André Vincent Gavoty,

baron de Célestin

Colonel
chevalier de l'Empire
Officier de la Légion d’honneur

Ult. Maréchal de Camp
Commandeur de la Légion d'honneur

Chevalier de Saint-Louis

 Toulon (Var) 22 janvier 1772 - 17 avril 1856 Marseille
 

Marseille, cimetière Saint-Pierre

Carré N° 6 Nord, stèle, allée 34, à droite en montant le 3e escalier venant de l’allée du « Vernis du Japon » direction « La porte des Protestants », au nord du carré 3ème rang, N° 64 C-P, N° 1432

Coupé : au premier, d'or au lion naissant de gueules ; au deuxième, échiqueté de sable et d'argent ; à la bordure du tiers de l'écu de gueules, chargée au deuxième point du signe des chevaliers légionnaires. Livrées : les couleurs de l'écu. 

 

 

Célestin André Vincent Gavoty est né le 22 janvier 1772 à Toulon (Var), fils de Bruno de Gavoty, et de son épouse, née Crotti.


Sous-lieutenant de remplacement le 18 juillet 1785, il devint sous-lieutenant titulaire le 1er juillet 1787, dans le 26 bataillon d'infanterie légère.
Lieutenant le 15 septembre 1791, et capitaine le 1er juin 1792, il fit les campagnes de 1792 à l'an IX, aux armées des Alpes et d'Italie, et à Malte.
Adjoint aux adjudants-généraux le 28 brumaire an II (18 novembre 1793), il fut chargé, le 28 frimaire suivant, par le commandant de l'avant-garde, de diriger la colonne qui devait traverser les barricades, enlever tous les postes sur la route et attaquer le camp des Piémontais, établi, sur le plateau du village de Cambus.
Cette expédition, conduite avec vigueur, réussit complètement et, quoique blessé au côté gauche et ayant eu un cheval tué sous lui, le capitaine Gavoty ne continua pas moins de marcher à la tête des bataillons de l'Aude et de l'Isère, avec lequel il s'empara du camp ennemi après avoir fait une centaine de prisonniers.
Aide-de-camp du général Vaubois le 30 floréal an IV (19 mai 1796), il prit part en cette qualité à l'expédition de Livourne au mois de messidor suivant, et se trouva à la bataille de Roveredo, le 4 septembre 1796 (18 fructidor de l'an IV), et à la prise du camp retranché de Mori le 18 fructidor de la même année, au combat de San-Michele le 12 brumaire an V (2 novembre 1796), ainsi qu'à la bataille de Rivoli (14 - 15 janvier 1797 - 25 Nivôse an V).
Après le traité de Leoben, il accompagna le général Vaubois en Corse, où il était envoyé pour soumettre les rebelles, et au mois de pluviôse an V il fit partie de l'expédition d'Égypte.
Prisonnier des Anglais le 18 fructidor an VIII (5 septembre 1800), il fut échangé peu de temps après; fut promu chef de bataillon aide-de-camp le 4 brumaire an IX; employé comme adjoint à l'état-major de la 8e division militaire le 21 frimaire suivant, on le plaça le 30 vendémiaire an X à la suite de la 12e demi-brigade d'infanterie légère, où il devint chef de bataillon titulaire le 7 ventôse an XI.

Major au 3e régiment d'infanterie légère le 30 frimaire an XII, et membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant, il fit les campagnes de l'an XIV à 1806 à l'armée d'Italie, et celles de 1807 à 1808 à la Grande Armée.
Colonel de la 15e demi-brigade de Réserve le 31 mars 1809, il fit la guerre dans le Tyrol pendant cette même année, et passa ensuite à l'armée d'Espagne, où il servit pendant les années 1810 et 1811.
Colonel titulaire du 31e régiment d'infanterie légère, le 8 décembre 1810, il obtint sa retraite le 26 août 1811, et le même jour la décoration d'officier de la Légion d'honneur.

Chevalier de l'Empire par lettres patentes du 13 mars 1812.

Après l'abdication de l'Empereur, le colonel Gavoty qui commandait une des légions de la Garde de Marseille, fut nommé chevalier de Saint-Louis le 5 novembre 1814, et le 9 du même mois maréchal de camp honoraire.
Le rétablissement de sa santé lui permettant de reprendre du service actif, il prit de l'emploi à l'armée royale du Midi par décision du duc d'Angoulême du 19 mars 1815, et par ordonnance du 22 novembre suivant le roi le nomma maréchal de camp titulaire.

Employé en cette qualité dans le département de la Corrèze le 21 janvier 1816, il passa dans celui du Calvados le 26 juin de la même année, et reçut le commandement de l'École militaire de La Flèche le 9 avril 1817.
Inspecteur d'infanterie les 10 février et 16 juin 1819, et appelé au commandement, de la 3e subdivision (Vaucluse) de la 8e division militaire le 21 avril 1820, il passa à celui de la subdivision (Bouches-du-Rhône) dans le courant de 1824, et reçut la croix de commandeur de la Légion d'honneur le 29 octobre 1828.

Compris dans le cadre de réserve de l'état-major général de l'armée par décision du 12 mars 1831, il fut admis à la retraite le 1er mars 1834.

Il meurt à son domicile, 55 rue Saint-Jacques, le 17 avril 1856, veuf de Jeanne, Mathilde, Eugénie Izoard.
Acte de décès No754 registre N° 2, de l'année 1856.

 

TOMBEAU
DE LA FAMILLE
DU GÉNÉRAL
BARON DE GAVOTY

Tombe restaurée et entretenue par M. Louis Brun.

Marseille, cimetière Saint-Pierre

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