Pierre-Étienne Berment (1791-1876)
Pierre-Etienne1 Berment est né le jour de Noël 17912 au Thuit-Simer (dans l'Eure, à 7 km à l'ouest d'Elbeuf). Il est appelé sous les drapeaux en 1811, sans qu'on sache exactement dans quelle unité, puisque son dossier ne mentionne que "dépôt de l'Eure". Assez bizarrement, il est libéré en 1813.
Il est cependant rappelé pour la campagne de 1815, qu'il fait dans les rangs du 7ème Cuirassiers. Ce Régiment fait partie de la 2ème Brigade (Travers) de la 13ème Division de Cavalerie commandée par le Lt-Gén Wauthier de St-Alphonse. Sous le commandement du Colonel Richardot, il participera aux grandes charges du 18 juin.
De retour de la campagne, il retournera à son métier d'agriculteur, devenant même quelqu'un d'important dans son domaine (cf. à ce sujet sa pierre tombale), avant de décéder à Rouen, au Mont-aux-Malades (un hôpital ou une maison de repos) le 11 février 1876. Notons qu'il y résidait déjà en 1857 ou 1858, au moment où il a demandé sa médaille de Ste-Hélène.
On remarquera les deux chevaux de labour tirant la charrue et, au-dessus de la médaille de Ste-Hélène,
la banderole avec "récompense au soldat laboureur" !
Ici repose le corps de Pierre Étienne Berment né au Thuit-Simer le 25 décembre 1791, conscrit en 1811 renvoyé dans ses foyers en 1813 redemandé en 1815 désigné dans le 7ème de Cuirassiers médaillé de Sainte-Hélène numéro 400442 cultivateur et membre honoraire de la société centrale d'horticulture commission pomologique de Rouen répartiteur adjoint du Mont-St-Aignan 1865 décédé au Mont aux Malades le 11 février 1876
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1. et 2. 1786, selon son dossier de Ste-Hélène, qui mentionne aussi Noël François comme autre prénom. Il ne s'agit pourtant pas de quelqu'un d'autre, car le numéro de dossier (400442) est bien le même.
On notera aussi que ce dossier ne mentionne pas sa participation à la campagne de 1815, ce qui peut paraître étonnant, mais qui ne l'est pas vraiment, car on sait qu'une seule campagne suffisait pour mériter la médaille.