Isidore de BLANMONT (1770-1846)


Par A.T-2014Travail personnel, CC BY-SA 3.0,
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Armes du baron de Blanmont et de l'Empire (décret du 15 août 1809, lettres patentes du 29 septembre 1809 (Quartier général impérial de Schönbrunn))
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux merlettes affrontées et en pointe d'une étoile, le tout d'or : franc quartier des barons tirés de l'armée.1,2

Livrées : les couleurs de l'écu.
 
   

 

Marie-Pierre-Isidore de Blanmont naît le 23 février 1770 à Gisors.

Il commence sa carrière militaire le 15 juillet 1786 au régiment d’Auvergne, plus tard 17e d'Infanterie.
Caporal, puis remis fusilier en juillet 1789. Renvoyé le 26 mai 1790.
Volontaire au 3e bataillon de l’Eure le 6 septembre 1792.
Armée du Rhin en 1792, passe capitaine le 19 septembre 1792.
Blessé d’un coup de sabre à l’épaule droite à Arlon, le 11 juin 1793 ; prend deux pièces de canon et fait une centaine de prisonniers.
À l'armée du Nord en 1793, blessé d'un éclat d'obus à la jambe droite dans une sortie à Maubeuge le 6 septembre 1793 : mis à l’ordre de l’armée pour sa conduite.
Premier aide de camp du sinistre et criminel Turreau le 5 novembre 1793.
Aux armées des Pyrénées-Orientales, puis de l'Ouest, 1793-1794.
Le 28 février 1794, à Palluau, il traverse les rangs vendéens à la tête de 22 dragons du 2e régiment, afin de porter des ordres au général Haxo.
Le 6 mars 1794, à Vihiers, il reçoit trois coups de baïonnette et a deux chevaux tués sous lui. Sa conduite lui doit le grade d’adjudant-général chef de bataillon.
Le 3 juillet 1794, il est blessé d'un coup de feu à Machecoul.
Le 16 août 1794 : Suspendu de ses fonctions.
Réintégré 27 juin 1795 avec le grade de capitaine.
Entre au 12e bataillon de fédérés. le 23 août 1795.
Chef de bataillon à la suite de la 128e demi-brigade le 27 mars 1796.
Réformé par suite de l'embrigadement, 22 août 1796.
Redevient aide de camp de Turreau le 28 septembre 1797.
Aux armées de Sambre-et-Meuse, puis du Danube et d'Helvétie : 1797-1798
10 avril 1799 : A la tête des carabiniers de la 28e demi-brigade légère, fait 600 prisonniers et prend deux pièces de canon.
Blessé par un coup de feu à la cuisse droite à l'attaque du pont d'Exiles le 11 avril 1800.
Nommé adjudant-général chef de brigade le 25 juillet 1799.
Adjudant-commandant le 19 août 1801.
24 septembre 1801 : employé à la 23e division en Corse.


5 février 1804 : membre de la Légion d’Honneur.
14 juin 1804 : officier de la Légion d’Honneur.
1806 : sert en Italie.
1807 : aide de camp du général Molitor, sert au corps d’observation de la Poméranie.
Nommé colonel au 105e de ligne, le 28 mars 1808.
Commandant de la Légion d’Honneur, le 23 avril 1809.
Baron de l'Empire en 1809.
Le 6 août 1811, général de brigade, à la 14e division militaire.

Chef de la 2ème brigade de la 12e division (Partouneaux) à la Grande armée le 25 mars 1812
Blessé d’un coup de feu à Borisow, le 21 novembre 1812.
Prisonnier le 28 novembre 1812 à la Bérézina.
Il rentre en France le 30 juillet 1814.

1er septembre 1814 : mis en non-activité.
6 octobre 1814 : commandant de l’arrondissement d’Abbeville.
Chevalier de Saint-Louis le 26 octobre 1814.

A la tête d’une brigade de l’Armée des Alpes, le 26 avril 1815
Mai 1815 : député de l’Eure.
20 juin 1815 : employé à la défense de Paris.
Mis en non-activité le 30 décembre 1815.
24 février 1819 : commandant de la 1ère subdivision de la 20e division militaire.
22 novembre 1820 : commandant de la 1ère subdivision de la 21e division militaire.
14 avril 1821 : mis en disponibilité.
26 novembre 1826 : mis à la retraite.
8 août 1830 : commandant de la 3ème subdivision de 1ère division militaire
Admis définitivement à la retraite le 11 juin 1832.
Il meurt à Gisors le 8 décembre 1846 à l'âge de 76 ans.



Monument au général Isidore de Blanmont, place Caroline à Gisors (Eure).

 

Au

GÉNÉRAL de BLANMONT

la

VILLE de GISORS

 

 

Arlon

Pont d'Exiles

Marengo

Eylau

Friedland

Stralsund

Rugen

        Eckmulh (sic)


Ratisbonne

Esling

Wagram

Smolensk

La Moscowa

Krasnoë

Borisow

–——

32 blessures.

9 chevaux tués sous lui.

 

La tombe du général de Blanmont au cimetière de Gisors.
Ce qu'on pourrait appeler un service minimum, mais au moins, le monument existe encore.

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