adrien françois BRUNO

 

PONDICHERY 1771 – 1861 PARIS

baron de l'Empire - général de brigade

Père Lachaise

26e division

Restauration

2003

 Financement

Souvenir français

 

Adrien François Bruno ou de Bruno est né le 10 juin 1771 à Pondichéry, fils de Louis Bruno ou de Bruno, introducteur des ambassadeurs près Monsieur frère du roi Louis XVI, président de la municipalité de Saint-Germain-en-Laye, et de Josèphe-Marie Law, nièce de Jean Law de Lauriston.
Il s'engage en septembre 1793 dans la cavalerie, au 4ème régiment de hussards, devient sous-lieutenant en 1795, et reçoit son brevet de capitaine en janvier 1798.
Il protège en l'an VI la retraite de l'armée après la bataille de Vérone et soutient avec cent chevaux, pendant une journée, l'attaque de forces dix fois supérieures en nombre.
Nommé chef d'escadron au 12ème régiment de hussards en 1801, il est ensuite major au 10ème régiment de chasseurs à cheval.
Il passe dans l'armée de Hollande en juin 1806 et devient en juillet aide de camp de Louis Bonaparte, roi de Hollande.
Nommé colonel en septembre 1806, il devient général major en avril 1807 puis, en novembre 1808, lieutenant-général et grand écuyer de la couronne.
Lorsque Louis abdique le 1er juillet 1810 en faveur de son fils Napoléon Louis, c'est au général Bruno qu'il le confie; mais Napoléon rejette cette abdication et annexe la Hollande.
Bruno est replacé dans les cadres de l'armée française comme général de brigade le 11 novembre 1810.
Il commande provisoirement la 5ème division de cuirassiers, et après la bataille de la Moskowa où il se distingue, il commande la 1ère division des cuirassiers.
Après la retraite de l'armée jusqu'à l'Elbe, il commande la cavalerie du 5ème corps d'armée sous les ordres de Lauriston, puis celle du 2ème corps commandée par Victor.
Cette dernière est composée de deux régiments de hussards westphaliens, du 11ème d'infanterie légère, de 500 Cosaques polonais et de deux pièces de canon.
Attaqué dans Reichenbach par les armées russes et prussiennes, les deux régiments de hussards westphaliens passent à l'ennemi ; le général Bruno parvient à se maintenir dans sa position.
Envoyé en observation sur les bords de la Floë après la bataille de Dresde, il est fait prisonnier à la suite d'une négligence.
Napoléon est sévère à son sujet, il écrit : « Ce n'est pas par 4.000 hommes, mais par 400 que le général Bruno a été enlevé ; il dormait tranquillement dans la ville avec ses hommes » et il ordonne de réitérer les consignes de bivouac pour les troupes légères.
Le général Bruno reste prisonnier en Hongrie jusqu'en 1814.
Après le 20 mars 1814, le maréchal Davout donne au général Bruno la brigade de cavalerie du corps du comte d'Erlon.
Après la bataille de Waterloo, il rentre malade dans ses foyers.
Pendant la Restauration, il commande le département de l'Hérault sous le ministère du maréchal Saint-Cyr, et le département de la Moselle sous le ministère Latour-Maubourg.
Mis en disponibilité par le maréchal Soult, il est rappelé en 1832 pour commander le département des Vosges, et il est mis à la retraite en 1833.
Il meurt à Paris le 1er mars 1861 à Paris.

 

(photographies Lecreux frères)
 

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