Armand-Louis Gobert

Auteuil (Seine) 1785 – 1816 PARIS

BARON DE L'EMPIRE - colonel COMMANDANT LE 5E CUIRASSIERS -  Commandant de la Légion d'honneur

 

D'azur au cimeterre d'argent, monté d'or, chargé d'un écusson de gueules au signe des chevaliers légionnaires.

Le chevalier de l'empire reçut, avec les lettres patentes de baron, de 1815, le règlement suivant d'armoiries : D'azur au chevron d'or, accompagné à dextre d'un sabre d'argent posé en pal, surmonté d'un casque du même, et à senestre d'une cuirasse d'argent, frangée de gueules, et en pointe d'un croissant du même ; au chef de gueules chargé de trois étoiles d'argent

Armand Louis GOBERT  est né à Auteuil, près de Paris, le 5 juin 1785.

Engagé volontaire au 7e régiment de hussards, le 14 juin 1805, il fait les campagnes de la Grande Armée de 1805 à 1807.

Il est blessé de trois coups de sabre au combat de Steyer, le 4 novembre 1805, mais passe brigadier le lendemain, puis maréchal des logis, le 22 novembre de la même année.

Il gagne l'épaulette de sous-lieutenant le 19 avril 1806 et est nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 11 juillet 1807.

Aide de camp du maréchal Murat le 3 mars 1808, il est autorisé à passer au service du roi de Naples comme capitaine aux vélites de la Garde royale, 15 novembre 1808. 

Chef d'escadron le 25 janvier 1809, Chevalier de l'Empire par lettres patentes du 24 février 1809. Chevalier de l'Ordre des Deux-Siciles le 15 avril 1809.

Passe colonel à l'âge de 24 ans, le 31 décembre 1809.  Il obtient l'autorisation de rester au service du roi de Naples comme capitaine de ses gardes (21 janvier 1810) et comme aide de camp, le 12 juillet 1812.

Accompagne en cette qualité le roi de Naples à la Grande Armée en 1812 et en 1813.

Blessé à Winkowo, le 18 octobre 1812. Officier de la Légion d'honneur le 5 décembre 1812.

Fait la campagne d'Allemagne en 1813, blessé à Löwenberg, d'une balle au pied, le 19 août 1813. Commandant de la Légion d'honneur le 15 octobre 1813.

Rentré au service de la France pour être employé comme colonel d'un régiment de cavalerie, le 5 mars 1814. Baron de l'Empire par décret impérial du 3 avril 1814.

Promu colonel du régiment de cuirassiers de Berri, 5e de l'arme, le 9 septembre 1814. Chevalier de Saint-Louis le 30 septembre 1814. Confirmé dans son titre de baron par lettres patentes royales du 3 février 1815.

Maintenu dans le commandement de ce régiment - redevenu 5e Cuirassiers - aux Cent-Jours.

Il participe à la campagne de l'armée du Nord en 1815.  Le 5e Cuirassiers (518 sabres en 3 escadrons) constitue, avec le 10e, la 1ère Brigade (Farine du Creux) de la 14ème Division de Cavalerie de Delort.  À Waterloo, le 18 juin 1815, la brigade charge en début d'après-midi en soutien des lanciers de Jacquinot.  Plus tard, la division participe aux grandes charges de cavalerie.  Gobert y est gravement blessé. 

DE CE LIEU PARTIT
LE 18 JUIN 1815
LE 5RÉGIMENT
DE CUIRASSIERS
DU CORPS DE CAVALERIE
DE MILHAUD
POUR CHARGER
LES CARRÉS DE
L’INFANTERIE
BRITANNIQUE

A.F.E.W.
 FOND. NAPOLÉON. 

 

Le régiment eut à Waterloo 2 officiers tués (le Chef d'Escadron Delaroche et le Lieutenant Demulder) et 12 blessés. Le commandant du régiment, le colonel Gobert, est mortellement blessé.

Cette stèle, située sur le terre-plein où le chemin de la Belle-Alliance se sépare pour devenir la rue aux Loups et le chemin du Lanternier, près de la chapelle St-Roch, fut inaugurée le 19 octobre 1991 par le Général de Pouilly, vice-président des anciens Cuirassiers du 5e Régiment (Royal Pologne) en présence du Colonel Petiot, Chef de Corps du Régiment, et du Colonel Clouet des Perrusches, attaché de Défense près l'Ambassade de France à Bruxelles. En décembre 1995, cette stèle fut brisée par un véhicule qui la renversa, mais restaurée à l'identique.

Le choix de ce endroit est assez malheureux, car le 5e Cuirassiers avait en réalité pris place quelque 600 mètres plus au nord-est. Les unités de cavalerie les plus proches de cet endroit étaient les 2e Chevau-légers Lanciers de la Garde (Colbert) et les 7e et 12e Cuirassiers (Travers).

Mis en non activité le 23 décembre 1815, il décède des suites de ses blessures le 1er février 1816, à Paris, au 21 du boulevard Poissonnière (3e arrondissement).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le colonel Gobert repose au cimetière de SAINT-AUBIN-SUR-YONNE (89), à gauche de l'entrée..

 

 

 

 

 

 

ICI REPOSE
ARMAND-LOUIS
GOBERT

COLONEL DE CUIRASSIERS
DÉCÉDÉ À PARIS
LE 1
ER FÉVRIER 1816
ÂGÉ DE 31 ANS.
 

priez pour lui

 

 

Source :

QUINTIN, Danielle et Bernard, Dictionnaire des colonels de Napoléon, S.P.M., Paris,1996.

 

Sous le même monument repose :

Jean-Pierre Marot

    ? 1749 – 1856 JOIGNY

conseiller général - Maire de SAINT-AUBIN-SUR-YONNE en 1814

ici repose
Jean-Pierre Marot
ancien receveur
des finances
de l'Anjoumois
ancien membre du conseil G
al
du dép
t de l'Yonne
et ancien maire de S
t-Aubin
décédé à Joigny
le 1
er août 1836
à l'âge de 87 ans

 

priez pour lui

 

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