Marseille, cimetière Saint-Pierre

Pinède du carré 7, sarcophage avec torches renversées, entouré de six bornes blanches,
près du monument aux mort de 1914-1918.
 

Armoiries :

D’or au loin rampant de sable, lampassé de gueules, tenant de la patte sénestre un fer de lance du même ; au franc-quartier des barons militaires.

 

 

Justinien-Victor Somis est né le 21 juillet 1745 à Marseille (Bouches-du-Rhône)Entré comme lieutenant en 2^ème année à l’Ecole du Génie de Mézières (Ardennes), le 1^er janvier 1763, en sortit avec le grade d’ingénieur, le 1^er janvier 1775.

Servit au siège de Gibraltar en 1782. Embarqué sur l’escadre combinée destinée à l’attaque de la Jamaïque en 1783, puis rentra en France.

Chevalier de Saint-Louis, le 7 mars 1788.

Nommé Lieutenant-Colonel, le 1^er avril 1791. Le 11 juin 1792, il donna sa démission parce qu’on lui refusait un congé, et se retira à Marseille.

Fit partie de l’armée insurgée dans les Bouches-du-Rhône en juillet 1793.

Servit à Toulon dans les rangs des anglo-espagnols, défendit le fort Malbousquet, sortit de la place avec les Alliés, le 16 décembre 1793.

S’embarqua sur la flotte espagnole, puis servit en Catalogne comme Lieutenant-Colonel du régiment espagnol d’Hibernie à la bataille des Albères, le 1^er mai 1794, aux combats des 7 juin et 13 août, à la bataille de la Montagne Noire, les 17-20 novembre 1794.

Rentra en France en 1796 et vécut en simple particulier.

Réintégré dans l’armée française comme chef de brigade du Génie, le 24 juillet 1803. Chef d’État-Major du Génie à l’Armée réunie de Batavie, le 19 décembre 1803, puis au 2^ème Corps de la Grande Armée commandé par Marmont, le 17 septembre 1805.

Servit devant Ulm, les 15-17 octobre 1805. Commandant en Chef le Génie à l’Armée de Dalmatie, le 15 juillet 1806.

Chef d’État-Major du Génie à l’Armée d’Italie, le 31 août 1806.

Chevalier de la Couronne de fer, le 23 décembre 1807, général de brigade du Génie, le 4 décembre 1807. Membre du comité central des fortifications, le 16 décembre 1808. Il sera chargé de l’inspections des côtes depuis Marseille jusqu’à la Spezia, le 26 mai 1810.

Baron de l’Empire par lettres patentes du 21 février 1811.  

Chargé de l'inspection des travaux du Génie à Lyon, et aux Îles d’Hyères, le 21 août 1812.

Admis à la retraite sur sa demande avec titre de lieutenant-général honoraire, le 22 juin 1814.

Chevalier de la légion d’honneur, le 20 Frimaire An XII (12 décembre 1803), Officier, le 26 prairial An XII (15 juin 1804), Commandant, le 23 août 1814.

Elu représentant par le département des Bouches-du-Rhône par 7 voix sur 13 à la chambre des Cent-Jours, le 15 mai 1815 ; mais refusa d’y siéger. Il reçut l’autorisation de la chancellerie de porter la Couronne de fer Autrichienne.

Sa sœur Rose Somis, qui avait épousé François Clary, sera la mère de Désirée, reine de Suède, et de Julie, reine de Naples, puis d’Espagne, et du comte Clary, amant de Pauline Bonaparte (Princesse Borghèse).

 

Justinien-Victor, baron de Somis, est mort le 27 novembre 1836 à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Dossier : LH/2533/48.

 BARON DE SOMIS
LIEUTENANT-GÉNÉRAL DU GÉNIE,
CHEVALIER DE ST LOUIS,
COMMANDEUR DE LA LÉGION D’HONNEUR,
CHEVALIER DE LA COURONNE DE FER,
NÉ À MARSEILLE LE 21 JUILLET 1745
DÉCÉDÉ SANS CETTE VILLE LE 27 NOVEMBRE 1836.

À LA MÉMOIRE
DU LIEUTENANT GÉNÉRAL BARON DE SOMIS
LA PROVIDENCE DU PAUVRE.

SIÈGE DE GIBRALTAR.
GRANDE ARMÉE.
ARMÉE D'ITALIE.
ÉRIGÉ PAR LEURS NEVEUX ET NIÈCES