CHEF DE BATAILLON
Cimetière du Faouët
Restauration 2006
par le Souvenir français
du Morbihan
Plaques élaborées par l’ACMN
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Claude René Bellanger est né au FAOUËT le 27 août 1768. À 23 ans, il se porte volontaire pour le 1er Bataillon du Morbihan.
L’officier D’infanterie : Il va servir successivement : • au 1er Bataillon du Morbihan (élu lieutenant) aux Iles sous le Vent de 1791 à 1793, blessé le 3 février 1793, • à la 61e Demi-brigade d'Infanterie, armée de l'Océan de 1794 à 1796, • à la 76e Demi-brigade d'Infanterie, armée du Rhin et de Moselle en 1797 (capitaine le 20 mai 1797), puis en Helvétie en 1798 et 1799 ; il est prisonnier de guerre du 18 mai 1799 au 4 septembre 1800 ; à l'armée du Danube, du Rhin, en Hanovre et à l'armée des Côtes de l'Océan de 1800 à 1803. • au 76e Régiment d'Infanterie de Ligne de 1804 à 1807, à la Grande Armée, chevalier de la Légion d'honneur le 14 avril 1807 ; blessé le 6 juin 1807, • Au 59e Régiment d'Infanterie de Ligne de 1808 à 1812, à l'armée d'Espagne et du Portugal (chef de Bataillon le 22 juin 1811) ; en 1811 à la Grande Armée ; en 1813 et 1814 au siège de Dantzig ; blessé le 9 juin 1813 ; prisonnier de guerre du 2 janvier au 15 août 1814. Il est cité pour ses actes de bravoure au siège de Dantzig dans le dictionnaire des braves de Napoléon. • II commande la place de Vannes pendant les 100 jours. Il rentre au Faouët le 22 décembre 1815. Le citoyen : D'une robuste constitution, il vivra trente années au milieu des siens et parmi ses concitoyens qui ne cessent de lui vouer une admiration sans faille pour ses faits d'armes. En 1830, à l'issue des Trois glorieuses, la hardiesse de ses idées libérales, dont il ne fait pas mystère le fait nommer maire de la commune du Faouët. L’excellente gestion des affaires de la cité lui vaudra la sympathie unanime de ses concitoyens qui décideront, après sa mort, de donner son nom à la place située entre la mairie et les halles. Le 20 août 1841 il acquiert une parcelle de terre sur le plateau de la colline Sainte-Barbe près du campanile qui abrite les cloches de la chapelle et s'y fait construire un tombeau. Il rédige son testament où il précise des détails du déroulement de ses obsèques futures. Il meurt le 8 avril 1845. Ses funérailles se déroulèrent comme il l'avait souhaité dans son testament. Conformément au cérémonial prévu, son cercueil fût porté par six gardes nationaux jusqu'à son tombeau. Celui-ci, entouré d'une grille en fer forgé, est situé dans un petit enclos. La dalle supérieure est constituée d'une seule très belle pierre d'ardoise des carrières de Gourin. Documentation : Colonel JC Pannetier, Souvenir français, artisan majeur de la réhabilitation
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