16 juin 1815 - Bataille de Ligny

Cette page est dédiée à mes amis des Amis de Ligny, en premier lieu au Président, le colonel e.r. Pierre Couvreur, à l'infatigable Secrétaire, M. Michel Lefebvre et au commandant e.r. Alain Arcq, qui ont tous tant fait et font tant pour faire connaître cette bataille et pour commémorer ceux qui y sont tombés.

LISTE DES OFFICIERS BELGES QUI ONT participé à LA BATAILLE DE LIGNY


Carte cliquable
Téléchargez le fichier kmz pour accéder aux lieux dans Google earth.
Les lieux sont inclus dans le fichier kmz 1815.kmz pour GoogleEarth et dans le fichier zip GPS1815.zip de POI pour les GPS les plus fréquents.

La gauche du dispositif français (de Wagnelée à St-Amand)

Au sud-ouest de Wagnelée

- La Ferme Chassart. Elle possède une des plus grandes granges de Belgique. Ce lieu fut le témoin des batailles de Fleurus de 1622, 1690, 1794 et 1815. 

La grange.
C'est ici que, venant de Mellet, se déployèrent les troupes de Durutte (1er Corps) face à Wagnelée, pour finalement ne pas intervenir dans la bataille, alors que l'intervention de, ne fusse qu'une seule division, aurait pu changer l'issue de la bataille, si pas le cours de l'histoire !

Le hameau de St-Amand

 

Vue panoramique à partir du hameau de Saint-Amand (à gauche) sur le hameau de La Haye (au centre). Aile gauche de la division Girard.


Entrée du Hameau de St-Amand

 

St-Amand La Haye


Vue panoramique sur le hameau de La Haye à partir du sud-ouest. Axe de l'attaque de la division Girard.
La ferme de la Haye se trouve au centre-gauche de la photo, à droite de la ferme blanche.
St-Amand se trouve sur la droite de la photo, au bout de la route qui prolonge le chemin de terre.
La Hameau de St-Amand se trouve près des arbres à l'extrême gauche de la photo.
(Cliquez pour agrandir.)
Idem ci-dessous, à plus grande échelle.
 

 

Ferme de la Haye

 Ici est

tombé

mortellement blessé

le 16 juin 1815

le général

girard

ACMN 1990

 

                                                                                                                                                                                                                                                    Réalisation famille Richard pour l'A.C.M.N. Belgique, 1990.
                                                                                                                                                                                                                                                    Photo prise après la restauration de juin 2012.

 

Le 31 mars 1990, l'ACMN apposa sur la ferme de la Haye, une plaque commémorative au Général Girard. Il commandait la 7ème Division d'infanterie appartenant au 2ème Corps de Reille. Il reçut sa troisième blessure, fatale, vers 15h30. Il mourut de ses blessures le 27 juin 1815, chez lui, 79 rue Rochechouart à Paris, après avoir été fait duc de Ligny par décret impérial du 21 juin 1815, dernier de l'Histoire à avoir eu cet honneur.

On peut apercevoir la plaque sur le mur de droite, au pignon.

 

 

A l'est de la ferme de la Haye. Axe des contre-attaques des Prussiens. A la fin de la bataille, ils refluèrent vers l'objectif . L'endroit est moins bien préservé de nos jours...


Vue plein ouest sur la ferme de la Haye, à partir de la rue Maroye (coin rue Clabecq). Maintenant construit.
(Cliquez pour agrandir.)

St-Amand

Vue panoramique sur le village de St-Amand à partir du sud-ouest. Axe de l'attaque de la 11e Division (Berthezène) à gauche et au centre,.
A l'extrême droite, vers le village, axe de la 8e Division (Lefol). La flèche est celle de l'église de St-Amand.
(Cliquez pour agrandir.)

 

 

 

Certaines sources placent la 10e Division (Habert), entre ces deux divisions, donc au centre droit de la photo. D'autres la placent en revanche à gauche de la Division Girard, voire même à gauche de Domon ! Il est possible que la Division Domon ait pris place ici, mais ait ensuite été déplacée pour attaquer à gauche de Girard, en appui de celui-ci, donc sur le Hameau.

 

L'église de St-Amand, témoin des combats.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le centre du dispositif français : Ligny

Carte cliquable

Fichier Ligny-Fleurus.kmz

Vous pouvez bien sûr comparer avec la carte de Ferraris http://www.kbr.be/collections/cart_plan/ferraris/ferraris_fr.html

 

Vue sur Ligny à partir des hauteurs au sud-est du village. Positions de l'artillerie du 4e Corps français et positions de départ des attaques des divisions Pécheux (à gauche) et Vichery (à centre gauche de la photo).
La division Hulot se trouvait à droite du bord droit de la photo.
On distingue dans le lointain, passée la vallée de la Ligne, la crête de Brye, où se situait le moulin de Blücher.
(Cliquez pour agrandir.)

 

Château de Ligny

 

Le château des comtes de Looz à Ligny. Il est bien malheureux qu'aucun vestige ne subsiste d'un des hauts-lieux de la bataille. Rien ! Au moins une stèle devrait marquer l'emplacement, inconnu de l'immense majorité, même de ceux qui visitent le champ de bataille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le château des comtes de Looz à Ligny. (Winand Aerts, Waterloo, Opérations de l'Armée prussienne du Bas-Rhin pendant la campagne de Belgique en 1815, depuis la bataille de Ligny jusqu'à l'entrée en France des troupes prussiennes, Bruxelles, 1908.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici l'endroit approximatif où devait se trouver le château de Ligny, au bout de la rue Vandervelde, près de la rue du Grand Central. On distingue à l'extrême droite de la photo la flèche de l'église de Ligny.


 

Pourtant, le panneau touristique hexagonal "Château féodal" se trouve au carrefour de la rue Vandervelde avec la rue Haute. Selon nous, en nous basant sur la carte de Ferraris et d'autres sources, cela est erroné.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La vue de l'emplacement du château, mais de l'arrière, c'est-à-dire au sud-ouest de la rue Vandervelde.

 

Monument Ben Weider - Amis de Ligny - ACMN

HOMMAGE AUX
VALEUREUX GROGNARDS
DE L’EMPEREUR
ARTISANS DE SA
DERNIÈRE VICTOIRE

LIGNY 16 JUIN 1815

CE MONUMENT EST UN
DON DE BEN WEIDER
PRÉSIDENT DE LA
SOCIÉTÉ NAPOLÉONIENNE
INTERNATIONALE

LES AMIS DE LIGNY

A C M N

Stèle "aux valeureux grognards de l'Empereur" inaugurée le 31 mai 2009 : monument offert par le regretté Ben Weider, président de la Société Napoléonienne Internationale, avec la contribution des Amis de Ligny et de l'ACMN.  Reportage de l'inauguration ici

Canon - Mémorial du bicentenaire de la naissance de l'Empereur

 

À une centaine de mètres au nord-est de la ferme d’En-Haut, mémorial du bicentenaire de la naissance de Napoléon, érigé en 1969 grâce à l’intervention de la Société de la Légion d’honneur. Le canon de forteresse de 5.600 kilos et de 4,20 mètres, « LE FORMIDABLE » fut coulé à Douai le 14 septembre 1811 par J.T. Béranger et servit dans la forteresse d’Anvers (sans doute lors des sièges de 1814 et 1832 - mais cette fois aux mains des Hollandais... contre l'Armée française!) Il provient des collections de l'ancien musée de la porte de Hal à Bruxelles et a été mis ici en dépôt.

 

 

 LA LÉGION D’HONNEUR

EN HOMMAGE À L’ŒUVRE
CIVILE ET MILITAIRE
DE
NAPOLÉON

1769-1969

 

 

   

Ferme d'En Haut

 

 

La ferme d’En-Haut, aussi appelée ferme de la Tour, a été classée monument historique en 1970. Défendue en 1815 par les Prussiens de la brigade von Henckel, elle fut attaquée par la division Pécheux. La plaque est à l’initiative de la Société belge d’études napoléoniennes, et a été offerte par la Société de la Légion d'honneur à l'occasion du 150e anniversaire de la bataille. Le sculpteur en est Oscar Declercq.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1815                                1965


"FERME D’EN HAUT"
DÉFENDUE PAR LES PRUSSIENS DE BLÜCHER, CETTE FERME FUT ENLEVÉE LE 16 JUIN 1815 PAR LA
GARDE IMPÉRIALE ÉPAULANT DEUX DIVISIONS
DU 4E CORPS D’ARMÉE DU GÉNÉRAL GÉRARD NAPOLÉON Y PÉNÉTRA
LE SOIR DE CETTE GLORIEUSE JOURNÉE. 

 

 

L'attaque française dévala cette rue de gauche à droite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La ferme d'En Haut, vue de l'intérieur.


 

Eglise de Ligny

La place de Ligny. L'église actuelle fut construite en 1894 au même endroit que celle de la bataille, et qui datait de 1753.
Pour avoir une idée de l'apparence exacte de l'église de Ligny, il suffit de voir celle Tongrinne, à quelques kilomètres de là, sur la partie est du champ de bataille.

 

La mention sur cette carte postale est tout à fait fausse, puisqu'on sait que l'Empereur passa la nuit au château de la Paix à Fleurus.

 

 

 

 

 

 

 

Ferme d'En Bas (ou de la Percherie)

 

Sur cette photo, comme sur la carte postale ancienne, on reconnaît sur la gauche la petite rue, maintenant rue des généraux Gérard et Vandamme, par où les troupes prussiennes déferlèrent dans le village. C'était à l'époque une rue étroite bordée de maisons des deux côtés, ce qui n'est plus le cas.

 

 

 

Le Lieutenant von Schmeling repoussant des fantassins français sur le pont de la Ligne, devant la ferme d'En Bas. Celle-ci se trouve à droite, derrière lui.
Tableau d'A. von Rössler, extrait de A. Bär et P. Quenkel, Bildersaal deutscher Geschichte, Union deutsche Verlagsgesellschaft, Stuugart, Berlin,Leipzig, 1890.

 


Diorama représentant l'attaque de la ferme d'En Bas (ou ferme Debry) par la Garde, tel qu'il figurait dans l'ancien Musée Napoléon de Ligny. Œuvre magnifique de M. Roger Cordier.

 

 

1815                           1965


"FERME D’EN-BAS"
DERNIER BASTION DE LA RÉSISTANCE PRUSSIENNE
À LIGNY. CETTE FERME SOUTINT, LE 16 JUIN 1815,
 LES FURIEUX ASSAUTS DES TROUPES IMPÉRIALES FRANÇAISES DU GÉNÉRAL GÉRARD,
PRISE ET PERDUE PLUSIEURS FOIS, ELLE FUT FINALEMENT ENLEVÉE PAR NAPOLÉON
À LA TÊTE DE SA GARDE

La plaque est à l’initiative de la Société belge d’études napoléoniennes, et a été offerte par la Société de la Légion d'honneur. Le sculpteur en est Oscar Declercq.

   

Ancienne ferme Frennet (Rue Pont Pirau, 23)

 

 A LA

MEMOIRE

DU

GENERAL J. LE CAPITAINE

NE A LAPENTY EN 1765

TUE A LIGNY

LE 16 JUIN 1815

 

La plaque commémorative à la Vieille Garde placée par Alain Arcq et André Sévrin le 2 juin 2004 et qui se trouvait à l'entrée du Centre Général Gérard, a dû être retirée suite à l'arrivée des nouveaux occupants. Espérons qu'elle retrouve bientôt un endroit digne.

 

À LA
VIEILLE GARDE IMPERIALE


«QUE LA BATAILLE VIENNE À PRENDRE UN MAUVAIS
tOURNANT, ET L’EMPEREUR FAISAIT DONNER LA VIEILLE GARDE ; ON SAVAIT ALORS DANS LE RESTE DE LA TROUPE QUE CE CORPS PRESTIGIEUX ENFONCERAIT LES LIGNES ENNEMIES.
»
                                                                    COMMANDANT LACHOUQUE

OFFERT PAR
ALAIN ARCQ & ANDRE SEVRIN
"ROUTE NAPOLEON 1815"
 

 

Une carte postale intéressante du champ de bataille. Nous n'avons malheureusement pas pu situer le lieu.

L'arrière du dispositif français : Fleurus

Carte cliquable
Fichier Ligny-Fleurus.kmz

Auberge Gailly (disparue)

Quand l'Empereur arrive à Fleurus, vers 11 heures, le 16 juin, il va prendre un léger repas à l'auberge de la Barrière, de la famille Gailly. Malheureusement, ce bâtiment a été détruit en 1999, pour laisser la place au marchand de cycles que vous voyez ci-contre (rue de Plomcot, N29). Vous en trouverez une photo dans le guide mentionné ci-dessous.

 

 

 

 

 

Ecole Ste-Marie

Ancienne école Sainte-Marie, 160, chaussée de Charleroi.

En 1815, la maison était occupée par des sœurs de Notre-Dame de Namur. Quand les soldats français y entrèrent pour chercher de la nourriture, elles se cachèrent derrière la statue de la Vierge qui se trouve maintenant dans la cour de l'Institut Notre-Dame. (Source A. Arcq).

 

Le moulin Naveau, observatoire de l'Empereur.


Le moulin fut construit au bord de la route entre 1788 et 1794.  
En 1815, il appartenait à un certain Paul Hanotelet, mais le meunier en était Benoît Ernest Sandrat, un ancien soldat de l'armée impériale.

 

AUX
VICTOIRES FRANÇAISES
DE FLEURUS

LUXEMBOURG   JOURDAN  NAPOLÉON
1690                1794          1815

Monument érigé en 1936 par le comité franco-belge du mémorial de Fleurus, présidé par Maurice Des Ombiaux. Cette photo date d'il y a quelques années. Malheureusement, le monument est maintenant (2012) en moins bon état et un buisson pousse à son sommet.
Un peu d'entretien serait le bienvenu !

La photo suivante a été possible grâce à l'aimable autorisation du propriétaire des lieux. Un grand merci.

 

L'empereur utilisa ce moulin comme observatoire pendant la bataille. Il y fit aménager une plate-forme par ses sapeurs.  C'est ici que, vers 12 heures, le général Gérard vint trouver l'Empereur pour lui annoncer la désertion de Bourmont. Napoléon resta ici jusqu'à 14h00, avant de rejoindre ses troupes sur le terrain.

 

 

 

OBSERVATOIRE
DE
NAPOLÉON

16 JUIN 1815

 

 

 

Diorama représentant le moulin Naveau à Fleurus, photographié dans l'ancien Musée Napoléon de Ligny. Œuvre magnifique de M. Roger Cordier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le château de Zualart, Quartier-Général de l'État-Major (Soult) de l'Armée du Nord en 1815. (actuellement Institut Notre-Dame).


 
Cliquez pour agrandir.


Seules ces deux ailes existaient en 1815. On peut voir la statue de la Vierge qui se trouvait en 1815 à l'école Sainte-Marie, chaussée de Charleroi.

Un second observatoire fut construit dans le parc derrière le château de Zualart, château qui servit de QG à l'état-major français.  La butte sur laquelle cet observatoire avait été construit est encore visible dans le jardin de l'Institut Notre-Dame. Il y a quelque temps, on pouvait encore y voir la plaque commémorative figurant sur la carte postale ci-dessous.  Le boulet a cependant depuis longtemps disparu. Comme l'inscription le mentionne, ce boulet avait été trouvé là en 1846. Cette plaque avait été apposée sur une maison, maintenant détruite, entre le chemin de Mons et la rue de Bruxelles. (Source A. Arcq).

1815

TROUVÉ
ICI 1846

 

La ferme de la Paix, cantonnement de l'escadron de service (le 2e) des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale.

A l'extrême gauche de la photo, on aperçoit sur la façade, dans une niche, une Vierge de la Paix qui perpétue le souvenir de celle qui donna son nom au lieu.

Ici s'installa le 2e Escadron du Régiment des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale.

 

Le château de la Paix (actuellement hôtel de ville), quartier général de l'Empereur au soir du 16 juin 1815.

Château de la Paix (façade arrière, inchangée depuis 1815, contrairement à la façade avant) à Fleurus.  La flèche indique la chambre occupée par Empereur, au premier étage.

Cartes postale ancienne représentant lachambre telle qu'elle était en 1815.
Ne faites pas attention à la légende débile !

On notera la frise, qui est toujours la même que sur la carte postale. Photos prises avant la remise en état.

Et après.


Retour de l'Empereur pour le bicentenaire !

Le château de la Paix doit son nom à une ancienne chapelle dédiée à Notre-Dame de la Paix, qui occupait l'emplacement de la grange de la ferme du même nom.

VILLE DE FLEURUS

DANS CE CHÂTEAU
DIT CHÂTEAU DE LA PAIX
NAPOLÉON
A ÉTABLI SON QUARTIER GÉNÉRAL
DANS LA NUIT DU 16 AU 17 JUIN
APRÈS LA VICTOIRE DE
LIGNY SOUS FLEURUS

Société belge d'études napoléoniennes

La plaque apposée par la SBEN et inaugurée le 15 juin 1958 sur la grille, se trouve depuis 1985 à l'entrée, sur la pelouse d'honneur.
Elle a encore été déplacée après la restauration de 2018.


Eglise St-Victor de Fleurus

L'église de Fleurus, qui servit d'hôpital après chacune des batailles.

 

 


Positions prussiennes : de Tongrinne à Brye

Tongrinne

L'église de Tongrinne ne joua pas un grand rôle le 16 juin 1815, si ce n'est pour avoir accueilli des blessés, mais elle ressemble fortement à celle de Ligny qui fut détruite dans la bataille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Sombreffe

 Le château de Sombreffe, QG de Pirch, commandant du 2e Corps prussien.
Après la bataille, il servit également d'ambulance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Sart Malet

 

Le lieu-dit le Sart-Malet, au nord de Ligny. Par ici refluèrent les Prussiens au soir de la bataille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon cette carte postale ancienne, il s'agirait du moulin de Sart-Malet à Ligny. Je vous livre cela avec des réserves, ne sachant pas si ce moulin existait à l'époque de la bataille, ou s'il s'agit en fait du moulin de Brue, proche de là.
Il pourrait s'être situé juste à droite de la photo ci-dessous (au vu des autres bâtiments).

Bosquet Maho


Blücher à Ligny
(Extrait de Waterloo, par James Thiriar, De Boeck, Bruxelles, 1914)

Brye

Ferme du moulin de Brye


Cette partie de la ferme existait en 1815.

Moulin de Bussy à Brye, observatoire de Blücher et lieu du conseil de guerre où les Alliés décidèrent de leur stratégie, le 16 juin, vers midi-13h.

Construit en 1796 à la demande de Pierre Pichel et Antoine Carpent, il s'agissait d'un moulin en bois du type chandelier, aussi appelé « moulin sur pivot » ou « moulin poteau » (en néerlandais, staakmolen). Il a disparu en 1895.
 ( http://www.molenechos.org/verdwenen/molen.php?AdvSearch=6217 )

L'emplacement exact du moulin de Bussy à Brye. Il s'y trouve encore tellement de pierres que l'agriculteur a renoncé à y labourer le sol.
Le moulin de Brye était en bois, sur une base en pierre.


Le vivier, au pied du moulin, existait également à l'époque.

C'est le meilleur endroit pour avoir une vue globale du champ de bataille et je vous invite à découvrir ici le magnifique panorama qui a été réalisé par la ville de Fleurus avec des moyens techniques importants.  http://www.fleurus-tourisme.be/photographies/panorama360bussy.htm

De là, on peut découvrir et comprendre toute la bataille.


Panorama vers le sud à partir de la ferme de Brye (sur la droite de la photo).
On distingue nettement l'église de Ligny et, à Fleurus, la tour d'eau moderne, à côté de l'observatoire de l'Empereur.
(Cliquez pour agrandir.)
 

Autre panorama (extra-large 210 cm !), pris au sud de la ferme de Brye.

 

La chute de Blücher, d'après un tableau de E. Hünten (extrait de A. Bär et P. Quenkel, Bildersaal deutscher Geschichte, Union deutsche Verlagsgesellschaft, Stuugart, Berlin,Leipzig, 1890).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ces champs, à l'arrière, vers la droite, se situe l'endroit de la chute de Blücher.

 

Voyez aussi : Ligny-sous-Fleurus (visite avec Alain Arcq)

 

Inauguration de la stèle "AUX VALEUREUX GROGNARDS, ARTISANS DE LA DERNIERE VICTOIRE DE L'EMPEREUR"

 

 

Bibliographie :

 

- Mark Adkin, The Waterloo Companion, Aurum Press, 2001.
- Winand Aerts, Waterloo, Opérations de l'Armée prussienne du Bas-Rhin pendant la campagne de Belgique en 1815, depuis la bataille de Ligny jusqu'à l'entrée en France des troupes prussiennes, Bruxelles, 1908.

- Alain Arcq, (ill. P. Courcelle),   Les Quatre-Bras, le second prélude à Waterloo, dans la collection "Les batailles oubliées", Historic'One Editions, 2005.

- Alain Arcq, Pierre Couvreur, Pierre d'Harville, Firoud Dib, Michel Lefebvre, (ill. F. Vincent),   Ligny, 16 juin 1815, La dernière victoire de l'Empereur, dans la collection "Les batailles oubliées", Historic'One Editions, 2006.

- Alain Arcq, Les Guides du Bicentenaire, Fleurus 15 au 17 juin 1815, Bataille de Ligny-sous-Fleurus, Historic'One Editions, 2011.

- Alain Arcq, Les Guides du Bicentenaire, Genappe 15 au 19 juin 1815, Bataille des Quatre-Bras, Historic'One Editions, 2011

- Alain Arcq, Wavre & le combat de Namur L'épilogue de la campagne de Belgique, dans la collection "Les batailles oubliées", Historic'One Editions, 2008.

- Alain CHAPPET - Roger MARTIN - Alain PIGEARD, Le Guide Napoléon - 4000 lieux pour revivre l'épopée, Bibliothèque Napoléonienne, Tallandier, 2005.

- Yann Deniau et Yves Moerman, 1815 - Napoléon en Campagne, Jourdan éditeur, 2008.
- Peter Hofschröer, 1815 : The Waterloo Campaign - Wellington, his German Allies and the Battles of Ligny and Quatre-Bras, Greenhill Books, London, 1998.

- Peter Hofschröer, Waterloo 1815 - Quatre-Bras & Ligny, Pen & Sword, 2006.  

- Peter Hofschröer, Waterloo 1815 - Wavre, Plancenoit & the race to Paris, Pen & Sword, 2006.    
- Houssaye, Henry, 1815, Librairie académique Perrin, 1901.
- Lachouque, Henry (Cdt), Terres héroïques. Waterloo, champs de bataille de 1815, A. Bonne, Editeur, Paris-Bruxelles, 1953.
- Lachouque, Henry (Cdt),
Le secret de Waterloo, Amiot-Dumont, Paris, 1952.

- André Sevrin et Alain Arcq, Route Napoléon 1815 (ouvrage collectif coordonné par), Edition Unité de projet "Route Napoléon 1815", s.d..

-  G. Speeckaert et I. Baecker, Les 135 vestiges et monuments commémoratifs des combats de 1815 en Belgique, Waterloo, relais de l'histoire, 1990. (INDISPENSABLE pour trouver les monuments !) Attention, il ne mentionne évidemment que les monuments antérieurs à 1990.

- WöRL, Josef Edmund, Geschichte der Kriege von 1792 bis 1815 mit Schlachten-Atlas, Freiburg in Breisgau, 1852.

 

Un site intéressant http://josiane50.skynetblogs.be/archive/2008/09/29/ligny-mon-village-province-de-namur-belgique.html
 

Retour à la page d'accueil