Interventions/Actions de l'ACMN pour sauvegarde/restauration 2018
Vous trouverez les restaurations 2018 à cette page
 

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Interventions 2013
Interventions 2012

Dernière mise à jour : 29/03/2021

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Total pour 2018 : l'ACMN a fait des interventions/actions pour 107 monuments dans 51 lieux !

 

Attention : classement par département (au sein de chaque département, classement alphabétique par nom de ville)
01 Ain - 02 Aisne - 03 Allier - 06 Alpes-Maritimes - 08 Ardennes - 09 Ariège - 10 Aube - 12 Aveyron - 14 Calvados - 16 Charente - 17 Charente-Maritime - 18 Cher - 19 Corrèze - 21 Côte d'Or - 23 Creuse - 24 Dordogne - 25 Doubs - 26 Drôme - 27 Eure - 28 Eure-et-Loir - 30 Gard - 31 Haute-Garonne - 32 Gers - 33 Gironde - 35 Ille-et-Vilaine - 36 Indre - 37 Indre-et-Loire - 38 Isère - 39 Jura - 40 Landes - 41 Loire et Cher - 42 Loire - 43 Haute-Loire - 44 Loire-Atlantique - 45 Loiret - 46 Lot - 49 Maine-et-Loire - 50 Manche - 51 Marne - 52 Haute-Marne - 53 Mayenne - 54 Meurthe-et Moselle - 55 Meuse - 56 Morbihan - 57 Moselle - 59 Nord - 60 Oise - 61 Orne - 62 Pas-de-Calais - 63 Puy-de-Dôme - 64 Pyrénées- atlantiques - 65 Hautes-Pyrénées - 67 Bas-Rhin - 68 Haut-Rhin - 69 Rhône - 71 Saône-et-Loire - 72 Sarthe - 73 Savoie - 75 Paris - 76 Seine-Maritime - 77 Seine-et-Marne - 78 Yvelines - 79 Deux-Sèvres 80 Somme - 81 Tarn - 82 Tarn et Garonne - 83 Var - 84 Vaucluse - 85 Vendée - 86 Vienne - 87 Haute-Vienne - 88 Vosges - 89 Yonne - 90 Territoire de Belfort - 91 Essonne - 92 Hauts-de-Seine - 94 Val-de-Marne - 95 Val d'Oise - Allemagne - Belgique - Italie - Suisse - Tchéquie


Nous remercions M. Alain Chappet pour son aimable collaboration.
Interventions de l'ACMN par son Président.
Inventaire des interventions/restaurations napoléoniennes réalisées par d'autres associations ou municipalités.

 

01 AIN

Pugieu (01510)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Marie-Frédéric Brillat-Savarin. Quartier-maître au 1er bataillon de grenadiers de l'Ain (1793), chef de bataillon au 26e léger (1796), major au 28e de ligne (1808) passé au 45e de ligne (1811), colonel du 15e léger (25 sept. 1812). Il est aux armées des Alpes, d'Italie, en Égypte, au camp d'Ambleteuse, à la Grande Armée (1805-1807), blessé au combat d’Hoff (1807), Espagne (1810), Prusse (1813), blessé d'un coup de feu au bras à Löwenberg (29 août 1813). Il sert à Hambourg (1813-1814). Chevalier de l’Empire (1813). Parmi l’épitaphe : « IL FIT LES CAMPAGNES / D’ITALIE, D’ÉGYPTE / DE PRUSSE DE FRANCE. » (À droite de l’entrée le long du mur).
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès de Président)


02 Aisne
 

03 ALLIER

 

06 Alpes-Maritimes

 

 

08 Ardennes

 

 

09 Ariège

 

10 AUBE

 

12 AVEYRON

Bozouls (12340)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la tombe de Jean Joseph Passelac. Il
est né au château de Peyrolles, commune et canton de Bozouls (Aveyron) le 19 novembre 1773. Mort au château d’Aubignac, commune et canton de Bozouls (Aveyron) le 20 septembre 1856. Inhumé dans l’ancien cimetière de Bozouls (13e tombe à gauche, contre le mur). Il sert au 24e régiment d’infanterie, sous-lieutenant le 1er avril 1792, 48e demi-brigade de ligne, sous-lieutenant le 10 avril 1794, lieutenant le 23 juin 1795. Etat-major de la division du général Vandamme, lieutenant adjoint le 9 octobre 1795, capitaine adjoint le 25 décembre 1796. 48e demi-brigade de ligne, capitaine le 5 décembre 1797. Etat-major, capitaine aide de camp du général Barbou d’Escourières le 20 avril 1798, fait prisonnier de guerre par les Anglais à la bataille de Bergen le 19 septembre 1799, libéré le 7 octobre 1799, chef d’escadron ( à titre provisoire) le 9 octobre 1799, chef d’escadron (à titre définitif) le 23 juillet 1801, adjudant-commandant chef d’état-major de la 4e division de l’Armée d’Aragon le 11 janvier 1812. Commandant de la 2e brigade de la 2e division d’infanterie du général Harispe à l’Armée d’Aragon le 15 septembre 1813, commandant une brigade à l’Armée de Lyon le 5 janvier 1814, colonel en demi-solde le 1er mai 1814, colonel chef d’état-major de la 8e division militaire à Marseille le 11 juin 1816, colonel chef d’état-major de la 7e division militaire à Grenoble le 30 juillet 1817, colonel en demi-solde le 6 mai 1818, admis à une solde de retraite de 2. 400 F, pour 30 ans de service et 21 campagnes, à compter du 1er avril 1822, le 24 avril 1822, maréchal de camp honoraire le 29 mai 1822. Il a combattu à la bataille de Valmy le 20 septembre 1792, à la bataille d’Hondschoote le 8 septembre 1793, à la bataille de Bergen le 19 septembre 1799, cité pour son zèle et sa bravoure à la bataille de Nuremberg le 18 octobre 1800, cité à la prise de Tarragone le 28 septembre 1811, cité à la bataille de Sagonte pour avoir enfoncé, à la tête d’un bataillon du 117e régiment d’infanterie de ligne, la réserve anglaise du général Black le 25 octobre 1811, s’est distingué à la tête de l’avant-garde composée des troupes d’élite au passage du Guadalaviar lors du siège de Valence du 26 décembre 1811 au 10 janvier 1812, s’est distingué au combat de Jucar le 13 juin 1812, s’est distingué au combat du col d’Ordal le 13 septembre 1812. Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur le 14 juin 1804, officier de l’ordre de la Légion d’honneur le 21 décembre 1854, chevalier de l’ordre de Saint-Louis le 29 octobre 1814.
(Demande de Raymond Duplan, Délégué Régional)
Un projet de restauration est en cours.

 

14 CALVADOS


16 CHARENTE

Brie. – À 14 km au N.-E. d’Angoulême.

Grâce à l’intervention de notre délégué Alexandre Baury, nous avons le plaisir d’annoncer la sauvegarde des tombes suivantes, au cimetière communal:
– Jean
Dumoussaud
. Entré au 2e d’artillerie à pied (an XII), passé dans l'artillerie à pied de la Garde (janv. 1809). Il sert dans la Grande Armée et en Autriche, amputé de la jambe gauche suite à un coup de boulet reçu à Wagram. (Sépulture avec épaulette de chaque côté et en face avant, shako, épée et Légion d'honneur, entre la sépulture Machenaud et le mur Nord). Panneau informatif à l’entrée du cimetière.
– François Machenaud.
Volontaire au 1er bataillon de la Charente (1791) devenu 4e légère, sous-lieutenant (1796). Il sert aux armées d'Italie, blessé à Lonato, et d'Orient. Pensionné (1803), il devient maire de Brie (1807-1812) : « ci-gît François Machenaud officier retraité commandant du bataillon de la garde nationale de Brie décédé le 5 novembre 1835 âgé de 69 ans. » (Coffre, à gauche de l’allée centrale, les inscriptions les inscriptions deviennent illisibles).

Gond-Pontouvre. – À 6 km au N. d’Angoulême.
Grâce à l’intervention de notre délégué Alexandre Baury, nous avons le plaisir d’annoncer la sauvegarde des tombes suivantes, au
cimetière communal:
– Charles
Brébion
. Entré au 72e de ligne (1792), passé au 9e léger (an VIII), caporal (an X), sergent (1805), lieutenant (1809), capitaine (1813). Il prend part aux campagnes de l'armée du Nord, en Italie, blessé d'un coup de feu à la cuisse à Marengo, à la Grande Armée, présent à Austerlitz, en Autriche, blessé d'un coup de biscaïen à Essling. En France, reçoit un coup de baïonnette à Montmirail : Inscription abîmée : « HONNEUR ET PATRIE / Aux Mânes de Charles Brébion, / chevalier de la Légion d'honneur / décédé le 5 7Bre 1829, Âgé de 59 ans. / il fut un des braves capitaines / de son tems, il combattit sans interruption … » (Stèle aux inscriptions abimées à côté du calvaire, dans le virage menant vers le monument de la Guerre 14-18).          
– Jean-Emmanuel Castaigne. Vélite dans les chasseurs à pied de la Garde impériale (1805), sous-lieutenant au 8e de ligne (1809), lieutenant (1811), capitaine (1812). Il sert à la Grande Armée (an XIV-1807), blessé à Wagram d'un coup de feu à la hanche,  Espagne, Allemagne et de nouveau Espagne (1809-1811), blessé à Fuentes de Oñoro d'un coup de feu à la cuisse, en Allemagne, au blocus de Dantzig où il est fait prisonnier le 2 janvier 1814 : « ici repose / Jean Emmanuel Castaigne / Lt-Colonel / officier de la Légion d'honneur / chevalier de St-Louis / décédé à Strasbourg / le 12 février 1842 / à l'âge de 55 ans priez pour lui. »  (Stèle entourée d’une grille, 3e sépulture à gauche de l’allée depuis l’entrée piétonne).
– Denis-Armand Deletain. Volontaire au 105e de ligne (1803), caporal fourrier (idem), sergent-major (1804), sous-lieutenant puis lieutenant (1809), capitaine (1811), chef de bataillon (1814). Il sert dans la Grande Armée, Espagne, Allemagne, de nouveau Espagne (1812-1813)  et en France :
« Ci git / Denis Deletain / Lieutenant-colonel / Officier de LA légion d'honneur / Chevalier de St Louis / décédé le 29 avril 1856 / a l'Âge de 79 ans ... » (Stèle comprenant shako, drapeaux, sabre, Légion d'honneur, … Face à la tombe Brébion).

17 CHARENTE-MARITIME
Courant (17330)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la tombe de Jean Gorichon : en forme de sarcophage triangulaire, avec stèle aux épées entrecroisées. Inscription difficilement lisible même après avoir frotté, brossé, gratté; on arrive à déchiffrer le texte suivant:
"Ici repose Jean Gorichon ancien capitaine au 46è régiment d'infanterie de ligne chevalier de la légion d'honneur décédé à Courant dans sa 81è année le 23 mai 1857 priez Dieu pour lui soldat de l'an 7 à 1814 il servit la République et l'Empire avec courage et abnégation son sang fut versé à Hohenlinden à Austerlitz à Eylau à Wagram"
Et sur l'autre côté:
"Bon citoyen, il emporte les regrets de tous ceux qui l'ont connu sa mémoire restera à jamais dans leurs cœurs."
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

Saint-Pierre d’Oléron (17310) (Demande 2018 mise à jour 2019)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
-
la sépulture de Jean Breau, médaillé de Sainte-Hélène 1792-1883
-
la sépulture de Jean Soulard
(Demande de Guy Decoulonvillers)

Le 06 février 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Pour faire suite à votre courrier relatif à la recherche de sépultures de 2 soldats du Premier Empire, nous n’avons pu faire qu’une identification. En effet, la sépulture de Jean Charles Breau a été retrouvée. Celle-ci semble en bon état. La stèle mentionne « Jean Breau époux Delboeuf, médaille de Sainte Hélène 1792-1883 ». Je ne peux vous affirmer qu’il y ait des descendants. Nous n’avons pas retrouvé la sépulture portant le nom de Jean Soulard pour l’instant mais nous ne manquerons pas de vous informer si tel est le cas. Nous vous remercions de toutes les informations que vous nous avez fournies, elles nous seront très utiles pour notre travail de mémoire dans notre cimetière communal ».
Merci M. Le Maire

 

18 Cher
 

19 Corrèze

 

 

 

21 Côte d'Or

Gemeaux (21120) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Le 11 septembre 2018, nous avons été contactés par la Mairie de Gemeaux dans les Côtes d’Or pour la sauvegarde et la restauration de la Tombe de Benigne Prosper Michel TIXIER, né à Gemeaux le 6 juillet 1813 et décédé à Lyon (Rhône) le 26 mai 1879. Inhumé au cimetière de Loyasse le 29 mai suivant, puis transféré à celui de Gemeaux.
Élève à l’École Spéciale Militaire le 1er décembre 1830, sous-lieutenant au 43e régiment d'infanterie de ligne le 1er octobre 1832, fait sa carrière dans l'infanterie, colonel du 2e régiment de Zouaves le 24 décembre 1858. Nommé général de brigade le 12 août 1861, commandant la subdivision de Mascara en Algérie le 28 août 1861, puis la 2e brigade de la 2e division d'infanterie du 4e Corps d'Armée à Lyon le 31 décembre 1863. Commandant la subdivision de la Meuse à Verdun le 27 décembre 1866, puis des subdivisions réunies des Basses-Pyrénées et des Landes à Bayonne le 23 décembre 1867. Commandant la 1ère brigade de la 1ère division d'infanterie du Camp de Châlons le 26 mai 1870. Général de division le 14 juillet 1870, commandant la 1ère division d'infanterie du 6e Corps de l'Armée du Rhin le 15 juillet 1870, prisonnier de guerre à la capitulation de Metz le 29 octobre 1870, rentré de captivité et disponible le 14 avril 1871. Commandant la 1ère division d'infanterie du 6e Corps d'Armée à Lyon le 6 juillet 1871, puis la 25e division d'infanterie du 13e Corps d'Armée le 18 octobre 1873. Admis dans la 2e section (Réserve) à compter du 6 juillet 1878. Retraité par décret du 24 février 1879. Campagnes : Algérie (décembre 1845-avril 1846 ; janvier 1848-mai 1850) ; Armée d'Orient (mars 1854-octobre 1855, 2 blessures, l'une à l'attaque du Mamelon Vert, l'autre au combat du pont de Traktir), Algérie (février-avril 1859), Italie (avril-août 1859), Algérie (août 1859 – février 1864), Guerre avec l'Allemagne (1870-1871).
Le Président a pris contact avec la Mairie de Gemeaux. L’ACMN va collaborer avec la Mairie pour la restauration de la sépulture du général Tixier.

 

 

23 CREUSE

 

 

24 Dordogne

 

 

25 DOUBS

 

26 DRÔME

 

27 EURE


28 Eure-et-Loir

 

30 Gard

 

31 Haute-Garonne

Mons (31280)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la tombe de Jean Bernard Emmanuel Payret d’Ortails. Il sert au 7e Chasseurs à cheval.
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

 

 

32 GERS

33 Gironde

Bordeaux (33000)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture de Jules Fabrice Réau
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

Réponse de la Mairie : « Votre correspondance par laquelle vous attirez l’attention de Monsieur le Maire sur la sépulture où repose Jules Fabrice Réau située au cimetière de la Chartreuse référencée 16e série n° 30 a été transmise à mon service, ce jour et a retenu toute mon attention. En réponse, je vous informe que les services techniques du cimetière de la Chartreuse procèdent uniquement à l’entretien des caveaux ayant fait l’objet d’un don ou d’un legs en faveur de la mairie de Bordeaux où repris par la ville dans le cadre d’une reprise de sépulture pour état d’abandon. Or, cette sépulture ne remplissant, malgré l’intérêt historique qu’elle présente sous peine en cas de réclamation d’un héritier, que le maire, seul responsable de la police des cimetières, soit mis en cause. En effet, cette concession n’est pas abandonnée car il existe toujours des héritiers qui en sont propriétaires et de ce fait responsables de son entretien. » Merci M. Le Maire.

 

 

35 ILLE-ET-VILAINE
 

 

36 Indre
 

37 INDRE-ET-LOIRE

 

38 Isère
 

Grand-Lemps (38690) (Demande 2018 - mise à jour 2019)
Le 4 novembre 2018, l’Association Saint-Roch ! Vous avez dit Cimetière ? informe le Président de la demande d’intervention et de sauvegarde de la sépulture d’Apollinaire Emery, chirurgien de Napoléon.

Apollinaire
Emery, né en 1786, est issu d’une vieille famille du Grand-Lemps dans le Bas-Dauphiné. Il représente la troisième génération de chirurgien. Sa carrière militaire débute en 1805 comme sous-aide major de la Grande Armée. Suivant les campagnes de l’Empire, il est aide-major en 1808, chirurgien de deuxième classe de la Garde Impériale en 1811. Il est décoré de la Légion d’honneur en 1813. Alors que l’étoile de l’Aigle pâlit, Emery lui reste fidèle et est chirurgien de la Garde de Napoléon à l’île d’Elbe. Bénéficiant d’une permission, il organise le retour de Napoléon, par la route qui porte son nom aujourd’hui, et son entrée triomphale à Grenoble. Les 100 jours vont lui valoir la rosette d’officier de la Légion d’honneur et le titre de chirurgien de la chambre de l’empereur. Après Waterloo, il est rétrogradé comme aide-major, sa promotion pour la Légion d’honneur est annulée. Il est renvoyé dans ses foyers sans retraite ni demi-solde. Il meurt prématurément, le 4 octobre 1821, six mois après Napoléon, décédé le 5 mai 1821. Il n’aura pas connaissance du legs de 100 000 francs que Napoléon lui fit dans son testament de Sainte-Hélène. La sépulture a été restaurée en 2011 sous les auspices de l’Académie Napoléon et du Souvenir Français. Une cérémonie a eu lieu le 16 avril de cette même année au cimetière de Grand-Lemps où repose le chirurgien bonapartiste.
L
’Association Saint-Roch ! Vous avez dit Cimetière ? sollicite la collaboration de l’ACMN pour la restauration de la sépulture.

Le 06 mai 2019, la Présidente de l’Association Saint-Roch ! Vous avez dit cimetière ? Informe le Président : « Notre association est heureuse de vous informer que, grâce à notre intervention auprès de la Ville de Grenoble, la tombe familiale, en état d’abandon, d’Apollinaire Emery, chirurgien de Napoléon, a pu être restaurée. Aussi nous avons le plaisir de vous inviter à une cérémonie en hommage à ce fidèle compagnon de l’Empereur, qui aura lieu le samedi 18 mai 2019 à partir de 14 heures au cimetière Saint-Roch de Grenoble. L’inauguration de la restauration de la tombe sera suivie d’une conférence par M. Jean-Louis Reymond sur la vie d’Apollinaire Emery ».

 

39 JURA
 

40 LANDES

Arengosse
Inauguration, lors de journées du Patrimoine, le 15 septembre 2018, d'une PC à la droite de la porte de l'église d'Arengosse. Le général avait été inhumé dans l'église, mais l'indication de sa tombe avait disparu depuis près de 120 ans. Le texte de la plaque est le suivant : « ICI REPOSE / LE GÉNÉRAL PIERRE ISMERT / BARON D’EMPIRE / CONSEILLER MUNICIPAL D’ARENGOSSE / NÉ LE 30 MAI 1768 / À TETING SUR NIED (57) / DÉCÉDÉ LE 29 SEPTEMBRE 1826 / À ARENGOSSE (40) / A.C.M.N. – AMICALE 2E R. D. – 30E A. F. F. A. A. / S.F. DES LANDES ET DE TOULOUSE – A. O. R. 31. »
L'ACMN a participé à cette plaque avec les associations mentionnées.

 

41 Loire et Cher

 

42 LOIRE

43 HAUTE-LOIRE

44 LOIRE-ATLANTIQUE

45 LOIRET

Orléans (45040) (Demande 2018 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde  :
-
du monument de Jacques Lépine
-
de la tombe de Jean-Etienne Barré
-
de la tombe de Jean-François Henri Dunand

Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Suite à votre courrier du 21 août 2018, je suis en mesure de vous donner les éléments d’information suivant. Je me suis, en effet, mis en relation avec le Comité du Souvenir Français du Loiret qui a retrouvé la sépulture de quelques-uns des vétérans des guerres napoléoniennes sur les différents cimetières d’Orléans et de ses environs

- Cimetière Notre Dame de la Consolation, rue de l’Ormerie, dit cimetière des Aydes à Orléans :
Monument dédié à Jacques Lépine, chef de Bataillon au 152e de ligne, blessé à la bataille de Leipzig. Il s’agit d’une stèle pyramidale portant le texte suivant: « A la mémoire de Jacques LéPINE, Chef de Bataillon, Chevalier de la Légion d’honneur. Né le 12 février 1769, mort le 4 8bre 1850 ».

- Cimetière Saint Marceau à Orléans :
Tombe du Général Jean-Etienne Barré portant l’inscription suivante : « Commandant d’armes, Commandeur de la Légion d’Honneur, Chevalier de Saint Louis, Maréchal de Camps, Gouverneur de la Martinique ».

- Cimetière de Jargeau (hors Orléans Métropole) :
Tombe de Jean-François Henri Dunand portant l’inscription suivante : « Lieutenant-colonel d’infanterie, Baron de l’Empire, Officier de la Légion d’Honneur de la couronne de Fer et de Saint Louis ». Il sert au 116e de ligne à Saragosse où il est blessé. Chef de bataillon au 4e Voltigeur. Il est encore blessé à la bataille de Craonne lors de la Campagne de France. Baron de l’Empire en 1813.

Je vous invite à prendre contact avec le Président du Comité du Souvenir Français d’Orléans qui a effectué ces recherches et qui pourra vous fournir de plus amples renseignements ».

Merci M. Le Maire

 

 

46 Lot
 

 

49 Maine-et-Loire

 

50 Manche

51 MARNE

 

52 Haute-Marne

 

53 Mayenne

Ernée (53500)/Charné (Demande 2018 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
de :
-
la tombe d’Eugène Boisberranger
Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
«
Suite à la réception de votre courrier me sollicitant pour la confirmation de la visibilité des sépultures des 40 soldats du Premier Empire, décédés après 1857 à Ernée, j’ai le regret de vous faire part que nous n’avons plus d’archives d’avant 1906 pour le cimetière communal.  Cependant, la Commune dispose de deux cimetières, et nous avons retrouvés une tombe au nom de Boisberranger Eugène au cimetière de Charné. Cette tombe est toujours existante ».
Merci M. Le Maire.

54 Meurthe-et-Moselle

Ferrières (54210) (Demande 2017 réponse 2018)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture du colonel François Aimé Paulin Eugène
Domergue. Il est né à Saint-Hyppolite (30), le 16 septembre 1788, mort à Nancy en 1854. Gendarme d'ordonnance le 3 octobre 1806. Brigadier le 25 suivant. Maréchal des logis le 22 janvier 1807. Lieutenant au 21e régiment de dragons le 16 juin 1807. Capitaine le 04 septembre 1812. Passe au 2e lanciers de la Jeune Garde le 18 mars 1813 puis au 3e lanciers le 1er septembre 1814. Chevalier de la Légion d'honneur en 1813. Campagnes : Prusse, Pologne, Espagne, Portugal à la Grande Armée.
(Demande d'Eric Casadevall, Délégué Régional)
Le 25 avril 2018, la Mairie informe le Président de la sépulture a été sauvegardée

Nancy (54035) (Demande 2017 mise à jour 2018)
Le 16 février 2017, le Délégué Régional de l’ACMN pour la Meurthe-et-Moselle, informe le Président du mauvais état de la statue du général Drouot à Nancy. Il lance une pétition pour la restauration du monument qui a rassemblé plus de 800 signatures dont celle
s de nombreux membres de  l’ACMN.
Le 25 février 2018, le Délégué Régional de l’ ACMN pour la Meurthe-et-Moselle, informe le Président de la cérémonie d’hommage au général Drouot. Elle aura lieu le 25 mars 2018 à 15h au cimetière de Préville à Nancy autour des Vosges Napoléoniennes et de nos soutiens présents.

55 MEUSE

 

56 MORBIHAN

 


57 MOSELLE
 

 


58 NIÈVRE

 

59 NORD
Blaringhem (59173)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Mathieu Joseph Dewitte
« À LA MÉMOIRE / DE MR MATHIEU J. DEWITTE, NÉ À / SERCUS LE 23 MARS 1769. IL PARTIT / POUR L'ARMÉE AU 106ÈME DE LIGNE / À L'ÂGE DE 18 ANS ET FIT LES CAM- / PAGNES AU DANUBE, EN ITALIE, AUX GRI- / -SONS, EN DALMATIE, EN CROATIE ET EN ESPAGNE. SON COURAGE ET SES BLESSU- / -RES LUI MÉRITÈRENT LE 11 7BRE 1809 / LES EPAULETTES ET LA CROIX DES BRAVES. / RETRAITÉ EN 1814, IL FUT NOMMÉ À LA PERCEP- / TION DE BLARINGHEM ET Y MOURUT LE 18 XBRE 1849. / DANS SA RETRAITE, SON INTÉGRITÉ ET SA BIENFAI- / SANCE, LA BONTÉ DE SON COEUR LUI ACQUIRENT LE SUR- / NOM DE BON CAPITAINE. / PRIEZ DIEU POUR LE REPOS DE SON ÂME. »
(Demande d'Eric Casadevall, délégué régional et David Pelletier, délégué du Président)

Wavrechain-sous-Faulx (59111)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
-
la tombe de Louis-Joseph Lahure, général, à Mons (Belgique) le 29 décembre 1767, mort au château de Wavrechain-sous-Faulx, près de Bouchain (Nord) le 24 octobre 1853.
Faisait ses études à l’Université de Louvain lorsqu’à l’époque de la révolution brabançonne il s’engagea comme volontaire dans les troupes insurrectionnelles belges, 22 septembre 1787, vice-quartier maître dans le régiment du Hainaut, 1788, sous-lieutenant, 1789, se réfugia en France à Lille, 1790, lieutenant dans la Légion Belgique au service de la France, 15 avril 1792, capitaine dans ladite légion à l’Armée du Nord, 1er juin 1792, servit sous Luckner à l’attaque de Courtrai,  18 juin, à la défense de Lille, 23 septembre – 8 octobre 1792, passé à l’avant-garde de la Bourdonnaye, servit à la prise de la citadelle d’Anvers, fin novembre 1792, chargé d’organiser les bataillons belges à Bruxelles, chef de bataillon dans la Légion Belgique, 9 janvier 1793, sous Dampierre à Neerwinden, 18 mars, puis devant Valenciennes aux attaques des 1er et 8 mai 1793, à la retraite du camp de Famars, 23 mai, à celle du camp de César, 8 août, sous Leclaire à la délivrance de Dunkerque, à Hondschoote , 6-8 septembre, servit à Wattignies, 16 octobre, chef du 3e bataillon de chasseurs-tirailleurs belges à l’Armée du Nord, 24 janvier 1794, commandant l’avant-garde de la division Souham aux combats de Mouscron, 14 avril, de Courtrai, 11mai, de Tourcoing, 18 mai, de Roulers, 10 juin, fit 300 prisonniers à Deinze, s’empara de Malines, 13 juillet, servit à Boxtel, 16 septembre, au siège de Grave, 28 octobre – 28 décembre, franchit le Waal sur la glace, 4 janvier 1795, s’empara d’une redoute à Golberdingen, enleva Buuren aux Anglais, entra à Utrecht, 17 janvier, à Amsterdam, 20 janvier, s’empara de Haarlem, 21 janvier, d’Alkmaar, 22 janvier, puis de la flotte du Texel (14 vaisseaux) retenue par les glaces, avec une compagnie et un escadron de hussards, 23 janvier, à l’Armée de Sambre-et-Meuse, 18 juin 1795, nommé chef de brigade de la 1re demi-brigade provisoire de tirailleurs, 5 juillet 1795, division Grenier, 5 juillet, à la prise de Düsseldorf, 6 septembre, chef de brigade de la 15e légère employé à la division Bernadotte, 30 mars 1796, servit au blocus de Mayence, juillet 1796, au combat d’Altenkirchen, 19 septembre 1796, partit pour l’Armée d’Italie avec la division Bernadotte, 7 janvier 1797, servit au passage du Tagliamento, 16 mars, à la prise de Gradisca, 19 mars, occupa les mines d’Idria, 23 mars, division Rey à l’Armée de Rome, 4 février 1798, puis brigade Kellermann, vainqueur à Rignano, 4 décembre, servit à Monte Alto, 18 décembre, à la prise de Naples, 23 janvier 1799, servit à la Trebbia, 17-19 juin, y eut la jambe gauche fracassée par une balle, 19 juin, transporté à Plaisance, il y resta prisonnier des Russes, 20 juin, nommé provisoirement général de brigade par Macdonald, 21 juillet 1799, renvoyé en France sur parole par le général autrichien Mélas, 30 juin 1799, resta estropié par suite de sa blessure, confirmé dans le grade de général de brigade par le Directoire exécutif, 19 octobre 1799, député du département le Jemappes au Corps Législatif,  22 mars 1802, commandant de la Légion d’honneur, 14 juin 1804, réélu député du 2 mai 1809 jusqu’au 31 décembre 1813, major-général de la 5e légion de réserve à Grenoble, 20 juillet 1807, chevalier de l’Empire, 10 avril 1811, commandant le département du Nord, 3 mars 1809, chef d’état-major de l’Armée de l’Escaut sous Rampon, 1er mai, reprit le commandement du département du Nord, 23 octobre, baron de l’Empire, 22 décembre 1813, chevalier de Saint-Louis, 6 août 1814, commandant les arrondissement de Douai et Cambrai, 31 août, naturalisé français,  27 décembre 1814, commandant le département du Nord, 15 avril 1815, commandant supérieur de la place de Douai, 3 mai, ne rendit la ville que sur un ordre exprès du roi Louis XVIII, 13 juillet, mis en non-activité, 13 août 1815, se retira dans sa terre de Wavrechain où il s’occupa de la culture de la betterave, lieutenant général honoraire, 22 juillet 1818, admis à la retraite, 1er octobre 1818, remis en activité comme commandant la 1re subdivision (Nord) de la 16e division militaire, 15 août 1830, disponible, 7 mars 1831, lieutenant-général titulaire, 20 mars 1831, passé au cadre de réserve, 23 mars 1831, grand officier de la Légion d’honneur, 29 avril 1833, admis à la retraite, 19 juin 1834, relevé de la retraite et admis dans la 2e section (réserve) de l’état-major général,  1er janvier 1853, grand officier de l’ordre de Léopold, 15 juin 1842. Le nom du général Lahure est inscrit au côté sud de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.
(Demande d'Alain Chappet)

 

 

60 OISE

Clairoix (60280) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
- la sépulture de Jean-Baptiste Michel LEPELTIER (1792-1873)
(Demande de Guy Decoulonvilliers)
Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Le Maire a bien reçu votre courrier pour savoir si des grognards de Napoléon Ier sont encore présents dans notre cimetière. Après recherche, je peux vous informer qu’il resterait , à ma connaissance, parmi les douze soldats que vous avez identifiés, un seul grognard dans notre ancien cimetière : M. LEPELTIER Jean-Baptiste Michel né le 26/02/1792 et mort le 05/04/1873. Par ailleurs, notre historien communal M. DUVERT, pense qu’il y a une erreur d’orthographe concernant Jean Pierre PREZQUIN. Pour lui, il s’agirait de M. FREZQUIN, ancien instituteur à  Clairoix »
Merci M./Mme le Maire !


 

Crouy en Thelle (60530) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
- la sépulture de Jean-Baptiste Lebrun. Garde champêtre et artilleur au sein de la Garde Impériale. Son livret militaire fut partiellement détruit lors de l’incendie de sa maison le 4 juin 1846. Médaillé de Sainte Hélène. Postule à une pension sur la Donation de Fontainebleau en 1862.
(Demande de Guy Decoulonvilliers)

Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Suite à votre demande, nous avons recherché la tombe de Jean-Baptiste LE BRUN, décédé en 1871. Cette tombe est toujours visible, elle porte le numéro 18 dans l’allée principale de notre cimetière. Elle est en terre avec deux pierres sur le dessus, sans nom. Nous avons retrouvé l’emplacement grâce aux archives du cimetière. Cependant, nous n’avons plus de registres d’état civil avant 1883. Ces registres sont aux archives départementales de Beauvais. En ce qui concerne d’éventuelles tombes de soldats de 1804-1816, nous n’en avons pas connaissance. Si vous aviez des noms nous pourrions effectuer des recherches. D’autre part, la commune n’a pas programmé de manifestation pour le tri centenaire de la naissance de Charles LE BRUN. Étant né à Paris, c’est donc à cette ville que revient cet anniversaire ». Merci M./Mme le Maire !

 

61 ORNE

Domfront-en-Poiraie (61700)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la tombe de Pierre Bonnesœur. Soldat au 33e de ligne (1807), caporal et sergent (1808), sergent-major (1809), adjudant sous-officier (1812), sous-lieutenant et lieutenant (1813).
Campagne : Pologne, Allemagne (1809), Russie, Saxe, prisonnier à Kulm, libéré (11 août 1814).
« PIERRE BONNESOEUR / CHEVALIER DE LA LEGION D’HONNEUR / OFFICIER DE L’EMPIRE, 1810 / NOTAIRE, MAIRE … / DÉCÉDÉ LE 7 mars 1856 ».
(Stèle surmontée d’une croix de pierre, entourée d’une grille sur plots)
(Demande d’Eric Casadeball, Délégué régional)

 

62 PAS-DE-CALAIS

63 Puy-de-Dôme
 


64
Pyrénées- atlantiques
 


65 Hautes-Pyrénées
 

67 Bas-Rhin

Strasbourg (67076)
Le 23 septembre 2018, le Président de l’AACMN informe le Président de la restauration de la tombe du colonel Augustin Joseph CARON. La cérémonie d’inauguration a eu lieu le 11 octobre 2018 au Cimetière Saint-Urbain (Strasbourg-Neudorf). Les travaux de restauration de la tombe ont été financés par l’AACMN avec l’aide de la Ville de Strasbourg et de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (SMLH).

 

68 Haut-Rhin

Colmar (68021)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la sépulture de Jean RAPP
- la sépulture de Chrétien Oberlin
- la sépulture d’Adam Eggerle
- la sépulture de Marie Joseph Louis Jobard
- la sépulture de Frédéric André Hartmann
- la sépulture de Jacques Bartholdi
Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président : « Par correspondance du 16 août 2018, vous sollicitez mon aide dans le cadre de vos recherches relatives aux soldats des guerres napoléoniennes, nés et/ou inhumés à Colmar. A l’issue de nos multiples investigations, j’ai le plaisir de vous faire parvenir les informations que nous avons pu recueillir sur les tombes formellement identifiées.
- Sud A ligne N° 43 sépulture N° 14 à 18 Jean Rapp
- Sud A ligne N° 72 sépulture N° 23 – 24 Chrétien Oberlin
- Sud B ligne N° 25 sépulture N° 1 à 4 Adam Eggerle
- Sud B ligne N° 41 sépulture N° 15 à 19 Jobard Marie Joseph Louis-Joseph
- Sud B ligne N° 55 sépulture N° 1 à 4 Hartmann Frédéric André
- Sud B ligne N° 68 sépulture N° 10 à 15 Bartholdi Jacques.

Je reste à votre dispositions pour d’autres renseignements ». Merci M. Le Maire.

 

69 Rhône

 

71 SAÔNE-ET-LOIRE

72 SARTHE

 

73 SAVOIE
 

75 Paris


PARIS 1er

 


PARIS 14e
Cimetière de Montparnasse

 

PARIS 16e
Cimetière d’Auteuil

 

PARIS 18e

Cimetière de Montmartre
 

 

PARIS 20e
Cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise

 

76 Seine-Maritime
 

Blainville (76116) (Demande 2018 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la sépulture de Bénigne Claude Délorier (1785-1852) Engagé dans les armées napoléoniennes en décembre 1805, au 15e Régiment d’infanterie Légère. Il gravit les échelons depuis celui de simple soldat jusqu’à celui de capitaine aide de camp en 1814. Il fait les campagnes de Prusse et de Pologne (1806-1807), d’Allemagne 1809-1813) et de Russie (1812). Ses états de service indiquent ainsi qu’il participa à la bataille de Ratisbonne le 21 avril 1809, où il fut blessé d’un coup de baïonnette au poignet gauche, et à la bataille de la Moskowa le 7 septembre 1812, où il fut à nouveau blessé d’un coup de feu qui lui traversa la jambe gauche. Il termine sa carrière militaire comme capitaine aide de camp dans le 15e régiment d’infanterie légère commandé par le général Rome et appartenant au 13e Corps d’Armée en 1814 au maréchal Davout. Il est pris dans le siège d’Hambourg. Son comportement lors de la dernière tentative russe d’importance pour franchir l’Elbe, encore prise par les glaces (17 février 1814), lui vaudra de recevoir la Légion d’honneur. Après l’abdication de Napoléon, il rentre en France en juin 1814, sous le commandement du général Gérard. A la chute de l’Empire, Délorier se rallie à Louis XVIII . Il est mis à la retraite : il à peine 30 ans ! Il réside alors à Paris dans le quartier de la Porte Saint-Martin.  Le capitaine Délorier est nommé Chevalier de l’Ordre royal de la Légion d’honneur, pour prendre rang en date du 17 janvier 1815. Son attitude pendant les Cent-Jours (mars à juillet 1815) est peu claire, et il semble, au moins dans les premières années, avoir cherché à en effacer les traces. Son ralliement à l’Empereur au cours de cette période troublée lui aurait coûté le bras droit, atteint d’un coup de boulet de canon à Namur (20 juin 1815), et plusieurs mois de captivité.

Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Le Maire de Blainville-Cevon m’a fait part de votre intérêt pour le capitaine Délorier qui repose au cimetière communal. Je suis particulièrement intéressé par sa carrière militaire de 1805 à 1815, mais aussi par toute information qui permettrait de progresser dans nos connaissances sur ce personnage ». Merci M. Le Maire

 

 

Val-de-la-Haye (76380) (Demande 2017 mise à jour 2018)
Le 30 octobre 2017, le Délégué Régional Normandie du Souvenir Napoléonien informe le Président de la restauration du mon
ument commémoratif du Retour des Cendres de l’Empereur Napoléon en 1840. À la sortie du village, sur la droite, colonne à fût cannelé et chapiteau dorique surmonté d’un aigle, érigée pour rappeler le transfert des Cendres de Napoléon du bateau Normandie sur le vapeur de plus faible tirant la Dorade n° 3. Inscriptions côté Seine : « RETOUR / DE / STE-HÉLÈNE / 9. DBRE 1840.» Côté campagne : « ÉRIGÉE / LE / 15 AOUT /1844. » Sur le premier anneau du fût : « ARCOLE – PYRAMIDES – MARENGO – AUSTERLITZ. » Sur le second : « IÉNA – FRIEDLAND – WAGRAM – MOSCOU. »
Collaboration entre le Souvenir Napoléonien, le Conseil Général de la Haute-Normandie, la Mairie de Val-de-la-Haye et l’ACMN.
Le 02 mars 2018, le Délégué Régional Normandie du Souvenir Napoléonien informe le Président d’une cérémonie de la rénovation de la colonne de Val de la Haye.

Elle aura lieu les 9 et 10 juin 2018.

 

77 Seine-et-Marne

Provins (77487) (Demande 2018 mise à jour 2019)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la sépulture d’Étienne Chauffier
-
la sépulture de Jean-Baptiste Hublier
- la sépulture de Aimable Mattelin
-
la sépulture de Honoré Renon
-
la sépulture de Pierre Thomas

Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Vous avez souhaité connaître les sépultures de militaire du Premier Empire visibles dans le cimetière communal de Provins. Après différentes recherches, et au regard de la liste que vous m’avez communiquée, je vous informe que cinq sépulture ont pu être identifiées et dont vous trouverez les renseignements suivants:
- Etienne Chauffier Carré 2 Tombe 107 concession 570, né en 1789 inhumé le 11 juillet 1862. Sépulture entretenue par le Souvenir Français.
- Jean-Baptiste Hublier Carré 1 Tombe 367 concession 1573, né en 1790 inhumé le 28 février 1875
- Aimable Mattelin Carré 2 Tombe 82 concession 390, né le 11 juillet 1791, inhumé le 13 février 1858
- Honoré Renon Carré 2 Tombe 35 concession 387, né en 1776 inhumé le 20 janvier 1895.
- Pierre Thomas Carré 1 Tombe 19 concession 554, né en 1792 inhumé le 1er janvier 1880.

Par ailleurs, à toutes fins utiles, je vous adresse copie d’un document répertoriant les anciens militaires de la République et de l’Empire ayant combattu sous les drapeaux de la France de 1792 à 1815 et concernant la Ville de Provins ». Merci M. Le Maire.

Voulangis (77580)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture de Jean Martin. Au lieu-dit Trou Louvet, Bois des Morts, cimetière protestant en état d’abandon. Il est né à Meaux le 18 février 1788. Il est chirurgien au 33e de ligne (1808). Chevalier de la Légion d’honneur le 28 août 1817. « ICI REPOSE / JEAN MARTIN / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / MÉDAILLÉ DE SAINTE HÉLÈNE / DOCTEUR EN CHIRURGIE / ANCIEN CHIRURGIEN AIDE MAJOR / DES ARMÉES IMPÉRIALES / ANCIEN MÉDECIN ET CHIRURGIEN / DE L’HOSPICE DE CRECY / DÉCÉDÉ DANS CETTE VILLE LE 22 7BRE / 1868 A L’AGE DE 80 ANS ET 7 MOIS / PRIEZ POUR LUI ». (Dalle).
(Demande de Philippe Barthélémy)

78 YVELINES

Houdan (78550)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture de Paul Jean Louis Rossignol-Dupré, colonel du 15e chasseurs à cheval.
(Demande de Patrice Thebault)
- sépulture de Jean-Marie Songeon, né le 3 avril 1771 à Annecy (royaume de Sardaigne), mort le 28 septembre 1834 à Maulette (Yvelines).
Il entre en service le 10 juin 1787, comme apprenti canonnier dans l’artillerie des colonies, il devient canonnier en second le 10 novembre 1787, canonnier en premier le 15 juillet 1788 et artificier le 30 août 1789. Il fait les campagnes de 1787 à 1790, à Saint-Domingue et il reçoit un coup de feu à la jambe droite le 10 mars 1790, à la bataille de Saint-Marc, où il commande deux pièces de montagne. Il est congédié le 15 octobre 1791 pour cause de blessure. Il reprend du service le 1er mars 1793 et le 7 juin il est élu capitaine dans le 5e bataillon de volontaires du Mont-Blanc. Lieutenant-colonel en second le 9 du même mois, il sert à l’Armée des Pyrénées orientales. Le 17 novembre 1794, à la bataille de Saint-Laurent-de-la-Monga, il fait prisonnier le duc de Grillon-Mahon, auquel il sauve la vie, malgré le décret de la Convention nationale, qui défendait sous peine de mort, de faire aucun quartier aux émigrés français. Il est blessé d’un coup de feu à la cuisse gauche le 26 mai 1795, au combat de Bascara et le 14 juin suivant, à l’affaire des Moulins, il reprend aux Espagnols le drapeau enlevé à son bataillon. Le 27 avril 1796, il est attaché à la 20e demi-brigade de ligne, devenue 11e demi-brigade d’infanterie et il sert avec ce corps en Italie de l’an V à l’an VI. Il est blessé au côté droit le 5 août 1796, à la bataille de Castiglione et il est élevé au grade de chef de bataillon le 13 décembre 1797, à la 14e demi-brigade de ligne. En 1798, il est appelé à l’état-major du général Joubert, en qualité d’officier d’ordonnance et le 26 janvier 1799, il est envoyé à Naples, pour prendre le commandement du quartier général de l’Armée de Naples. Le 16 mai 1799, il passe auprès du général Garnier, comme aide de camp, et le 2 août 1801, il est affecté à la 19e demi-brigade de ligne. En l’an XI, il est employé au camp de Boulogne et le 22 décembre 1803, il obtient le grade de major du 28e régiment de ligne. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 25 mars 1804. Il est nommé colonel le 1er février 1805, au 53e régiment d’infanterie de ligne et en septembre, il rejoint l’Armée d’Italie. Le 18 octobre 1805, au passage de l’Adige, il a un cheval tué sous lui, et il devient adjudant-commandant le 30 mars 1809. Il se distingue le 16 avril 1809, à la bataille de Sacile et le 21 avril, il reçoit le commandement de la place de Rocca-d’Anfo et de la lisière du Tyrol septentrional. Il est fait chevalier de l’Empire le 15 août 1809, et le 21 il est envoyé en Moravie pour exercer les fonctions de chef de l’état-major du prince d’Essling. Le 1er mars 1810, il est nommé commandant supérieur des îles de Room, de Hellevoetsluis et de la Brielle en Hollande. Le 28 octobre 1810, il est chargé à Avignon d’organiser les bataillons de marche destinés à l’Armée de Catalogne et le 24 novembre suivant, il prend les fonctions de chef d’état-major de la 2e division du 9e corps de l’Armée du Portugal. Le 21 mars 1811, à la suite de la dissolution de l’Armée du Portugal, il assume les mêmes fonctions au 7e gouvernement de l’Espagne (Salamanque) et il est appelé le 14 septembre 1811 au commandement supérieur de la province de Zamora, puis à celle de Burgos le 4 février 1812. Le 19 juin 1813, il est chef d’état-major et commandant de l’aile gauche de la ligne de défense de la place de Saint-Sébastien et il se distingue les 25 et 27 juillet suivant. Lors de cette dernière, il fait 180 prisonniers et il est atteint de deux balles, puis il se couvre de gloire dans sa sortie du 31 août, défendant la brèche attaquée par l’ennemi, il le force, après des efforts multipliés, à abandonner le terrain qu’il avait conquis. Il est fait prisonnier le 9 septembre 1813, avec le reste de la garnison, après 77 jours de siège. Conduit dans une prison en Angleterre, il apprend sa promotion au grade de général de brigade le 25 novembre 1813. Remis en liberté le 30 avril 1814, il est nommé commandant du département du Mont-Blanc le 7 août 1814 et le 13 août, il est envoyé en Prusse pour y négocier l’échange des prisonniers de guerre. Il est fait chevalier de Saint-Louis le 14 août 1814. Pendant les Cent-Jours, l’Empereur lui confie l’inspection générale de la cavalerie dans les 14e et 15e division militaire. Le 12 juin 1815, il commande la Garde nationale de Paris. Lors de la Seconde Restauration, le duc de Feltre ignore toutes ses demandes pour être admis de nouveau au service. Il est admis à la retraite le 30 octobre 1816 et il est naturalisé français le 30 janvier 1817. Relevé de sa position de retraite et compris comme disponible dans le cadre de l’état-major général le 22 mars 1831, Louis-Philippe, le fait officier de la Légion d’honneur le 1er mai 1831 et commandant le département de la Seine-Inférieure le 29 août 1832. Il est admis à la retraite le 1er mai 1833. Il meurt le 28 septembre 1834, au château de Maulette, il est inhumé à Houdan, une concession à perpétuité en 1840 par son fils Jacques-Nestor Songeon, qui sera sénateur de la Seine de 1855 à 1889.
(Demande de Patrice Thebault)

Réponse de la Mairie : « J’ai pris connaissance de vos lettres du 15 octobre dernier faisant référence à l’existence dans notre cimetière de deux sépultures napoléoniennes celle du Colonel du 15e Chasseurs à Cheval, Paul Jean Louis ROSSIGNOL-DUPRE et de Jean-Marie SONGEON dont la brillante carrière est retracée en annexe de votre lettre mais dont la situation de la tombe n’est pas précisée. Je vous remercie de ces informations et je vais charger un conseiller municipal de faire des propositions de sauvegarde que j’espère mettre en œuvre dès l’exercice 2019 ».
Merci M. Le Maire

 

79 DEUX-SÈVRES

80 Somme
 

81 TARN

82 TARN et GARONNE


83 Var

83 Var
Toulon (83000) (Demande 2018 – mise à jour 2019)

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la sépulture d’Adolphe Hitar
- la sépulture d’Alexandre Burgues de Missiessy
- la sépulture d’Alexandre Mille
- la sépulture d’André Gimelli
- la sépulture d’André Fies
- la sépulture d’Antoine Blond
- la sépulture d’Antoine Guillon
(Demande de Guy Decoulonvilliers)

Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« Monsieur le Maire de Toulon a bien pris connaissance de votre courrier du 2 janvier concernant les sépultures des vétérans des guerres napoléoniennes. Dés réception, votre demande a été transmise au Service des Cimetières de notre ville qui a aussitôt entrepris les recherches nécessaires. Nous sommes ainsi en mesure de vous confirmer l’existence, au Cimetière Central de la Ville, des tombes suivantes :
- Alexandre H
itar – Mur Watrelot  N° 52
- Alexandre B
urgues de Missiessy – Mur Gambin N° 309
- Alexandre M
ille – Allée J.B Roux N° 20
- André G
imelli – Carré Gimelli 2eme enceinte N° 24 bis
- André F
ies – Allée Girard N° 31
- Antoine B
lond – Allée Lalonde N° 53-54
- Antoine G
uillon – Allée Noble N° 672

D’autre part, nous précisons qu’au carré Gimelli 2e enceinte, se trouve la tombe de l’Amiral Zacharie Allemand (1762-1826), officier de la flotte impériale. Cette information vous intéressera peut-être. Le service des Cimetières reste à votre disposition pour toute information complémentaire ».
Merci M. Le Maire.

84 VAUCLUSE

Avignon (84000) (Demande 2018 mise à jour 2019)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la tombe d’Antoine Chantron. Décédé le 13 novembre 1842 à l’âge de 71 ans. Volontaire au 3e bataillon de Vaucluse (1793), passé lieutenant au 3e bataillon de pontonnier (an VIII), capitaine au 2e d’artillerie à pieds (1807), colonel (1813). Il sert à l’Armée d’Italie (an II à an IX), Naples (1806), Prusse, Pologne, Allemagne, Tyrol, Russie et Saxe, blessé à Lützen et à Bautzen, présent au siège de Torgau. Inscription sur la tombe :« ICI REPOSE / ANTOINE CHANTRON / COLONEL D’ARTILLERIE / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE SAINT LOUIS / ADMINISTRATEUR DU MUSÉE CALVET / DÉCÉDÉ A AVIGNON / LE 13 NOVEMBRE 1842 / AGE DE 71 ANS ».
- la tombe de François Dumas. Né le 21 juillet 1789, décédé le 8 août 1844 à Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées, aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques). Entré au 6e de ligne (1809), caporal (1810), sergent (1812), sous-lieutenant puis lieutenant (1813). Il sert à l’Armée d’Italie (1809-1814), blessé d’un coup de feu à la cuisse près de Trieste. Inscription sur la tombe : « A LA MÉMOIRE / DE FRANCOIS DUMAS / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / NE LE 21 JUILLET 1789 / DÉCÉDÉ AUX EAUX-BONNES (BASSES-PYRENEES) / LE 8 AOÛT 1844.
- la sépulture de Jean-Antoine Audigane. Décédé le 12 avril 1851. Entré au service (1792), sous-lieutenant au 1er léger, blessé lors de la prise du château de Reggio (1808), capitaine au 23e léger, blessé au combat de Goldberg (1813). Inscription sur la tombe : « ICI REPOSE / JEAN ANTOINE AUDIGANE / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / MORT LE 12 AVRIL 1851 ».
- la sépulture de Joseph Chabran. Né à Cavaillon (Vaucluse) le 21 juin 1763, décédé à Avignon le 28 janvier 1843, dans son hôtel particulier rue Paul Saïn, à l’âge de 79 ans. La tombe du général Chabran est un monument assez simple, qui se signale par une courte colonne (symbole de l’union entre la terre et le ciel) qui supporte une croix de fer posée sur un globe. Inscription sur la tombe : « ICI REPOSE / JOSEPH COMTE DE CHABRAN / LIEUTENANT GÉNÉRAL / COMMANDEUR DE L’ORDRE ROYAL DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE SAINT LOUIS / DÉCÉDÉ / LE 28 JANVIER 1843 ». Il fut nommé général de brigade à titre provisoire puis à titre définitif en l’An IV (1796) et en l’an V (1797), puis général de division en l’an VII (1799). Il est Commandeur de la Légion d’Honneur et Chevalier de Saint Louis. Il a combattu en Italie (campagne de 1796-1797), en Helvétie, en France et en Espagne. Il devient maire de Cavaillon sous la Restauration.
- la sépulture de Charles Joseph de Carméjane. Il est né en 1772, décédé en 1830. Chef de bataillon au 5e d’artillerie à pied (1801), colonel (1806), directeur de l’artillerie à Turin, puis à Venise (1808), chef d’état-major de l’Armée d’Italie sous le prince Eugène. Baron de l’Empire (1810). Inscription de la tombe : « LE GÉNÉRAL / CHARLES JOSEPH BARON / CARMEJANE / 1772-1850 ».
- la tombe d’Augustin de Carméjane. Il est né en 1778, décédé en 1866. Il sert successivement au 8e Hussards, 20e dragons, lieutenant (1807), puis capitaine au 4e régiment d’artillerie à pied. Inscription sur la tombe : « CHEVALIER / AUGUSTIN DE CARMEJANE / OFFICIER D’ARTILLERIE / 1774-1866 ».
- la sépulture de Jean-Baptiste Octave Régeau. Il est décédé à Avignon le 21 juillet 1848, à l’âge de 59 ans. Il est entré au 9e léger (1807), sergent-major (1811), sous-lieutenant (1813) , lieutenant au 3e Voltigeurs (mai 1815). Il sert en Prusse, Espagne (1808-1814), France et Belgique. Inscription sur la sépulture : « CI-GÎT JEAN BAPTISTE OCTAVE REGEAU / GÉNÉRAL DE BRIGADE / COMMANDEUR DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEVALIER DE L’ORDRE DE LÉOPOLD DE BELGIQUE / DÉCÉDÉ A AVIGNON LE 21 JUILLET 1848 / A L’ÂGE DE 59 ANS / DANS SON COMMANDEMENT DES DÉPARTEMENTS / DE VAUCLUSE / HAUTES ET BASSES ALPES ».
- la tombe de Jean-Urbain Fugière. Il est né à Valence le 8 février 1752. Décédé à Avignon le 17 décembre 1813. Il est l’un des généraux d’Empire inhumés à Saint-Véran avec le général Chabran. Soldat des guerres de la Révolution. Il fut nommé général de brigade le 3 germinal an VI (23 mars 1798). Il participa à la Campagne d’Égypte, notamment à la bataille des Pyramides (le 3 thermidor an VI / 21 juillet 1798), où il fit preuve d’une grande valeur et, lors de la bataille terrestre d’Aboukir, le 7 thermidor an VII (25 juillet 1799), un boulet de canon lui enleva le bras gauche. Il fut amputé directement sur le champ de bataille par le chirurgien Larrey, en présence du général en chef, le général Kléber. En récompense de sa conduite, Kléber lui fit don de son propre sabre, sur lequel il avait fait graver : « Bataille des Pyramides, Bataille d’Aboukir, le général en chef Kléber au général de brigade Fugière, au nom du Directoire exécutif ». Désormais incapable d’un service actif, le général Fugière obtint le commandement de la succursale des Invalides d’Avignon, où il retrouvait beaucoup de ses camarades de l’Armée d’Égypte. Il demeura douze ans à ce poste de confiance, avant de mourir le 17 décembre 1813. Il fut enterré à Saint Roch, mais, vingt ans après, au moment de la désaffectation définitive de ce cimetière, en 1833, les invalides se cotisèrent avec générosité pour offrir à leur ancien chef une nouvelle sépulture dans le jardin de l’hôtel des invalides. Mais en 1850, la succursale des invalides fermait, et le général Fugière fut inhumé à Saint Véran. La dalle, qui date peut-être du premier tombeau de Saint Roch, a souffert de ces déménagements successifs et l’épitaphe originale était quasiment effacée. Elle a été restaurée récemment par le Souvenir Français : CI-GÎT / LE GÉNÉRAL FUGIERE / OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / COMMANDANT EN CHEF / LES MILITAIRES INVALIDES / A LA SUCCURSALE D’AVIGNON / ET LE DÉPARTEMENT DE VAUCLUSE / IL FUT BON GÉNÉRAL ET PÈRE DU SOLDAT / BON MARI BON AMI / DÉCÉDÉ LE 17 DÉCEMBRE 1813 / AGE DE 62 ANS / REQUIESCAT IN PACE ».
- la sépulture de Jacques Pierre Hardy. Il est né le 31 décembre 1775 à Marseille. Décédé le 12 avril 1825 à Avignon, à l’âge de 49 ans. Lieutenant ingénieur (1796), capitaine d’artillerie au bataillon des pontonniers (1800), adjoint à l’inspection des revues (1811-1814). Il sert aux Armées d’Italie (1796-1800) et d’Espagne (1811-1814). Sous-intendant militaire à Avignon, Chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’Honneur. L’inscription sur la dalle dit : « ICI REPOSENT EN PAIX / L’HONNEUR / JACQUES PIERRE HARDY / DÉCÉDÉ LE 12 AVRIL 1825 / SOUS-INTENDANT MILITAIRE A AVIGNON / ENLEVE A L’AGE DE 49 ANS / A SA FAMILLE DONT IL FESAIT / LA GLOIRE, LA GLOIRE, L’HONNEUR ET LE BONHEUR / A LA PATRIE DONT IL ÉTAIT UN DES / MEILLEURS CITOYENS

Le 17 avril 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« En réponse à votre lettre du 19 décembre 2018, je suis en mesure de vous fournir les renseignements détaillé des soldats du Ier Empire inhumés dans notre cimetière Saint Véran.
- Antoine Chantron Carré 1, rangée Mur Ouest, tombe 12 (le long du mur d’enceinte)
- François Dumas Carré 1, rangée Nord, tombe 21
- Jean Baptiste Audigane Carré 2, rangée Mur Ouest, tombe25 (le long du mur d’enceinte)
- Joseph Chabran Carré 2, rangée Nord, tombe 21 (colonne tronquée sur socle cubique)
- Charles Joseph de Carméjane Carré 3, rangée Centre, tombe 1
- Augustin de Carméjane Carré 3, rangée Centre, tombe 1 (il est inhumé dans la sépulture de son frère Charles Joseph).
- Jean Baptiste Octave Régeau Carré 6, rangée Mur Est, tombe 13 (le long du mur, proche de la tombe d’Agathe Rambaud)
- Jean Urbain Fugière Carré 7, rangée Mur Est, tombe 29
- Jacques Pierre Hardy Carré 16, rangée Nord, tombe 17 ».

Merci M. Le Maire

 

85 Vendée

 

86 VIENNE

 

87 Haute-Vienne

Janailhac (87800) (Demande 2017 mise à jour 2018)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Mathieu Joseph d'Arbonneau. Il est né le 1er octobre 1750 à Limoges et mort le 21 juin 1813 à Abjat, commune de Janailhac (Haute-Vienne), général commandant la cavalerie (Demande de Madame Elisabeth Boulaye)

Réponse de la Mairie : « Nous avons pris connaissance de votre courrier concernant la sépulture du Général Arbonneau dans le cimetière de Janailhac. Nous vous informons que des travaux ont déjà été effectués dans les années 2000 et que nous veillons au bon état d’entretien de cette sépulture ». Merci M. le Maire.

Limoges (87000) (Demande 2017 mise à jour 2018)
Intervention de l’ACMN pour la sauvegarde de la sépulture la sépulture de Monsieur Charles Ardant du Picq ( 1821-1870 ) soit réalisé par les services de la Ville, Colonel et théoricien militaire français. Située dans la section 2, cette sépulture fait partie des "personnalités et monuments remarquables" figurant sur le dépliant du cimetière de Louyat "1806-2006".
(Demande de Philippe Nouhaud, Délégué Régional)

Moisannes (87400) (Demande 2017 mise à jour 2018)
Intervention de l’ACMN pour la sauvegarde et de l'entretien de la sépulture de Monsieur Simon François Gay de Vernon (1760 - 1822) soit réalisé par les services de votre commune. Cette sépulture située à gauche de l'allée principale menant au monument aux morts est celle d'un Colonel du Génie, Commandant en second de l’École Polytechnique, professeur de fortifications de 1798 à 1804 et directeur d'études jusqu'en 1812. Ses théories ont été enseignées au début du XIXe siècle dans toutes les écoles militaires ( "Traité élémentaire d'art militaire et de fortification à l'usage des élèves de l’École Polytechnique et des élèves des écoles militaires" publié en 1805 )
(Demande de Philippe Nouhaud, Délégué Régional)

Saint-Junier (87200) (Demande 2017 mise à jour 2018)
Intervention de l’ACMN pour la sauvegarde de la sépulture de Léonard Martial de Maublanc ( 1786-1873 ) soit réalisé par les services de la ville. Située dans la partie haute de l'ancien cimetière, cette sépulture est celle d'un "Commandant au Régiment des Cuirassiers de Berry" ( 4e Régiment de Cuirassiers ). D'abord sous Lieutenant au 1er Cuirassiers, il est blessé à Eylau ( 1807 ). Nommé Capitaine en 1811, il a ensuite participé à la Campagne de Russie ( 1812 ). Monsieur de Maublanc a d'autre part exercé la fonction de Maire de la ville.

Le 15 juin 2017, Monsieur Philippe Nouhaud informe le Président :
« En réponse à votre courrier adressé au Maire de Saint-Junien le 5 décembre 2017 relatif à la possibilité que l’entretien de la sépulture de Léonard Martial de Maublanc soit réalisé par les services de la Ville, j’ai le regret de vous informer que ce n’est pas possible. En effet, la sépulture précitée est active, ce qui signifie que des ayants droit en sont propriétaires et que l’entretien leur incombe. Cependant l’intérêt de cette sépulture et des personnalités qu’elle renferme est du plus grand intérêt pour l’histoire de notre Ville, aussi vous voudrez bien trouver ci-dessous les coordonnées d’un de ces ayants droit connu afin que vous puissiez utilement prendre contact avec lui. Probablement que cette sépulture qui renferme les restes d’un autre vétéran du Premier Empire, Etienne Soulier de Choisy, mériterait de comporter une mention rappelant la mémoire de ces des deux officiers de Napoléon Ier » . Merci M. le Maire

 

88 VOSGES

Bains-les-Bains (88240)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
- la sépulture du Lieutenant-Colonel Nicolas Poirot, Officier de la Légion d’honneur. Campagnes d’Afrique de 1856-1859, d’Italie 1859, 1870-1871.
- la sépulture de Victor Helin, né le 22 frimaire an V, fils de Gaspard et de Marie Garcin. Engagé et incorporé le 15 juillet 1813 au 2e régiments des gardes d’honneur. En congé absolu le 27 mars 1814. Médaillé de Sainte-Hélène. Une campagne.
- la sépulture de Charles-Benoît-Gustave Power. Né le 13 octobre 1824 à Dunkerque (Nord), meurt à Bains-les-Bains (88) le 29 avril 1876. Capitaine en retraite et chevalier de la Légion d’honneur en juin 1859. Participe aux campagnes du 71e régiment de ligne comme lieutenant, 16 ans de service, 5 campagnes à son service, blessé grièvement.
Sépultures en état de procédure de reprise.
(Demande de Eric Casadeball, Délégué Régional)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde des sépultures
- de François Xavier Doucet. Entré au régiment des fusiliers chasseurs (mai 1808), sergent au 5e voltigeurs de la Jeune Garde (1811), adjudant sous-officier (1812), sous-lieutenant adjudant major au 13e voltigeurs (1813). Il fait les campagnes d’Espagne (1808), blessé devant la Corogne (17 janvier 1809), Allemagne, de nouveau en Espagne (1810-1811), Saxe et France : « FRANÇOIS XAVIER DOUCET / CAPITAINE EN RETRAITE / MÉDAILLÉ DE SAINTE-HÉLÈNE / CHEVALIER DE LA LÉGION D'HONNEUR / CHEVALIER DE 1ÈRE CLASSE DE ST FERDINAND D'ESPAGNE / 1787 - 1881 » Médaillé de Sainte-Hélène.
- de Jean-Baptiste Hocquaux. Tambour à l'âge de 12 ans : « B. HOCQUAUX / 1803 – 1874. » Médaillé de Sainte-Hélène.
- sépulture de François Bernard. Incorporé au régiment des fusi­liers-grenadiers de la Garde impériale (1807), passé sergent au 2e tirailleurs (1809), puis au 8e de ligne (juil. 1814). Il prend part aux campagnes de Prusse, Pologne, Espagne, Autriche, Espagne (1810-1812), Saxe, France et Belgique. Médaillé de Sainte-Hélène  : « FRANÇOIS / BERNARD / 1787 – 1871. » La stèle tombée à terre est ornée de la croix de la Légion d’honneur. (Première rangée à droite, tout au fond du cimetière).
- sépulture de Colomban Perrin.Entré au  7e léger (nov. 1812) : « ICI REPOSE[NT] / COLOMBAN PERRIN / … » (Stèle en procédure de reprise contre le mur entre les sépultures Girard dit vieux et Doucet).    
- sépulture d’Auguste Azière. Né le 15 août 1821 à Bains-les-Bains : « Ici repose le corps de / AZIÈRE AUGUSTE / Capitaine au 2me bataillon de chasseurs à pied / chevalier des ordres de / la Légion d’honneur et de Saint Ferdinand /d’Espagne, etc... etc.../ Mort regretté de ses parents /et de ses amis /  dans sa 41e année des suites de ses / campagnes en Chine et en Cochinchine / le 20 janvier 1862 / Priez pour lui. » Mort à l’hôpital de Toulon des suites de ses campagnes.
(Demande de Eric Casadeball, Délégué Régional)

 

89 Yonne
Vermenton (89270)
(Demande 2014 réponse 2018)
Intervention de l’
ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture d’Auguste Vital Ragon (1787-1858). Conscrit de 1807, Chevalier de la Légion d’honneur et médaillé de Sainte-Hélène.
- de la sépulture de Jean Paul Duchêne (1789-1885). Chirurgien aide-major de la Grande Armée. Chevalier de la Légion d’honneur. Médaillé de Sainte-Hélène.
- de la sépulture d’André Charles Boissard (1785-1860). Soldat de l’Empire. Médaillé de Sainte-Hélène.
- de la sépulture d’Edme-Nicolas Bonneville, né le 10 mai 1772 à Vermenton, secrétaire du général Davout en Egypte 1798-1800, Chevalier de la Légion d’honneur en 1805. Commissaire de guerre de seconde classe 1806-1810. Décédé le 18 juin 1845.
- de la sépulture de Jean-Antoine Mignot est né le 10 février 1790 à Vermenton (Yonne).
Il entre au service en 1807, fait 16 campagnes ou 16 années de service, et est blessé 2 fois. Il est nommé sous-lieutenant au 29e régiment de ligne. Entré en jouissance de sa pension le 1er janvier 1823, après 21 ans, 9 mois et 27 jours de service. Médaillé de Sainte-Hélène. Décédé le 27 février 1881.
- de la sépulture de Benjamin Soliveau (1793-1862). Entre au service le 20/11/1812. Sert 4 ans et fait 4 campagnes, 1 blessure : « BENJAMIN SOLIVEAU / DECEDE LE 9 AOÛT 1862 / A L’ÂGE DE 69 ANS » (contre le mur nord).
- de la sépulture de François Quatreveaux, volontaire en 1791, six campagnes, médaillé de Sainte-Hélène. (Dalle et stèle au centre du mur nord).
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

Le 06 mars 2018, la Mairie de Vermenton informe le président de la sauvegarde des sépultures.
Elle sollicite la collaboration de l’ACMN. Merci M. Le Maire.

Le 28 mars 2018, la Mairie de Vermenton informe le Président :
« Suite à votre courrier de février 2014 et à notre dernière conversation téléphonique, je vous informe que nous souhaitons reprendre les 8 concessions de soldats napoléoniens et les intégrer en un édifice souvenir aux Napoléoniens locaux. En effet, ces monuments déjà dégradés par le temps, ont en plus souffert fortement lors de la tempête de mars 2017. Dans le cadre de vos compétences, nous souhaitons bien évidemment vous associer à ce projet et envisager une participation financière de votre association ». Merci M. Le Maire

Villeneuve l’ Archevêque (89190) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la sépulture de Charles Henri Hippolyte Villiers
- la sépulture de Edmé Chenault
(Demande de Guy Decoulonvilliers)

Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« J’ai la chance d’avoir sur ma commune, un habitant passionné d’histoire, ancien directeur d’école, qui plus est maire honoraire de mon beau village. Aussi, je me suis permis de demander à cet habitant, Michel Rébéquet, d’effectuer les recherches demandées. Pour en avoir échangé avec lui, je pense pouvoir vous dire, sans me tromper, qu’il en a retiré une réelle satisfaction :
- la sépulture de Charles Henri Hippolyte Villiers (1789-1886).
Soldat du 1er Empire. Maire de Villeneuve l’Archevêque, Chevalier de la Légion d’honneur par décret de l’Empereur Napoléon III, Médaillé de Sainte-Hélène sous le Second Empire. A effectué un an de service et fait une campagne. Entré au service le 7 octobre 1813. A participé à la Campagne de France. La sépulture existe encore de nos jours.
- sépulture de Edmé Chenault. Capitaine à la retraite, Chevalier de la Légion d’honneur, décédé à Villeneuve l’Archevêque le 23/02/1816».

Merci M. Le Maire

 

 


90 Territoire de Belfort

Giromagny (90200)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- sépulture de Marchand Simon. Engagé en 1791, il sert comme artilleur à l'armée du Rhin sous Custine, puis à l'armée de Rhin et Moselle sous Moreau avant de rejoindre l'Egypte. Il obtient une grenade d'honneur à Saint Jean d'Acre où il perd une grande partie de ses dents, victime ... de jets de pierres. A Aboukir, il est nommé officier.
Ayant reçu la légion d'honneur des mains de Napoléon (selon ce qui est marqué sur la tombe), il continue ses campagnes en Italie où il se fait remarquer au siège de Gaëte. Il finira sa carrière dans l'armée d'Espagne à Valladolid en 1809 pour raisons de santé.
(Demande des Vosges Napoléoniennes)

 


91 Essonne
 

 

92 Hauts-de-Seine
 

 

 

94 Val-de-Marne

Fontenay-sous-Bois (94125) (Demande 2018 – mise à jour 2019)
Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- sépulture de Esserbet
- sépulture de Girardin
- sépulture de Saye
- sépulture de Scheltien

Le 15 mars 2019, Monsieur Guy Decoulonvillers informait le Président :
« C’est avec beaucoup d’intérêt que le maire a pris connaissance de votre courrier, concernant votre demande de recensement de sépulture citées en objet : demande de recensement de sépultures des vétérans des guerres napoléoniennes. Pour faire suite à cette demande, veuillez trouver ci-joint les éléments fournis par le cimetière communal : les sépultures de Messieurs ESSERBET, GIRARDIN et SAYE ne sont pas existantes au cimetières communal. Toutefois elles pourraient faire partie de la Ville de Vincennes compte tenu de leur ancienneté. La sépulture de Monsieur SCHELTIEN décédé le 28 mai 1876 est présente dans le cimetière sous la forme d’une chapelle (Perpétuelle) entretenue par la famille ». Merci M./Mme le Maire !

 

 

95 Val d'OISE
Taverny (95150)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
des tombes de :
- Jean-Baptiste Pradal, né en 1792 à Montperat (Tarn-et-Garonne) 21e,   9e (1812), 31e (1813) et 10e (1814) Chasseurs, puis Cuirassiers d'Angoulème en 1816 (volontaire). Il sert du 12/03/1812 au 15/09/1819. Médaillé de Ste-Hélène. Il décède 1863 et est inhumé au sein de la sépulture familiale, carré D-50.
- Stanislas Blanquet. Sert au 13e, puis au 4e Léger. Médaillé de Ste-Hélène. Il décède en 1861, est inhumé au sein de la sépulture de Stanislas et Jules Blanquet, carré D-75.
- Jean-Pierre Dubost, Sert au 1er d’artillerie, puis au 4e de la Jeune Garde, période 1814-1815. Médaillé de Ste-Hélène. Décédé en 1883.

(Demande de Guy Decoulonvillers)

Le 21 juin 2018, la Mairie informe le Président :
« Suite à votre courrier en date du 6 juin dernier, je suis en mesure de vous donner les éléments d’information suivants. J’ai, en effet, retrouvé la sépulture de quelques uns des vétérans des guerres napoléoniennes.
- Jean-Baptiste PRADAL, né en 1792 et décédé en 1863, est inhumé au sein de la sépulture familiale située au carré D-50 (procédure de reprise administrative pour état d’abandon).
- Stanislas BLANQUET, décédé en 1861, est inhumé au sein de la sépulture de Stanislas et Jules BLANQUET situé au carré D-75.
- Jean-Pierre DUBOST, décédé en 1883
».
Merci M. Le Maire

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
Cimetière, rue Jean XXIII, cimetière communal, ici reposent :
Carré B :
- Marie-Joseph-André-Augustin de Capriol de Saint-Hilaire. Sous-lieutenant au 105e de ligne (1798), lieutenant (1799), capitaine (1803), chef de bataillon (1807), major du 10e de ligne (1811), colonel du 28e de ligne (1813). A servi en Italie, Espagne et Saxe. Les inscriptions deviennent illisibles :
« ici repose le corps de Monsieur Marie Joseph André Auguste / DE CAPRIOL SAINT HILAIRE / GÉNÉRAL DE BRIGADE / CHEVALIER DE SAINT-LOUIS / COMMANDEUR DE LA LÉGION D’HONNEUR / DÉCORÉ DE SAINT FERDINAND D’Espagne / NE LE 14 AOÛT 1779 / DÉCÉDÉ LE 19 DÉCEMBRE 1849» Puis : « AU GÉNÉRAL ST HILAIRE / LE SOUVENIR FRANÇAIS / ET LA COMMUNE DE TAVERNY ». (Dalle et stèle triangulaire).

Carré D :
- Louis-Florimond Fantin des Odoards. Sous-lieutenant (1800), capitaine au 31e léger (1805), il sert à Austerlitz, en Pologne, en Espagne et au Portugal (1808-1811). Il combat avec le 2e grenadiers à pied de la Garde Impériale en Russie. Major à Kulm, puis colonel du 25e de ligne (1813), prisonnier à Dresde, passé colonel du 22e de ligne, il sert à Ligny et à Waterloo. Mémorialiste : « LE GÉNÉRAL / FANTIN DES ODOARDS / NE A AMBRUN / LE 23 DÉCEMBRE 1778 / MORT A PARIS / LE 18 MAI 1866 / DANS SA 88EME ANNÉE ». (Monument horizontal surélevé, derrière le monument des prêtres et celui des militaires morts pour la France)
(Demande de Dominique Timmermans, vice-président)

Le 29 avril 2019, la Mairie de Taverny informe le Président de la sauvegarde des sépultures.
La Mairie souhaite la collaboration avec l’ACMN pour la restauration des sépultures. Merci M. Le Maire.
Le 3 mai 2019, la Mairie de Taverny informe le Président : « Par courrier du 20 octobre 2018, vous m’interpelliez sur l’état de deux sépultures d’anciens soldats napoléoniens sises au cimetière ancien de Taverny. Comme indiqué par mail en date du 16 novembre 2018, j’ai le plaisir de vous informer que ces tombes, en bon état, ont fait l’objet suite à votre courrier, d’un nettoyage par mes services techniques. Je peux vous assurer de toute mon attention quant à la sauvegarde de ces deux sépultures. En tant que Président de l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens, je souhaiterais vous rencontrer. Aussi, mon cabinet prendra contact avec vous afin de convenir prochainement d’un rendez-vous ». Merci M. Le Maire.

971 GUADELOUPE

TOUTES NOS EXCUSES SI NOUS AVONS écrit "Merci M. le Maire !" lorsque cette fonction est occupée par une dame. C'est la fonction que nous remercions !

ALLEMAGNE

Francfort-sur-le-Main (demande 2017 - mise à jour 2018)

Le Consul Général de France informe le Président de la restauration du monument du Général Hoche, situé Am Hoche à Weissenthurm. Il est constitué d’une stèle commémorative  et d’un jardin. Les reliefs appliqués sur la partie centrale du socle ont été créés en 1800 par le sculpteur Louis Simon Boizot. L’étendue du monument est démarquée par une construction ronde d’environ 32 m de diamètre rappelant une tombe ronde, avec une chambre mortuaire souterraine au centre. Au milieu s’élève un obélisque de base carrée de 8 m de hauteur, érigée sur un socle à trois étages sur une surface plane et recouverte d’herbe.
L’ACMN, un grand nombre de mécènes et le Consulat de France de Francfort-sur-le-M
ain vont collaborer pour la restauration de ce monument.

Le 5 janvier 2018, le Consul Général de France informe le Président :
« Je tiens à vous remercier personnellement pour votre bienveillante attention et votre soutien à notre projet. Pour le mettre en œuvre, nous devons juridiquement attendre une validation par les autorités afin de commencer les travaux prescrits et reviendrai dès lors vers vous pour vous confirmer les modalités comptables de prise en compte de votre engagement »

 

Belgique
Fleurus
(demande 2017 - mise à jour 2018)
De gros travaux ont été effectués devant le château de la Paix à Fleurus, QG impérial au soir du 16 juin 1815. La stèle avec la plaque mentionnant le séjour de Napoléon avait été enlevée. La ville de Fleurus a envoyé une réponse rassurante au vice-président, "la plaque de la stèle sera bien replacée. La stèle elle-même avait bougé avec le temps et donc, d’après les informations qui m’ont été communiquées, la plaque sera placée sur une nouvelle stèle plus près du château."
Merci à la ville de Fleurus.
Inauguration de la stèle et plaque devant le château de la Paix à Fleurus a eu lieu le samedi 16 juin 2018.

Site de la bataille de Waterloo

27/10/2018
Cérémonie en hommage au général Desvaux de St-Maurice avec dépôt de gerbe à l'Aigle blessé, organisée par M. Christian Richard, membre du Comité d'honneur de l'ACMN.

28/10/2018
Travaux d'entretien et de restauration des monuments français par une équipe de l'Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens.
- Monument polonais : nous avons recollé 3 lettres et repeint le « S » doré en noir.
- Stèle Durutte : nous y avons recollé plusieurs lettres. Malheureusement, un « L » et un « E » manquaient.
- Monument français d'Hougoumont : nous avons remplacé les 2 plaques de plastique à l’arrière, qui était tout à fait décolorées, par une nouvelle plaque en cuivre reprenant les mêmes textes et mentionnant la restauration de 2012-2015. C’est du plus bel effet. Nous avons planté les bruyères et enfin complété avec les violettes, symbole bonapartiste. Ensuite, nous avons encore une fois nettoyé le monument. Malheureusement, il y a des taches vertes qui ne partent pas sur les ailes.
- Stèle Marcognet : nous avons dégagée, car elle était à nouveau presque entièrement couverte par les ifs.

23/11/2018
Pose d'une plaque commémorative au cimetière de Nivelles et poursuite des travaux d'entretien et de restauration des monuments français par une équipe de l'Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens.
 

 

ITALIE

 

SUISSE

TchéquiE

Moravske Budejovice
Placement d'un nouveau monument sur la tombe du général Boudet, mort le 14 septembre 1809. Inauguration le 13 octobre 2018. Initiative d'un comité local tchèque.Son cœur repose dans la sépulture de famille au cimetière Beauferrier, à Bergerac.
Dragon au régiment de Penthièvre en 1785, il obtient son congé en 1788 après une affaire assez trouble de « complot de désertion » qu'il n'aurait pas révélé. Il revient à l'armée en 1792 en se faisant élire lieutenant au 7ème  bataillon des volontaires de la Gironde. Il sert à l'armée des Pyrénées (1792-1793) puis est envoyé en Guadeloupe (1794-1799) où il devient général de division. Après un passage à l'armée de Batavie sous Brune, il participe à la 2ème campagne d'Italie en commandant une division sous Duchesne, puis sous Murat, enfin dans le corps de Desaix. Il est blessé à Marengo (14 juin 1800). Il ne rentre d'Italie qu'en 1801, puis est envoyé à Saint-Domingue (1801-1802). Il fait la campagne de 1805 dans le 2ème corps de Marmont, puis retourne en Italie. Après divers commandement, il participe à la campagne de 1809 en commandant une division du 4ème corps. Il se signale à Essling (21-22mai), mais la perte de son artillerie à Aspern (6 juillet) lui fait encourir de vifs reproches de la part de Napoléon. Il meurt peu après, peut-être en se suicidant.
Jacques Garnier (Dictionnaire Napoléon )

 

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