CAMPAGNE D'ALLEMAGNE 1813

SEPTEMBRE 1813

1er septembre 1813 : 2nd siège de Glogau

5 septembre 1813 : combat de Gadegast

6 septembre 1813 : bataille de Dennewitz

Le superbe monument au général Bülow.

L'église de Dennewitz.

Dennewitz est également un champ de bataille très intéressant à visiter et bien préservé.

Vous trouverez des monuments à Gadegast (2. Wesphälisches IR Nr 15), Golsdorf (artillerie, Friederike Krüger, moulin à vent historique, Alberthal, église), Dennewitz (musée, monument Bülow, peintures murales, Tauenzien, Wurtembergeois, église), Wolmsdorf, Niedergorsdorf (monument Schinkel, identique à ceux de Plancenoit, Grossgörschen, Kulm, etc.)

8 septembre 1813 : combat de Dohna - Pirna

8 septembre 1813 : 1er combat de Nollendorf

9 septembre 1813 : bataille d'Ebersdorf

Cette bataille peu connue est commémorée par un petit monument, érigé à l'occasion du 90ème anniversaire de la bataille, en 1903. Il couvre une tombe commune de ce combat, près du stade, entre Löbau et Ebersdorf.

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Geweiht

den im Gefecht bei Ebersdorf

am 9. September 1813

Gefallenen und hier ruhenden

russischen u. polnischen

Kriegern

Errichtet zum 9. Sept. 1903

"Dédié aux soldats russes et polonais

tombés au combat d'Ebersdorf,

le 9 septembre 1813,

et qui reposent ici.

Érigé le 9 septembre 1903."

14 septembre 1813 : 2nd combat de Nollendorf
 

 

16 septembre 1813 : bataille de la Göhrde (suivez le lien)

16 septembre1813 : combat de Peterswalde

Comme nous l'avons vu aux 14 et 15 septembre, l'empereur Napoléon était parti de Dresde pour repousser l'armée alliée, qui débouchait de la Bohême. Le 16 septembre, l'ennemi occupant encore les hauteurs en avant de Péterswalde, fut attaque vers midi par nos troupes, et délogé de sa position. Le général Ornano fit exécuter de belles charges à sa division de cavalerie de la garde impériale et à la brigade de cavalerie légère du prince Poniatowski. Les alliés, vivement poussés, rentrèrent en Bohême. Parmi les prisonniers que nous fîmes dans cette journée, se trouva le colonel Blücher, fils du général en chef prussien qui commandait alors l'armée de Silésie; il fut pris par les lanciers polonais.  

Texte extrait de Éphémérides militaires depuis 1792 jusqu'en 1815, ou Anniversaires de la valeur française. Septembre. par une société de militaires et de gens de lettres, 1819 Pillet aîné (Paris) 1818-1820.
Nous avons modernisé l'orthographe et les noms des lieux, ainsi que quelques autres éléments trop datés de 1819.

 


Vue sur le champ de bataille de Peterswalde, au sud du village, à l'E de la route vers Kulm.


Vue sur le champ de bataille de Peterswalde, au sud du village.

PETROVICE (anciennement Peterswalde)
- A 9 km au N de Kulm.
Ici eu lieu, le 17 septembre 1813, un combat de cavalerie opposant le 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais de la Garde impériale et le 4e régiment de gardes d'honneur au 1er régiment de hussards de Silésie. Au cours de ce combat, le colonel Friedrich Blücher, fils du maréchal, fut grièvement blessé et fait prisonnier. Malgré les soins de Larrey, il ne se remit jamais complètement.


L'église du village. Il ne fait pas de doute que de nombreux soldats y furent soignés et y moururent.

 

Sur les hauteurs à l’ouest du village, à 120 m à l’ouest du cimetière, en 50°47'19.76"N 13°58'20.09"E, croix marquant la tombe de 500 soldats morts en 1813, sans doute principalement à cause de l’épidémie de typhus.

Sur le socle :

HIER RUHEN SANFT
DIE 500 SEELEN , DIE IM JAHRE 1813 IN DEN
ARMEN DES WÜRGENGELS IHR GRAB FANDEN,
WO SIE NACH AUSGESTANDENEN LEIDEN
IHRE RUHE UND DIE IHRIGEN ZU FINDEN
HOFFEN.
DIESE GUTEN SEELEN, DIE DER SCHRECKEN
DER NOT GEWÜRGT UND DIE TÖDLICHE SEUCHE
WEGGERAFFT HAT, SIND DIE SCHLACHTOPFER
FÜR UNSERE SÜNDEN GEWORDEN.
EUER TOD BESÄNFTIGE DEN ERZÜRNTEN HIMMEL !
FRIEDE SEI EURER ASCHE UND BETET
FÜR UNS !
RENOVIERT IM JAHRE 1909
VON DEN EHELEUTEN
ANTON UND ANNA NITSCHE
N. 221.

 

 

 

Traduction : « Ici reposent en paix les 500 âmes qui ont trouvé en 1813 leur tombe dans les bras de l’ange exterminateur, où après les souffrances endurées, ils espèrent trouver leur paix et les leurs. Ces bonnes âmes, que les affres de la misère avaient étranglées et que l’épidémie mortelle avait emportées, sont devenues les victimes pour nos péchés. Que votre mort apaise la colère des cieux ! Paix à vos cendres et priez pour nous. Restauré en l’an 1909 par les époux Anton et Maria Nitsche. N. 221. »



Près de la croix, panneau touristique reprenant tous les monuments des environs et quelques photos anciennes.

On notera avec beaucoup d'intérêt cette photo d'un monument disparu consacré à un général de la bataille.

Toute information à ce sujet serait la bienvenue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


17 septembre 1813 : combat d'Arbesau
 

 

SUITE OCTOBRE 1813

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