Interventions/Actions de l'ACMN pour sauvegarde/restauration 2019

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Dernière mise à jour : 29/03/2021

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Total pour 2019 : l'ACMN a fait des interventions/actions pour 99 monuments dans 48 lieux !
(non comprises les restaurations)

Attention : classement par département (au sein de chaque département, classement alphabétique par nom de ville)
01 Ain - 02 Aisne - 03 Allier - 06 Alpes-Maritimes - 08 Ardennes - 09 Ariège - 10 Aube - 12 Aveyron - 14 Calvados - 16 Charente - 17 Charente-Maritime - 18 Cher - 19 Corrèze - 21 Côte d'Or - 23 Creuse - 24 Dordogne - 25 Doubs - 26 Drôme - 27 Eure - 28 Eure-et-Loir - 30 Gard - 31 Haute-Garonne - 32 Gers - 33 Gironde - 35 Ille-et-Vilaine - 36 Indre - 37 Indre-et-Loire - 38 Isère - 39 Jura - 40 Landes - 41 Loire et Cher - 42 Loire - 43 Haute-Loire - 44 Loire-Atlantique - 45 Loiret - 46 Lot - 49 Maine-et-Loire - 50 Manche - 51 Marne - 52 Haute-Marne - 53 Mayenne - 54 Meurthe-et Moselle - 55 Meuse - 56 Morbihan - 57 Moselle - 59 Nord - 60 Oise - 61 Orne - 62 Pas-de-Calais - 63 Puy-de-Dôme - 64 Pyrénées- atlantiques - 65 Hautes-Pyrénées - 67 Bas-Rhin - 68 Haut-Rhin - 69 Rhône - 71 Saône-et-Loire - 72 Sarthe - 73 Savoie - 75 Paris - 76 Seine-Maritime - 77 Seine-et-Marne - 78 Yvelines - 79 Deux-Sèvres 80 Somme - 81 Tarn - 82 Tarn et Garonne - 83 Var - 84 Vaucluse - 85 Vendée - 86 Vienne - 87 Haute-Vienne - 88 Vosges - 89 Yonne - 90 Territoire de Belfort - 91 Essonne - 92 Hauts-de-Seine - 94 Val-de-Marne - 95 Val d'Oise - Allemagne - Belgique - Grande-Bretagne - Angleterre - Ecosse - Italie - Suisse - Tchéquie


Nous remercions M. Alain Chappet pour son aimable collaboration.
Interventions de l'ACMN par son Président.
Inventaire des interventions/restaurations napoléoniennes réalisées par d'autres associations ou municipalités.

 

01 AIN

Belley ( 01300 ) (Demande 2017 mise à jour 2019)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- de la sépulture de Laurent Dumarest. Conscrit de 1808, entré au 101e de ligne (1807), sergent (1812), sergent-major (1813), passé au 104e de ligne (janvier 1814), présent lors du blocus devant Mayence (janvier mai 1814) : « CI GÎT / ALEXANDRE DUMAREST / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / A FAIT A LA GRANDE ARMÉE / DE 1806 A 1811 / LES CAMPAGNES TYROL, D’ESPAGNE / ET D’ALLEMAGNE / DÉCORÉ A BAUTZEN / LOMPNES LE 26 JANVIER 1788 / BELLEY / 24 JANVIER 1874 ». (Dalle entourée d’une grille, 3e allée à gauche, de la 1re division et 3e tombe à gauche après l’intersection de la 1re et de la 2e division).
( Demande du Souvenir Français de Belley )

Réponse de la Mairie J’ai bien reçu votre rappel concernant votre demande en date du 15 juin 2017 afin d’assurer la sauvegarde de la sépulture de Laurent Dumarest. J’ai transmis votre demande au Conservateur du cimetière afin qu’il fasse des recherches ; une réponse vous sera faite dans un délai de deux mois ». Merci M. Le Maire
Réponse de la Mairie :« Je fais suite à mon courrier en date du 29 avril 2019 concernant votre demande de renseignements pour la sépulture de Laurent Dumarest. Après recherches, le Conservateur du cimetière m’a indiqué ne pas avoir retrouvé de traces de cette sépulture : toutefois le cimetière des Eplantaz ne date que de 1904 ». Merci M. Le Maire

 


02 AIsNe
 

03 ALLIER

 

06 Alpes-Maritimes

Nice (06364)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- sépulture de Pierre de Beauvine-Morel, avocat, commissaire-Ordonnateur de l’Armée d’Italie, né à Toulouse le 9 octobre 1770, mort à Nice en mai 1796.
- tombe du Second Empire de Jean François Allex, né à Grenoble en 1834, Chevalier de la Légion d’honneur, sous intendant militaire, volontaire 1854, caporal à la Garde Impériale, 1859 Campagne d’Italie.
- tombe du Second Empire du capitaine Bagnus. Armée d’Italie, décédé en 1867.
- tombe du Second Empire du capitaine Gazin au 75e de ligne, Chevalier de la Légion d’honneur, mort au Maroc.
- tombe du Second Empire du Capitaine François Carrere, né à Mont-de-Marsan en 1830, Chevalier de la Légion d’honneur en 1873, capitaine aux Cipahis de l’Inde, sera dans les troupes de Marine, fera Paris en 1851, 1855 en Baltique, Cochinchine.
(Demande de Pat Bran)

Réponse de la Mairie : «C’est avec une particulière attention que j’ai pris connaissance de votre courrier du 26 avril 2019 parvenu au service de l’Administration Funéraire le 6 mai par lequel vous souhaitez savoir si les six concessions funéraires, situées au cimetière de Caucade à Nice et dont vous avez joint les photos des monuments font l’objet d’une mesure de sauvegarde. Après avoir étudié les dossiers de ces sépultures, il s’agit de concessions funéraires dotées d’un statut familial. C’est ainsi que les ouvrages qui y sont construits appartiennent aux familles et à ce jour, ces concessions n’ont pas fait l’objet de souhait de dispositif de sauvegarde. En outre, il ressort des échanges eus avec le service funéraire que les familles de ces sépultures n’ont jamais exprimé de souhait particulier au sujet de leur entretien. En fin au regard de votre demande, le service funéraire et la direction du patrimoine historique étudient les dispositifs de préservation des monuments funéraires existants et leur champ d’application en lien notamment avec l’utilisation des sépultures familiales dont les héritiers ne doivent pas être privés ainsi que sur celles qui se trouvent dans un périmètre à proximité immédiate ».
Merci M. Le Maire.

08 Ardennes

 

 

09 Ariège

 

10 AUBE

 

12 AVEYRON

 

14 CALVADOS


16 CHARENTE

17 CHARENTE-MARITIME

Courant (17330) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la tombe de Jean Gorichon : en forme de sarcophage triangulaire, avec stèle aux épées entrecroisées. Inscription difficilement lisible même après avoir frotté, brossé, gratté; on arrive à déchiffrer le texte suivant:
"Ici repose Jean Gorichon ancien capitaine au 46è régiment d'infanterie de ligne chevalier de la légion d'honneur décédé à Courant dans sa 81è année le 23 mai 1857 priez Dieu pour lui soldat de l'an 7 à 1814 il servit la république et l'empire avec courage et abnégation son sang fut versé à Hohenlinden à Austerlitz à Eylau à Wagram"  Et sur l'autre côté: "Bon citoyen il emporte les regrets de tous ceux qui l'ont connu sa mémoire restera à jamais dans leurs cœurs"

(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

Réponse de la Mairie : « Avec beaucoup de retard, je m’en excuse personnellement, je vous informe avec photographie jointe, que la sépulture attribuée à Jean Gorichon est sauvegardée et entretenue comme il se doit ». Merci M. Le Maire

Saint-Pierre d’Oléron (17310) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de  :
-
la sépulture de Jean Breau, médaillé de Sainte-Hélène 1792-1883
-
la sépulture de Jean Soulard (Demande de Guy Decoulonvillers)
Le 06 février 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Pour faire suite à votre courrier relatif à la recherche de sépultures de 2 soldats du Premier Empire, nous n’avons pu faire qu’une identification. En effet, la sépulture de Jean Charles Breau  a été retrouvée. Celle-ci semble en bon état. La stèle mentionne « Jean Breau époux Delboeuf médaille de Sainte Hélène 1792-1883 ». Je ne peux vous affirmer qu’il y ait des descendants.

Nous n’avons pas retrouvé la sépulture portant le nom de Jean Soulard pour l’instant mais nous ne manquerons pas de vous informer si tel est le cas. Nous vous remercions de toutes les informations que vous nous avez fournies, elles nous seront très utiles pour notre travail de mémoire dans notre cimetière communal
». Merci M. Le Maire

18 Cher
 

19 Corrèze

 

 

 

21 Côte d'Or
Gemeaux (21120) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Le 11 septembre 2018, nous avons été contactés par la Mairie de Gemeaux dans les Côtes d’Or pour la sauvegarde et la restauration de la Tombe de Benigne Prosper Michel TIXIER, né à Gemeaux le 6 juillet 1813 etdécédé à Lyon (Rhône) le 26 mai 1879. Inhumé au cimetière de Loyasse le 29 mai suivant, puis transféré à celui de Gemeaux.
Élève à l’École Spéciale Militaire le 1er décembre 1830, sous-lieutenant au
43e régiment d'infanterie de ligne le 1er octobre 1832, fait sa carrière dans l'infanterie, colonel du 2e régiment de Zouaves le 24 décembre 1858. Nommé général de brigade le 12 août 1861, commandant la subdivision de Mascara en Algérie le 28 août 1861, puis la 2e brigade de la 2e division d'infanterie du 4e Corps d'Armée à Lyon le 31 décembre 1863. Commandant la subdivision de la Meuse à Verdun le 27 décembre 1866, puis des subdivisions réunies des Basses-Pyrénées et des Landes à Bayonne le 23 décembre 1867. Commandant la 1ère brigade de la 1ère division d'infanterie du Camp de Châlons le 26 mai 1870. Général de division le 14 juillet 1870, commandant la 1ère division d'infanterie du 6e Corps de l'Armée du Rhin le 15 juillet 1870, prisonnier de guerre à la capitulation de Metz le 29 octobre 1870, rentré de captivité et disponible le 14 avril 1871. Commandant la 1ère division d'infanterie du 6e Corps d'Armée à Lyon le 6 juillet 1871, puis la 25e division d'infanterie du 13e Corps d'Armée le 18 octobre 1873. Admis dans la 2e section (Réserve) à compter du 6 juillet 1878. Retraité par décret du 24 février 1879.
Campagnes : Algérie (décembre 1845-avril 1846 ; janvier 1848-mai 1850) ;
Armée d'Orient (mars 1854-octobre 1855, 2 blessures, l'une à l'attaque du Mamelon Vert, l'autre au combat du pont de Traktir), Algérie (février-avril 1859), Italie (avril-août 1859), Algérie (août 1859 – février 1864), Guerre avec l'Allemagne (1870-1871).

Le Président a pris contact avec la Mairie de Gemeaux. L’ACMN va collaborer avec la Mairie pour la restauration de la sépulture du général Tixier.

 

23 CREUSE

 

 

24 Dordogne

Hautefort (24390) (Demande 2015 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
-
la sépulture de Jean Michaut chef de Bataillon
Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Suite à votre courrier en date du 2 février 2015, dans lequel vous me demander de faire des recherches concernant la sépulture du chef de bataillon Jean Michaut. Nos recherches ont été fructueuses, nous avons retrouvé cette sépulture dans notre cimetière communal de Saint Agnan commune de Hautefort. La sépulture n’est pas entretenue. Notre commune a mis en place une procédure de recensement des concessions abandonnées. Veuillez vous mettre en relation avec nos services afin d’étudier ensemble si vous souhaitez conserver cette concession ». Merci M. Le Maire

Sarlat-la-Canéda (24200)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture de Bernard Ravat. Entré au 2e régiment de carabiniers (1806), brigadier puis fourrier (1808), maréchal des logis-chef (1811). Il sert en Prusse et en Pologne, a deux chevaux tués sous lui à Wagram, Russie, blessé d’un coup de baïonnette à la cuisse à la Moskowa et de nouveau de quatre coup de lance à Taroutino où il est fait prisonnier. Libéré (1814), il reprend du service
 en 1815 : « CAPITAINE RAVAT / DU 2EME CARABINIERS / WAGRAM / LA MOSKOWA / WATERLOO ».
(Stèle Section G, rangée CD, tombe 5).
(Demande de
M. Tonio Di.)

 

25 DOUBS

 

26 DRÔME

 

27 EURE


28 Eure-et-Loir

 

30 Gard
Remoulins (30210)

N
ous avons été contactés par l'association "Les deux tours" à Remoulins (Gard) qui s'occupe en particulier de la valorisation et l'entretien du patrimoine historique de cette commune.
https://www.net1901.org/association/LES-DEUX-TOURS,3204631.html

Il y a dans cette commune la tombe du général Jacques Laurent Gilly, comte de l'Empire, dont la dépouille, d
’abord inhumé dans le cimetière d’Aramon, puis, le 9 novembre 1830 dans le cimetière de Fournès, a été rapatriée 6 avril 1864 à Remoulins. Cette sépulture étant en état d'abandon, l'association a décidé de la restaurer. L'ACMN soutient cette excellente initiative et contribuera à cette restauration. Inscriptions sur la tombe : « JACQUES LAURENT / GILLY / COMTE DE L’EMPIRE / GÉNÉRAL DE DIVISION / GRAND OFFICIER / DE LA / LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE ST-LOUIS / ET DE LA COURONNE / DE FER / NÉ À FOURNÈS / LE 12 AOÛT 1769 / MORT À LA VERNÈDE / LE 5 AOÛT 1829. » (Allée à gauche, le monument est entouré d’une grille). 
On notera qu'il y a à Fournes, Place du Planet, un monument surmonté d’un buste à la mémoire de Jacques-Laurent Gilly, général (1799), sert à l’armée d’Italie (1805), en Autriche (1809), à Thann, Ratisbonne, blessé à Wagram, en Belgique (1810-1814), comte (1815), rallie l’Empereur aux Cent-Jours. Condamné à mort le 25 juillet 1816, le général Gilly se réfugie dans une demeure isolée du hameau de Taupessargues, commune de Tornac, au sud d’Anduze. Il réussit à échapper à la police de Louis XVIII jusqu’en 1820 : « Lieutenant général / Gilly / nÉ À FournÈs / le 10 aoÛt 1769 / mort À la VernÈde / le 5 aoÛt 1829 / ÉlevÉ le 28 nov. 1886 / restaurÉ en 1984. »
À Aramon, chemin de la Vernède (D2A), la propriété ayant appartenu au général Gilly, où il est mort le 5 août 1829, existe encore.

31 Haute-Garonne

Mons (31280) (Demande 2018 réponse 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
-
la tombe de Jean Bernard Emmanuel Payret d’Ortails. Il sert au 7e Chasseurs à cheval.
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

Le 04 mai 2019, la Mairie de Mons informe le Président : « Veuillez excuser ce message tardif. Effectivement, la Mairie de Mons est attentive à ses trésors et, l’association Histoire de Mons de la Commune se charge de l’entretien de la tombe de Jean Payret d’Ortail qui en fait partie. Je reste à votre disposition pour d’éventuelles questions ». Merci M. Le Maire.

 

 

32 GERS

33 Gironde

 

 

35 ILLE-ET-VILAINE
 

 

36 Indre

Ingrandes (36300)
Le 9 décembre 2019, le Souvenir Français informe le Président de la restauration
- de la sépulture de René CREUZE, ancien maire d’Ingrandes, Chevalier de la Légion d’honneur, médaillé de Sainte-Hélène.
- de la sépulture de Henri Brissaud, Capitaine de Gendarmerie, Chevalier de la Légion d’honneur.  Né le 2 mars 1792 à Châteauroux, 1813
: campagne de Saxe, blessé à la bataille de Leipzig le 18 octobre 1813 ; 1814 : Campagne de France. Décédé le 20 janvier 1866.  Collaboration entre l’A.C.M.N et le Souvenir Français de l’Indre pour la pause deux plaques à la mémoire de ces combattants de la Grande Armée.

37 INDRE-ET-LOIRE

 

38 Isère
 

Grand-Lemps (38690) (Demande 2018 - mise à jour 2019)
Le 4 novembre 2018, l’Association Saint-Roch ! Vous avez dit Cimetière ? informe le Président de la demande d’intervention et de sauvegarde de la sépulture d’Apollinaire Emery, chirurgien de Napoléon.
Apollinaire
Emery, né en 1786, est issu d’une vieille famille du Grand-Lemps dans le Bas-Dauphiné. Il représente la troisième génération de chirurgien. Sa carrière militaire débute en 1805 comme sous-aide major de la Grande Armée. Suivant les campagnes de l’Empire, il est aide-major en 1808, chirurgien de deuxième classe de la Garde Impériale en 1811. Il est décoré de la Légion d’honneur en 1813. Alors que l’étoile de l’Aigle pâlit, Emery lui reste fidèle et est chirurgien de la Garde de Napoléon à l’île d’Elbe. Bénéficiant d’une permission, il organise le retour de Napoléon, par la route qui porte son nom aujourd’hui, et son entrée triomphale à Grenoble. Les 100 jours vont lui valoir la rosette d’officier de la Légion d’honneur et le titre de chirurgien de la chambre de l’empereur. Après Waterloo, il est rétrogradé comme aide-major, sa promotion pour la Légion d’honneur est annulée. Il est renvoyé dans ses foyers sans retraite ni demi-solde. Il meurt prématurément, le 4 octobre 1821, six mois après Napoléon, décédé le 5 mai 1821. Il n’aura pas connaissance du legs de 100 000 francs que Napoléon lui fit dans son testament de Sainte-Hélène.
La sépulture a été restaurée en 2011 sous les auspices de l’Académie Napoléon et du Souvenir Français. Une cérémonie a eu lieu le 16 avril de cette même année au cimetière de Grand-Lemps où repose le chirurgien bonapartiste.
L’Association Saint-Roch ! Vous avez dit Cimetière ? sollicite la collaboration de l’ACMN pour la restauration de la sépulture.

Le 06 mai 2019, la Présidente de l’Association Saint-Roch ! Vous avez dit cimetière ? Informe le Président : « Notre association est heureuse de vous informer que, grâce à notre intervention auprès de la Ville de Grenoble, la tombe familiale, en état d’abandon, d’Apollinaire Emery, chirurgien de Napoléon, a pu être restaurée. Aussi nous avons le plaisir de vous inviter à une cérémonie en hommage à ce fidèle compagnon de l’Empereur, qui aura lieu le samedi 18 mai 2019 à partir de 14 heures au cimetière Saint-Roch de Grenoble. L’inauguration de la restauration de la tombe sera suivie d’une conférence par M. Jean-Louis Reymond sur la vie d’Apollinaire Emery ».

 

39 JURA
 

40 LANDES

 

 

41 Loire et Cher

 

42 LOIRE
Feurs (42110)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de la statue du colonel Combes :
À l’extrémité de la place Antoine-Drivet, statue de Michel Combes ou Combe. Engagé volontaire au 25e de ligne (an XI), sergent-major (1805), sous-lieutenant (1809), lieutenant au 1er régiment de grenadiers de la Garde impériale (1812), capitaine (3 avr. 1814). Il participe aux campagnes des Côtes de l'Océan, dans la Grande Armée, se distingue en prenant une batterie de canon à Iéna, blessé d'un coup de feu au bras à Pułtusk, Autriche, Russie, Saxe et France. Chef de bataillon au 1er grenadiers à pied de la Garde (avr. 1815) : « À LA MÉMOIRE DE MICHEL COMBE 1787 - 1837 / COLONEL DE LA GARDE DE NAPOLÉON Ier. / ENGAGÉ DANS L’ARMÉE IMPÉRIALE / À L’ÂGE DE 15 ANS. / NOMMÉ CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / EN 1806 À IÉNA. / ACCOMPAGNA NAPOLÉON À L’ÎLE D’ELBE. / S’EXILA EN AMÉRIQUE / SOUS LA RESTAURATION DE 1815 À 1830. / REPRIT SON RANG DANS L’ARMÉE / SOUS LE RÈGNE DE LOUIS-PHILIPPE. / S’ILLUSTRA À LA REPRISE D’ANCONA / ET PAR L’ORGANISATION DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE / MONTA À L’ASSAUT DE CONSTANTINE / À LA TÊTE DU XLVIIe RÉGIMENT D’INFANTERIE / OU QUOIQUE MORTELLEMENT BLESSÉ / IL CONTINUA À COMBATTRE / JUSQU'À LA VICTOIRE FINALE. / GLORIFIÉ PAR TOUTE L’ARMÉE. MONUMENT ÉDIFIÉ À LA GLOIRE DU COLONEL MICHEL COMBES EN 1839 PAR SA VILLE NATALE, SON CŒUR AYANT ÉTÉ DÉPOSÉ À LA BASE DU MONUMENT»
(Demande de Laurent Racodon, Délégué Régional)

 

43 HAUTE-LOIRE

44 LOIRE-ATLANTIQUE

45 LOIRET

Orléans (45040) (Demande 2018 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde  :
-
du monument de Jacques Lepine
-
de la tombe de Jean-Etienne Barre
-
de la tombe de Jean-François Henri Dunand

Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Suite à votre courrier du 21 août 2018, je suis en mesure de vous donner les éléments d’information suivant. Je me suis, en effet, mis en relation avec le Comité du Souvenir Français du Loiret qui a retrouvé la sépulture de quelques-uns des vétérans des guerres napoléoniennes sur les différents cimetières d’Orléans et de ses environs

- Cimetière Notre Dame de la Consolation, rue de l’Ormerie, dit cimetière des Aydes à Orléans :
-Monument dédié à Jacques Lépine, chef de Bataillon au 152e de ligne, blessé à la bataille de Leipzig. Il s’agit d’une stèle pyramidale portant le texte suivant: « A la mémoire de Jacques LEPINE, Chef de Bataillon, Chevalier de la Légion d’honneur. Né le 12 février 1769, mort le 4 brumaire 1850 ».

- Cimetière Saint Marceau à Orléans :
- Tombe du Général Jean-Etienne Barré portant l’inscription suivante : « Commandant d’armes, Commandeur de la Légion d’Honneur, Chevalier de Saint Louis, Maréchal de Camps, Gouverneur de la Martinique ».

- Cimetière de Jargeau (hors Orléans Métropole) :
Tombe de Jean-François Henri Dunand, portant l’inscription suivante : « Lieutenant-colonel d’infanterie, Baron de l’Empire, Officier de la Légion d’Honneur de la couronne de Fer et de Saint Louis ». Il sert au 116e de ligne à Saragosse où il est blessé. Chef de bataillon au 4e Voltigeur. Il est encore blessé à la bataille de Craonne lors de la Campagne de France. Baron de l’Empire en 1813.
« Je vous invite à prendre contact avec le Président du Comité du Souvenir Français d’Orléans qui a effectué ces recherches et qui pourra vous fournir de plus amples renseignements ».

Merci M. Le Maire


 

46 Lot
 

 

49 Maine-et-Loire

Angers (49020)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- sépulture de René Poudret de Sevret. Chevalier de l’Empire (1811). Participe à la campagne de Russie. Colonel du 106e de ligne. Sert en Italie (1813). Décoration de Bernadotte – Épée du Roi de Suède. Carré 11 (proche conciergerie). Tombe à l’abandon. Sécurisé par grille de protection.
Procédure de reprise en cours (3 juin 2015). 3 ans de délai.
(Demande Dominique Le Clerc)

 

50 Manche

51 MARNE

 

52 Haute-MarNE

 

53 Mayenne

Ernée (53500)/Charné (Demande 2018 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de :
-
la tombe d’Eugène Boisberranger
Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
«
Suite à la réception de votre courrier me sollicitant pour la confirmation de la visibilité des sépultures des 40 soldats du Premier Empire, décédés après 1857 à Ernée, j’ai le regret de vous faire part que nous n’avons plus d’archives d’avant 1906 pour le cimetière communal.
Cependant, la Commune dispose de deux cimetières, et nous avons retrouvés une tombe au nom de B
oisberranger Eugène au cimetière de Charné. Cette tombe est toujours existante »
.
Merci M. Le Maire.

 

54 Meurthe-et-Moselle

55 MEUSE

Abainville (55130)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Pierre Pinot. Cavalier au 8e hussards (an II), brigadier (an IX), maréchal des logis (1807), sous-lieutenant (1812), lieutenant (décembre 1813). Il sert aux Armées du Nord, du Rhin et Moselle, Helvétie, Danube, des Côtes de l’Océan, Grande Armée, blessé à Eylau, en Autriche, Russie, reçoit deux coups de sabre à la tête : « CI-GÎT PINOT PIERRE / OFFICIER DE CAVALERIE EN / RETRAITE / CHEVALIER DE LA / LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ A ABAINVILLE LE 18 MARS 1850 AGE DE 78 ANS / SOLDAT INTÈGRE ET VALEUREUX / SUR SA POITRINE BRILLA / L’ÉTOILE DE L’HONNEUR / NOBLE / RÉCOMPENSE DUE A SA BRAVOURE / CITOYEN PAISIBLE / ET HONNÊTE / IL EMPORTE DANS LA TOMBE REGRETS / ET L’ESTIME DE TOUS ». Sur des cartouches : « IÉNA, MADRID, WAGRAM,… ». (A gauche le long du mur d’enceinte, stèle avec aigle et ornements militaire).
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « En réponse à votre courrier en date du 18 novembre 2019, je vous informe que cette sépulture est bien identifiée par la commune qui en assure l’entretien. Une procédure de reprise des tombes réputées en état d’abandon est en cours. A son issue, sans revendication de propriété, son entretien reviendra formellement à la commune qui s’attachera à la valoriser ».
Merci M. Le Maire.

Stainville
 - Suite à un vandalisme l'année passée, la statue de Napoléon  est en restauration.

A suivre !

 

56 MORBIHAN

 


57 MOSELLE

Mey (57070) (demande 2013 – reponse 2019 !)
Intervention de l'ACMN auprès de la mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de l'épouse du général Espagne, tué à Essling le 22 mai 1809. (Demande de notre membre M. Philippe Grampeix). Le maire a déclaré que la tombe était bien préservée – ce qui est donc une excellente nouvelle – mais aussi qu'il aimerait que nous la restaurions. Nous étudions les possibilités de le faire et d'y placer une plaque à la mémoire du général dont la tombe sur l'Île Lobau a disparu lors de la canalisation du Danube.

Le 20 Novembre 2019, la Mairie de Mey informe le Président : « La commune de Mey possède, dans son ancien cimetière, autour de l’église, plusieurs tombes appartenant à la famille du général Espagne, dont celle de son épouse. Mon prédécesseur avait lancé la procédure de reprise de ces monuments remarquables afin qu’ils puissent être restaurés. C’est aujourd’hui chose faite, la commune peut donc envisager de les restaurer. Je souhaiterais, avec votre aide, mettre en œuvre cette restauration car les monuments se dégradent et les noms s’effacent. Si vous pouviez également m’envoyer un bulletin d’adhésion à votre association, sachant que je ne peux régler qu’un mandat administratif. Je vous remercie de l’intérêt que vous porterez à ma demande et je suis à votre entière disposition pour une éventuelle rencontre ».
Merci M. Le Maire

Phalsbourg (57370) (Demande 2014 – mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Pierre Cabanier, chef de bataillon, officier de la Légion d’honneur, combattant d’Espagne en 1823 et de Crimée en 1854-1856.
- de la sépulture de François Adolphe Cabanier, capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur.
- de la sépulture de Jean-Raphaël Vidal, capitaine-adjudant-major en 1813. Mémorialiste, il prit des notes au cours des campagnes de 1813, 1814, 1815. Ses carnets de route, qui sont au musée de la ville, servirent d’inspiration à Erckmann et Chatrian.
- de la sépulture de Jean-Baptiste Boyer, Adjudant-Commandant sous l’Empire. Major de cavalerie, Chevalier de l’Empire le 16 décembre 1810, baron de l’Empire en 1813 (sans doute par décret, sans lettres patentes).
- de la sépulture de Charles Micheler. Capitaine-adjudant-major au 3e Tirailleurs de la Garde, puis chef de bataillon au 8e tirailleurs. Chevalier de l’Empire en 1808, il est blessé d’un coup de canon à Essling. (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Nous accusons réception de votre courrier du 20 novembre 2019, concernant la conservation des monuments napoléoniens. Nous vous informons que la Mairie de Phalsbourg a procédé à la sauvegarde de ces sépultures dans le Cimetière de la Commune ».
Merci M. Le Maire

 


58 NIÈVRE

 

59 NORD

Dunkerque (59140)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Joseph Antoine Paeylle. Maréchal des logis chef, secrétaire architecte de la place de Dunkerque. Né le 12 juin 1769 à Dunkerque. Il meurt le 28 octobre 1855.
(Demande d’Eric Casadevall, Délégué Régional)

 

Maubeuge (59600)

Le 04 juin 2019, la Société Archéologique informe le Président de la restauration du mur crénelé de la citadelle de Maubeuge. La place forte de Maubeuge résiste victorieusement en 1814 aux attaques des troupes du duc de Saxe-Weimar. Après la défaite de Waterloo, le 21 juin 1815, Maubeuge est assiégée par 12 000 Prussiens et doit se rendre.
Les premières fouilles ont permis de retrouver la base du mur arasée vers la fin du 19e siècle en bon état permettant ainsi, de reconstruire en élévation la partie de maçonnerie absente avec ses 3 créneaux de tir sur la face extérieure. Il en fut de même pour la face intérieure de réduit avec ses moellons. Actuellement, 7 assises sur 13 pour la première pilastre sont en place. Les 8e et 9e le seront début juin. Lors de sa visite en mai 2019, M. Bisman, architecte du patrimoine, se déclara satisfait du travail et transmettra du chantier à Mme Stièvenart, architecte des Bâtiments de France, quelques clichés du travail réalisé.

 

Wavrechain-sous-Faulx (59111) (Demande 2018 – réponse 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- tombe de Louis-Joseph LAHURE, général, à Mons (Belgique) le 29 décembre 1767, mort au château de Wavrechain-sous-Faulx, près de Bouchain (Nord) le 24 octobre 1853.
Faisait ses études à l’Université de Louvain lorsqu’à l’époque de la révolution brabançonne il s’engagea comme volontaire dans les troupes insurrectionnelles belges, 22 septembre 1787, vice-quartier maître dans le régiment du Hainaurt, 1788, sous-lieutenant, 1789, se réfugia en France à Lille, 1790, lieutenant dans la Légion Belgique au service de la France, 15 avril 1792, capitaine dans ladite légion à l’Armée du Nord, 1er juin 1792, servit sous Luckner à l’attaque de Courtrai, 18 juin, à la défense de Lille, 23 septembre – 8 octobre 1792, passé à l’avant-garde de la Bourdonnaye, servit à la prise de la citadelle d’Anvers, fin novembre 1792, chargé d’organiser les bataillons belges à Bruxelles, chef de bataillon dans la Légion Belgique, 9 janvier 1793, sous Dampierre à Neerwinden, 18 mars, puis devant Valenciennes aux attaques des 1er et 8 mai 1793, à la retraite du camp de Famars, 23 mai, à celle du camp de César, 8 août, sous Leclaire à la délivrance de Dunkerque, à Hondshoote , 6-8 septembre, servit à Wattignies, 16 octobre, chef du 3e bataillon de chasseurs-tirailleurs belges à l’Armée du Nord, 24 janvier 1794, commandant l’avant-garde de la division Souham aux combats de Mouscron, 14 avril, de Courtrai, 11mai, de Tourcoing, 18 mai, de Roulers, 10 juin, fit 300 prisonniers à Deinze, s’empara de Malines, 13 juillet, servit à Boxtel, 16 septembre, au siège de Grave, 28 octobre – 28 décembre, franchit le Waal sur la glace, 4 janvier 1795, s’empara d’une redoute à Golberdingen, enleva Buuren aux Anglais, entra à Utrecht, 17 janvier, à Amsterdam, 20 janvier, s’empara de Haarlem, 21 janvier, d’Alkmaar, 22 janvier, puis de la flotte du Texel (14 vaisseaux) retenue par les glaces, avec une compagnie et un escadron de hussards, 23 janvier, à l’Armée de Sambre-et-Meuse, 18 juin 1795, nommé chef de brigade de la 1re demi-brigade provisoire de tirailleurs, 5 juillet 1795, division Grenier, 5 juillet, à la prise de Dusseldorf, 6 septembre, chef de brigade de la 15e légère employé à la division Bernadotte, 30 mars 1796, servit au blocus de Mayence, juillet 1796, au combat d’Altenkirchen, 19 septembre 1796, partit pour l’Armée d’Italie avec la division Bernadotte, 7 janvier 1797, servit au passage du Tagliamento, 16 mars, à la prise de Gradisca, 19 mars, occupa les mines d’Idria, 23 mars, division Rey à l’Armée de Rome, 4 février 1798, puis brigade Kellermann, vainqueur à Rignano, 4 décembre, servit à Monte Alto, 18 décembre, à la prise de Naples, 23 janvier 1799, servit à la Trebbia, 17-19 juin, y eut la jambe gauche fracassée par une balle, 19 juin, transporté à Plaisance, il y resta prisonnier des Russes, 20 juin, nommé provisoirement général de brigade par Mcdonald, 21 juillet 1799, renvoyé en France sur parole par le général autrichien Mélas, 30 juin 1799, resta estropié par suite de sa blessure, confirmé dans le grade de général de brigade par le Directoire exécutif, 19 octobre 1799, député du département le Jemappes au Corps Législatif, 22 mars 1802, commandant de la Légion d’honneur, 14 juin 1804, réélu député du 2 mai 1809 jusqu’au 31 décembre 1813, major-général de la 5e légion de réserve à Grenoble, 20 juillet 1807, chevalier de l’Empire, 10 avril 1811, commandant le département du Nord, 3 mars 1809, chef d’état-major de l’Armée de l’Escaut sous Rampon, 1er mai, reprit le commandement du département du Nord, 23 octobre, baron de l’Empire, 22 décembre 1813, chevalier de Saint-Louis, 6 août 1814, commandant les arrondissement de Douai et Cambrai, 31 août, naturalisé français, 27 décembre 1814, commandant le département du Nord, 15 avril 1815, commandant supérieur de la place de Douai, 3 mai, ne rendit la ville que sur un ordre exprès du roi Louis XVIII, 13 juillet, mis en non-activité, 13 août 1815, se retira dans sa terre de Wavrechain où il s’occupa de la culture de la betterave, lieutenant général honoraire, 22 juillet 1818, admis à la retraite, 1er octobre 1818, remis en activité comme commandant la 1re subdivision (Nord) de la 16e division militaire, 15 août 1830, disponible, 7 mars 1831, lieutenant-général titulaire, 20 mars 1831, passé au cadre de réserve, 23 mars 1831, grand officier de la Légion d’honneur, 29 avril 1833, admis à la retraite, 19 juin 1834, relevé de la retraite et admis dans la 2e section (réserve) de l’état-major général, 1er janvier 1853, grand officier de l’ordre de Léopold, 15 juin 1842. Le nom du général Lahure est inscrit au côté sud de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.
(Demande d
'Alain Lartigue)

Réponse de la Mairie : « Nous portons à votre connaissance que la mairie n’a pas le droit d’entretenir la tombe sauf si elle fait partie du patrimoine (ce qui n’est pas encore le cas). Si la commune souhaite palier la disparition de la famille par des actes d’entretien réguliers, nous devons attendre la fin de la procédure de reprise des concessions en état de désuétude, afin que la tombe revienne dans le giron communal et ensuite on pourra décider de l’inscrire à l’inventaire supplémentaire ce qui  nous obligera à entretenir la tombe. Je reste à votre disposition pour tout renseignement sur ce dossier ».
Merci M. Le Maire

 

 

60 OISE
Clairoix (60280) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de
-
la sépulture de Jean-Baptiste Michel LEPELTIER (1792-1873)
(Demande de Guy Decoulonvilliers)
Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Le Maire a bien reçu votre courrier pour savoir si des grognards de Napoléon Ier sont encore présents dans notre cimetière. Après recherche, je peux vous informer qu’il resterait , à ma connaissance, parmi les douze soldats que vous avez identifiés, un seul grognard dans notre ancien cimetière : M. LEPELTIER Jean-Baptiste Michel né le 26/02/1792 et mort le 05/04/1873. Par ailleurs, notre historien communal M. DUVERT, pense qu’il y a une erreur d’orthographe concernant Jean Pierre PREZQUIN. Pour lui, il s’agirait de M. FREZQUIN, ancien instituteur à
 Clairoix »
Merci M. Le Maire
.

Crouy en Thelle (60530)
(Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de
-
la sépulture de Jean-Baptiste Lebrun. Garde champêtre et artilleur au sein de la Garde Impériale. Son livret militaire fut partiellement détruit lors de l’incendie de sa maison le 4 juin 1846. Médaillé de Sainte Hélène. Postule à une pension sur la Donation de Fontainebleau en 1862.
(Demande de Guy Decoulonvilliers)

Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Suite à votre demande, nous avons recherché la tombe de Jean-Baptiste LE BRUN, décédé en 1871. Cette tombe est toujours visible, elle porte le numéro 18 dans l’allée principale de notre cimetière. Elle est en terre avec deux pierres sur le dessus, sans nom. Nous avons retrouvé l’emplacement grâce aux archives du cimetière. Cependant, nous n’avons plus de registres d’état civil avant 1883. Ces registres sont aux archives départementales de Beauvais. En ce qui concerne d’éventuelles tombes de soldats de 1804-1816, nous n’en avons pas connaissance. Si vous aviez des noms nous pourrions effectuer des recherches. D’autre part, la commune n’a pas programmé de manifestation pour le tri centenaire de la naissance de Charles LE BRUN. Étant né à Paris, c’est donc à cette ville que revient cet anniversaire ». Merci M. Le Maire.

Saint-Crépin-Ibouvillers (60149) (Demande 2014 mise à jour 2019)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
-
la sépulture de Pierre Clément Mullier
-
la sépulture de Pierre et François Boudeville-Coin,
Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Votre demande du 6 décembre 2014 nous est bien parvenue. Après recherches, nous sommes en mesures de vous confirmer que la sépulture de Pierre Clément Mullier est bien enregistrée dans le registre du cimetière de Saint-Crépin-Ibouvillers. Malheureusement une partie de la tombe a disparu. La recherche au niveau des archives départementales de Beauvais nous indique un décès survenu le 5 juillet 1818 (réf 5M1819 page 553 acte page 542).
En ce qui concerne Pierre et François Boudeville-Coin, les recherches sont en cours et nous ne manquerons pas de vous communiquer nos résultats dès que possible. Pour votre information, depuis début 2015, les deux communes ont fusionné et une commission Monument et Patrimoine a été constituée. La commission resta à vottre disposition pour toutes les informations historiques que vous souhaiteriez ». Merci M. Le Maire.

 

 

61 ORNE

 

62 PAS-DE-CALAIS

Boiry Saint Martin (62175)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la sépulture de Louis Joseph Laloux. Chevalier de la Légion d’honneur le 14 août 1852. Il est mort le 5 janvier 1854. Campagne 1805-1814. Né le 5 mai 1784 à Boiry Sainte Rictude. Ancien sous-lieutenant au 10e de Chasseurs. En service de 1804 à 1814. Soldat le 2 décembre 1805, brigadier le 26 novembre 1810, maréchal des logis le 6 avril 1813, demi-solde le 1er septembre 1814. 9 campagnes, une blessure. Plusieurs actions d’éclat, le 21 février 1814 près de Sens, fit prisonnier un chef d’escadron autrichien. Deux chevaux tués sous lui. Il semble avoir été maire de Boiry Saint Martin. (Demande d’Eric Casadevall, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie Nous faisons suite à votre courrier du 26 avril dernier et vous informons que notre commune a sauvegardé la sépulture de Monsieur LALOUX Louis-Joseph ».
Merci M. le Maire.

 

63 Puy-de-Dôme
 


64
Pyrénées- atlantiques
 


65 Hautes-Pyrénées
 

67 Bas-Rhin

Haguenau (67500)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de
- la sépulture de Michel Merckling, Chevalier de la Légion d’honneur et Médaillé de Sainte-Hélène.
(Demande d’Eric Casadevall, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : « Je fais suite au courrier que vous m’avez adressé en date du 26 avril 2019 au nom de l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens et par lequel vous attirez mon attention sur la sépulture de M. Michel MERCKLING. Les recherches effectuées par mes services, en lien avec l’Association du Souvenir Français de Haguenau, ont permis de réunir les informations suivantes :
- M. Michel M
erckling est inhumé dans une sépulture familiale enregistrée dans nos registres au nom de Trudersheim.
- Cette sépulture accueille 7 personnes dont 5 femmes de la famille T
rudersheim et consorts
Les campagnes napoléoniennes se sont achevées le 18 juin 1815 par la tristement célèbre bataille de Waterloo et Napoléon s’est éteint le 5 mai 1821. Le décès de M. Michel M
erckling est intervenu le 21 septembre 1864, donc près d’un demi-siècle plus tard. Sauf le respect qui est bien évidemment dû à ce soldat décoré de la Légion d’honneur, je relève que celui-ci n’est pas Mort pour la France et qu’aucune archive historique n’indique qu’il l’ait servi d’une façon qui imposerait de la qualifier de remarquable, au regard de la situation d’autres défunts anciens combattants. Toutefois, je ne suis bien sûr pas opposé à ce que votre association assure l’entretien de cette sépulture, si elle le souhaite. Dans cette hypothèse, le prestataire qui sera appelé à intervenir voudra bien se rapprocher des Services Municipaux pour présenter une demande d’autorisation précisant le descriptif des travaux envisagés
».
Merci M. Le Maire

 

 

68 Haut-Rhin
Colmar (68021)
(Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de :
- la sépulture de Jean RAPP
- la sépulture de Chrétien Oberlin
- la sépulture d’Adam Eggerle
- la sépulture de Marie Joseph Louis Jobard
- la sépulture de Frédéric André Hartmann
- la sépulture de Jacques Bartholdi
Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Par correspondance du 16 août 2018, vous sollicitez mon aide dans le cadre de vos recherches relatives aux soldats des guerres napoléoniennes, nés et/ou inhumés à Colmar. A l’issue de nos multiples investigations, j’ai le plaisir de vous faire parvenir les informations que nous avons pu recueillir sur les tombes formellement identifiées.
- Sud A ligne N° 43 sépulture N° 14 à 18 Jean Rapp
- Sud A ligne N° 72 sépulture N° 23 – 24 Chrétien Oberlin
- Sud B ligne N° 25 sépulture N° 1 à 4 Adam Eggerle
- Sud B ligne N° 41 sépulture N° 15 à 19 Jobard Marie Joseph Louis-Joseph
- Sud B ligne N° 55 sépulture N° 1 à 4 Hartmann Frédéric André
- Sud B ligne N° 68 sépulture N° 10 à 15 Bartholdi Jacques.

Je reste à votre dispositions pour d’autres renseignements ». Merci M. Le Maire

Neuf-Brisach (68600)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
Premier Empire
-
la sépulture de Louis Moret. Volontaire au 7e bataillon de l’Yonne (1792), passé au 14e léger (An VI), sous-lieutenant (1810), lieutenant (1811), capitaine (1813). Il sert aux Armées du Nord, du Rhin, en Suisse. Il est fait prisonnier au combat de Feldkirch (23 mars 1799), Italie, Étrurie, Allemagne, Russie et Saxe. Retraité (1815) : «ICI REPOSE / LOUIS PIERRE ÉPIPHANE / MORET / CAPITAINE D’INFANTERIE / NE LE 6 JANVIER / 1777 / MORT LE 27 NOVEMBRE 1835 / A L’ÂGE DE 58 ANS ».

- au dos de cette stèle, épitaphe de Théodore Jean Honné ou Honé, né le 29 décembre 1788 en Belgique, canton de Maestricht, décédé le 4 octobre 1864. Cuirassier au 1er régiment (1807), passé au 13e de l’arme (1808), brigadier (1812), maréchal des logis, puis sous-lieutenant (1813). Il sert en Espagne (1808-1813) et à l’Armée de Lyon 1814. Affecté au 9e cuirassiers (août 1814), il est blessé de coup de feu à l’épaule et à la jambe à Waterloo : « CAPITAINE DE CAVALERIE EN RETRAITE / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE SAINT-LOUIS / NE LE 29 DÉCEMBRE 1788 / DÉCÉDÉ LE 4 OCTOBRE 1864 ». (Haute stèle avec épées, deux épaulettes, deux décorations, au centre, dans la partie droite, 4e rangée à partir de l’allée centrale, avant la sépulture Gheneser).

- la sépulture de Jean-Baptiste Joseph Alexandre Blandin, chirurgien-major, né à La Motte-Ternant (Côte-d’Or) en 1771, décédé le 31 août 1853 à l’âge de 82 ans. Entre au service des hôpitaux militaires le 15 avril 1792, chirurgien de première classe le 8 octobre 1797. Légion d’honneur le 10 mars 1809, service actif aux armées pendant 10 ans, de 1792 à 1802, puis chirurgien médecin installé à Neuf-Brisach.

- la sépulture d’Augustin Jacques André Lesbros, né le 28 août 1788 à Veynes (Hautes-Alpes), décédé le 21 décembre 1861 à Neuf-Brisach. Entré au service au 8e d’infanterie légère le 10 novembre 1806. Sous-lieutenant le 1er juillet 1813. Capitaine en retraite, 1809, à la Grande Armée, 1810 à 1813 en Espagne, blessé d’un coup de feu en Galice, 1814 en France, 1815 en Belgique, 1823 en Espagne. Blessé d’un coup de feu au bras gauche en Galice le 27 août 1811. Chevalier de la Légion d’honneur le 21 mars 1831.

- la sépulture de François Toussaint Thomas Boulais, capitaine-adjudant-major au 25e Dragons. Entré au service le 16 juin 1776 à l’âge de 16 ans, brigadier (1783), maréchal des logis-chef (1792), Sous-lieutenant le 1er avril 1793, lieutenant (1800), capitaine le 9 septembre 1803. Il participe aux campagnes de 1792 à l’an III, de l’an VIII et IX, et à celles de l’an XIV, retraité le 7 novembre 1806 après 30 ans 4 mois et 22 jours : « FRANÇOIS TOUSSAINT THOMAS / BOULAIS / CAPITAINE EN RETRAITE / CHEVALIER DE LA LÉGION / D’HONNEUR / DÉCÉDÉ / LE 7 MARS 1841 / AGE DE 82 ANS ». (Stèle située dans le centre dans sa partie gauche, 3e rangée à partir de l’allée centrale). Chevalier de la Légion d’honneur le 5 novembre 1804, né le 29/12/1759 à Rouen (Seine-Maritime), décédé le 7 mars 1841 âgé de 82 ans.

- la sépulture d’Alexandre Baudry. Conscrit de 1807. Médaillé de Sainte-Hélène : « CI GIT / ALEXANDRE BAUDRY / CAPITAINE EN RETRAITE / CHEVALIER / DE LA LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ LE 11 JANVIER 1858 / A L’AGE DE 70 ANS ». (Stèle, au fond du cimetière dans sa partie droite).

- la sépulture de Louis Pascal Anne Rossigoly, né à Lorient (Morbihan) le 26 juillet 1780. Sergent Major le 1er juin 1793. Sous-lieutenant au 101e de ligne le 21 janvier 1804. Au 104e de ligne le  1er janvier 1814. 22 années de service, 18 campagnes, Italie et Naples de 1805 à 1810, Espagne et Portugal (1811-1813), blocus de Mayence 1814. Chef de bataillon au 104e régiment d’infanterie de ligne, chevalier de la Légion d’honneur le 12 octobre 1813 (Stèle) : « LOUIS / ROSSIGNOLY / CHEF DE BATAILLON / CHEVALIER DE LA / LÉGION D’HONNEUR / PRIEZ POUR LUI ». Cote LH/2385/46

- la sépulture de Charles Antoine Gosset, né le 8 novembre 1774 à Strasbourg. Entré à l’École polytechnique 1795, il rejoint le 5e d’artillerie à pied (1797), comme lieutenant. Capitaine (1804), chef de bataillon à l’état-major général (1813). De 1805 à 1813, il est en Hollande, en Dalmatie et à la Grande Armée. Chevalier de la Légion d’honneur le 13 juillet 1809 :« CHARLES ANTOINE / GOSSET / LIEUTENANT-COLONEL D’ARTILLERIE / CHEVALIER / DE LA LÉGION D’HONNEUR / ET DE St LOUIS / DÉCÉDÉ / LE 11 SEPTEMBRE 1845 / AGE DE 69 ANS ». (Monument gothique en grès rose, centre du cimetière dans sa partie droite en entrant, 4e rangée à partir de l’allée centrale).

Second Empire

- la sépulture de Louis Sébastien Duloroy, né le 2 octobre 1815 à Villers-Cotterêts (Aisne). Entré au service au 9e régiment d’infanterie légère le 8 octobre 1833. Sous-lieutenant au 45e de ligne le 10 avril 1848. Capitaine le 5 mai 1859. Campagne : Afrique 1854-1856, Italie 1859. Médaillé d’Italie. Chevalier de la Légion d’Honneur le 12 août 1862. Décédé à Neuf-Brisach le 2 avril 1864 : « CI-GÎT / LOUIS SÉBASTIEN / DULOROY / CAPITAINE AU 45e DE / LIGNE CHEVALIER / DE LA LÉGION D’HONNEUR / NE A / VILLERS-COTTERETS / LE 2 OCTOBRE 1815 / DÉCÉDÉ / A NEUF-BRISACH / LE 2 AVRIL 1864 ».
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

 

69 Rhône

 

71 SAÔNE-ET-LOIRE

72 SARTHE

 

73 SAVOIE

La Chapelle Blanche (73110) (Demande 2017 réponse 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture d’Étienne Joseph PORTE (chef de bataillon). Il est né en Sardaigne le 25/03/1787. Chevalier de la Légion d’honneur en 1813. Concession en état de reprise.
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)

Réponse de la Mairie : « Je fais suite à votre courrier pour la sauvegarde de la sépulture d’Etienne Joseph Porte. On aimerait restaurer cette sépulture, mais nous sommes une petite Commune avec un budget limité et le Conseil Municipal à d’autres priorités. J’ai tout de même demandé un devis pour avoir un ordre d’idée du coût. Je vous tiendrais au courant dès que le Conseil Municipal aura pris sa décision ». Merci M. Le Maire.

75 Paris


PARIS 1er

 


PARIS 14e
Cimetière de Montparnasse

 

PARIS 16e
Cimetière d’Auteuil
URGENCE !
- Il faut sauver la tombe du colonel Heymès, aide-de-camp de Ney, plus tard général, au cimetière d'Auteuil (Paris 16ème). La famille n'ayant donné aucune suite, la conservation du cimetière a dit que sa tombe allait disparaître.
L'ACMN est intervenue de son côté, mais plus il y aura de gens et d'associations qui interviennent, mieux cela vaudra.

 

 

PARIS 18e

Cimetière de Montmartre
 

 

PARIS 20e
Cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise

 

76 Seine-Maritime
 

Blainville (76116) (Demande 2018 mise à jour 2019)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Bénigne Claude Délorier (1785-1852) Engagé dans les armées napoléoniennes en décembre 1805, au 15e Régiment d’infanterie Légère. Il gravit les échelons depuis celui de simple soldat jusqu’à celui de capitaine aide de camp en 1814. Il fait les campagnes de Prusse et de Pologne (1806-1807), d’Allemagne 1809-1813) et de Russie (1812). Ses états de service indiquent ainsi qu’il participa à la bataille de Ratisbonne le 21 avril 1809, où il fut blessé d’un coup de baïonnette au poignet gauche, et à la bataille de la Moskowa le 7 septembre 1812, où il fut à nouveau blessé d’un coup de feu qui lui traversa la jambe gauche. Il termine sa carrière militaire comme capitaine aide de camp dans le 15e régiment d’infanterie légère commandé par le général Rome et appartenant au 13e Corps d’Armée en 1814 au maréchal Davout.

Il est pris dans le siège d’Hambourg. Son comportement lors de la dernière tentative russe d’importance pour franchir l’Elbe, encore prise par les glaces (17 février 1814), lui vaudra de recevoir la Légion d’honneur. Après l’abdication de Napoléon, il rentre en France en juin 1814, sous le commandement du général Gérard. A la chute de l’Empire, Délorier se rallie à Louis XVIII . Il est mis à la retraite : il à peine 30 ans ! Il réside alors à Paris dans le quartier de la Porte Saint-Martin.

Le Capitaine Délorier est nommé Chevalier de l’Ordre royal de la Légion d’honneur, pour prendre rang en date du 17 janvier 1815. Son attitude pendant les Cent-Jours (mars à juillet 1815) est peu claire, et il semble, au moins dans les premières années, avoir cherché à en effacer les traces. Son ralliement à l’Empereur au cours de cette période troublée lui aurait coûté le bras droit, atteint d’un coup de boulet de canon à Namur (20 juin 1815), et plusieurs mois de captivité.

Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :

« Le Maire de Blainville-Cevon m’a fait part de votre intérêt pour le capitaine Délorier qui repose au cimetière communal. Je suis particulièrement intéressé par sa carrière militaire de 1805 à 1815, mais aussi par toute information qui permettrait de progresser dans nos connaissances sur ce personnage ». Merci M. Le Maire

77 Seine-et-Marne

Provins (77487) (Demande 2018 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la sépulture d’Étienne Chauffier
-
la sépulture de Jean-Baptiste Hublier
- la sépulture de Aimable Mattelin
-
la sépulture de Honoré Renon
-
la sépulture de Pierre Thomas

Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Vous avez souhaité connaître les sépultures de militaire du Premier Empire visibles dans le cimetière communal de Provins. Après différentes recherches, et au regard de la liste que vous m’avez communiquée, je vous informe que cinq sépulture ont pu être identifiées et dont vous trouverez les renseignements suivants:
- Etienne Chauffier Carré 2 Tombe 107 concession 570, né en 1789 inhumé le 11 juillet 1862. Sépulture entretenue par le Souvenir Français.
- Jean-Baptiste Hublier Carré 1 Tombe 367 concession 1573, né en 1790 inhumé le 28 février 1875
- Aimable Mattelin Carré 2 Tombe 82 concession 390, né le 11 juillet 1791, inhumé le 13 février 1858
- Honoré Renon Carré 2 Tombe 35 concession 387, né en 1776 inhumé le 20 janvier 1895.
- Pierre Thomas Carré 1 Tombe 19 concession 554, né en 1792 inhumé le 1er janvier 1880.

Par ailleurs, à toutes fins utiles, je vous adresse copie d’un document répertoriant les anciens militaires de la République et de l’Empire ayant combattu sous les drapeaux de la France de 1792 à 1815 et concernant la Ville de Provins ». Merci M. Le Maire.

 

Voulangis (77580) (Demande 2018 – réponse 2019)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
- la sépulture de Jean Martin. Au lieu-dit Trou Louvet, Bois des Morts, cimetière protestant en état d’abandon. Il est né à Meaux le 18 février 1788. Il est chirurgien au 33e de ligne (1808). Chevalier de la Légion d’honneur le 28 août 1817. « ICI REPOSE / JEAN MARTIN / CHEVALIER DE LA  LÉGION D’HONNEUR / MÉDAILLÉ DE SAINTE HÉLÈNE / DOCTEUR EN CHIRURGIE / ANCIEN CHIRURGIEN AIDE MAJOR / DES ARMÉES IMPÉRIALES / ANCIEN MÉDECIN ET CHIRURGIEN / DE L’HOSPICE DE CRECY   / DÉCÉDÉ  DANS CETTE VILLE LE 22 7BRE / 1868 A L’AGE DE 80 ANS ET 7 MOIS / PRIEZ POUR LUI ». (Dalle).
(Demande de Philippe Barthélémy)

Réponse de la Mairie : «Nous sommes honorés que votre association s’intéresse à l’un de nos anciens concitoyens. Effectivement, avant d’être un chirurgien de l’hospice de Crécy où il sauva de nombreuses vies, notamment lors des épidémies de choléra de 1850, Jean Martin fut un soldat au service de l’Empereur Napoléon et de la France. Il était aussi protestant, ce qui explique cette sépulture dans ce petit bois à l’écart, avec sa famille. Jean Martin repose dans un petit cimetière, qui n’est pas du tout communal, et comprend seulement 7 tombes en mauvais état. Une situation qui nous a ému. Ces pierres tombales abîmées, abandonnées, cassées ne peuvent rester ainsi et nous souhaitons les restaurer, pour Jean Martin, pour sa famille, pour la Mémoire du passé et de ceux qui l’ont fait. Il a fallu d’abord s’intéresser à l’histoire de ce cimetière, et de cette famille. Des érudits locaux nous y ont aidé, recherchant des documents, remontant les arbres généalogiques.
Il est avéré que Jean Martin, au-delà de sa petite fille n’a pas eu de descendant direct. Les successions et les actes notariés ont été complexes. Sur le papier, selon le cadastre le terrain appartient toujours à une dame décédée il y a 30 ans, mais qui, en fait n’a jamais été propriétaire, l’acte de succession erroné, une erreur de recopie. Dans les faits, le terrain n’a donc pas de propriétaire, ce qui peut expliquer l’état d’abandon et de détérioration du site en plus de 50 ans.
Afin de réhabiliter le site, la commune a donc entrepris les démarches pour se rendre officiellement propriétaire du terrain. Nous en sommes à la phase finale, la signature chez le notaire, ce qui devrait intervenir bientôt. Le terrain étant enclavé dans un bois, nous avons également en projet d’acquérir une bande de terre pour relier le cimetière au chemin public. Il sera alors possible de remettre en état les 7 tombes et reconstituer un cimetière digne de ce nom.
Au-delà de l’objectif légitime de redonner un aspect décent à ces sépultures, les raisons de réhabiliter le site sont nombreuses. La restauration des monuments napoléoniens en est une.
La conservation de la mémoire protestante en est une autre.
Les hommes qui se sont distingués dans notre territoire, et Jean Martin en fait partie, une troisième. Les érudits locaux, passionnés d’histoire et de patrimoine se sont intéressés au cimetière.
La communauté de commune également, au point qu’elle a décidé de détourner un sentier de randonnée pour passer aux abords du cimetière et de faire figurer le site sur les brochures et sur le balisage des sentiers. Un totem spécialement dédié au cimetière vient d’être mis en place.
Tout cela pour vous dire que le projet avance dans un contexte favorable. Et nous sommes preneurs d’idées et de soutien pour le réaliser
».
Merci M. Le Maire

78 YVELINES

Saint-Germain-en-Laye (78101) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Le 15 janvier 2019, la Mairie de Saint-Germain-en-Laye informait le Président :
« Je me permets de vous contacter à la suite de la visite dans nos locaux d’un des membres de votre association qui recherche les tombes de soldats de la Grande Armée. Après recherches sur la base de données des médaillés de Sainte Hélène , il ressort que, sur les 8 personnes référencées comme ayant vécu à Saint-Germain-en-Laye, une a sa sépulture au sein de notre cimetière ancien.

Il s’agit de Guillaume Prieur qui a servi au sein de la Grande Armée de 1812 à 1814. La concession est à perpétuité mais aucun ayant droit n’est référencé et la dernière inhumation date de 1912.
La sépulture n’est pas en très bon état et une procédure d’abandon est envisagée.
Si vous êtes intéressé pour procéder à sa remise en état ou toute autre action, je vous invite à nous le faire savoir
».
Merci M. Le Maire

 

 

79 DEUX-SÈVRES

80 Somme
 

81 TARN

82 TARN et GARONNE


83 Var
Toulon (83000) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de :
- la sépulture d’Adolphe Hitar
- la sépulture d’Alexandre Burgues de Missiessy
- la sépulture d’Alexandre Mille
- la sépulture d’André Gimelli
- la sépulture d’André Fies
- la sépulture d’Antoine Blond
- la sépulture d’Antoine Guillon
(Demande de Guy Decoulonvilliers)
Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Monsieur le Maire de Toulon a bien pris connaissance de votre courrier du 2 janvier concernant les sépultures des vétérans des guerres napoléoniennes. Dés réception, votre demande a été transmise au Service des Cimetières de notre ville qui a aussitôt entrepris les recherches nécessaires. Nous sommes ainsi en mesure de vous confirmer l’existence, au Cimetière Central de la Ville, des tombes suivantes :
- Alexandre H
itar – Mur Watrelot  N° 52
- Alexandre B
urgues de Missiessy – Mur Gambin N° 309
- Alexandre M
ille – Allée J.B Roux N° 20
- André G
imelli – Carré Gimelli 2eme enceinte N° 24 bis
- André F
ies – Allée Girard N° 31
- Antoine B
lond – Allée Lalonde N° 53-54
- Antoine G
uillon – Allée Noble N° 672

D’autre part, nous précisons qu’au carré Gimelli 2e enceinte, se trouve la tombe de l’Amiral Zacharie Allemand (1762-1826), officier de la flotte impériale. Cette information vous intéressera peut-être. Le service des Cimetières reste à votre disposition pour toute information complémentaire ».
Merci M. Le Maire.

84 VAUCLUSE

Avignon (84000) (Demande 2018 mise à jour 2019)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la tombe d’Antoine Chantron. Décédé le 13 novembre 1842 à l’âge de 71 ans. Volontaire au 3e bataillon de Vaucluse (1793), passé lieutenant au 3e bataillon de pontonnier (an VIII), capitaine au 2e d’artillerie à pieds (1807), colonel (1813). Il sert à l’Armée d’Italie (an II à an IX), Naples (1806), Prusse, Pologne, Allemagne, Tyrol, Russie et Saxe, blessé à Lûtzen et à Bautzen, présent au siège de Torgau. Inscription sur la tombe :« ICI REPOSE / ANTOINE CHANTRON / COLONEL D’ARTILLERIE / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE SAINT LOUIS / ADMINISTRATEUR DU MUSÉE CALVET / DÉCÉDÉ A AVIGNON / LE 13 NOVEMBRE 1842 / AGE DE 71 ANS ».

- la tombe de François Dumas. Né le 21 juillet 1789, décédé le 8 août 1844 à Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées, aujourd’hui Pyrénées-Atlantique). Entré au 6e de ligne (1809), caporal (1810), sergent (1812), sous-lieutenant puis lieutenant (1813). Il sert à l’Armée d’Italie (1809-1814), blessé d’un coup de feu à la cuisse près de Trieste. Inscription sur la tombe : « A LA MÉMOIRE / DE FRANCOIS DUMAS / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / NE LE 21 JUILLET 1789 / DÉCÉDÉ AUX EAUX-BONNES (BASSES-PYRENEES) / LE 8 AOÛT 1844.

- la sépulture de Jean-Antoine Audigane. Décédé le 12 avril 1851. Entré au service (1792), sous-lieutenant au 1er léger, blessé lors de la prise du château de Reggio (1808), capitaine au 23e léger, blessé au combat de Golberg (1813). Inscription sur la tombe : « ICI REPOSE / JEAN ANTOINE AUDIGANE / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / MORT LE 12 AVRIL 1851 ».

- la sépulture de Joseph Chabran. Né à Cavaillon (Vaucluse) le 21 juin 1763, décédé à Avignon le 28 janvier 1843, dans son hôtel particulier rue Paul Saïn, à l’âge de 79 ans. La tombe du général Chabran est un monument assez simple, qui se signale par une courte colonne (symbole de l’union entre la terre et le ciel) qui supporte une croix de fer posée sur un globe. Inscription sur la tombe : « ICI REPOSE / JOSEPH COMTE DE CHABRAN / LIEUTENANT GÉNÉRAL / COMMANDEUR DE L’ORDRE ROYAL DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE SAINT LOUIS / DÉCÉDÉ / LE 28 JANVIER 1843 ». Il fut nommé général de brigade à titre provisoire puis à titre définitif en l’An IV (1796) et en l’an V (1797), puis général de division en l’an VII (1799). Il est Commandeur de la Légion d’Honneur et Chevalier de Saint Louis. Il a combattu en Italie (campagne de 1796-1797), en Helvétie, en France et en Espagne. Il devient maire de Cavaillon sous la Restauration.

- la sépulture de Charles Joseph de Carméjane. Il est né en 1772, décédé en 1830. Chef de bataillon au 5e d’artillerie à pied (1801), colonel (1806), directeur de l’artillerie à Turin, puis à Venise (1808), chef d’état-major de l’Armée d’Italie sous le prince Eugène. Baron de l’Empire (1810). Inscription de la tombe : « LE GÉNÉRAL / CHARLES JOSEPH BARON / CARMEJANE / 1772-1850 ».

- la tombe d’Augustin de Carméjane. Il est né en 1778, décédé en 1866. Il sert successivement au 8e Hussards, 20e dragons, lieutenant (1807), puis capitaine au 4e régiment d’artillerie à pied. Inscription sur la tombe : « CHEVALIER / AUGUSTIN DE CARMEJANE / OFFICIER D’ARTILLERIE / 1774-1866 ».

- la sépulture de Jean-Baptiste Octave Régeau. Il est décédé à Avignon le 21 juillet 1848, à l’âge de 59 ans. Il est entré au 9e léger (1807), sergent-major (1811), sous-lieutenant (1813) , lieutenant au 3e Voltigeurs (mai 1815). Il sert en Prusse, Espagne (1808-1814), France et Belgique. Inscription sur la sépulture : « CI-GÎT JEAN BAPTISTE OCTAVE REGEAU / GÉNÉRAL DE BRIGADE / COMMANDEUR DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE L’ORDRE DE LÉOPOLD DE BELGIQUE / DÉCÉDÉ A AVIGNON LE 21 JUILLET 1848 / A L’ÂGE DE 59 ANS / DANS SON COMMANDEMENT DES DÉPARTEMENTS / DE VAUCLUSE / HAUTES ET BASSES ALPES ».

- la tombe de Jean-Urbain Fugière. Il est né à Valence le 8 février 1752. Décédé à Avignon le 17 décembre 1813. Il est l’un des généraux d’Empire inhumés à Saint-Véran avec le général Chabran. Soldat des guerres de la Révolution. Il fut nommé général de brigade le 3 germinal an VI (23 mars 1798). Il participa à la Campagne d’Égypte, notamment à la bataille des Pyramides (le 3 thermidor an VI / 21 juillet 1798), où il fit preuve d’une grande valeur et, lors de la bataille terrestre d’Aboukir, le 7 thermidor an VII (25 juillet 1799), un boulet de canon lui enleva le bras gauche. Il fut amputé directement sur le champ de bataille par le chirurgien Larrey, en présence du général en chef, le général Kléber. En récompense de sa conduite, Kléber lui fit don de son propre sabre, sur lequel il avait fait graver : « Bataille des Pyramides, Bataille d’Aboukir, le général en chef Kléber au général de brigade Fugière, au nom du Directoire exécutif ». Désormais incapable d’un service actif, le général Fugière obtint le commandement de la succursale des Invalides d’Avignon, où il retrouvait beaucoup de ses camarades de l’Armée d’Égypte. Il demeura douze ans à ce poste de confiance, avant de mourir le 17 décembre 1813. Il fut enterré à Saint Roch, mais, vingt ans après, au moment de la désaffectation définitive de ce cimetière, en 1833, les invalides se cotisèrent avec générosité pour offrir à leur ancien chef une nouvelle sépulture dans le jardin de l’hôtel des invalides. Mais en 1850, la succursale des invalides fermait, et le général Fugière fut inhumé à Saint Véran. La dalle, qui date peut-être du premier tombeau de Saint Roch, a souffert de ces déménagements successifs et l’épitaphe originale était quasiment effacée. Elle a été restaurée récemment par le Souvenir Français : CI-GÎT / LE GÉNÉRAL FUGIERE / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / COMMANDANT EN CHEF / LES MILITAIRES INVALIDES / A LA SUCCURSALE D’AVIGNON / ET LE DÉPARTEMENT DE VAUCLUSE / IL FUT BON GÉNÉRAL ET PÈRE DU SOLDAT / BON MARI BON AMI / DÉCÉDÉ LE 17 DÉCEMBRE 1813 / AGE DE 62 ANS / REQUIESCAT IN PACE ».

- la sépulture de Jacques Pierre Hardy. Il est né le 31 décembre 1775 à Marseille. Décédé le 12 avril 1825 à Avignon, à l’âge de 49 ans. Lieutenant ingénieur (1796), capitaine d’artillerie au bataillon des pontonniers (1800), adjoint à l’inspection des revues (1811-1814). Il sert aux Armées d’Italie (1796-1800) et d’Espagne (1811-1814). Sous-intendant militaire à Avignon, Chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’Honneur. L’inscription sur la dalle dit : « ICI REPOSENT EN PAIX / L’HONNEUR / JACQUES PIERRE HARDY / DÉCÉDÉ LE 12 AVRIL 1825 / SOUS-INTENDANT MILITAIRE A AVIGNON / ENLEVE A L’AGE DE 49 ANS / A SA FAMILLE DONT IL FESAIT / LA GLOIRE, LA GLOIRE, L’HONNEUR ET LE BONHEUR / A LA PATRIE DONT IL ÉTAIT UN DES / MEILLEURS CITOYENS

Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :

« En réponse à votre lettre du 19 décembre 2018, je suis en mesure de vous fournir les renseignements détaillé des soldats du Ier Empire inhumés dans notre cimetière Saint Véran.
- Antoine Chantron Carré 1, rangée Mur Ouest, tombe 12 (le long du mur d’enceinte)
- François Dumas Carré 1, rangée Nord, tombe 21
- Jean Baptiste Audigane Carré 2, rangée Mur Ouest, tombe25 (le long du mur d’enceinte)
- Joseph Chabran Carré 2, rangée Nord, tombe 21 (colonne tronquée sur socle cubique)
- Charles Joseph de Carméjane Carré 3, rangée Centre, tombe 1
- Augustin de Carméjane Carré 3, rangée Centre, tombe 1 (il est inhumé dans la sépulture de son frère Charles Joseph).
- Jean Baptiste Octave Régeau Carré 6, rangée Mur Est, tombe 13 (le long du mur, proche de la tombe d’Agathe Rambaud)
- Jean Urbain Fugière Carré 7, rangée Mur Est, tombe 29
- Jacques Pierre Hardy Carré 16, rangée Nord, tombe 17
». Merci M. Le Maire

 

 

85 Vendée

 

86 VIENNE

 

87 Haute-Vienne

Saint-Léonard de Noblat (87400) (Demande 2017 – mise à jour 2019)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

- la sépulture de Jean Baptiste MAGY. Soldat au 6e régiment de la Garde Impériale. Médaillé de Sainte Hélène le 02/01/1858.
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Réponse de la Mairie : « Nous faisons suite à votre courrier en date du 17 juin dernier dans lequel vous nous interrogez sur la procédure de reprise des concessions et notamment la sauvegarde de la sépulture de Jean-Baptiste MAGY soldat de Napoléon médaillé de Sainte-Hélène. Dans le cadre de cette procédure nous avons fait un inventaire des plaques et monuments « remarquable ».
Le 06 février 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Nous accusons réception de votre courrier en date du 21 décembre dans lequel vous nous demandez de vous confirmer que les sépultures de soldats du Premier Empire décédés à
Saint-Léonard de Noblat après 1857 sont toujours visibles. Après avoir pris l’attache de l’agent en charge du cimetière communal et de l’animateur de l’architecture et du patrimoine au pays d’art et d’histoire de Monts et Barrages qui ont procédé à des recherches, nous n’avons trouvé aucun recensement exhaustif de ces concessions. Néanmoins, nous avons connaissance de celle de Jean Baptiste MAGY, médaillé de Sainte Hélène. Elle n’a pas de numéro mais un emplacement qui est le suivant : secteur 9 – 508. Cette sépulture n’est pas entretenue. Cependant la municipalité a entrepris une procédure de reprise des concessions à l’abandon et à cet effet décidé de conserver les concessions ayant un intérêt patrimonial, historique ou architectural. Le service du cimetière se tient à votre disposition pour tout complément d’information ». Merci M. Le Maire.

Le 13 novembre 2019, la Mairie d’ Avignon informe le Président de la cérémonie organisée suite aux travaux de restauration de la tombe du Général Jean Urbain Fugière. Héros d’Aboukir, commandant de la succursale des Invalides en Avignon. La cérémonie a eu lieu le 7 décembre 2019 au Cimetière Saint-Véran à Avignon. Présence de Madame Cécile Helle, Maire d’Avignon, Monsieur Michel Gontard, Premier Adjoint, Délégué aux Anciens Combattants et au devoir de mémoire, Monsieur Alain Allemand, Président du Souvenir Français , Comité d’Avignon. Merci M. Le Maire

 

88 VOSGES

La Neuville sous Chatenois (88170) (Demande 2016 réponse 2019)
Intervention de l'A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Nicolas Bardot. Ancien caporal du 2e léger. Médaillé de Sainte-Hélène. Campagnes de 1808-1814 en Espagne et au Portugal. Fait prisonnier en Angleterre.
(Demande d’Eric CASADEVALL, Délégué Régional des Vosges)

Réponse de la Mairie : « Je fais suite à votre courrier du 18 novembre 2019, relatif à la sépulture de M. BARDOT Nicolas, se trouvant dans notre cimetière communal. Je suis au regret de vous informer que cette sépulture a été relevée lors de la reprise des tombes par la commune. En effet, cette sépulture était en état d’abandon, et elle a fait partie des emplacements repris par la commune ».
 

 

89 Yonne
Villeneuve l’ Archevêque (89190)
(Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de :
- la sépulture de Charles Henri Hippolyte Villiers
-
la sépulture de Edmé Chenault
(Demande de Guy Decoulonvilliers)

Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« J’ai la chance d’avoir sur ma commune, un habitant passionné d’histoire, ancien directeur d’école, qui plus est maire honoraire de mon beau village. Aussi, je me suis permis de demander à cet habitant, Michel Rébéquet, d’effectuer les recherches demandées. Pour en avoir échangé avec lui, je pense pouvoir vous dire, sans me tromper, qu’il en a retiré une réelle satisfaction :
- la sépulture de Charles Henri Hippolyte Villiers (1789-1886).
Soldat du 1er Empire. Maire de Villeneuve l’Archevêque, Chevalier de la Légion d’honneur par décret de l’Empereur Napoléon III, Médaillé de Sainte-Hélène sous le Second Empire. A effectué un an de service et fait une campagne. Entré au service le 7 octobre 1813. A participé à la Campagne de France. La sépulture existe encore de nos jours.
- sépulture de Edmé Chenault. Capitaine à la retraite, Chevalier de la Légion d’honneur, décédé à Villeneuve l’Archevêque le 23/02/1816».

Merci M. Le Maire


90 Territoire de Belfort

 

 


91 Essonne

Etrechy (91580) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de :

- la sépulture de Louis Charpentier, né le 24 août 1790 à Mauchamp, médaillé de Sainte-Hélène.
(Demande de Guy Decoulonvillers)

Le 06 février 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Je fais suite à votre courrier datant du 29 octobre dernier dans lequel vous me demandez des renseignements sur les Grognards de notre commune. Je peux vous confirmer quelques éléments trouvés dans nos archives ainsi que dans celles de l’Association Etechy et son passé. La seule stèle représentative d’un grognard est celle de Louis Charpentier (médaillé de Sainte Hélène) né le 24/08/1790. Sa sépulture imposante est au cimetière d’Etrechy. Il faut aussi savoir que notre cimetière communal a été déplacé vers 1850 et qu’il se peut que certains restes mortuaires aient été enfouis sous la crypte de notre église sans laisser de traces exploitables dans nos registres communaux. Malgré tout, nos services resteront attentifs aux éléments qui pourraient être trouvés par la suite et ne manquerons pas de vous en informer ». Merci M. Le Maire.

 

92 Hauts-de-Seine
 

 

 

94 Val-de-Marne
Fontenay-sous-Bois (94125)
(Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de :
- sépulture de E
sserbet
- sépulture de G
irardin
- sépulture de S
aye
- sépulture de S
cheltien

Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« C’est avec beaucoup d’intérêt que le maire a pris connaissance de votre courrier, concernant votre demande de recensement de sépulture citées en objet : demande de recensement de sépultures des vétérans des guerres napoléoniennes. Pour faire suite à cette demande, veuillez trouver ci-joint les éléments fournis par le cimetière communal : les sépultures de Messieurs ESSERBET, GIRARDIN et SAYE ne sont pas existantes au cimetières communal. Toutefois elles pourraient faire partie de la Ville de Vincennes compte tenu de leur ancienneté. La sépulture de Monsieur SCHELTIEN décédé le 28 mai 1876 est présente dans le cimetière sous la forme d’une chapelle (Perpétuelle) entretenue par la famille ». Merci M. Le Maire.

 

95 Val d'OISE
 

Saint-Leu-la-Forêt ( 95320)

Le 17 mars 2019, Monsieur Guy Barat informe le Président de la restauration de la crypte et de la chapelle de la baronne de Broc à Saint-Leu-la-Forêt. Initiative privée.

Taverny (95150) (Demande 2018 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :

Cimetière, rue Jean XXIII, cimetière communal, ici reposent :
Carré B :
- Marie-Joseph-André-Augustin de Capriol de Saint-Hilaire. Sous-lieutenant au 105e de ligne (1798), lieutenant (1799), capitaine (1803), chef de bataillon (1807), major du 10e de ligne (1811), colonel du 28e de ligne (1813). A servi en Italie, Espagne et Saxe. Les inscriptions deviennent illisibles : « ici repose le corps de Monsieur Marie Joseph André Auguste / DE CAPRIOL SAINT HILAIRE / GÉNÉRAL DE BRIGADE / CHEVALIER DE SAINT-LOUIS / COMMANDEUR DE LA LÉGION D’HONNEUR / DÉCORÉ DE SAINT FERDINAND D’Espagne / NE LE 14 AOÛT 1779 / DÉCÉDÉ LE 19 DÉCEMBRE 1849»
Puis : « AU GÉNÉRAL ST HILAIRE / LE SOUVENIR FRANÇAIS / ET LA COMMUNE DE TAVERNY ».
(Dalle et stèle triangulaire).

Carré D :
- Louis-Florimond Fantin des Odoards. Sous-lieutenant (1800), capitaine au 31e léger (1805), il sert à Austerlitz, en Pologne, en Espagne et au Portugal (1808-1811). Il combat avec le 2e grenadiers à pied de la Garde Impériale en Russie. Major à Kulm, puis colonel du 25e de ligne (1813), prisonnier à Dresde, passé colonel du 22e de ligne, il sert à Ligny et à Waterloo. Mémorialiste : « LE GÉNÉRAL / FANTIN DES ODOARDS / NE A AMBRUN / LE 23 DÉCEMBRE 1778 / MORT A PARIS / LE 18 MAI 1866 / DANS SA 88EME ANNÉE ». (Monument
horizontal surélevé, derrière le monument des prêtres et celui des militaires morts pour la France)

(Demande de Dominique Timmermans, vice-président)

Le 29 avril 2019, la Mairie de Taverny informe le Président de la sauvegarde des sépultures.

La Mairie souhaite la collaboration avec l’ACMN pour la restauration des sépultures. Merci M. Le Maire.

Le 3 mai 2019, la Mairie de Taverny informe le Président : « Par courrier du 20 octobre 2018, vous m’interpelliez sur l’état de deux sépultures d’anciens soldats napoléoniens sises au cimetière ancien de Taverny. Comme indiqué par mail en date du 16 novembre 2018, j’ai le plaisir de vous informer que ces tombes, en bon état, ont fait l’objet suite à votre courrier, d’un nettoyage par mes services techniques. Je peux vous assurer de toute mon attention quant à la sauvegarde de ces deux sépultures. En tant que Président de l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens, je souhaiterais vous rencontrer. Aussi, mon cabinet prendra contact avec vous afin de convenir prochainement d’un rendez-vous ».

Le 3 mai 2019, la Mairie de Taverny informe le Président : « Par courrier du 20 octobre 2018, vous m’interpelliez sur l’état de deux sépultures d’anciens soldats napoléoniens sises au cimetière ancien de Taverny. Comme indiqué par mail en date du 16 novembre 2018, j’ai le plaisir de vous informer que ces tombes, en bon état, ont fait l’objet suite à votre courrier, d’un nettoyage par mes services techniques. Je peux vous assurer de toute mon attention quant à la sauvegarde de ces deux sépultures. En tant que Président de l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens, je souhaiterais vous rencontrer. Aussi, mon cabinet prendra contact avec vous afin de convenir prochainement d’un rendez-vous ». Merci M. Le Maire.

971 GUADELOUPE

 

TOUTES NOS EXCUSES SI NOUS AVONS écrit "Merci M. le Maire !" lorsque cette fonction est occupée par une dame. C'est la fonction que nous remercions !

ALLEMAGNE

 

Belgique
-
Intervention pour la préservation de la tombe de Joséphine-Napoléone de Montholon à Bruxelles (Evère), menacée de reprise en 2020. (Intervention M. Christian Richard)

GRANDE-BRETAGNE

ANGLETERRE
EAST DEREHAM Norfolk, à l’Ouest de Norwich
Le 15 juin 2019, David Pelletier, Délégué auprès du Président, informe le Président d’une cérémonie en hommage de la mort d’un officier Français, Jean de Narde à East Dereham, Royaume Uni.

Cimetière de l’Église St Nicholas :
- Jean de Narde. Officier français, prisonnier de guerre tué en essayant de s’échapper d’East Dereham (1799). Son monument a été placé ici par le vicaire d’East Dereham le 17 février 1858 :
« In memory of / Jean de Narde / son of a Notary Public / of St Malo / A French prisoner of war / who having escaped / from the Bell tower / of this church / was pursued and shot / by a soldier / october 6th 1799 / aged 28 years ».
Traduction : « A la mémoire de Jean de Narde, fils d’un notaire de Saint Malo. Un prisonnier de guerre français, qui, ayant échappé de la tour de la cloche de cette église, a été poursuivi et abattu par un soldat. Le 6 octobre 1799, âgé de 28 ans ». Au verso « THIS MEMORIAL OF HIS UNTIMELY HAS BEEN ERECTED BY THE VICAR AND TWO FRIEND WHO ACCOMPAGNED HIM ON A VISIT TO PARIS AS A TRIBUTE OF COURTESY TO A BRAVE AND GENEROUS NATION ONCE FOR FOES BUT NOW OUR ALLIES AND BRETHEREN OCTOBER AINSI SOIT IL 1857 ». Traduction : «Ce monument commémoratif de son destin prématuré a été érigé par le vicaire et deux amis qui l’ont accompagné à Paris, en hommage de courtoisie à une nation courageuse et généreuse, autrefois notre ennemie, mais désormais notre alliées et nos frères. Octobre, Ainsi soit-il ! 1857 ». (Stèle).

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