chef d'escadron Aux Chasseurs à cheval de la garde
aide-de-camp du général lion
chevalier de la Légion d'honneur
Ult. officier de la Légion
d'honneur
Officier de l'ordre de St-Ferdinand d'Espagne
chevalier de Saint-Louis
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Joseph Alexandre Lacouster est né le 1er janvier 1787 à Givet dans les Ardennes, fils de François Lacouster, et d’Agnès Albertine Wauthier. 1
Chevalier de St-Louis ; Officier de St-Ferdinand d’Espagne ; Epoux de; Mort le 10/7/1861 en son domicile, sis à Laon (Aisne). Caveau familial. Cimetière de Craonnelle (Aisne).
Il entre au service au 2ème Chasseurs à Cheval le 1er octobre 1808 et fait les campagnes de 1808 et 1809 à la Grande Armée.
Il passe maréchal des logis au 14e Chasseurs à Cheval le 5 mai 1809. Moins de deux mois plus tard, il est nommé sous-lieutenant dans ce même régiment, le 27 juin 1809.
En 1810 et 1811, il est en Allemagne. Le 18 octobre 1810, il est muté avec le même grade dans son ancien régiment.
Joseph Alexandre Lacouster participe ensuite à la campagne de Russie. Il est blessé d'un coup de feu au bras devant Smolensk, le 17 août 1812, et passe Lieutenant aide-de-camp du général Lefebvre-Desnouettes le 21 novembre 1812.
Ensuite, c'est la campagne de Saxe, où il se distingue à de nombreuses reprises. Son dossier mentionne : « s'est trouvé à toutes les affaires qui ont lieu depuis le commencement de la campagne de 1813.» En récompense, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 16 août 1813, au moment de la reprise des combats.
Il passe au 2ème Chasseurs à Cheval de la Jeune Garde, le 21 décembre 1813, toujours avec le même grade. Les Chasseurs à Cheval de la Garde sont alors commandés par le général Lion, qui est son oncle. Lacouster est peut-être déjà son aide-de-camp vers cette date, cela n'est pas clair (La campagne de 1814 de F.G. Hourtoulle). Il passe capitaine (chef d'escadron) dans la même unité le 15 mars 1814. Il est mis en non-activité le 1er août 1814.
Il (re?)devient ensuite aide-de-camp du Maréchal de Camp baron Lion, le 27 septembre 1814. Ce dernier sera nommé, à la place de Lefebvre-Desnouettes, lieutenant-général commandant le Corps royal des Chasseur à Cheval de France, le 13 mars 1815, après la tentative de soulèvement de Lefebvre-Desnouettes le 11 mars. Lion suit Louis XVIII à Lille et ne semble pas avoir participé à la campagne 1815, ce qui permet de supposer que Lacouster n'y participe pas non plus. Ce dernier garde d'ailleurs cette fonction jusqu'au 7 février 1816.
Il est nommé capitaine au régiment des chasseurs des Ardennes par ordonnance royale du 7 février 1816. Son fils Dieudonné Alexandre Edouard naît le 21 août 1820 à Bouvigne (maintenant Bouvignes-sur-Meuse, province de Namur, à l'époque, royaume des Pays-Bas), lieu de naissance de son épouse, Julie Damoiseaux (28/ ?/1785, Bouvigne – 4/8/1863, Laon) ; ce fils fera également une belle carrière militaire.
Il doit participer à la campagne d'Espagne de 1823, parce qu'il est nommé officier de l'ordre de Saint Ferdinand d'Espagne.
Il devient chevalier de Saint-Louis le 25 mai 1825.2
Il est nommé officier de la Légion d'honneur le 14 avril 1844.
Il est pensionné pour ancienneté la même année, le 21 juillet 1844, alors qu'il est chef d'escadron détaché au dépôt de recrutement de l'Aisne. Il touche une pension de 2,220 Frs.
Il meurt chez lui à Laon, le 10 juillet 1861 et est inhumé au cimetière de Craonelle.
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Sources :
- dossier de la Légion d'honneur
- http://seynaeve.pagesperso-orange.fr/page_l.htm
- http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=10&ref=22&le_id=1951.Il a un frère cadet, François Joseph, qui servira également aux Chasseurs à Cheval de la Jeune Garde. Ce frère naît le 10 avril 1790, également à Givet. Il entre aux Vélites des Chasseurs à Cheval de la Garde le 4 décembre 1809, "venant du civil". Il est blessé d'un coup de feu à la main gauche " en nettoyant son arme" ! Cela ne l'empêche pas de passer sous-lieutenant au 12e Chasseurs à Cheval le 6 février 1812.
2. Alors qu'il est capitaine dans - selon la base de données des chevaliers de Saint-Louis - les chasseurs du Cantal. Cette affectation nous semble douteuse, .
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