant Dresde, à la tète d'une division de Jeune Garde.

 

Mortellement blessé le 29 janvier 1814 à la bataille de Brienne-le-Château, où il commandait la 3ème division de la Jeune Garde, le général Decouz décédera à Paris le 18 (selon Six) ou le 28 février (selon Charavay).

 

Son nom est inscrit au côté est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

 

D'après "LES GENERAUX MORTS POUR LA PATRIE 1792 - 1871, NOTICES BIOGRAPHIQUES" PAR JACQUES CHARAVAY, 1893
 

 

       

 

Baron de l’Empire par lettres patentes du 27 novembre 1808.

« Écartelé : au 1er, d’argent au croissant de sable surmonté d’un coeur de gueules, au comble d’azur chargé de trois étoiles d’or ; au 2e, des barons militaires ; au 3e, d’azur à la forteresse d’or, maçonnée et bréchée de sable, baignée dans une mer d’argent ; au 4e, de sable à la momie d’or en rencontre, posée en pal et accompagnée de six fers de lance d’argent posés 2. 2. 2, et à senestre de six fers de lance d’argent posés de même. »

             Dans une lettre à son épouse (Cf. Maurice Messiez) :

 

« Le croissant, le coeur et les trois étoiles sont des fragments de vieilles armoiries de famille, la tour ébréchée est pour rappeler Saint Jean d’Acre où j’ai le plus risqué de ne jamais te connaître... La momie fait allusion à l’Égypte et les douze fers de lance aux douze grandes batailles où je me suis trouvé ».

 

 

Documentation de base et références de

Bernard Got 

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