CAMPAGNE DE FRANCE 1814 (2 a)
1er - 14 février 1814

Vous pouvez cliquer sur les panoramas pour les agrandir !
Attention, si vous voulez les voir à leur véritable grandeur (95 cm!), n'oubliez pas d'adapter dans
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Campagne de France (1) : novembre 1813- janvier 1814
Campagne de France (2 a) : 1er- 14 février 1814
Campagne de France (2 b) : 15-28 février 1814
Campagne de France (3 a) : 1er - 15 mars 1814
Campagne de France (3 b) : 16-31 mars 1814
Campagne de France (4) : avril 1814

Ce qui précède : Campagne de France (1) : novembre 1813- janvier 1814
 

Carte (cliquable) globale pour la campagne de France de 1814

11/02 Montmirail 14/02 Vauchamps 10/02 Champaubert 30/03 Paris 20-21/03 Arcis-sur-Aube 01/02 La Rothière 29/01 Brienne-le-Château 26-27/02 Bar-sur-Aube 03/03 Laubressel 25/03 Fère-Champenoise 26/03 St-Dizier 18/02 Montereau 16-17/02 Guignes-Valjouan-Mormant 20-22/02 Nogent-sur-Seine 13/03 Reims 09-10/03 Laon 07/03 Craonne 08-09/03 Chavignon 12/02 Château-Thierry 27/02 Meaux 08/03 Chaumont 02/03 Bar-sur-Seine

Si vous cliquez sur le nom de la ville sur la carte, vous irez directement à cet endroit.

1er février 1814 : Bataille de LA ROTHIÈRE

Napoléon n'a que 32.000 hommes (et 128 canons) à opposer aux 106 000 hommes et 286 canons des alliés.
st au centre, au village de La Rothière. L'engagement commence à une heure de l'après-midi et ne cesse qu'à minuit. Napoléon ordonne la retraite vers le nord-est, sur Troyes pour éviter d'être écrasé par les alliés le lendemain. Les Français perdent à La Rothière 4.200 tués et blessés et  73 canons (!). En plus, ils perdent 1 000 prisonniers. La bataille de La Rothière, première défaite personnelle de Napoléon en France, affecte le moral de l'armée française, et déclenche des désertions, 4.000 dans les jours qui suivent. Les alliés ont environ 7.000 pertes.

 

TRANNES
Stèle 10 :
1er février 1814, l’Armée de Silésie mène l’attaque vers La Rothière depuis Trannes.
D18, devant l’ Eglise, à côté du Monument aux morts
(en coordonnées : N48.30124°- E4.58616° ou 48°18'4.46" N 4° 35' 10.17")

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA ROTHIÈRE


Panorama à l'entrée nord de la Rothière. On a peine à imaginer plus de 100.000 hommes sur cette plaine aujourd'hui si calme...
(Cliquez pour agrandir.)

BATAILLE
DE
LA ROTHIERE
1ER FEVRIER 1814
-------


A
LA
MEMOIRE
DES
ENFANTS DE L'AUBE
MORTS
POUR
LA
PATRIE
EN
1814
1870-1871
1914-1918
------------



A
SES
VAILLANTS
DEFENSEURS
LA
CHAMPAGNE
RECONNAISSANTE

Le monument commémoratif de la bataille. Il associe les combattants de 1870-71 et de 1914-1918 à ceux de 1814. À son inauguration, en 1923, il était entouré de 4 canons, hélas enlevés par l'occupant en 1942, comme tant de statues.

Étape n°9 du circuit :
Bataille de La Rothière :
1er février 1814
Rue Haute, square devant le monument (en coordonnées GPS : N48.34580°- E4.55690° ou
48°18'4.46" N 4° 35' 10.17" ).

 

 


Cliquez pour agrandir.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peut-être le seul témoin des combats de ce triste 1er février 1814 : l'église de La Rothière. Située au N.E. du village, à l'emplacement du corps de Victor, elle subit de graves dégâts lors des combats, mais fut restaurée sans trop de transformations.

 

Pour le 190ème anniversaire de la bataille, le 1er février 2004, l'Association Passepoil apposa une plaque commémorative à la mémoire du général Marguet dans l'ancien lavoir de La Rothière.

Morvilliers
À Morvilliers à l'est de Brienne, on trouve un des rares monuments de la bataille de La Rothière.  Cette croix, dite "de Sainte-Élisabeth" ou, plus clairement, "des Cosaques" marque l'emplacement d'une tombe commune de la bataille. Elle fut érigée en 1854, mais aucune inscription ne rappelle les combats.

Vue du nord vers le sud. Les Bavarois venaient donc de la gauche de l'image, les Français étaient plus ou moins sur une ligne suivant la route à droite.
Morvilliers fut âprement disputé entre les troupes de Marmont et les anciens alliés qu'étaient les Bavarois de von Wrede.

1er février 1814, les combats de Morvilliers
Croix des Cosaques, vers Beauvoir, en bordure de la D2 (en coordonnées : N48.37199°- E4.62057° ou 48°22'18.76"N   4°37'14.14"E)

 


Détail de la carte.

 

Vue panoramique sur Morvilliers, du sud vers le nord. La croix est à l'entrée du village, vers le milieu de la photo.


CHAUMESNIL

        
Vue vers l'ouest, vers le carrefour de la ferme de Beauvoir.


Vue vers la Giberie, axe de l'attaque des troupes de Würtemberg.


Charge des cavaliers wurtembourgeois à La Rothière, le 1er février 1814, par Knötel.


L'église de Chaumesnil. Contrairement à bon nombre de ses semblables, elle ne porte pas de traces de la bataille, ce qui est sans doute dû aux restaurations récentes...

Étape n°8 :
1er février 1814, Chaumesnil.

D11, près de la fontaine à côté de l’église (en coordonnées : N48.35948°- E4.59643° ou 48°21'34.17"N  4°35'47.13"E)

 

Dienville

On notera encore de nombreux impacts dans la façade de l'église Saint-Quentin de Dienville. Entourés de bleu : les impacts. Entourées de rouge : quelques balles incrustées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Stèle 11 : Dienville
1er février 1814, la défense de Dienville
D11, rue Paul Girard, au chevet de l’église, parvis de la Mairie (en coordonnées : N48.34891°- E4.53204° ou 48°20'55.93"N   4°31'55.28"E)

 

- À l'angle de l'avenue Paul Girard (D11) et de la rue du Moulin, calvaire en pierre érigé en 1824 sur une tombe commune de la bataille.

Téléchargez ici la carte du circuit Napoléon 1814, mentionnant les 25 stèles de la campagne de 1814 dans l'Aube : http://musee-napoleon-brienne.fr/sites/default/files/circuit_napoleon_1814.pdf

 
Vues du champ de bataille de La Rothière du 1er février 1814.
1. Sud de Morvilliers
2. Est de la Ferme de Beauvoir
3. Est de la Giberie
4. Sud de La Rothière vers le Nord
5. Sud de La Rothière vers le Sud
6. Dienville


Le bouclier symbolisant la bataille de La Rothière dans la Befreiungshalle de Kelheim. Assez bizarrement, le bataille est appelée "bataille de Brienne" !

 

Stèle 12 : Brienne-la-Vieille
1er février 1814, le pont de Brienne-la-Vieille
Défaites à La Rothière, les troupes françaises se replient vers Brienne-le-Château.
Près du pont,établi sur l’Aube, sur la rive ouest. Accès par la D 11b, sortie ouest de Brienne-la-Vieille, vers Radonvilliers (en coordonnées : N48.37314°- E4.52165° ou 48°22'23.37"N   4°31'18.23"E)

 

La rive ouest de l'Aube, vers le nord

 

                                                              ... et vers le nord.

Peu de temps après la pose de la stèle, un imbécile avait déjà essayé d'arracher la pierre portant le N.

1er février 1814 : chute de Bruxelles


2 février 1814 : Combat de Rosnay-l'Hôpital

Rosnay-l'Hôpital

Je laisse la parole au Commandant Lachouque :

"Le plateau sur lequel ont pris pied les Bavarois n'a point changé d'aspect. De là, vous comprendrez ce qui s'est passé sous la neige le 2 février 1814 au soir, et vous saluerez la poignée de braves du 1er régiment d'Artillerie de Marine, des 70e et 182e* de Ligne, des 4e et 7e de Cuirassiers et surtout le major Prost et ses fusiliers du 121e** qui ont ici supporté le poids des négligences et des fautes avec tant de froide bravoure et de farouche héroïsme, et permis ensuite, derrière un maréchal de France ayant retrouvé son ardeur, le repli vers Dampierre des 4.800 fantassins du 6e Corps, sans que les 25.000 Bavarois chargés de les poursuivre, leur chef, les souverains alliés anxieux, accourus au bruit du canon, se fussent aperçus de leur départ !

Ayant laissé devant Rosnay les cadavres de 53 officiers et 1.045 hommes, de Wrède est en effet retourné à Brienne... livrant le passage à Blücher dont la cavalerie franchit pendant la nuit le pont de Rosnay, en route vers Vitry.
"

*  Il doit s'agir du 132e de Ligne, il n'y eut jamais de 182e de Ligne sous l'Empire !
** Il s'agit en fait du 131e de Ligne.
 

La photo est prise du côté bavarois du pont au sud-est de Rosnay, les Français étant retranchés sur l'autre rive. L'église du village, dont parle Lachouque est derrière le bosquet, à gauche de la maison blanche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici l'aval de la Voire, vu du pont. 














 

 

 

 

 

 

 

 

Et l'amont (vers Rances) :


Et voici la vue du côté français, vers le sud :
 

Les plaques commémoratives se trouvent sur le mur de gauche :

Celle au 131e de Ligne.

Et celle au 132e de Ligne.

Etape 13
2 février 1814, les combats de Rosnay

Terre-plein entre les ponts du village, établi sur la Voire. Accès par la D24 vers Perthes-lès-Brienne (en coordonnées : N48.45691°- E4.50553° ou 48°27'25.09"N  4°30'19.66"E)


Cliquez pour agrandir.

 

Si la plaque au 131e de Ligne se trouve sur les lieux des combats de ce régiment, le 132e de Ligne combattit en fait sur l'autre pont, au sud-ouest du village, près de la ferme de la Garenne. La plaque devrait d'ailleurs être déplacée, mais en mai 2009, cela n'avait toujours pas été fait.

Vue du sud (côté bavarois) vers le nord (positions françaises) au pont où s'illustra le 132e de Ligne. La ferme de la Garenne est à la gauche de la photo. A l'arrière-plan, on peut voir les hauteurs où l'artillerie française avait pris position,
prenant en enfilade le pont. Le village de Rosnay se trouve dans le lointain, sur la droite de la photo. (Etape 14 du magnifique circuit "Napoléon en 1814" installé par le Parc naturel régional de la Forêt d'Orient)

Stèle 14 :  Lassicourt
2 février 1814, le site stratégique du pont de la Garenne
Terre-plein à côté du pont, sur la rive sud de la Voire, entre Lassicourt et Rosnay-l’Hôpital, sur la D396 (en coordonnées : N48.44845°- E4.49273° ou 48°26'54.41"N  4°29'33.16"E)



Vue vers le nord, de la rive nord. La ferme de la Garenne est cachée au centre-gauche, à peu près derrière le bouleau, à un peu plus de 500.
(Cliquez pour agrandir.)

Autre vue vers le nord, de la rive sud

 

Stèle 15 : Lesmont
2 février 1814, le pont de Lesmont
Le dépliant mentionne : D960, chemin qui longe l’Aube au fond du jardin de la Mairie, sous la halle. (en coordonnées : N48.42716°- E4.41200° ou 48° 26' 11.36")

Nous avons photographié la stèle au bord de l'Aube, près de l'emplacement du pont historique en 1814, en  coordonnées 48°25'35.90"N  4°24'41.55"E. Le premier emplacement était peut-être celui prévu à l'origine, ou bien la stèle a été déplacée après notre passage en 2009.



L'emplacement du pont de bois qui existait en 1814.

Stèle 16 : Piney
2 février 1814, coup de main de Piney.
Devant la halle, à côté de la fontaine (en coordonnées : N48.36343°- E4.33271° ou 48°21'48.12"N  4°19'57.46"E)


Les magnifiques halles de Piney.

Les halles, la fontaine et la stèle N°16. A l'arrière-plan, la maison habitée par l'Empereur dans la nuit du 2 au 3 février 1814.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Février 1814, Thennelières (suivre le lien)

3 février 1814 : Début du Congrès de Châtillon

Le 3 février, un nouveau congrès s'ouvre à Châtillon (Côte-d'Or) entre les quatre grandes puissances alliées et la France. Les Alliés sont représentés par le comte Stadion, pour l'Autriche, le baron Humboldt, pour la Prusse, le comte Rasumowsky, pour la Russie et par les lords Aberdeen et Callicart et le général Charles Stewart  pour le Royaume-Uni.  Le ministre Castlereagh est également présent.  Le général Caulaincourt, duc de Vicence, ministre des Relations étrangères, représente la France et a obtenu de Napoléon carte blanche pour signer un traité de paix.  Les Alliés déclarent n'accepter que les frontières de la France d'avant 1792 comme seule base des négociations, et refusent qu'elle prenne part à la future réorganisation de l'Europe, mettant ainsi fin au rôle de Napoléon en Europe.  Quand Napoléon apprend ces conditions, le maréchal Berthier et Maret, duc de Bassano, qui se trouvent auprès de l'Empereur, lui conseillent de les accepter, mais il refuse.


DANS CET HÔTEL S’EST TENU
EN FÉVRIER 1814
LE CÉLÈBRE CONGRÈS
ENTRE LA FRANCE
ET LES PUISSANCES COALISÉES

 

 

Ce bel hôtel particulier de la fin du xviiie siècle se trouve au n° 3 de la rue du Congrès.

 

Les négociations sont interrompues le 8 février. Il y a des rencontres le 17, puis le 28 février. Le 10 mars est fixé comme date butoir.  Le congrès prendra fin le 19 mars.
 

3 février 1814 : pont de la Guillotière

Stèle 20 : Clérey
3, 4 et 5 février 1814, les affrontements de Clérey
Intersection N 71 et D1, près de l’ancienne gare (en coordonnées  48°11'41.48"N  4°10'45.81"E ou 48°11'41.48"N  4°10'45.81"E)

 
 


Panorama du champ de bataille de Clérey.
Cliquez pour agrandir.


Carte du combat de Clérey.

7-9 février 1814 : Napoléon est à Nogent-sur-Seine

 

 

 

 

 

Il loge au 20 de la Grande Rue St-Laurent, dans une maison appartenant à l'époque à M. Charles Bertin, marchand de grain originaire de Sézanne. L’historienne Madeleine Tartary, dont la famille était nogentaise, y a fait apposer une plaque commémorative en 1938.

 

Dans cette maison
NAPOLEON
demeura à deux reprises
pendant la campagne de France
7-9 février 1814
20-22 février 1814
.

Cette maison a été magnifiquement restaurée et est devenue la "Maison à remonter le temps". Visitez son site Internet http://la-maison-a-remonter-le-temps.fr/
Toutes les photos de Nogent-sur-Seine sont © La Maison à remonter le temps.

L'Empereur y logera également du 20 au 22 février 1814.

8 février 1814 : Chalon-sur-Saône

 

Avenue de la République, un magnifique monument commémore le sacrifice des "Enfants de l'arrondissement" en 1814 et 1870-71.

Notons que le cuirassier pourrait aussi bien dater de 1814 que de 1870.

 

 

 

 

 

 

 

10 février 1814 : Bataille de CHAMPAUBERT

BAYE


Vue au sud de Baye, du sud (à droite) au nord (à gauche), axe de l'attaque de la division Ricard.
Cliquez sur l'image pour agrandir.
 

LE 10 FÉVRIER 1814
CE CHÂTEAU
ET LE VILLAGE
FURENT REPRIS AUX
TROUPES COALISÉES
PAR LES FANTASSINS
DE LA BRIGADE
FOURNIER
DIVISION RICARD. 


Vue panoramique du château de Baye.  La tour est à droite.
Cliquez sur l'image pour agrandir.


Ferme de la Hannoterie, au nord de Baye, lieu de combats entre les Russes fuyant Baye vers Champaubert, et la division Ricard les poursuivant..

 

BANNAY


Entrée sud du village de Bannay (vers le nord). Tandis que la division Ricard attaquait les Russes à Baye, la division Lagrange (brigades Joubert et Pelleport) prenait Bannay.

« 






















10 février 1814
-----------------
AUX
HÉROS
DE LA
DIVISION
LAGRANGE





 

 

 

 

 

 Cette stèle est due à l’initiative de l’association Mémoire 1814, et a été inaugurée le 12 mars 1995. Le général Lagrange, un ancien d'Égypte, où il avait été nommé général, sera blessé à l'assaut du village de Bannay, puis une nouvelle fois à Vauchamps.

 


Champ de bataille de Champaubert.
Sortie ouest de Champaubert, vue d'ouest en est en passant par le nord.

Les Gardes d'Honneur saluant l'Empereur à Champaubert.

 
Sortie nord de Champaubert, d'ouest en est, en passant par le nord.


CHAMPAUBERT

            


Fin des années 80.

                                                                                                                  Cliquez pour agrandir la photo ci-dessus.


En 2008.

de Bordesoulle,
de Nansouty.



 
Généraux :
Ricard, Lagrange,
Pelleport, Doumerc,
de Girardin,
Piquet.
 
bataille
de Champaubert
commandée par
l'Empereur
Napoléon
 

10
février
1814

À la
mémoire
des braves
morts
à Champaubert
 

MONTMIRAIL
ET MARCHAIS
11 FÉVRIER 1814.
VAUCHAMPS
14 FÉVRIER
 

Monument
élevé

par
souscription
nationale
 

 

Au carrefour de la D933 et de la D951, Maison bleue ou maison au boulet, où Napoléon établit ses quartiers le soir de la bataille de Champaubert, le 10 février 1814. Il y invita à sa table le général russe Olsoufiev et son état-major, qui venaient d'être faits prisonniers. Le boulet incrusté dans la façade est entouré d'un cercle.

Contrairement à ce qui est souvent dit ou écrit, les boulet incrustés dans les façades des maison ne sont pas arrivés là par l'action de la bataille.  Il y ont été placés ultérieurement en souvenir -parfois, il est vrai, à un endroit où un boulet avait frappé.  D'habitude, les boulets tiennent grâce à un arceau métallique.

 

Le 7 février 2010, un plaque commémorative y a été inaugurée par les APN. Elle porte l'inscription suivante :

 


Le soir du 10 février 1814

NAPOLEON 1er

coucha dans cette maison

après y avoir convié à dîner

le général russe

Olsufiev

et les généraux coalisés

qu'il venait de vaincre.

Les Amis du Patrimoine Napoléonien - 2010

 

 

11 février 1814 : Bataille de MONTMIRAIL

MONTMIRAIL

Château du duc de La Rochefoucauld à Montmirail. Napoléon y déjeuna le matin de la bataille

                                                                                                                                                                                                                                    Une dernière photo de l'allée devant le château, en 2008.


La même, en 2010. Les arbres bicentenaires qui avaient vu passer l'Empereur ont hélas été abattus, parce que malades.


Cette magnifique image de Google Earth donne une bonne idée du champ de bataille. Les numéros que j'ai placés indiquent l'endroit d'où les photos sont prises. La ville de Montmirail est dans le coin inférieur droit.


1

1814

11 FEVRIER

----------

MONTMIRAIL

MARCHAIS

1814

12 FEVRIER

--------

les caquerets

nesle

château-thierry

1866

15 AOÛT

 

CE MONUMENT A été

élevé par les ordres de

L'EMPEREUR

NAPOLéon III

---

C'est de cette place que

L'EMPEREUR

NAPOLEON Ier

commanda son armée le

11 février

1814

1814

10 FEVRIER

CHAMPAUBERT

-------

14 FEVRIER

VAUCHAMPS

 

 

 

 

2 Une vue vers l'ouest, à partir du point de vue de l'Empereur, ce 11 février. A gauche de la route, on distingue le hameau du Tremblay, plus loin, Marchais-en-Brie.
A droite de la route, derrière le bosquet, mais plus loin, la ferme des Grénaux.
Cliquez sur l'image pour zoomer.

 

 


3 Vue à partir du Tremblay (parfois écrit Le Tremblet) en direction de Marchais. L'axe des attaques répétées de la Division Ricard est indiqué par la flêche.

 

AUX GLORIEUX
2e, 4e, 6e, 9e et 16e
REGIMENTS
D'INFANTERIE LEGERE
- DIVISION RICARD-
11 FEVRIER 1814

AMIS DU PATRIMOINE NAPOLEONIEN
COMMUNE DE MARCHAIS-EN-BRIE
2006

4 Il ne faut pas oublier non plus les autres unités de la division Ricard, qui n'était pas exclusivement composée d'unités d'infanterie légère. Attention aussi : ces "régiments" comptent souvent... moins de 200 hommes et sont donc en fait des compagnies.

Le hameau du Tremblay, qui, comme on peut le constater ici, commence à être défiguré par les nouvelles constriuctions.


Division Ricard
(selon 1814, la Campagne de France, de Hourtoulle) effectifs au début de la campagne :
 

    - Brigade Boudin
            - 6e Léger (197 h.)
            - 9e Léger (130 h.)
            - 16e Léger (199 h.)
            - 138e de Ligne (le 3e Bon, 108 h.)
            - 142e de Ligne ( 95 h.)
            - 145e de Ligne (261 h.)
 
    - Brigade Fournier
             - 2e Léger (112 h.)
             - 4e Léger (136 h.)
             - 22e de Ligne (281 h.)
             - 40e de Ligne (223 h.)
             - 50e de Ligne (190 h.)
             -  69e de Ligne (le 3e Bon, 97 h.)
             - 136e de Ligne (582 h.)
             - 144e de Ligne (306 h.)
 - Brigade Clavel
            - 2e Régiment d'Artillerie de Marine (29 Offr et 205 h.)
            - 4e Régiment d'Artillerie de Marine (19 Offr et 153 h.)
            - 132e de Ligne (380 h.)
            - 142e de Ligne ( 95 h.)

 

 

Elle subit d'énormes pertes durant la bataille, 50 % de ses effectif, soit 800 sur 1600. Huit cents hommes pour cette seule division, alors que les pertes de toute l'armée françaises s'élevèrent, pour cette bataille, à 2000.

 

5' L'entrée est de Marchais en Brie. C'est ce combat qui a été immortalisé par Horace Vernet.

 

BATAILLE DE MARCHAIS
MONTMIRAIL
----------------------

CETTE FERME JADIS NOMMÉE
FERME DE LA COUR D’AIRAIN
FUT APRÈS DE DURS COMBATS
REPRISE AUX PUISSANCES COALISÉES
PAR LA GARDE IMPÉRIALE ET
LES CONSCRITS DE LA DIVISION
RICARD LE 11 FÉVRIER 1814.

 

La ferme vue du nord. La plaque est entourée d'un cercle. Les témoins de l'époque disent que l'on retira, après la bataille, 400 corps de ce lieu.


L'église de Marchais fut également le théâtre de durs combats. Le clocher fut criblé d'obus durant la bataille. C'est peut-être pourquoi il n'y en a plus !  Des soldats russes s'y étaient réfugiés.

 

 

5 Vue panoramique à plus de 180° du nord vers le sud, à partir de la sortie sud de Marchais (l'entrée sud du village est visible à gauche sur la photo), avec vue sur le ravin de Coulgis.  
De nombreux morts des combats furent, paraît-il, enterrés en ces lieux. Aucun monument ne marque leur tombe.
Cliquez sur l'image pour agrandir.

 


La même vue, un peu plus au sud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 La ferme des Gren(e)aux, théâtre de durs combats, vue de nos jours.

 

La même, il y un siècle. Le Guide Napoléon - et d'autres sources- semblent dire que le bâtiment d'époque - où l'Empereur a logé- n'existe plus. Or, la carte postale ancienne ci-contre, qui date de la Première Guerre mondiale, semble démontrer le contraire : l'Empereur n'aurait pas logé dans l'aile de droite, détruite, mais au deuxième étage, dans la partie centrale, sui existe encore. La plaque commémorative mentionnant le boulet a été intégrée dans le nouveau monument 7, à l'extérieur de la ferme. Le boulet serait conservé à la ferme et - paraît-il- "visible sur demande".

 


 




BATAILLE DE
MARCHAIS                            
                        - MONTMIRAIL

C'est ici que NAPOLEON 1er
passa la nuit
du 11 au 12 février 1814

Ce boulet a été lancé
par les Russes en retraite
le 11 février 1814
-----------------
Le même jour et au même
instant NAPOLEON était
couché dans cette maison
-----------------

Jadis cette plaque
apposée sur la ferme
commémorait l'événement





8 Vue sur la ferme des Grénaux, à partir du nord. Les attaques françaises venaient de la gauche de la photo. A gauche, route menant plein nord à Chateau-Thierry.
A droite, chemin des Grénaux à la ferme de Plénois. Cliquez sur l'image pour agrandir.


9 Un autre panorama, cette fois à partir de la ferme des Grénaux. L'ouest et le sud sont indiqués. La route de Montmirail à Vieils-Maisons va de gauche à droite de l'image.
Cliquez sur l'image pour agrandir.
 


10 L'entrée de la ferme de Plénois. C'était ici l’aile droite de l'armée française pendant la bataille de Montmirail. Il fallait à tout prix préserver l'armée d'une arrivée offensive de York.




11 Panorama de la route de la ferme de Plénois vers la ferme des Grénaux : une des parties les plus disputées du champ de bataille.
Cliquez sur l'image pour agrandir.
 

 
Visite du champ de bataille
Montmirail - Le Tremblay - Marchais - ravin de Coulgis - ferme des Grenaux - ferme de Plénois - ferme de Courmont.
 

 

COURMONT


La ferme de Courmont

AUX DRAGONS
DE LA VIEILLE GARDE
QUI SE COUVRIRENT
DE GLOIRE
EN CES LIEUX
LE 11 FÉVRIER 1814
ACHEVANT AINSI
LA DÉROUTE HÉROÏQUE DES COALISÉS.

APN 2005                                         

L'ÉPINE-AUX-BOIS


Vue au sud du village


Le village, vu du sud.

LA HAUTE-ÉPINE

Ferme de la Haute-Epine, Quartier-Général Impérial au soir du 11 février 1814.
Plaque commémorative ACMN.

Bataille de
Marchais
Montmirail
----------
C'est dans cette ferme
que s'établit
le Grand Quartier
Général Impérial
au soir du
11 février 1814

ACMN

                          La ferme de la Meulière.

La Haute-Epine, hameau de la Meulière, stèle des APN (2008) aux cavaliers de la Division Defrance.

 

AUX
GLORIEUX
CAVALIERS
DE LA
DIVISION
DEFRANCE
La Meulière
11 Février 1814

Amis du Patrimoine Napoléonien 2008
 


Extrémité occidentale du champ de bataille, au nord de la D933, entre la  Haute-Epine, à gauche, et le hameau de La  Meulière, à droite.














Le hameau de Përtibout, à 3 km au nord-ouest de Fontenelle-en-Brie. C'est de là que York dirigea ses troupes lors de la bataille de Montmirail. C'est également là que se trouvaient une partie des troupes prussiennes dans la nuit qui suivit la bataille. Elles se retirèrent ensuite au nord du Dolloir (cf. ci-dessous).

 


Couvent de Montléan, à Montmirail, hôpital de campagne après la bataille

En 1984 les délégations de l’Aisne et de la Marne du Souvenir napoléonien et de l’ACMN y posèrent cette plaque

 


 EN HOMMAGE
À
DOMINIQUE LARREY
CHIRURGIEN EN CHEF
DE LA GRANDE ARMÉE
QUI ÉTABLIT EN
CE COUVENT DE
MONTLÉAN
SON HÔPITAL DE CAMPAGNE
LORS DES BATAILLES DE
MONTMIRAIL
ET DE VAUCHAMPS

11 février 1814 : Bataille de Sens


Bas-relief représentant la bataille de Sens du 11 février 1814 sur le socle de la colonne au roi Guillaume de Wurtemberg, sur la grand-place de Stuttgart. Il commandait les troupes wurtembergeoises en 1814, alors qu'il était Prince héritier.
(Cliquez pour agrandir.)


12 février 1814 : Bataille de CHÂTEAU-THIERRY

La Couture (lieu-dit sur la route de Château-Thierry à Montfaucon), pont sur le Dolloir

Le pont sur le Dolloir vu du sud vers le nord, en direction de l'attaque des troupes de Mortier.

Bataille

de

Château-Thierry

------------------

Lors des combats du

12 février 1814

ce pont et ce ru appelé

le Dolloir

défendus par des Tirailleurs

des puissances coalisées

furent les premières

positions ennemies

enlevées par l'infanterie

française

du maréchal

MORTIER

Duc de Trévise

viffort


Vue sur Viffort, d'ouest vers l'est.

BATAILLE DE CHÂTEAU-THIERRY
----------------------
C’EST SUR CETTE COMMUNE
QUE S’ILLUSTRÈRENT LE
12 FÉVIER 1814
LES GARDES D’HONNEUR
DU 3ème RÉGIMENT
EN S’EMPARANT
DE PLUSIEURS
PIÈCES D’ARTILLERIE DES
FORCES COALISÉS
 

Le capitaine Carabène, avec 50 gardes du 3ème Régiment, traverse Viffort au grand galop et s'empare un peu plus loin de plusieurs pièces d'artillerie fortement défendues.

MONTFAUCON


L'Empereur passa à Montfaucon le 12 février 1814, et il y eut des combats ce jour-là. Pourtant, le monument commémore un fait d'armes du 4 mars 1814.
 

ESSISES (à 10 km au sud de Château-Thierry)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'église d'Essises, témoin de la bataille.

Vous trouverez également sur le site Internet d'Essises de belles photos aériennes qui vous permettront de situer l'endroit et les combats, ainsi qu'un résumé des batailles :  La bataille de Montmirail

Ne manquez pas de visiter le musée de la bataille !  Vous trouverez un avant-goût ici : Musée d'Essises.

Et pour visiter le champ de bataille : Randonnées


Les CAQUERETS
(hameau dominant le village d'Essises, au nord de celui-ci)


Le monument se trouve sur la place Napoléon. Au moins une supériorité de ce hameau sur Paris...

BATAILLE DE
CHÂTEAU-THIERRY
------------------------

LE 12 FÉVRIER 1814
CE VILLAGE FUT REPRIS
AUX PUISSANCES COALISÉES
PAR LES GRENADIERS
DE LA VIEILLE GARDE

 

Ce petit hameau se trouvait au centre du dispositif de von Katzler, couvrant la retraite alliée vers Château-Thierry.  Profitant d'une faille dans le dispositif allié, les grenadiers de la Vielle Garde franchissent le Dolloir, escaladent les hauteurs et en chassent les Prussiens. Le hameau fut le théâtre de furieux corps-à-corps.  Un diorama au musée d'Essises montre cette phase de la bataille.  

 




C’EST SUR LE PLATEAU
DE NESLES ENTRE LES
FERMES DU GRAND ET
PETIT HEURTEBISE QUE
LE 12 FÉVRIER 1814
UNE CHARGE HÉROÏQUE DU
10e RÉGIMENT DE HUSSARDS
BRISA UNE CONTRE-ATTAQUE
DE LA CAVALERIE COALISÉE
PERMETTANT LE DÉGAGEMENT DU
PLATEAU ET LA VICTOIRE DE
CHÂTEAU-THIERRY
CE FAIT D’ARMES VALUT À SON
CHEF DE CORPS, LE COLONEL
CURELY
LES ÉTOILES DE GÉNÉRAL DE BRIGADE
**


En 1983, la délégation de l’Aisne de l’ACMN fit ériger, à l'entrée du chemin qui conduit à la ferme du Lumeron, une belle stèle à la mémoire du général Curely et de ses cavaliers. On notera la plaque en forme de sabretache le le noeud hongrois, typique des uniformes des hussards. Le 10e Hussards de Curély dépendait, avec le 1er Régiment de Gardes d'Honneur, de la Brigade Piquet, rattachée à la Cavalerie de la Garde.


Le plateau de Nesle. A droite, la ferme du Lumeron.
Cliquez sur l'image pour agrandir.

 

Nogentel (La Boudinotte)



BATAILLE DE CHÂTEAU-THIERRY
---------------------
EN MÉMOIRE DE CEUX QUI SONT
TOMBÉS AU COMBAT
DE LA BOUDINOTTE
12 FÉVRIER 1814


12-13 février 1814 :

Nesles-la-montagne (au SE de Château-Thierry)

Au soir de la bataille de Château-Thierry, le Quartier-Général Impérial s'établit au château de Nesles. L'Empereur lui-même préféra la ferme du Lumeron.


BATAILLE DE
CHÂTEAU-THIERRY
------------
C’EST ICI QUE
NAPOLÉON SE REPOSA
APRÈS SA VICTOIRE
SUR LES COALISÉS
 LE SOIR DU 12 FÉVRIER 1814

CHÂTEAU-THIERRY (lieu-dit les Garats)

12

février
1814


14 février 1814 : Bataille de VAUCHAMPS

VAUCHAMPS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 








L'aigle de VAUCHAMPS, œuvre d'Audrey Cricco, inaugurée en 1980.

FERME DE SARRECHAMPS (NO de Janvilliers)


Comme on peut encore le voir, cette ferme était un véritable fortin comparable -toutes proportions gardées- au grenier d'Essling. 
Le bataillon de la 10ème brigade prussienne qui la défendait, oublié - volontairement ou non-pendant la retraite alliée, résista pendant  deux heures avant de se rendre.

AUX HÉROÏQUES
COMBATTANTS
DU BATAILLON
DE LA 10E BRIGADE
PRUSSIENNE
ET AUX GRENADIERS
DE LA GARDE
IMPÉRIALE
QUI
S’AFFRONTÈRENT EN
CE LIEU
LE 14 FÉVRIER 1814
                  APN 2004


JAnvilliers

PENDANT LA BATAILLE
DE VAUCHAMPS
LE VILLAGE ET LES FERMES
ENVIRONNANTES FURENT
LES TÉMOINS DE PLUSIEURS
 COMBATS
OÙ DEVAIT S’ILLUSTRER
LE 1erRÉGIMENT DE
 CHEVAU-LÉGERS LANCIERS
DE LA GARDE IMPÉRIALE
SOUS LE GÉNÉRAL COMTE
KRASINSKI

14
 FÉVRIER
1814

Cartes (sauf mention contraire) :Johnston, Alex. Keith, Atlas to Alison's History of Europe, William Blackwood and Sons, Edinburgh and London,  1848.

SUITE : Campagne de France (2 b) : 15-28 février 1814

Campagne de France (1) : novembre 1813- janvier 1814
Campagne de France (2 a) : 1er- 14 février 1814
Campagne de France (2 b) : 15-28 février 1814
Campagne de France (3 a) : 1er - 15 mars 1814
Campagne de France (3 b) : 16-31 mars 1814
Campagne de France (4) : avril 1814

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