Interventions/Actions de l'ACMN pour sauvegarde/restauration 2016
Vous trouverez les restaurations 2016 à cette page
 

Interventions 2015

Interventions 2014

Interventions 2013
Interventions 2012

 

Total pour 2016 : l'ACMN a fait des interventions/actions/restaurations pour 94 monuments dans 48 lieux !

Dernière mise à jour : 12/01/2018

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Attention : classement par département (au sein de chaque département, classement alphabétique par nom de ville)
01 Ain - 02 Aisne - 03 Allier - 06 Alpes-Maritimes - 08 Ardennes - 09 Ariège - 10 Aube - 12 Aveyron - 14 Calvados - 16 Charente - 17 Charente-Maritime - 18 Cher - 19 Corrèze - 21 Côte d'Or - 23 Creuse - 24 Dordogne - 25 Doubs - 26 Drôme - 27 Eure - 28 Eure-et-Loir - 30 Gard - 31 Haute-Garonne - 32 Gers - 33 Gironde - 35 Ille-et-Vilaine - 36 Indre - 37 Indre-et-Loire - 38 Isère - 39 Jura - 40 Landes - 41 Loire et Cher - 42 Loire - 43 Haute-Loire - 44 Loire-Atlantique - 45 Loiret - 46 Lot - 49 Maine-et-Loire - 50 Manche - 51 Marne - 52 Haute-Marne - 53 Mayenne - 54 Meurthe-et Moselle - 55 Meuse - 56 Morbihan - 57 Moselle - 59 Nord - 60 Oise - 61 Orne - 62 Pas-de-Calais - 63 Puy-de-Dôme - 64 Pyrénées- atlantiques - 65 Hautes-Pyrénées - 67 Bas-Rhin - 68 Haut-Rhin - 69 Rhône - 71 Saône-et-Loire - 72 Sarthe - 75 Paris - 76 Seine-Maritime - 77 Seine-et-Marne - 78 Yvelines - 79 Deux-Sèvres80 Somme - 81 Tarn - 82 Tarn et Garonne - 83 Var - 85 Vendée - 86 Vienne - 87 Haute-Vienne - 88 Vosges - 89 Yonne - 91 Essonne - 92 Hauts-de-Seine - 94 Val-de-Marne - Allemagne - Belgique - Italie - Suisse


Nous remercions M. Alain Chappet pour son aimable collaboration.
Interventions de l'ACMN par son Président.
Inventaire des interventions/restaurations réalisées par d'autres associations ou municipalités. (liste arrêtée au 12-01-18).

Les département ci-dessous qui contiennent des liens vous conduiront à la page du site de notre délégué.

 

01 AIN

02 AISNE

Belleu (02200) (Demande 2014 – réponse 2016)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture d’Annet Morio de L’Isle. Sous-lieutenant au 5e dragons (1800), lieutenant aide de camp de Louis Bonaparte (1803-1807). Il commande le 16e léger en Espagne (1810). Général de brigade et baron de l’Empire en 1813. Il prend part à la défense de Mayence en 1814 : « GÉNÉRAL DE BRIGADE / ANNET MORIO DE L’ISLE / BARON DE L’EMPIRE / 1779 – 1828 ». (Dalle surélevée à droite dans l’allée qui conduit à l’église).
(Demande de notre membre Alain Chappet)
Le 04 octobre 2015, M. Bruno Ballery, Délégué Régional de l’Aisne, informait le Président de la restauration de la sépulture par la Mairie de Belleu et de la pose de deux plaques commémoratives.
Le 11 mai 2016, le Président de l’Association de Reconstitution Historique, 16e Régiment d’infanterie légère, informait le Président :
« Je vous ai contacté pendant l’année 2015 pour avoir des informations sur le Général Morio de l’Isle qui a été chef de corps de notre régiment de 1810 à 1813. Par ailleurs, à l’initiative de la Délégation de l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens, la Commune de Belleu (près de Soissons dans l’Aisne), a mené la rénovation de la tombe du général. Ainsi, en coordination avec la Mairie de Belleu, le 16e Régiment d’infanterie légère réalisera une prise d’armes autour de la tombe rénovée du général le samedi 28 mai prochain à 11h00. Je vous invite cordialement à vous joindre à cet événement ».
La cérémonie
a eu lieu le 28 mai 2016.
Article dans L'Union du 1er juin 2016.
Article dans l'Axonais du 2 juin 2016.

Craonnelle (02160) (Demande 2015 – réponse 2016)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de
Dieudonné Alexandre Edouard Lacouster (1820-1891). Chef de bataillon au 87e de ligne et Officier de la Légion d’honneur.
- de la sépulture de
Joseph Alexandre Lacouster (1787-1861). Chef d’escadron aux Chasseurs à cheval de la Garde Impériale. Aide de camp du Général Lion. Chevalier de la Légion d’honneur. Ult. Officier de la Légion d’honneur, Officier de l’Ordre de Saint-Ferdinand d’Espagne et Chevalier de Saint-Louis.
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)
Réponse de la Mairie : « Je tiens à vous assurer sur la sauvegarde des tombes de Joseph Alexandre Lacouster et de Dieudonné Alexandre Edouard Lacouster. Elles sont entretenues par la Commune et ne feront pas l’objet de reprise de concession ». Merci M. le Maire.

 

 

03 ALLIER

 

06 Alpes-Maritimes

 

 

08 Ardennes

 

 

09 Ariège

Lagarde (09500)
Le 20 février 2016, M. David Pelletier, Délégué auprès du Président, nous informe de la restauration par la Mairie de la sépulture du général Jean-Marc Espert, dit de Bulach. Il sert à l’armée d’Italie (1795-1801), puis passe au service de Naples comme chef de bataillon (1806), colonel en 1808, passe au service d’Espagne (1808-1813), maréchal de camp au service d’Espagne (1811), aide de camp du roi Joseph (1813), rentre en France comme colonel (1814), sert à la bataille de Paris (1814), maréchal de camp le 21 avril 1815.
(Partie droite au centre du cimetière, deux grandes croix de pierre côte à côte marquent la tombe du général et de son épouse).

 

10 AUBE

 

12 AVEYRON

14 CALVADOS

Donnay (14220)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- de la tombe de Louis-Anselme Briquet : capitaine de cavalerie (1794), commande la compagnie d’élite du 7e hussards en 1806, chef d’escadron, blessé à Mojaïsk  (10 septembre 1812), nommé major du 4e hussards (25 septembre 1812) :  « IL A FAIT AVEC LE PLUS GRAND HONNEUR / DEPUIS 30 ANS LES CAMPAGNES / DE POLOGNE ET DE RUSSIE ».  (Monument situé près de l’église). (Demande de
David Pelletier, Délégué du Président)

Guéron (14400)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture d’Eugène Alais. Admis comme élève à l’École spéciale militaire (1805), sous-lieutenant au 75e de ligne (1806), lieutenant (1809), capitaine (1813). Fait les campagnes de Prusse, Pologne, Espagne (1808-1812), Saxe, blessé à la main droite à Pirna (8 sept. 1813), fait prisonnier à Dresde (11 nov. suivant).  Rentré en 1814, il reprend  du service, reçoit une blessure similaire à Wavre le 19 juin 1815. (Monument constitué de deux obélisques courts pyramidaux).

(Demande de
David Pelletier, Délégué du Président)

Monument restaurée par la municipalité de Guéron courant printemps 2016 Merci à eux !
http://www.larenaissance-lebessin.fr/2016/07/31/un-village-aux-tresors-meconnus-de-l-epoque-imperiale/

Mathieu (14920)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
-
de la sépulture de Pierre-Jacques-Guillaume Lair, inspecteur du génie maritime.  Dans l’épitaphe : « BREST / BOULOGNE / ANVERS ». (Ensemble de trois tombes entourées d’une grille, à droite de l’église). (Demande de David Pelletier, Délégué du Président)

 


16 CHARENTE
La Rochefoucauld (16110) (Demande 2014 – réponse 2016)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture d’Arnaud
Duroux (1788-1857). Capitaine. Blessé une fois à Gérone en Espagne en 1809. Chevalier de la Légion d’Honneur et médaillé de Sainte-Hélène.
- de la sépulture de Pierre Abel S
ibilet (1796-1859). Blessé à Waterloo. Officier de la Légion d’Honneur. Médaillé de Sainte-Hélène.
- de la sépulture d’Antoine Laborde. Son nom d’origine est Antonio Laborda, né à Saragosse le 20 mai 1786. Il sert dans les armées françaises en 1807, notamment dans le régiment Joseph-Napoléon, puis dans le 6e régiment étranger et enfin dans la Légion étrangère. Naturalisé Français, il est en réforme en 1828, puis libéré définitivement du service le 17 septembre 1833. Médaillé de Sainte-Hélène et Chevalier de la Légion d’Honneur.
- de la sépulture de François Machenaud (1773-1835). Blessé deux fois en Italie et en Egypte. Maire de Brie sous l’Empire, chef de bataillon de la garde nationale en 1831.
En 2015, la Mairie nous fait savoir que les sépultures sont sauvegardées. Merci M. le Maire
Le 25 février 2016, la Mairie informe le Président :
« Afin de répondre à votre demande, j’ai fait procéder à un état des lieux des monuments napoléoniens sis en notre commune et mentionnés dans votre courrier.

- Armand Deroux (1788-1857) CP 29 – ordre #7 : 2 tombales et 1 stèle en pierre. Fer forgé autour de 4 canopées en angles (bon état général mais pas d’entretien).
- Pierre Abel Sibilet (1796-1859) CP 19 – ordre # 134 : ensemble de 8 pierres tombales et 1 caveau, 2 cases en fer (très mauvais état) – béton désagrégé. L’ensemble repose sur une dalle en béton très abîmée.
- Antoine Laborde – ordre # 3 : stèle et croix en fer forgé, pierre tombale sculptée (sabre et épaulette) : bon état – Pas d’identification du défunt, la plaque mentionnant les dates de naissance et de décès a disparu. Les symboles gravés sur la pierre tombale ne constituant que des indices.
- François Machenaud (1773-1835) CP 50 – 183 – ordre # 40 : chapelle en 6 pierres cases. Toitures en très mauvais état.
La conservation de ces sépultures représente pour les élus de notre ville, une charge morale et un respect indéniable. Cependant, les contraintes budgétaires actuelles ne nous permettent pas d’envisager, à court terme, la restauration de ces monuments ».

 

Saint-Cybardeaux (16170) 
Tombe de Jean Baptiste Garnier, médecin du roi de Westphalie, Jérôme Bonaparte, chevalier de l'ordre royal de Wurtemberg. Tombe en cours de reprise, sauvée et restaurée (par la mairie) suite à l'intervention de notre délégué Alexandre Baury.
Bravo à lui et merci à la mairie. (Voir bulletin Vol 18 : 1-2, p.59.)

– Une autre tombe dans ce cimetière mérite l’attention : « ICI REPOSENT PIERRE LAIR, / EPOUX DE LLE BLAIS ... / ANCIEN COMPAGNON D’EXIL DE NAPOLÉON Ier À STE HÉLÈNE / …  … » (Carré 2, 9e rang à droite depuis l’entrée, 11e tombe). L'état-civil de Saint-Cybardeaux indique que Pierre Lair est décédé le 29 décembre 1856 à 64 ans. (A voir pour ces informations ci après : Il ne peut donc pas avoir reçu la médaille de Sainte-Hélène. Un homonyme, né en 1794 et décédé en 1861 à Jauldes (Charente) a effectivement reçu la médaille de Sainte-Hélène).

Villegats (16700)
Le 31 mai 2016, M. Alexandre Baury, Délégué Régional de la Charente, informe le Président de la sauvegarde de la tombe du général Brumauld de Villeneuve.
Cimetière communal, tombe de Pierre Brumauld de Villeneuve, capitaine au 1er d’artillerie à pied (1800), chef de bataillon (1802), colonel (1808), sert à la Martinique, directeur du parc d’artillerie du 2e corps (1809), commande l’artillerie de la 2e division de la Garde impériale en Russie. Chevalier de l’Empire en 1809. Parmi l’épitaphe : « ENTRÉ AU SERVICE EN 1784, IL PRIT PART / AUX PLUS MÉMORABLES CAMPAGNES DE L’EMPIRE / ET S’Y DISTINGUA PAR SON NOBLE COURAGE / ET SES TALENTS MILITAIRES. » (Face à l’entrée, près du calvaire du cimetière).  
 
Réponse de la Mairie : «  Suite à votre message, il a été décidé par une délibération, que le conseil municipal a émis le choix d'entretenir cette sépulture qui a un intérêt d'histoire pour la commune ».
Merci M. le Maire !

17 CHARENTE-MARITIME

 

18 Cher
 

19 Corrèze

 

21 Côte d'Or

 

23 CREUSE

 

 

24 Dordogne

 

 

25 DOUBS

 

26 DRÔME

Beaumont lès Valence (26760)
Le 25 janvier 2016, David Pelletier, Délégué auprès du Président, nous informe de la restauration de la sépulture de Jacques Montoison. Vélite aux chasseurs à pied, retraité après sa blessure à la bataille d’Eylau : « JACQUES MONTOISON / CHEVALIER / DE LA LÉGION D’HONNEUR / NÉ LE 23 OCTOBRE 1780 /
À BEAUMONT / OÙ IL EST DÉCÉDÉ / LE 17 JUIN 1853. » Puis : « Entré aux vélites / le 21 messidor an XII, / il fut incorporé / six mois après / dans les chasseurs à pied. / Il assista au couronnement / de l’Empereur à Paris / et à son sacre à Milan. / Il fit les campagnes d’Ulm, / d’Austerlitz, d’Iéna et d’Eylau. / Le 8 février 1807 / il eut la jambe droite emportée / par un boulet à Eylau, / où il fut décoré / sur le champ de bataille. » Et : « QUE SONT LES SOUFFRANCES / DU TEMPS PRÉSENT / EN COMPARAISON DE LA GLOIRE / QUI EST À VENIR /… »  (Stèle au sommet arrondi à l’entrée du cimetière, derrière le monument aux morts, avec cocarde du Souvenir français).

 

Savasse (26740)
Le 20 janvier 2016, M. Jean-Pierre Calland informe le Président :
Dans l’ancien cimetière, partie catholique, tombe du soldat Jean-Baptiste Merle :
Volontaire arrivé au 1er bataillon de la Drôme (1791), versé dans la 85e demi-brigade de ligne ; fusilier puis grenadier (an VII), caporal puis sergent à Thorn (1813), 2e porte-aigle du régiment. Campagnes de 1792 à 1813 « Ici reposent / c. J. B. Merle ancien soldat / de la république / 2ème porte / aigle de l’empire / retraité chevalier / de la  Légion d’honneur, / 23 ans de service / 24 campagnes / né le 21 août 1769 / décédé le 23 juin 1852 / …. » (Stèle rénovée, contre le mur, allée est). Restauration initiative privée.

27 EURE


28 Eure-et-Loir

 

30 Gard

Bernis (30620)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Charles François Ybernard. Officier sous le 1er Empire. Médaillé de Sainte-Hélène. 7e compagnie des Gardes-côtes 1807-1857. Né en 1779, décédé le 31/12/1859. Sépulture avec panonceau de reprise.
(Demande d’Eric CASADEVALL, Délégué Régional des Vosges)
Le 13 octobre 2016, la Mairie de Bernis informe le Président de la sauvegarde et de la restauration de la sépulture. Merci M. le Maire.

Monument restaurée par la municipalité de Guéron courant printemps 2016. Merci à eux !

31 Haute-Garonne

 

32 GERS

33 Gironde
Bordeaux (33000)

Le 1er juin 2016, M. Daniel Salmon informe le Président de la restauration de la sépulture du colonel Deschamps (1765-1833). Cimetière de la Chartreuse à Bordeaux : Joseph Deschamps, chef de bataillon au 10e léger  (1806), retraité en 1807, reprend du service en 1813 comme major au 142e de ligne et sert pendant la campagne de Saxe : « LA GARDE NATIONALE / A J.H. DESCHAMPS / COLONEL DE LA LÉGION DU SUD / MES CAMARADES ! / JE VOUS LÈGUE LA CRAVATE DE MON VIEUX DRAPEAU. PLUS D’UNE FOIS / ELLE A VU RECULER L’ENNEMI PLACÉE DÉSORMAIS AU MILIEU DE VOUS / VOUS SAUREZ LA MAINTENIR DANS LE CHEMIN DE L’HONNEUR. » Au dos : « DÉCÉDÉ / À BORDEAUX, SA VILLE NATALE / LE 22 NOVEMBRE 1833 / ÂGÉ DE 68 ANS / BON CITOYEN, INTRÉPIDE SOLDAT / IL CONSACRA SA VIE À SON PAYS. » (Stèle avec attributs militaires entourée d’une grille. Allée Moreau, face à l’allée Deschamps. Œuvre de l’architecte Marcellin et du sculpteur Bonino).
(Voir Bulletin Vol. 18 1-2, p. 60)

 

35 ILLE-ET-VILAINE
 

 

36 Indre
Saint-Maur (36250) (Demande 2015 – réponse 2016)
En collaboration avec la Délégation Berry – Val de Loire du Souvenir Napoléonien et sur la demande du Souvenir Français participation de l’A.C.M.N à la restauration de la sépulture de
Sébastien Ruby, Général de Brigade et Commandant de la Légion d’Honneur.
Sébastien Ruby est né le 25 mars 1755 à Villedieu-sur-Indre. Il entre au service comme soldat au régiment de la Reine en garnison dans le Nord de la France, le 3 février 1775 ; caporal le 1er avril 1780 ; sergent le 2 juin 1781 ; sergent-major le 4 juin 1785. Le 26 octobre 1791, il est nommé capitaine au 1er bataillon de volontaires de l’Indre, et le 19 janvier 1792, il passe adjudant-major. Le 1er novembre 1793, il prend le commandement de son bataillon, puis, de la 54e demi-brigade d’infanterie le 7 avril 1794. Il est nommé chef de brigade provisoire sur le champ de bataille de Friedberg le 24 août 1796, et il est confirmé dans son grade le 1er septembre suivant, au 89e régiment d’infanterie de ligne. Il est promu général de brigade le 23 mars 1798, et il conserve le commandement de son régiment jusqu’au 4 octobre 1798, date de son affectation à l’état-major général de l’Armée du Danube. Le 2 décembre 1799, il sert dans la 9e division militaire, comme commandant du département de l’Ardèche. Le 29 juillet 1802, il commande le département de la Dordogne, puis le 23 septembre suivant, celui de l’Indre. Il est fait Chevalier de la Légion d’honneur le 11 décembre 1803, et Commandeur de la Légion d’honneur le 14 juin 1804. Le 22 septembre 1806, il est affecté à l’Armée du Nord, dans le Corps d’Armée du maréchal Mortier. Le 1er avril 1807, il prend le commandement de la 3e brigade de la 2e division d’infanterie du 8e corps de la Grande Armée. Le 1er décembre 1807, il est muté au corps d’observation de l’Armée des Côtes de l’Océan, et il est admis à la retraite le 19 octobre 1808. Il meurt le 1er mars 1809 à Châteauroux. Il repose au cimetière de Saint-Maur.

Le 12 septembre 2016, signature d'une convention de financement entre l'ACMN et le Souvenir Français de l'Indre pour la restauration de la sépulture du Général Ruby.

 

37 INDRE-ET-LOIRE

Azay-sur-Cher (37270)
Tombe de la famille Clément de Ris à Azay-sur-Cher. Athanase-Louis-Marie Clément de Ris entre au 16e dragons en 1801, il y fait les campagnes de 1805, 1806 et 1807. Capitaine et chevalier de l’Empire en 1808, aide de camp de Lefebvre. Il entre aux Dragons de la Garde et sert en Russie. Chef d’escadron en 1813, colonel en 1814. Tombe magnifiquement restaurée par M. & Mme Pat Brangolo, avec le soutien de l'ACMN. (Voir Bulletin Vol. 18 1-2, p. 60.)

Tours (37000)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Dominique Arrighi. Entré au 15e léger (1806), il participe à la campagne d’Espagne 1807 à 1810. Prisonnier de guerre (30 novembre 1810), il rentre en France (1814), admis dans la Garde Impériale (avril 1815), participe à la campagne de Belgique (1815), naturalisé français (1834), médaillé de Sainte-Hélène : « DOMINIQUE  ARRIGHI / CHEVALIER / DE LA LEGION D’HONNEUR / DECEDE LE 21 JUILLET 1860 ». (Coffre, cadastre 62)
- de la sépulture de Joseph-Claude Godefroy. Elève en chirurgie à la suite des hôpitaux des armées (1793), chirurgien de seconde classe (an VII), Chirurgien-major (an X). Il participe aux campagnes depuis 1793 dont celles du Danube et du Rhin (1799-1801), de Prusse et de Pologne (1806-1807), d’Autriche (1809) et d’Espagne (1810) : «  ICI REPOSE / JOSEPH CLAUDE GODEFROY / DOCTEUR EN MEDECINE / DES ARMEES / CHEVALIER DE LA LEGION D’HONNEUR / LE 11 JUILLET 1807 / CHIRURGIEN-MAJOR DES ARMEES / PRESIDENT D’HONNEUR PERPETUEL / DE LA SOCIETE MEDICALE D’INDRE ET LOIRE / ANCIEN MEMBRE DU JURY MEDICAL / ET DU CONSEIL MUNICIPAL DE TOURS / MAIRIE DE CHAMBRAY / NE LE 15 OCTOBRE 1775 / MORT LE 26 MARS 1853 ».  (Stèle entourée d’une grille, allée centrale nord)
- de la sépulture de Charles-Joseph Jameron. Chef d’escadron au 8e dragons en 1796, il sert aux Armées de Mayence, du Danube, de l’Ouest et d’Italie où il se distingue à Marengo. Il passe dans la gendarmerie en 1801. Il est colonel chef de la 25e Légion de gendarmerie à Mayence en 1807, de la 22e à Grenoble en 1811, puis de la 12e à Lyon début 1814.Inhumé ici depuis 1868 : « CHARLES JOSEPH / JAMERON / MARECHAL DE CAMP / CHEVALIER DE St LOUIS / OFFICIER DE LA LEGION D’HONNEUR / DECEDE A TOURS LE 10 JANVIER 1847 / A L’AGE DE 77 ANS ». (Ensemble de deux stèles au sommet triangulaire, dont celle de droite est écroulée. Tombe n° 89)
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

 

38 Isère
 

 

39 JURA
 

40 LANDES

 

 

41 Loire et Cher

42 LOIRE

43 Haute-Loire

Brioude (43100)
Intervention de l'A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- du monument funéraire de Michel Levé, chef de bataillon, major du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale : « MICHEL LEVÉ, CHEF DE BATAILLON / DÉCÉDÉ À L’ÂGE DE 79 ANS / EN 1855 ».  (Stèle entourée d’une grille. Allée 1, mur d’enceinte à gauche, concession n° 87). (Demande de notre membre Jean-Jacques Berry).

44 LOIRE-ATLANTIQUE

 M. Régis Rouillier, délégué du SN du Pays-de-Loire, nous fait savoir que, suite à sa demande, le général Cambronne a enfin retrouvé son sabre sur sa statue à Nantes. Bravo ! (Voir Bulletin Vol. 18 1-2, p. 60)

Nantes (44094)
Cimetière de la Miséricorde

Intervention de l'A.C.M.N. auprès de la Mairie pour la sauvegarde

-
de la sépulture de Pierre Jean Dehon , né le 5/01/1798 à Paris / mort le 15 /01/1888 à Nantes. Médaillé de Ste-Hélène. Chef d'escadron d'état major. Officier de la Légion d'honneur (1851)
- de la sépulture de
Pierre Gougaud , né le 08 mai 1791, mort le 31 mai 1858. 3e léger, Médaillé de Ste-Hélène

Cimetière de la Bouteillerie
 - de la sépulture de Louis Charles Théodore Surineau, Né à Luçon (Vendée) le 26 /02/1791 Mort le 24 septembre 1863 Nantes. École polytechnique 1/11/1810, lieutenant 6e régiment d'artillerie (1813). Officier de la Légion d’honneur.

(Demande d’Eric Casadevall, Délégué régional des Vosges)

Réponse de la Mairie : « Votre courrier, réceptionné à la Ville de Nantes, relatif à la sauvegarde de monuments napoléoniens dans les cimetières nantais, m'est bien parvenu et a retenu toute mon attention. Le secteur des Cimetières a bien  noté que votre association souhaite le maintien des tombes désignées ci-après :
- sépulture de M. Pierre Jean Dehon, concession perpétuelle N° 4 137, située au Cimetière Miséricorde, section FF – rang 13 – tombe 18
- sépulture de M. Pierre Gougaud, concession perpétuelle N° 4 447, située au Cimetière Miséricorde, section FF – rang 11 – tombe 22
- sépulture de Louis-Charles-Théodore de Surineau, concession perpétuelle N° 5 880, située au Cimetière Bouteillerie, section B – Rang 12 – tombe 23
Comme vous l'a déjà indiqué précédemment M. Marc Couronné, Architecte à la Direction du Patrimoine et de l'Archéologie, votre association peut entretenir ces sépultures. Par contre, s'il s'agit de travaux plus importants, de type restauration, il vous appartient de demander l'accord des ayants droits.
Concernant la sépulture de M. Pierre Gougaud, la dernière mise à jour du registre des concessions, datant de 1925, indique les ayants droits suivant : (suivent 6 noms)
Concernant les sépultures de Messieurs Pierre Jean Dehon et Louis de Surineau, le registre des concessions n'indique aucune mise à jour des ayants droit. Même si la restauration de ces tombes présente un risque juridique faible, je ne peux que vous encourager à communiquer au préalable sur vos intentions pour vous prémunir davantage des risques encourus. Dans tous les cas, simple entretien ou restauration, vous devez au préalable informer le Secteur des Cimetières. En effet, tous ces travaux doivent être réalisés sous le contrôle de la police des cimetières du Maire
». Merci M. Le Maire

 

45 LOIRET

 

46 Lot
 

 

49 Maine-et-Loire
Huillé (49430)
(Demande 2015 – réponse 2016)
Intervention de l'A.C.M.N. auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture d’Henry Godefroy Raymond Baron
de Mareuil de Villebois, sergent-major aux Zouaves pontificaux. Blessé au combat de Paray le 2 décembre. Mort de ses blessures le 28 décembre 1870 à Janville (Eure-et-Loir) à l’âge de 39 ans.
(Demande du Souvenir Français d’Angers)

Réponse de la Mairie 
: « Je vous prie de bien vouloir m’excuser de ne pas avoir répondu plus vite à votre lettre du 28 janvier 2015 concernant la sépulture de M. Henry Godefroy Raymond baron de Mareuil de Villebois. Cet important caveau est situé à l’emplacement D A 5 dans le cimetière de Huillé (à droite au fond en entrant). La Mairie de Huillé n’avait pas l’intention d’y toucher et votre courrier confirme notre décision. Par conséquent, nous sommes tout-à-fait d’accord de sauvegarder la sépulture de M. Henry Godefroy Raymond Baron de Mareuil de Villebois ».
Merci M. le Maire.

 

50 Manche
 

Cambernon (50200)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la tombe de Pierre-François Lechevallier, sous-lieutenant en décembre 1813. Il a servi en Hollande (an XI – an XIV), dans la Grande Armée où il est blessé à Austerlitz, puis en Espagne au 5e chasseurs, et non dans l’artillerie comme il est mentionné sur le monument.
(Pierre horizontale, face au portail de l’église)
(Demande de David Pelletier, Délégué auprès du Président)

51 MARNE

Sézanne (51121)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Louis Harlet. Major colonel du 2e Grenadier à pied de la Garde impériale, général en 1813. Il participe aux campagnes de Saxe et de Belgique. Créé baron de l'Empire en 1810. (Carré n° 4, 1er rang, sépulture de la famille Harlet, ensemble de trois tombes ; celle du centre, composée d'une dalle, ne porte aucune épitaphe).
- de la sépulture de Pierre Nicolas François Franvalet. Chirurgien-major au 55e de ligne, médaillé de Sainte-Hélène : « ICI REPOSE / PIERRE NICOLAS FRANCOIS / FRANVALET / CHIRURGIEN MAJOR EN RETRAITE / OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR / Décédé LE 18 JUIN 1870 / DANS SA 85e Année ». (Carré n° 1 à droite, 13e rang, 1re tombe)
- de la sépulture d'André Denis Alfred Boissonnet. A la sortie de l’École Polytechnique en 1834, il entre à l’École d'application du Génie de Metz qu'il quitte en 1836 avec le grade de lieutenant au 3e régiment. Détaché avec sa compagnie à l'Armée d'Afrique en 1839, il participe à la prise de Cherchell sous les ordres du maréchal Vallée. Rentré en France et nommé capitaine en 1841, il est chargé d'importants travaux de fortifications et de casernement à Arras et à Bitche, avant d'être choisi comme aide de camp par le général Comte Paulin et le général baron de Berthois. En 1848, il est nommé commandant du Génie de la 1re division de l'Armée des Alpes. En 1849, il fait partie du corps expéditionnaire de Rome où il est grièvement blessé le 9 juin. Il reçoit la Croix de la Légion d'honneur et la médaille de l'Ordre de Piano (du pape Pie IX). Il dirige les travaux de casernement de Versailles et siège au Comité des Fortifications de Paris. Il est nommé aide de camp du général Bigot, commandant supérieur du Génie, puis chef de bataillon commandant le génie de la 2e division.
Il est commandant en second de l'École polytechnique au moment où éclate la guerre de 1870. Il prend part comme chef d'état-major général du Génie aux combats livrés sous Metz. Prisonnier de guerre, il est interné en Allemagne jusqu'à la conclusion de la paix. André Denis Alfred Boissonnet décède à l'âge de 92 ans à Paris le 16 mars 1904 et est inhumé à Sézanne. Photos ici: http://davout12345.wixsite.com/delegue/blank-3
(Demande de Bruno Ballery, Délégué Régional de la Marne)

Vertus (51130)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Pierre-Joseph Maxe. Entré au 6e cuirassier (1799), fait les campagnes de l'Armée du Rhin puis passe gendarme à cheval à la compagnie de la Meuse (1804), sert en Hollande, Prusse (1806-1807), Autriche (1809), puis détaché en Espagne (1810-1814) où il est fait prisonnier. Libéré, participe à la Campagne de France (1815) : « CI-GÎT / Mr PIERRE JOSEPH MAXE / ANCIEN BRIGADIER DE GENDARMERIE / CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR / ET MEDAILLE DE SAINTE-HELENE / DECEDE A VERTUS / LE 29 MARS 1858 A L'AGE DE 76 ANS » (Stèle)
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-Président de l'A.C.M.N)

Réponse de la Mairie : « Pour faire suite à votre demande, je vous informe des travaux de sauvegarde réalisés par la Commune des tombes napoléoniennes. La sépulture de Pierre Joseph Maxe a été restaurée en 2016 ». Merci M. Le Maire.

 

52 Haute-MarNE
Bourbonne-les-Bains (52400)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Damien Hartage Joseph Hartmann Leveling. Il est né le 29 mars 1783 à Coblence (Royaume de Prusse) mort le 14 août 1853 à Bourbonne-les-Bains. Chef de bataillon, Chevalier de Saint Louis, Officier de la Légion d’honneur.
- de la sépulture d’Antoine Belle. Médaillé de Sainte-Hélène. Garde national en 1813
- de la sépulture de Joseph Armand. Il est né à Taulignan (Drôme) le 24 mai 1772, mort à Bourbonne-les-Bains. Chevalier de la Légion d’honneur. Colonel au 12e régiment d’infanterie légère.
- de la sépulture de Pierre Claude Bertin. Il est né à Quingey (Doubs) le 02 avril 1795, mort le 07 janvier 1866 à Bourbonne-les-Bains (Haute Marne). Canonnier au 1er régiment d’artillerie (1813). Chevalier de la Légion d’honneur.
- de la sépulture de Jacques Louis Moulin, né à Plessis-Saint-Opportune (Eure) le 20 novembre 1777. Chevalier de la Légion d’honneur en 1812, capitaine au 72e de ligne et mort en 1855.
- de la sépulture d’Antoine Balthazar Chaudron, sert du 1er janvier 1804 au 9 décembre 1811, Sous-lieutenant (1813) au 27e dragons, passé au 96e de ligne, médaillé de Sainte Hélène.

- de la sépulture de Charles-Nicolas Mercier, major, chevalier d'Empire (Bourbonne-les-Bains 3 avril 1781 – Bourbonne-les-Bains 30 juin 1836). Frère du chef de brigade et d'un capitaine. Il entre en service dans la 72e demi-brigade de ligne commandée par son frère (1er nivôse an VI – 21 décembre 1797). Caporal (16 germinal an VII – 5 avril 1799), sergent (1er fructidor an VII – 18 août 1799), il est promu sous-lieutenant (11 vendémiaire an VIII – 3 octobre 1799), à 18 ans, puis lieutenant (10 floréal an VIII – 30 avril 1800). Capitaine (21 août 1805), Mercier est blessé à la jambe droite à Friedland (1807). A nouveau lieutenant (1807), chevalier de la Légion d'honneur* (1er octobre 1807), blessé à la cuisse gauche à Eckmühl (1809), il est capitaine au 2e régiment de tirailleurs de la Garde impériale (1809 – passé capitaine dans la Vieille garde par décret du 29 mai 1809), et chevalier d’Empire (15 mars 1810). Mercier commande la 3e compagnie du 1er bataillon du 2e régiment de tirailleurs de la Garde impériale, en 1811, puis passe au 3e régiment de grenadiers de la Garde impériale (1813).Officier de la Légion d'honneur (17 mai 1813), blessé d'un coup de feu à l'avant-bras droit à Lützen avec le 1er régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale, chef de bataillon au 10e régiment de tirailleurs de la Garde impériale (20 novembre 1813), il passe au 43e régiment d'infanterie de ligne (août 1814). Major à la suite au 3e régiment d'infanterie de ligne (décembre 1814), puis titulaire au 5e régiment étranger (belge) le 19 avril 1815, Mercier est chef de bataillon au 7e régiment de tirailleurs de la Garde impériale (26 mai 1815), licencié (8 septembre 1815) pour la Légion de la Dordogne. Il est dans le « collimateur » de la préfecture sous la Restauration pour son attachement à Napoléon, mais sera lieutenant-colonel (1824) au 63e régiment d'infanterie de ligne. Tout au long de sa carrière, Mercier a servi en Hollande, sur le Rhin, le Danube, en Batavie, dans l'Ouest, en Italie, à Boulogne, à l'armée du Nord et en Hollande, en Prusse et Pologne, en Espagne (1809-1812), Pologne, Prusse, Allemagne, Hollande et Brabant (1813-1814). Il était l'oncle de Jean-Claude Morlot, lieutenant au 50e régiment d'infanterie de ligne. (Merci à M. Lionel Fontaine pour ces précisions) (Obélisque surmonté d'une urne)
(Demande d’Eric CASADEVALL, Délégué Régional des Vosges)

Réponse de la Mairie : « Suite à notre conversation téléphonique du 16 juin 2016, je vous confirme que la Commune n'a entrepris aucun travaux, ni aucune procédure de reprise concernant les concessions suivantes au cimetière de Bourbonne-les-Bains. Les monuments sont restés tels qu'ils sont sur les photos que vous nous avez fournies.
Jacques Louis MOULIN : plan 720-721
Pierre Claude BERTIN : plan 62
Damien LEVELING : plan 1329
Joseph ARMAND : plan 767
Antoine BELLE : plan 789
Quant à la sépulture d'Antoine Balthazar Chaudron, il doit s'agir d'une chapelle que nous n'avons pas trouvée. Nous allons procéder à une nouvelle recherche
».
Merci M. Le Maire.

 

53 Mayenne

54 Meurthe-et-Moselle

55 MEUSE

Saint-Mihiel (55300) (Demande 2015 – réponse 2016)
 Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de François-Alexandre Grosjean, colonel du 3e chasseurs (1805-1806).
(Obélisque avec ornements militaires à la base).
Photo voir Bulletin Vol.18, 1-2 p.17. 
- de la sépulture de François Moinet, capitaine en retraite, médaillé de Sainte-Hélène.
Parmi l’épitaphe : « CAMPAGNES / 1797, 1798, ITALIE, CORSE / 1799, 1800, MALTE / 1808 -9 – 10 – 11 – 12 – 13 – 14 / AUX ARMEES D’ESPAGNE / DU PORTUGAL ET DES PYRENEES / 1815 FRANCE (AU HAVRE) / 1831 – 32 – 33 – 34 ET 36 / AFRIQUE »
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)
Photo voir Bulletin Vol.18, 1-2 p.17. 
La Mairie nous informe que les sépultures sont sauvegardées. Merci M. le Maire.

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la tombe de Jean-Baptiste-Félix-Auguste Sauce. Fils de l’épicier qui participa à l’arrestation du roi Louis XVI et de sa famille. Il était en 1811 capitaine au 6e voltigeurs de la Garde Impériale. (Stèle avec de nombreux attributs militaires : Légion d’honneur, tambour, sabre, drapeaux, boulets).

(Demande de David Pelletier, Délégué du Président)
La Mairie nous informe que la sépulture est sauvegardée. Merci M. le Maire.
Photo voir Bulletin Vol.18, 1-2 p.18.

Le 06 janvier 2016, La Mairie informe le Président :
« Nous faisons suite, avec un peu de retard, ce dont nous vous prions de nous excuser, à nos précédents échanges. Après avoir pris conseil auprès de M. le Conservateur Départemental des Antiquités et Objets d’Art, spécialiste en Monument funéraire, nous vous prions de trouver ci-joint les copies des constats d’abandon concernant ces monumen
ts. Ils permettent d’entamer le cycle des procédures relatif à la reprise et sauvegarde des concessions funéraires en état d’abandon »

Stainville (55500) (Demande 2014 – réponse 2016)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de
Charles Laurent. Entré au service en 1807, caporal, (1812), sergent au 8e régiment d’artillerie à pied (1813), il a participé aux batailles de Wagram et de Waterloo. Dans un médaillon on lit encore : « CHARLES LAURENT / SOUS-OFFICIER D’ARTILLERIE / EN RETRAITE CHEVALIER / DE LA LEGION D’HONNEUR / 1784-1865 ». (Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)
La Mairie nous fait savoir que la sépulture est sauvegardée et envisage une collaboration avec l’ACMN pour la restauration de la sépulture. Merci M. le Maire
Le 21 juillet 2015, la Mairie de Stainville informe le Président :
« Comme vous le savez, la tombe d’un soldat napoléonien sise dans le cimetière communal mérite des travaux d’entretien et de mise en valeur. Conscient du devoir de mémoire qui lui incombe, le conseil municipal a donné son accord de principe pour la mise en œuvre de travaux sur ce monument, me chargeant de rechercher des partenaires financiers afin d’élaborer un plan de financement de cette opération. C’est dans cette optique que je me permets de vous adresser les devis de restauration de cette tombe et de solliciter votre accompagnement financier »

Le 03 juin 2016, signature d’une convention de financement entre l’ACMN et la Mairie de Stainville pour la restauration de la tombe.
Le 08 juin 2016, la Mairie de Stainville informe le Président :
« Par la présente, je tiens à vous remercier pour le don de votre association afin de participer au financement de la restauration de la tombe napoléonienne dans notre cimetière communal ».

Photo voir Bulletin Vol.18, 1-2 p.17. 

56 MORBIHAN

 


57 MOSELLE


58 NIÈVRE

 

59 NORD

 

60 OISE

 

 

61 ORNE

Pouvrai (61130)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
Dans l’église, sous deux dalles, dans la chapelle à gauche, reposent : Pierre-Jean-Alexandre de Tascher et un de ses fils, Jean-Samuel-Ferdinand de Tascher, auditeur au Conseil d’État en 1805, commissaire impérial à Osnabrück en 1812. Toujours dans cette chapelle inscriptions à la mémoire d’Eugène et Maurice de Tascher, officiers de la Grande Armée, morts des suites de la campagne de Russie :
« AN 1813 / P. J. A. DE TASCHER SÉNATEUR ET / C. F. BIGOT DE CHÉRELLES, SON ÉPOUSE / CONSACRÈRENT CETTE CHAPELLE À DIEU / ET CE MARBRE À LEUR DOULEUR » ; « EUGÈNE DE TASCHER LEUR TROISIÈME FILS, ÂGÉ DE VINGT ANS / OFFICIER D’ARTILLERIE / À SA PREMIÈRE CAMPAGNE / BLESSÉ AU PIED PRÈS DE MOSCOU / FUT RENCONTRÉ NE POUVANT PLUS MARCHER / ET APRÈS AVOIR FAIT 200 LIEUES À CHEVAL / LES DEUX PIEDS GELÉS PAR UN FROID DE 27 DEGRÉS / MOURUT DE FATIGUE ET DE MISÈRE / EN ARRIVANT À L’HÔPITAL DE KOENIGSBERG LE 25 DÉCEMBRE 1812 » ; « MAURICE DE TASCHER, LEUR SECOND FILS ÂGÉ DE VINGT SIX ANS / CAPITAINE DE CHASSEURS À CHEVAL / MEMBRE DE LA LÉGION D’HONNEUR À SA SIXIÈME CAMPAGNE / RECUEILLIT À SMOLENSK DANS LA RETRAITE DE MOSCOU / SON FRÈRE EUGÈNE PRÊT À SUCCOMBER / IL LE PORTA SUR LE SEUL CHEVAL QUI LUI RESTAIT / ET LE CONDUISIT AINSI PENDANT 200 LIEUES QU’IL FIT À PIED / QUOIQUE MALADE LUI-MÊME N’AYANT PU SAUVER SON FRÈRE / MAURICE, VICTIME DE L’AMOUR FRATERNEL / SUCCOMBANT À LA FATIGUE ET À LA DOULEUR TOMBA / À MARIENWERDER ET VINT MOURIR À L’HÔPITAL DE BERLIN / LE 27 JANVIER 1813 ENTRE LES BRAS DE FERDINAND DE TASCHER / SON FRÈRE AÎNÉ ACCOURU POUR LE SAUVER / OH ! VOUS DESCENDANTS DE SI MALHEUREUX PARENTS / ET VOUS PIEUX FIDÈLES PRIEZ POUR EUX. » Maurice de Tascher, officier au 12e chasseurs est l’auteur du Journal de campagne d’un cousin de l’impératrice.
(Demande Madame Luchaire, Déléguée Régionale de Basse Normandie. Un grand merci à elle pour son engagement dans ce dossier)
L’ACMN soutient la Mairie dans son projet de restauration de la sépulture qui se trouve dans l’église.
Le 07 juin 2016, signature d’une convention de financement entre l’ACMN et la Mairie de Pouvrai pour la restauration de la sépulture. Inauguration prévue pour juillet 2017.

 

62 PAS-DE-CALAIS

Arras (62000) (Demande 2013 – réponse 2016)
Sauvegarde et restauration de la sépulture du général Girard dit Vieux : collaboration entre la Communauté Urbaine d'Arras et l'A.C.M.N avec le soutien de l'Académie Napoléon, après réunion de travail avec le chef de Cabinet de la C.U.A.  La Mairie d'Arras autorise la restauration de la sépulture du général Girard. Nouvelle réunion de travail avec le chef de cabinet et l'ACMN en septembre 2014.
Le 15 décembre 2014, le Président de la Communauté Urbaine d’Arras informait le Président :
« Par correspondance du 30 avril 2013, vous m’avez fait part de  votre intérêt pour la restauration de la sépulture du Général Girard située sur le bastion du roi de la Citadelle d’Arras. Vous avez récemment confirmé votre volonté et votre capacité financière à réaliser ces travaux de restauration. C’est bien évidemment avec plaisir que j’autorise l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens à entreprendre d’une part, les démarches administratives nécessaires auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Nord-Pas-de-Calais pour obtenir les autorisations de travaux, et d’autre part la restauration de cette sépulture. Je vous confirme également que nous assurerons bien entendu une gestion et un entretien durable des abords de ce monuments après restauration ».
Le 24 avril 2015, l’ACMN et la Fondation du Patrimoine du Nord-Pas-de-Calais vont collaborer pour la restauration de la sépulture du Général Girard. Le Président a pris contact avec la Fondation du Patrimoine Délégation du Nord-Pas-de-Calais : collaboration et signature d’une souscription pour la restauration de la sépulture du Général Girard.
Le 05 février 2016, la Directrice de la DRAC Nord Pas de Calais informe le Président qu’elle autorise l’ACMN à entreprendre la restauration de la sépulture du Général Girard dit Vieux sur le bastion de la Citadelle d’Arras.
Voir article dans le Bulletin Vol 15, 3-4, pp. 34-35.

Coulogne ( 62137)
Le 18 août 2016, l'Association Mémoire de l'Histoire informait le Président de la sauvegarde et restauration de la sépulture de Charles Joseph Oudinot Comte de Reggio et fils du maréchal Oudinot. Il est né à Bar-le-Duc le 10 mars 1819. Chevalier de la Légion d'honneur, commandant et lieutenant-colonel en 1854.
Collaboration entre l'Association Mémoire de l'Histoire et l'A.C.M.N pour la restauration de la sépulture.
Le 10 septembre 2016, cérémonie inaugurale de la restauration de la sépulture du lieutenant-colonel Charles Joseph Oudinot. Présence du Président de l'A.C.M.N.
Voir en pages 1, 49-51 et 57 du bulletin ACMN Volume 18, numéros 3-4.
Article dans Nord-Littoral du 15 septembre 2016.

 

Hesdin (62140) (Demande 2015 –  réponse 2016)
Le 15 juillet 2015, M. Gérard Lozinguez, Adjoint à la Mairie d’Hesdin, informait le Président :
« Louis-Joseph Brassart est né à Hesdin en 1784. Il était fils de marchand. Il s’enrôla dans la Grande Armée et devint sergent des Grenadiers à pied de la Garde Impériale. Il participa aux campagnes en Saxe en 1813 et de France en 1814. Fidèle grognard de l’Empereur en exil à l’île d’Elbe, il est à ses côtés à son retour en France pendant les Cent-Jours. Il est fait prisonnier à Waterloo. Le père Brassart est nommé Chevalier de la Légion d’honneur par Décret du 27 février 1815. Valeureux soldat de la Vieille Garde, il revient à Hesdin terminer sa vie dans l’ancien corps de garde de la Porte d’Arras ou Vieille Porte.  Il fut le dernier gardien avant la disparition des remparts de la cité de Charles Quint.  Il y mourut en 1854. Aujourd’hui, nous venons d’avoir l’avis favorable de la sous-préfecture pour la restauration : le chantier d’insertion entame les travaux le 08 septembre : le bois de chêne pour la charpente sèche : le Lycée de Lumbres est très intéressé de participer à sa fabrication comme le Lycée Jacques le Caron pour la porte d’entrée dite porte à lucet. Mon document pour le public, indispensable dans le cadre d’un mécénat populaire par la Fondation du Patrimoine, j’attends le feu vert pour la diffusion de celui-ci. J’ai créé une association Les Amis de la Maison du Père Brassart pour aider à la restauration et faire revivre cette Maison et ses locataires célèbres dont le Père Brassart »
Collaboration de l’ACMN avec la Mairie de Hesdin. Participation de l’ACMN à la restauration de la maison du Père Brassart.
Le 16 avril 2016, M. Gérard Lozinguez, Adjoint à la Mairie d’Hesdin, informait le Président que les travaux de restauration de la Maison de Louis-Joseph Brassart sont bientôt terminés.

63 Puy-de-Dôme
 


64
Pyrénées- atlantiques
 


65 Hautes-Pyrénées
 

67 Bas-Rhin

Haguenau (67500)
Participation de l'ACMN, en collaboration avec la Mairie d'Haguenau, à la pose d'un panneau commémoratif au général Nicolas Turau dit Thurot.
Nicolas Thurot est né le 29 janvier 1773 à Bressolles (dans l'Allier) et mort le 19 novembre 1835 à Haguenau. Une ancienne caserne d'Haguenau porte son nom.
Entre comme cadet dans le régiment Angoulême-Infanterie le 10 mars 1790 et passe en 1791 dans la Garde Constitutionnelle de Louis XVI. Après la dissolution de cette garde, il est incorporé, le 10 mars 1792, dans les Hussards de la République, devenus 6e Régiment de Hussards. Nommé brigadier en l’an II, il fait les campagnes des ans II et III à l’armée de Hollande et passe maréchal-des-logis-chef à la Légion des Francs, devenue Guides de l’armée d’Allemagne. En l’an IV, il est promu sous-lieutenant et combat dans les armées de l’Ouest en l’an V, du Rhin en l’an VI et d’Helvétie en l’an VII et VIII. Il devient lieutenant le 1er ventôse an VIII (20 février 1800) et revient à l’armée du Rhin en l’an IX puis au Camp de Boulogne en l’an XII. Il devient membre de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII (14 juin 1804) et fait dans la Grande armée les campagnes d’Allemagne, de Prusse et de Pologne de l’an XIV à 1807. Nommé chef d’escadrons en 1808, il se distingue pendant la campagne d’Autriche en 1809 et en Espagne en 1810 et 1811, ce qui lui vaut la croix d’officier de la Légion d’honneur. Il combat au Portugal en 1812 puis fait la campagne de Saxe à la Grande armée et est blessé à Leipzig. Il est nommé colonel du 8e Régiment de Hussards, le 15 octobre 1813, envoyé en Alsace et se trouve à Strasbourg pendant le blocus. Il est promu général de brigade le 25 février 1814 par le comte Roederer, commissaire extraordinaire de l’Empereur. Après l’abdication, il est mis en non-activité le 1er août 1814 mais rappelé le 18 octobre suivant et nommé colonel du 14e Régiment de Dragons - son grade de général n’ayant pas été reconnu par le gouvernement royal. Il est fait chevalier de Saint-Louis le 20 octobre 1814. Pendant les Cent-Jours, il est nommé colonel du 12e Régiment de Cuirassiers et se distingue à la bataille de Mont-Saint-Jean. À la Restauration, il est remis en non-activité en décembre 1815 et admis à la retraite en 1820. Retiré à Haguenau, dont il devient maire la même année, il est nommé au grade honorifique de maréchal-de-camp le 23 mai 1825. Rappelé à sa demande, il est nommé colonel de la 14e Légion de Gendarmerie le 23 avril 1831 et admis définitivement à la retraite le 8 mai 1835.
Le 27 octobre 2016, la Mairie de Haguenau informe le Président : « M. Le Député-maire Claude Sturni et M. Pierre Rolland ont le plaisir de vous inviter à la cérémonie de dévoilement de la plaque commémorative dédiée à la mémoire du général Nicolas Thurot, maire de Haguenau de 1820 à 1830, né le 29 mars 1773 – décédé le 19 novembre 1835.
Le 19 novembre 2016, dévoilement du panneau commémoratif en l'honneur du général Thurot.
Voir article en pages 44-48 du bulletin ACMN Volume 18, numéros 3-4.


Mutzig (67190)

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde :
- de la sépulture de Jean-Baptiste-Charles Bouchotte. Chef d’escadron au 3e d’artillerie à cheval (an XII), major, inspecteur de la manufacture d’arme de Mutzig (an XIII). Major du 6e d’artillerie à cheval (1812). Il est un des frères du ministre de la Guerre Jean-Baptiste-Noël Bouchotte (1793) : « … DE SON FILS BIEN AIME / JEAN BAPTISTE CHARLES BOUCHOTTE / IL FUT DE SON VIVANT / LIEUTENANT-COLONEL D’ARTILLERIE / OFFICIER DE LA LEGION D’HONNEUR / MEMBRE DE LA CHAMBRE DES DEPUTES EN 1830 / MEMBRE DU CONSEIL MUNICIPAL DE METZ / DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE / DES HOSPICES CIVILES DE METZ / MEMBRE TITULAIRE / DE L’ACADEMIE ROYALE / DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS / DE L’AGRICULTURE DE METZ / INSPECTEUR DE LA MANUFACTURE D’ARMES / DE MUTZIG LORS DE SA CREATION / DECEDE A METZ LE 23 JANVIER 1852 / DANS SA 82EME ANNEE ». (Stèle au sommet triangulaire. En face de l’entrée principale sur le mur d’enceinte).
(Demande de nos membres Pierre Rolland et Jacques Fritsch).

Le 03 février 2016, le Président de l’AACMN informe le Président :
« J’accuse très bonne réception de votre correspondance datée du 30 janvier dernier.
Le 08 février prochain, nous avons la réunion de notre Comité directeur et je ferais part des correspondances que vous m’avez envoyées pour la sauvegarde de ladite sépulture.  Bien entendu, nous aviserons de ce qu’il doit se faire au mieux de cette sauvegarde et je ne manquerais pas de me retourner vers vous pour vous tenir au courant de nos propositions et décisions ».

Le 17 février 2016, le Président de l’AACMN informe le Président :
« J’accuse bonne réception de votre correspondance du 15 février dernier.

Nous avons discuté de cette affaire à notre réunion de bureau du 8 février dernier. Je vais voir, le 22 février prochain, avec M. Pierre Rolland les suites à donner relativement à la sépulture du lieutenant-colonel Bouchotte. Au point de vue financier nous faisons une restauration par an. Après mon entretien avec M. Pierre Rolland, je vous informerai des résultats de la discussion
 »

Le 03 octobre 2016, la Mairie de Mutzig informe le Président : « Vous m'aviez saisi, suite à l'intervention de Messieurs Pierre Rolland et Jacques Fritsch sur l'état de la stèle à la mémoire du lieutenant-colonel Bouchotte située dans le cimetière de Mutzig. Dans leur courrier Messieurs Rolland et Fritsch mentionnaient une éventuelle participation financière aux travaux de restauration de cette stèle. Aussi, je vous adresse en annexe de la présente une copie du devis qui a été chiffré pour la réparation de la stèle. La commune opterait à priori pour l'option de réparation de réparation de la stèle existante. Je vous saurais gré de bien vouloir m'indiquer si une participation financière est envisageable et le cas échéant dans quelles proportions ».
Le 11 novembre signature d'une convention de financement entre l'A.C.M.N et la Mairie de Mutzig pour la restauration de la sépulture.

Strasbourg
Le 17 février 2016, le Président de l’AACMN informe le Président :
"Nous sommes présentement en pourparlers avec la municipalité de Strasbourg aux vues de la restauration de la tombe de Charles Schulmeister, l’espion de l’Empereur."

68 Haut-Rhin

 

69 Rhône
 

 

 

 

71 SAÔNE-ET-LOIRE

72 SARTHE

Chenay (72610) (Demande 2015 – réponse 2016)
Intervention de l'A.C.M.N. auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
-
la sépulture d’Auguste Louis de Boyville (1779 – 1854)
(Demande d’Yves Lemoisson)

Réponse de la Mairie : « Suite à votre courrier du 09 septembre 2015 et aux relances qui ont suivies, je me vois dans l'obligation de vous rappeler que, sauf erreur de ma part, le lieu de sépulture de M. Auguste Louis de Boyville a été choisi par le défunt lui-même.
En conséquence, afin de respecter le choix de M. de Boyville, la commune de Chenay n'envisage ni son exhumation, ni son transfert dans le cimetière communal.
Par contre, si vous êtes convaincu de la nécessité de transférer cette sépulture, je vous propose, sous réserve d'obtention de toutes autorisations légales, soit d'en assumer l'organisation et les frais, soit de confier cela à M. LEMOISSON
». Merci M. Le Maire.

75 Paris


PARIS 1er

En 2012 et 2013, l'ACMN était intervenue auprès du ministère de la Culture pour dénoncer le mauvais état de la colonne de la Grande Armée sur la place Vendôme à Paris. Nous avions alors eu la garantie que les travaux étaient prévus et allaient être réalisés à l'automne de 2014. Notre discrétion avait cependant été demandée.
Le 17 décembre 2015, la Directrice de la DRAC Île de France informe le Président que les travaux de restauration de la colonne de la Grande Armée sur la place Vendôme prendront fin à la mi-mars
2016.
Le 26 février 2016, la Mairie du 1er arrondissement de Paris soutien l’ACMN pour le dépôt d’une gerbe au pied de la Colonne de la Grande Armée sur la place Vendôme à Paris après la restauration. Le Souvenir Napoléonien et l’ACMN ont collaboré à ce projet.

Voir couverture du bulletin ACMN Volume 18, numéros 1-2 et article en pages 53-54 du bulletin ACMN Volume 18, numéros 3-4.
 


PARIS 14e
Cimetière de Montparnasse

 

PARIS 16e
Cimetière d’Auteuil

 

PARIS 18e

Cimetière de Montmartre (Demande 2014 – réponse 2016)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Laure Adélaïde Constance Permon, Duchesse d’Abrantès (1784-1838)
(Demande de Dominique Santini)
Réponse de la Mairie : « Vous avez bien voulu appeler mon attention sur le mauvais état de la concession perpétuelle n° 457 accordée en 1840 au bénéfice de Mme veuve Junot, duchesse d’Abrantès. J’ai l’honneur de vous faire savoir que cette sépulture a fait en 2009 l’objet d’une reconnaissance de droits à une descendante de Mme Junot par degré de filiation directe. Ladite ayant-droit est donc la seule personne habilitée pour sauvegarder et entretenir ce monument. Les concessions funéraires étant des propriétés privées, leur entretien relève donc des titulaires : la Ville de Paris ne saurait se substituer à eux et ne s’occupe pas dans ce cas de leur préservation ». Merci M. le Maire.
Le Président a pris contact avec la descendante de la duchesse d’Abrantès.
Réponse de la Mairie 
: « J’ai bien reçu votre courrier en date du 18 novembre 2014 contenant une lettre à faire suivre aux descendants de Mme veuve Junot duchesse d’Abrantès. J’ai l’honneur de vous informer que j’ai bien envoyé celle-ci à l’adresse du dernier ayant-droit indiqué à qui il appartiendra désormais de vous répondre directement s’il le  souhaite ». Merci M. le Maire.

Le 05 janvier 2015, Madame Claude Helleringer informait le Président : 
« En tant que descendante de Laure Junot, je remercie l’Association pour son action de conservation des monuments napoléoniens. Je suis tout à fait favorable à ce que votre association intervienne pour restaurer, si besoin est, la sépulture de mon aïeule. Vous voudrez bien m’indiquer les travaux que vous souhaitez entreprendre et me préciser qu’ils seront bien à votre charge. Par ailleurs, je serais intéressée par toutes les informations concernant ma famille que vous auriez en votre possession. Je serais également heureuse de vous rencontrer et peut-être de rejoindre l’association que vous présidez ».

Le 25 janvier 2016, Madame Claude Helleringer informait le Président :
« Je suis allée au Cimetière de Montmartre et j’ai constaté que la tombe de la Duchesse d’Abrantès était dans un état déplorable. Merci pour votre action ».

Intervention de l'ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Jean-Baptiste-Nicolas Schouller. Chef d'escadron au 6e Régiment d'artillerie à Cheval puis inspecteur de la manufacture d'armes de Maubeuge (1811). Colonel, il défend la ville de Maubeuge en 1814 contre les troupes du duc de Saxe-Weimar. (Stèle, 5e ligne à partir du chemin Guersant, dans le prolongement de la chapelle Mocquart, légèrement à gauche).
- de la sépulture d'Hippolyte Cazaux. Colonel, commande le 18e léger en 1806, sert en Dalmatie en 1806-1809, puis est employé en France. Baron de l'Empire en 1813 : « COLONEL, MAJOR DES INVALIDES A RECU UN SABRE D'HONNEUR DES MAINS DE BONAPARTE POUR AVOIR FAIT 80 PRISONNIERS DE GUERRE A L'AFFAIRE DU PONT DE PLAISANCE EN L'AN VII » (Stèle)
(Demande du Président et du Vice-Président)

 

PARIS 20e
Cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise

Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- de la sépulture d’Adrien-Joseph
Fontenier, général au service du royaume de Naples. (13e division, colonne, chemin Méhul, 1re ligne).

 - de la sépulture de Xavier-Louis-Joseph
Viesier, colonel (1810), commande le 7e dragons (1811), retraité l’année suivante. (24e division, pyramide presque anonyme, plaquette presque illisible, 1re ligne, chemin Adanson).

- de la tombe d'André Élisabeth Burnier (Chambéry 04/11/1793-02/08/1879), colonel d'artillerie (Second Empire), Entre à l'école Impériale polytechnique le 29 septembre 1812, capitaine en 1814. Commandeur de la Légion d’honneur, médaillé de Ste-Hélène. Figure dans la base Mérimée sous la référence PA00086780.
André Élisabeth BURNIER colonel d'artillerie, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Maurice et de Saint-Lazare, chevalier de la couronne de Fer, né à Chambéry le 4 novembre 1793, décédé à Paris le 2 août 1879. (24e division, 1ère ligne devant la tombe Saviot Colonne renversée, à redresser.)

- du monument de la famille Junot, inscriptions à la mémoire du général Andoche Junot. Parmi les inscriptions qui s’effacent : « ANDOCHE JUNOT / SON FRÈRE / DUC D'ABRANTÈS / ANCIEN GOUVERNEUR / DE PARIS / GÉNÉRAL DE DIVISION / 29 JUILLET 1813. » (24e division, monument quadrangulaire, accès par quelques marches, chemin de la Citerne).

- de la sépulture Pantaléon-Charles-François du Trousset
d’Héricourt, général de brigade, chef d’état-major du général Rapp à Dantzig en 1813. (25e division, stèle blanche à gauche de la sépulture d’Aboville, l’épitaphe s’efface). Il y a eu une intervention ACMN dans les années 1980-90. Il y a encore une plaquette ACMN.
- de la sépulture de Pierre-Louis Binet
de Marcognet, colonel en 1801, général de brigade en 1803, sert au 6e corps de la Grande Armée (1805-1806), baron de l’Empire (1808), sert en Italie (1813-1814) : « À LA MÉMOIRE/ DU GÉNÉRAL DE DIVISION BARON BINET DE MARCOGNET/ GRAND OFFICIER DE LA LÉGION D'HONNEUR, CHEVALIER DE ST-LOUIS ET DE LA COURONNE DE FER/ NÉ À CROIX-CHAPEAU PRÈS DE LA ROCHELLE LE 14 NOVEMBRE 1765/ DÉCÉDÉ LE 19 DÉCEMBRE 1854/ IL A CONSACRÉ 55 ANS À LA DÉFENSE DE SON PAYS/ DEPUIS LA GUERRE D'INDÉPENDANCE DE L'AMÉRIQUE EN 1781JUSQU'À WATERLOO. /.... PENSÉE ET SA DERNIÈRE PAROLE A ÉTÉ POUR SA PATRIE. » (28e division, sarcophage surmonté d’une urne).

- de la sépulture de Jean-Philippe
Garran de Coulon, sénateur (1799), comte de l’Empire (1808). (27e division, stèle, devant et à gauche du monument Foy). Il y a eu une intervention ACMN dans les années 1980-90. Il y a encore une plaquette ACMN.

- de la sépulture de Louis Wirion, général de brigade en 1801, sert dans la gendarmerie. (28e division, sarcophage surmonté d’une urne, 1ère ligne, chemin Camille-Jordan).

- de la sépulture d’Anne-Jean-Marie Savary, duc de Rovigo. Aide de camp de Bonaparte en 1800, il commande la gendarmerie d’élite en 1801. Général de brigade en 1803, de division en 1805 après avoir participé à l’affaire du duc d’Enghien, il est ministre de la Police de 1808 à 1814. (35e divison, sarcophage à l’intérieur de la division).

- de la sépulture d’Étienne-Eustache
de Bruix, amiral : « EUSTACHE DE BRUIX / NÉ LE 17 JUILLET 1759 / À ST‑DOMINGUE / VICE-AMIRAL CONSEILLER D’ÉTAT / INSPECTEUR GÉNÉRAL DES CÔTES DE L’OCÉAN / AMIRAL DE LA FLOTTILLE DE BOULOGNE / MINISTRE DE LA MARINE ET DES COLONIES / EN 1798 ET 1799 / GRAND OFFICIER DE L’EMPIRE / GRAND-AIGLE DE LA LÉGION D’HONNEUR / CHEF DE LA 13e COHORTE / MORT LE 18 MARS 1805 / À PARIS. » (36e division, stèle, avenue des Acacias, 1re ligne).
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président)

76 Seine-Maritime

 

77 Seine-et-Marne (ce lien vous conduira à la page qui contient les photos)

La Ferté-sous-Jouarre (77260) (Demande 2014 – réponse 2016)
 Intervention de l'A.C.M.N. auprès de la mairie pour la sauvegarde
- de la tombe de Pierre Duclaux. Fait la campagne d’Egypte en qualité de sous-lieutenant. Capitaine en 1801, aux grenadiers à cheval de la Garde, Chef d’escadron en 1805. Sert en Autriche, Prusse, Pologne, Espagne (1808) ; Colonel du 11e cuirassiers (1809), sert à Wagram, puis en Russie et en Saxe. Nommé général de brigade en 1813, Baron de l’Empire en 1810.
(Demande de Bruno Ballery, Délégué Régional)
Réponse de la Mairie 
: « J’accuse réception de votre courrier en date du 12 mai dernier concernant la sauvegarde de la tombe de Pierre Duclaux. Je ne peux malheureusement répondre favorablement à votre demande à ce jour, en effet les crédits nécessaires à la restauration de cette concession n’ont pas été prévus au budget 2014. Je prends contact à ce jour avec des sociétés de pompes funèbres afin d’évaluer le coût de cette restauration, et ne manquerai pas de vous recontacter si ces travaux venaient à s’effectuer courant 2015. Mes services se tiennent à votre disposition pour vous apporter tous renseignements complémentaires ». Merci M. le Maire
L’A.C.M.N et le Souvenir Français de Seine et Marne vont collaborer pour la restauration de la sépulture.

L’A.C.M.N et le Comité de La Ferté-sous-Jouarre vont collaborer pour la restauration de la sépulture.
L’A.C.M.N a sollicité la collaboration de la Mairie pour la restauration de la sépulture
Réponse de la Mairie 
: « J’ai l’honneur d’accuser réception de votre correspondance du 20 avril 2015, sollicitant l’aide de la commune pour la restauration de la sépulture Duclaux, située dans le cimetière de La Ferté-sous-Jouarre. Je vous informe que votre demande est à l’étude.  Je ne manquerai pas de revenir vers vous, dès qu’une décision aura été prise »
Merci M. le Maire.

Réponse de la Mairie : « Je reviens sur votre courrier en date du 15 mai 2015 nous sollicitant pour obtenir une participation afin de restaurer la sépulture Duclaux. Je vous demande de bien vouloir nous remplir la demande de subvention ». Merci M. le Maire. Le 5 avril 2016, l’A.C.M.N. faisait une demande de subvention pour la collaboration de la Mairie pour la restauration de la sépulture Duclaux.
Le 18 avril 2016, la Mairie de La Ferté-sous-Jouarre informait le Président :« J’ai l’honneur d’accuser réception de votre dossier enregistré en Mairie le 8 avril courant relatif à une demande de subvention 2016 – collaboration pour restauration de la sépulture Duclaux. Je vous informe que votre demande sera traitée lors du prochain Conseil municipal de juin 2016 ».
Le 07 juillet 2016, la Mairie de La Ferté-sous-Jouarre informe le Président qu'elle participe à la restauration de la sépulture Duclaux.
La sépulture a été restaurée le 18 novembre 2016
.
Voir article en pages 41-43 et 59 du bulletin ACMN Volume 18, numéros 3-4.

Luzancy (77138)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

- sépulture du général Michaud : « GÉNÉRAL MICHAUD / ANCIEN Gal EN CHEF / DE L’ARMÉE / DU RHIN / DÉCÉDÉ À LUZANCY / LE 19.9.1835 / À L’ÂGE DE 84 ANS. » (Au milieu du cimetière). Dans l’ancien cimetière communal situé près de l’église la tombe du général Michaud à Luzancy est en péril. Elle menace de s'écrouler.
(Demande de Gérard Tissot-Robbe, Délégué Régional de la Franche-Comté)

78 YVELINES


 

79 DEUX-SÈVRES

Saint-Maixent-l’Ecole (79400)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de la
- sépulture de Jacques Amail. Né le 15 août 1783 à Jazeneuil, mort le 16 janvier 1866 à Saint-Maixent. Médaillé de Sainte-Hélène, ayant servi de 1804 à 1815. Son nom n’apparaît pas sur la sépulture.
- sépulture de Jacques Barricault. Né le 29 août 1799, mort le 11 décembre 1877 à Saint-Maixent. Médaillé de Sainte-Hélène, ayant servi de 1813 à 1819.
- sépulture d’Alexandre Bonnet. Né le 12 mars 1830 à Saint-Maixent, mort le 5 décembre 1896. Chevalier de la Légion d’honneur le 20 août 1874. Médaille d’Italie. 5 avril 1848, canonnier d’artillerie de marine. 1850, Elève à l’Ecole spéciale militaire. 1852, sous-lieutenant au 11e régiment d’infanterie de ligne. Gravit les échelons. 1862, capitaine adjudant-major au 11e régiment d’infanterie de ligne. Campagnes d’Orient 1855-1856, d’Italie 1859-1860, d’Allemagne 1870, d’Afrique 1870-1871 et 1873-1874.
- sépulture de Jacques Bourreau. Né le 24 juin 1784 à Saivres, mort le 2 août 1834 à Saint-Maixent, rue des Cordeliers. Exempté de service (1816). Gendarmes à Saint-Maixent (1834).
- sépulture de Jacques Brunet. Né le 26 mai 1800 à Exireuil, mort le 18 avril 1862. Caporal de l’ex Garde Royale (1831).
- sépulture de Joseph Hyppolite Auguste Chevillot. Né le 9 août 1836 à Grand (Vosges), mort le 4 septembre 1896 à Saint-Maixent. Chevalier de la Légion d’honneur le 3 février 1880. 1855, engagé au 7e chasseurs. 1856, brigadier. 1859, maréchal des logis. 1859, maréchal des logis fourrier. 1865, maréchal des logis. 1865, maréchal des logis fourrier. 1867, adjudant sous-officier. 1869, sous-lieutenant au 6e chasseurs. 1870, passe au 2e chasseurs de marche. 1871, passe au 2e chasseurs. 1871, en non-activité par suppression d’emploi. 1872, lieutenant au 10e cuirassiers. 1875, capitaine trésorier au 11e cuirassiers. 1857, Ecole de cavalerie impériale comme élève instructeur. 1863-1864, Ecole de cavalerie impériale comme maréchal des logis élève instructeur. Campagnes : d’Afrique en 1859, d’Italie en 1867-1868, d’Afrique 1869-1870, d’Allemagne en 1870, en captivité mais s’évade d’Allemagne en 1870. A l’intérieur en 1871.
- sépulture de Julien Louis Joseph Faidy. Né le 6 avril 1759 à Saint-Maixent. Chevalier de la Légion d’honneur le 28 septembre 1814. 1778, cavalier à Champagne cavalerie. 1783, brigadier à Champagne cavalerie. 1789, employé à la régie. 1791, sous-lieutenant au 1er bataillon des Deux-Sèvres à l’Armée du Nord sous Dumouriez. 1792, capitaine. 1793, capitaine au 3e bataillon de dragons de la République. 1794, capitaine au 19e chasseurs à cheval jusqu’au 18 brumaire an 6. 1er nivôse an 7, maréchal des logis de la compagnie de gendarmes des Deux-Sèvres. 1810,  lieutenant de la compagnie de gendarme de Vendée. 1812, lieutenant de la compagnie de gendarme  des Deux-Sèvres. 4 janvier 1815, retraite.
- sépulture de Pierre Bruno Giraud. Né le 20 novembre 1775 à Niort, mort le 24 février 1860. Médaillé de Sainte-Hélène ayant servi de 1788 à 1819. Chevalier de la Légion d’honneur le 2 avril 1814. 1788, mousse sur la gabare La Cigogne. 1789, mousse sur la gabare Aimable Créole. 1790, mousse novice matelot sur la frégate l’Embuscade. 1792, fusiliers au 1er bataillon des Deux-Sèvres (Nord, Vendée). 1795, caporal au 1er bataillon des Deux-Sèvres (Vendée, Italie). 1799, sergent au 1er bataillon des Deux-Sèvres. 1800, gendarme à la compagnie des Deux-Sèvres. 1800, maréchal des logis à la compagnie des Deux-Sèvres. 1809, sous-lieutenant de gendarmerie au 3e escadron de l’Armée d’Espagne. 1811, lieutenant de gendarmerie du 3e escadron de l’Armée d’Espagne. 1816, non-activité. Blessures : coup de sabre au col le 26 juin 1793 au blocus de Valenciennes. Coup de sabre et de baïonnette au siège de Gênes. 26 septembre 1811, coup de feu extérieur au poignet droit avec os fracturé alors qu’il poursuivait des soldats espagnols. 16 juin 1811, à La Marquina (Espagne) avec 40 gendarmes délivre un détachement de gendarmes bloqués dans un couvent en feu par 400 hommes dont il blesse beaucoup de monde, prend des munitions et les bagages. Son nom n’apparaît pas sur la sépulture.
- sépulture de François Aristide Girault. Né le 14 août 1839 à Saint-Maixent, mort le 20 mai 1909 à Saint-Maixent. Chevalier de la Légion d’honneur le 5 juillet 1887. 1859, début du service militaire au 11e régiment d’infanterie de ligne. 1865, libéré de son service militaire ayant atteint le grade de sergent major. 1870, soldat au 11e régiment d’infanterie de ligne. 1870, sous-lieutenant au 59e régiment d’infanterie de marche. Gravit les échelons. 1881, capitaine. 1887, capitaine adjudant major. Campagnes contre l’Allemagne 1870-1871, de Tunisie 1881.
- sépulture de Jacques Griffier. Né le 17 novembre 1757 à Saint-Maixent, mort le 31 décembre 1824. Chevalier de la Légion d’honneur le 17 août 1822. 1776, soldat au régiment de Brie. 1784, congédié. 1792, gendarme à la compagnie des Deux-Sèvres. 1798, brigadier à la compagnie des Deux-Sèvres. 1811, maréchal des logis à la compagnie des Deux-Sèvres. 1792-1793-1794 à l’Armée du Rhin. Blessé le 18 frimaire an 2 à l’Armée du Rhin d’un boulet de canon à la cuisse gauche.
-
sépulture de Germain Le Charpentier. 1792, entré lieutenant au 2e bataillon des Deux-Sèvres. 1799, passé lieutenant au 82e régiment d’infanterie de ligne. 1799, adjoint aux adjudants généraux. 1801, réformé car il lui aurait fallu le grade de capitaine pour occuper cet emploi. 1802, remis en activité pour aller à Saint-Domingue à la suite du 19e chasseurs. 1803, capitaine. 25 juin 1803, fait prisonnier par les Anglais. 27 janvier 1804, rentré en France sur parole. 1804, capitaine adjoint à l’État major de la 5e division militaire. 30 janvier 1806, aide de camp du général de brigade Lefranc. 22 janvier 1807, aide de camp du général de division Dumuy, gouverneur général de Silésie, quand le général Lefranc rentre en France pour se rétablir de ses blessures. 1809, capitaine au 3e cuirassier. Avril 1809, parti pour l’escadron de guerre. Chevalier de la Légion d’honneur le 13 août 1809. 1812, chef d’escadron. Il sert dans l’Escadron sacré lors de la campagne de Russie. 1813, major. Date indéterminée lieutenant-colonel. Chevalier de Saint-Louis. Officier de la Légion d’honneur le 31 janvier 1815. Campagnes à l’Armée du Nord de 1792 à 1797, à l’Armée d’Italie de 1798 à 1800, à Saint-Domingue de 1802 à 1803, en Allemagne de 1806 à 1809, de Russie en 1812. Blessé à la baïonnette lors de la prise d’une redoute au passage du Rhin près de Coblence le 1er juillet 1796. Blessé à Wagram d’une contusion à la cuisse gauche. Blessé à la Moskowa d’éclat d’obus à la poitrine, au bras droit et à l’avant-bras droit.
- sépulture d’Auguste Presle-Duplessis. Né le 14 février 1818 à Saint-Maixent. Décoré de la Légion d’honneur le 13 août 1866, du Nicham Iftikhar en 1873. 1846, agent spécial des haras. 1854, directeur de dépôt d’étalon (en 1866 : directeur du haras de Pau). 1868, inspecteur. 1870, inspecteur général des haras de seconde classe. 1876, inspecteur général des haras de première classe. 1879, retraite.
- sépulture de Jacques André Vincent Rafoujault. Né le 30 novembre 1825 à Saint-Maixent, mort le 8 janvier 1890. Décoré de la Légion d’honneur le 15 juillet 1873. 1846, incorporé comme ouvrier volontaire de 3e classe à la 3e compagnie d’ouvrier des équipages. 1849, ouvrier constructeur de 2e classe. 1850, ouvrier constructeur de 1re classe. 1850, cavalier au 2e escadron du train des équipages. 1851, maître ouvrier à la 3e compagnie d’ouvrier d’artillerie de marine. 1853, gendarme à la 4e compagnie de gendarmerie maritime. Gravit les échelons. 1868, sous-lieutenant à la 4e compagnie de gendarmerie maritime. 1873, lieutenant à la 4e compagnie de gendarmerie maritime.
- sépulture de Louis Rousseau. Né le 20 février 1777 à Saint-Maixent, mort le 18 novembre 1850 à Saint-Maixent. Décoré de la Légion d’honneur le 16 mars 1812, de l’ordre du Lys le 22 juillet 1814. 1792, soldat. 1796, caporal. 1800, sergent. 1808, adjudant sous-officier. 1810, sous-lieutenant. 1812, lieutenant 60e régiment d’infanterie.  1813, capitaine 60e régiment d’infanterie. A fait toutes les campagnes de 1792 à 1814. Blessé le 9 juillet 1813 (Espagne) par un coup de feu. 
- sépulture de Valentin Hilarion Tuffet. Né le 20 novembre 1771 à Saint-Maixent, mort le 11 janvier 1845 à Saint-Maixent. Docteur en médecine et chirurgien de marine et de l’hôpital de Saint-Maixent, vaccinateur du premier canton et membre du conseil municipal. Frère de Pierre Louis Agathe Tuffet (1769-1821), chirurgien en chef de la marine à Rochefort, professeur à l’Ecole de médecine, directeur du service de santé du port de Rochefort lors des grandes épidémies de 1809 et 1811. Chevalier de la Légion d’honneur le 12 janvier 1820.
- sépulture de Simon De Villedon. Né le 21 décembre 1788 à Centuri (Corse), mort le 22 mars 1864 à Saint-Maixent. Médaillé de Sainte-Hélène, ayant servi de 1808 à 1821. Sous-lieutenant.

(Demande de David Pelletier, Délégué du Président. Bravo à lui pour ce magnifique inventaire !)

Réponse de la Mairie : « Votre récent courrier a retenu toute mon attention, et je vous en remercie. Je tenais toutefois à vous apporter les précisions suivantes, s’agissant de la démarche entreprise par la Ville à l’égard d’un certain nombre de concessions en état d’abandon recensées au sein des cimetières communaux. En ce qui concerne plus particulièrement les concessions identifiées dans les documents annexés à votre correspondance, il y a lieu de rappeler que celles-ci répondent pleinement aux conditions légales posées pour l’engagement licite d’une procédure de reprise de concessions en état d’abandon, à savoir des concessions ayant plus de trente ans, dans lesquelles aucune inhumation n’a été réalisée depuis moins de 10 ans, et qui présentent un état d’abandon manifeste. Ces sépultures ne font par ailleurs pas partie des concessions dont l’entretien incomberait à la Ville du fait de dons ou de legs, ou en raison de l’apposition d’une mention « Mort pour la France » en regard de l’acte de décès des personnes qui y sont inhumées.  Sans faire injure à la personne des défunts, il apparaît que celles-ci sont des sépultures familiales, acquises à perpétuité par des proches (parents ou enfants), et pour lesquelles aucun ayant-droit ne s’est manifesté, qui peuvent donc légitimement faire l’objet d’une procédure de reprise. En tout état de cause, je me permets de vous préciser que l’engagement par la Ville d’une telle procédure, qui se caractérise par des délais d’achèvement longs (plus de trois ans) et des mesures de publicité conséquentes, ne signifie nullement que ces tombes seront détruites sans considération par la Ville, l’intention des élus municipaux étant bien au contraire que soit mis un terme à leur délabrement. Au surplus, et dans l’hypothèse où la Ville souhaiterait entretenir à ses frais les monuments funéraires installées sur des sépultures régulièrement reprises en raison de l’intérêt architectural ou de l’intérêt historique local qui s’y rattache, il conviendrait préalablement que la collectivité recouvre la pleine propriété des concessions concernées, ce qui justifie pleinement la poursuite de la procédure de reprise ».
Merci M. le Maire.

80 Somme
 

 

81 TARN

Cuq-Toulza (81470)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de :
- la tombe de Joseph Etienne Timoléon, baron d'Hargenvilliers. Général, fils d'un capitaine au régiment de Penthièvre-infanterie ; naquit à Ganges (Hérault) le 18 janvier 1767, s'engagea comme soldat au régiment de son père, 2 février 1767 ; sous-lieutenant le 4 juillet 1777 ; servit dans la guerre d'Amérique de 1780 à 1783 ; lieutenant en second le 3 juin 1783 ; lieutenant en premier le 31 janvier 1787 ; démissionnaire le 16 mars 1791 ;  reprit du service comme aide de camp du général Grandpré à l'Armée de Midi le 8 novembre 1792 ; nommé provisoirement adjudant-général chef de bataillon à l'Armée des Pyrénées-Orientales le 7 mai 1793 ; nommé provisoirement chef de brigade le 9 août 1793 puis toujours provisoirement général de brigade le 29 septembre 1793 et suspendu provisoirement de son grade par le Conseil provisoire exécutif et autorisée à demander sa retraite le 23 décembre 1793. Cessa ses fonctions le 7 janvier 1794 ; arrêté par ordre des représentants du peuple Milhaud et Soubrany et emprisonné et acquitté par le tribunal militaire de Perpignan ; Obtient une retraite de 600 francs et se retira à Cuq-Toulza (Tarn) le 31 décembre 1796 ; devint maire de sa commune, puis président du conseil général du Tarn sous le Consulat et l'Empire ;  nommé provisoirement par le duc d'Angoulême maréchal de camp commandant le Tarn le 26 juillet 1815, remplacé le 16 août 1815, nommé colonel honoraire par ordonnance royale du 9 décembre 1815. Nommé prévôt de la Haute-Garonne en 1816. Il meurt à Cuq-Toulza le 17 novembre 1841.
(Demande de Dominique Timmermans, Vice-président de l'A.C.M.N)

Réponse de la Mairie : «Votre courrier du 12 novembre 2016 concernant la tombe d'Hargenvilliers a retenu toute notre attention. Vous trouverez ci-joint l'article du journal La Dépêche du Midi vous informant que l'Association Les Amis de Timoléon d'Hargenvilliers a remis à la Commune de Cuq-Toulza, le monument funéraire restauré ». Merci M. Le Maire
Article du 18 octobre 2016 de La Dépêche du Midi :
« L'Association Les Amis de Timoléon d'Hargenvilliers a organisé une cérémonie de remise à la Commune de Cuq-Toulza, du monument funéraire de Timoléon d'Hargenvilliers, restauré par Charles Fadat, de Puylaurens, devant de nombreuses personnalités, comme Jean-Claude Pinel, maire de Cuq-Toulza, Laurent Vandendriessche, maire de Saint-Paul de Joux et vice-président du conseil départemental chargé de la culture, Philippe Foussier, grand maître-adjoint du Grand Orient de France, Maggay Nogarède, la présidente de l'association, Anne Lapérrouze, maire de Puylaurens, Guy Hérailh, représentant l'institution La Société des membres de la Légion d'honneur de Toulouse, les Anciens Combattants de Cuq-Toulza, le Foyer Rural et les souscripteurs. Il existe dans le cimetière de Cuq-Toulza, un monument funéraire symbolique. Ce tombeau est dédié à la famille de Timoléon d'Hargenvilliers. Il porte deux inscriptions à la mémoire de l'épouse du comte, Adélaïde Thomas Labarthe, décédée en 1823 et de sa fille Honorine, décédée en 1829. Le sort de ce monument délabré, délaissé par les ayants droit, menacé de reprise, a ému un groupe d'amoureux du patrimoine local. En accord, avec l'ancienne municipalité, ces derniers ont lancé une souscription pour participer au sauvetage de ce dernier témoin de la famille d'Hargenvilliers. Timoléon d'Hargenvilliers a été maire de Cuq-Toulza de 1800 à 1813, conseiller général et président de l'assemblée cantonale de Cuq-Toulza de 1802 à 1816. Il va présider le conseil général du Tarn de 1804 à 1805 puis de 1806 à 1816. Ces fonctions vont lui permettre d'assister au sacre de Napoléon. Franc-maçon actif, il est le vénérable fondateur, en 1802, de la loge de la Parfaite Amitié qui a existé jusqu'en 1815 à Puylaurens et il parvient aux hauts grades maçonniques. Il décède le 17 novembre 1841 au château de Montauquier, à Cuq-Toulza. Pour pouvoir mener à bien ce projet, l'association a été aidée par la mairie de Cuq-Toulza, le conseil départemental, le grand orient de France, les jeux floraux et de particuliers. A la fin de la cérémonie, la liste des souscripteurs, pour la restauration du tombeau a été glissée dans le socle de la tombe »

 

82 TARN et GARONNE


83 Var

Bargemon (83830)
Le 01 mars 2016, M. Philippe Barreaud, Délégué Régional pour les Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes, informe le Président et Bruno Falba, Délégué régional du Var, de l'existence de la sépulture de Christophe Reverdit, dans le cimetière de Bargemon.
Christophe Reverdit est né à Bargemon en 1790, participe comme chirurgien-aide-major aux batailles du 1er Empire et survit à la campagne de Russie. A son retour des armées, il exerce son activité de médecin dans son village natal avant de devenir conseiller général et maire de Bargemon. Ce personnage intéressant sous divers angles semble mériter notre attention. M. Razet, la famille et le maire de Bargemon sont intéressés à essayer de mieux marquer sa sépulture.
L’A.C.M.N va également participer à la restauration de cette sépulture.

 

85 Vendée

 

 

86 VIENNE

Lavausseau (86470)
Le 2 avril 2016, dans le cadre des Rencontres des Histoires du Cuir à Lavausseau, eut lieu au hameau de la Ribardière (anciennement Rebardière), sur la demeure où vécut Joseph Gautier, le dévoilement de la plaque commémorative en présence du Président et du Délégué du Président, sur invitation de Madame le Maire de Lavausseau, qui est la propriétaire de la maison :  «  DANS CETTE MAISON VÉCUT 43 ANS / DE LA FIN DE L’EMPIRE JUSQU’À SA MORT / LE CAPITAINE JOSEPH GAUTIER (1775-1858) / ENGAGÉ VOLONTAIRE DES 1791 / DANS L’ARMÉE RÉVOLUTIONNAIRE / PONTONNIER DE L’ARMÉE NAPOLÉONIENNE / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR. / 2016 ACMN / CL AULIARD.  » (Voir bulletin Vol. 18 : 1-2, p.2.)

 

Persac (86320)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde

 - tombe de Nicolas Henri de Cortal ; obélisque avec urne au sommet, derrière un haut cyprès au bout allée centrale.
"ici repose Nicolas Henri Comte de Portal chevalier de St Louis et de la Légion d'Honneur né à Sillars (Vienne) le 9 août 1785 et décédé à Poitiers le 9 7bre 1863" Brigadier en 1806, maréchal des logis en 1812, lieutenant en 1813, capitaine en 1817, aide de camp du maréchal de camp comte de Vitré. A fait les campagnes de 1806 et 1807 en Allemagne ; en 1808 en Espagne, a été fait prisonnier de guerre à la retraite du général Dupont en juillet 1808. Rentré le 1 décembre 1812. En 1813, a fait la campagne de Saxe, a reçu deux blessures. En non-activité du 10/8/1814 au 10/8/1815.
(Demande de notre membre François Noiriel)

Vivonne (86370)
Le 11 mai 2016, M. David Pelletier, Délégué du Président, informe le Président de la restauration par la Mairie de la sépulture de
Pierre Lebrun, entré au service au 3e léger (1811). Il participe aux campagnes d’Espagne (1811-1814), puis de Belgique, médaillé de Sainte-Hélène :
« CI-GIT / LEBRUN PIERRE / CAPITAINE EN RETRAITE, CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / MÉDAILLÉ DE SAINTE-HÉLÈNE / DÉCÉDÉ A VIVONNE LE 11. 5. 1882 / DANS SA / 88IÈME ANNÉE. » (Tombe 404, avec grande croix au sol, et écusson qui reproduit le même texte).

Bravo et Merci M. le Maire

 

87 Haute-Vienne

 

 

88 VOSGES

 

Darney (88260)
S
uite à l’intervention et la demande de notre délégué, M. Eric Casadevall, la Mairie de Darney a décidé d'entretenir les tombes des valereux soldats de sa ville. Bravo à la ville, merci M. le Maire.
Ces tombes ont même eu l’honneur de figurer dans le bulletin communal.
Il s’agit de :
Mathieu Folley, Né à St-Denis (93) le 30 janvier 1784. Engagé volontaire au 22e régiment d’infanterie légère le 10 pluviôse an 13 (30 janvier 1805). Blessé d’un coup de feu qui lui traverse l’épaule gauche sur les hauteurs de Veronette, le 2 novembre 1805. Sergent le 10 mars 1808. Adjudant sous-officier le 6 juin 1811, sous-lieutenant le 8 février 1813, lieutenant le 13 septembre 1813. A participé aux campagnes d'Italie (an 14) et à celles de 1806, 1807, 1808, 1809, 1810 et 1811 dans le royaume de Naples et en Calabre. À celles de 1812 au corps d’observation d’Italie méridionale. À la Grande Armée en 1813, blessé d’une balle à la tête le 16 octobre 1813 à la bataille de Leipzig. A l’armée d’Italie en 1814. I1 termine sa carrière comme lieutenant-adjudant-major au 35e de ligne, nommé le 9 novembre 1813. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 28 octobre 1814. Renvoyé en demi-solde dans ses foyers le 11 juillet 1814. Il décède le 21 mai 1853 à Darney, où il est inhumé : : « ICI REPOSE / MR. FOLLEY / MATHIEU / CHEVALIER DE LA / LÉGION D’HONNEUR / DÉCÉDÉ LE 21 MAI / 1853 / BON MARI / ET BON PÈRE. » (Stèle arrondie derrière une grille)
Mathieu Folley, né à St-Denis (93) le 30 janvier 1784. A participé aux campagnes d'Italie et d'Allemagne. Blessé par balle à l'épaule en 1805 et à la tête en 1813, i1 termine sa carrière comme adjudant-major et sera fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1814. Il décède le 21 mai 1853 à Darney, où il est inhumé.

Pierre-Basile Bailly, né à Darney le 14 juin 1777; Chirurgien de 3e classe à l’armée d’Italie (ans VII-XII), de 2e classe, au camp de boulogne, puis au 46e de ligne. Affecté au 5e régiment provisoire d’infanterie sous Moncey en Esgagne (1808), devenu 116e de ligne (juillet 1808), il sert sous Suchet jusqu’en 1812 : « PIERRE-BAZILE BAILLY, / CHEVALIER DE LA LÉGION d’HONNEUR, / ANCIEN CHIRURGIEN-MAJOR, / MÉDECIN INSPECTEUR DES EAUX DE BAINS, / NÉ À DARNEY LE 14 JUIN 1777, / MORT LE 12 NOVEMBRE 1854. » (Stèle surmontée d’une urne drapée dans un enclos, le long du mur d’enceinte, concession PD 10 Vailly-Galland, une croix de la Légion d’honneur est gravée sur la stèle).

Charles-Claude Pettelot, né à Darney le 11 septembre 1780. Entré à la 21e légère (an IV), caporal puis sergent, il fait carrière dans la Garde impériale. Entré aux chasseurs à pied, lieutenant au 6e voltigeurs, puis capitaine-adjudant-major au 11e voltigeurs le 28 avril 1813, au 4e voltigeurs en 1815. Campagnes : Armées d’Italie, d’Égypte où il est blessé, Grande Armée, blessé à Eylau : « CI GÎT / PETTELOT / CHARLES CLAUDE / CHEVALIER / DE LA LÉGION D’HONNEUR / CAPITAINE ADJUDANT-MAJOR / EN RETRAITE / DÉCÉDÉ LE 7 MARS 1852 / PRIEZ POUR LUI. » Plusieurs fois blessé au cours de ses campagnes : plusieurs coups de lance, éclats d'obus, blessures par balles en Egypte et à Eylau. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 30 août 1813. Il meurt à Darney le 7 mars 1852 et est inhumé au cimetière de ce lieu.

Jean-Barthelemy Paulon, né à Darney le 13 mai 1790. Entré au 1er cuirassiers (1806), brigadier (1807), fourrier (1808). Passé avec ce grade aux lanciers de la Garde (1813), maréchal des logis (1813). Il sert en Espagne (1809-1813), Saxe et France, blessé de quatre coups de lance près de Lille et fait prisonnier (fév. 1814). Libéré, il sert de nouveau au régiment des chevau-légers lanciers en avril 1815 en France. Réformé le 15 novembre 1815. Chevalier de la Légion d'honneur le 28 novembre 1831. Rentré dans la vie civile, il devient professeur et greffier de justice de paix à Darney. Il y décède le 5 mars 1848 et est inhumé dans le cimetière de la commune. « PAULON, JEAN BARTHÉLEMY / CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR / 1790 – 1848. »

Epinal (88000)
Le 17 mars 2016, M. Eric Casadevall, Délégué Régional des Vosges informe le Président :
« Je me suis rendu hier (le 16/03/2016) au cimetière d'Epinal (Vosges) sur la sépulture d'Elie Picard, né à Oberdorf (Haut-Rhin). Parti de Bains les Bains (Vosges) en janvier 1808 pour le 22e de ligne, 5 campagnes
1808-1814. Médaillé de Sainte-Hélène (sous le nom de Piquard Elie). Meurt à Bains-les-Bains le 11 janvier 1871. Inhumé au cimetière Israélite d’Epinal (Vosges)
Inscriptions sur la stèle : Les 3 première lignes en hébreu, puis " Elie Picard /décédé à Bains / le 11 janvier 1871 / à l âge de 84 ans".
(Stèle à terre. Demande de sauvegarde et du redressement de la stèle.
Risques de dégradation des inscriptions par le gel)
Le 17 mars 2016, l’Association les Vosges Napoléoniennes informe le Président que la collaboration est envisagée avec le Délégué Régional de l’A.C.M.N des Vosges pour la sauvegarde de cette sépulture.
Le 13 avril 2016, M. Eric Casadevall, Délégué Régional des Vosges informe le
Président :
« M. le Maire d’Epinal vient de me transmettre votre courrier du 24 mars 2016 par lequel vous nous informez que la sépulture du grognard Elie Picard est en danger. Effectivement, cette stèle est en danger. Toutefois, le cimetière israélite est une propriété privée de la Communauté israélite. Aussi, la Ville d’Epinal ne peut directement intervenir.
Je vais prendre contact avec la Communauté israélite d’Epinal »
Le 18 avril 2016, M. Eric Casadevall, Délégué Régional des Vosges informe le Président :
« M. Léon Sibeoni, Président de la communauté israélite d’Épinal,
 fait suite à notre courrier et à mon entrevue téléphonique et nous donne l'autorisation de la réfection et du nettoyage de la stèle du grognard Elie Picard. De plus, il s’engage  pour la conservation en état une fois la réfection faite par vos soins ».
M. Eric Casadevall, Délégué Régional des Vosges, a réalisé la restauration de cette tombe.
Bravo à lui !
(Voir bulletin Vol. 18 : 1-2, p.2.)

La Neuville-sous-Châtenois (88170)
Intervention de l'A.C.M.N auprès de la Mairie pour la sauvegarde
- de la sépulture de Nicolas Bardot. Ancien caporal du 2e léger. Médaillé de Sainte-Hélène. Campagnes de 1808-1814 en Espagne et au Portugal. Fait prisonnier
, déporté en Angleterre.
(Demande d’Eric Casadevall, Délégué Régional des Vosges)

Monthureux-sur-Saône (88410)
Le 17 avril 2016, M. Eric
Casadevall, Délégué Régional des Vosges informe le Président :
« Cimetière communal : ici repose Joseph Fouchy. Soldat au 6e léger (1812) et au 1er tirailleurs de la Garde Impériale (1815), médaillé de Sainte-Hélène. Inscriptions au dos du monument : « … / JOSEPH FOUCHY / MORT LE 16 AOÛT 1879 / À 87 ANS / PRIEZ POUR EUX. » (Stèle, derrière le monument moderne de la famille Fouchy). 

La Mairie nous informe que la plaque funéraire sera sauvegardée. Il existe encore des descendants
 »

 

Nonville (88260)
Intervention de l’ACMN auprès de la Mairie pour la sauvegarde de
- la sépulture de François Français ou François (1790-1876), médaillé de Sainte-Hélène : « ICI / FRANÇOIS / FRANÇAIS / NÉ LE 18 XBRE / 1790 DÉCÉDÉ / LE 28 MAI 1876. »

(
Stèle au fond du cimetière à gauche contre le mur, caché par une sépulture moderne)
(Découverte et demande d'
Éric Casadevall-Iglesias)

 

Saint -Ouen-lès-Parey (88140)
Le 20 mai 2016, M.
Eric Casadevall, Délégué Régional des Vosges informe le Président :
« 
J’ai fait une demande de sauvegarde auprès de la Mairie de Saint-Ouen-lès-Parey pour la sépulture de François Caimant, soldat du 65e de ligne, mort à St-Ouen-lès-Parey (Vosges). Il y a de nombreux panonceaux "état de reprise" et des sépultures démontées récemment. Suite à un recensement des sépultures d'anciens soldats du 1er Empire, j’ai remarqué la sépulture de François Caimant avec un panonceau de reprise.
François Caimant, né à Bains les Bains le 07 octobre 1790. Conscrit de l’an X, arrive le 13 juin 1809 au 65e régiment de ligne, 5e bataillon, 1ère compagnie. Fait prisonnier à Flessingue le 16 août 1809 ; libéré, il rentre et passe au 61e régiment de ligne le 17 mai 1815, .... médaillé de Sainte Hélène en janvier 1858. Meurt dans votre commune le 27 août 1868
. »
Le 14 juin 2016, M. Eric Casadevall, Délégué régional des Vosges informe le Président :
« Je vous transmets la réponse de M. Le Maire de Saint-Ouen-Les-Parey (Vosges) ».
Réponse de la Mairie : « Suite
à notre entretien téléphonique de samedi dernier, je vous confirme que nous conservons, bien sûr, la sépulture de M. Caimant François. J'ai bien noté que vous passerez vous occuper de l'entretien de celle-ci. Avec mes remerciements pour les informations transmises que nous ignorions complètement ». Merci M. le Maire.
Le 19 juin 2016, M. Eric
Casadevall, Délégué Régional des Vosges informe le Président :
 « Je me suis rendu ce samedi à Saint-Ouen-Lès-Parey pour un premier nettoyage de la sépulture de Caimant François comme convenu avec M. le Maire de la Commune.
Je constate que la sépulture glisse de plus en plus sans doute dues aux fortes pluies de ces dernières semaines. J'ai tenté le redressement de la stèle avec l'aide d'un bénévole pour stopper le glissement ».

 

89 Yonne

 

 


91 Essonne
 

 

 

 

92 Hauts-de-Seine
 

 

 

94 Val-de-Marne

 

971 GUADELOUPE

 

 

TOUTES NOS EXCUSES SI NOUS AVONS écrit "Merci M. le Maire !" lorsque cette fonction est occupée par une dame. C'est la fonction que nous remercions !

ALLEMAGNE
Kaiserslautern (Rhénanie-Palatinat)
Le 04 mars 2016, le colonel Alexandre de Bordelius informait le Président : 
« 
M. le président de l’Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens,
Je suis le colonel Alexandre de Bordelius, actuellement en poste à l’état-major Air OTAN de Ramstein (Allemagne).  Intéressé par l’Histoire, j’ai remarqué dans la ville proche de Kaiserslautern (Rhénanie-Palatinat) un monument commémoratif érigé par les vétérans des armées napoléoniennes (photos jointes). Le texte en allemand indique : « Les habitants de Kaiserslautern qui ont servi sous les drapeaux de Napoléon et qui sont rentrés au pays dédient ce monument à leurs camarades de guerre tombés au champ d’honneur » - Une liste des noms avec unité et éventuelle décoration figure sur les parois du monument. Une petite plaque indique également que le 5ème régiment de cuirassiers « Royal Pologne », stationné à Kaiserlautern jusqu’en 1992, a initié une restauration du monument en 1986. J’ai l’intention d’organiser une cérémonie militaire franco-allemande devant ce monument, mais son état nécessite probablement au moins un nettoyage.  Je souhaite savoir si ce monument présente un intérêt pour vous, et si vous souhaitez participer financièrement à un nettoyage, voire une restauration, à réaliser avant la cérémonie.  Je suis bien entendu à votre disposition pour d’éventuels compléments d’information
 ».
L’A.C.M.N va collaborer à la restauration de ce monument.
Il se trouve face au 39 de la Friedensstrasse, à l’emplacement de l’ancien cimetière. Érigé en 1836 par d’anciens compagnons d’armes, il a la forme d’un gros cube de pierre élevé sur deux marches et surmonté d’un casque à l’antique. Il a été rénové en juillet 1987 par le 5e régiment de cuirassiers français).

 

Belgique
Braine l'Alleud - Champ de bataille de Waterloo
Les 2 aigles et la statue de l'Empereur qui se trouvaient près du "Bivouac de l'Empereur" sur le champ de bataille de Mont-Saint-Jean ont été parfaitement restaurés. Malheureusement, les lettres du socle de la statue de l'Empereur n'ont pas été remises. Rappelons qu'il s'agit des authentiques aigles qui ornaient la préfecture de Tours sous l'Empire.

 

 

ITALIE

Sardaigne - Cimetière Bonaria de Cagliari
Le 09 mars 2016, M. Eric Casadevall, Délégué régional des Vosges, informe le Président de l'existence de la sépulture d’Alexandre-Charles Perrogeaux
,  né le 21 octobre 1791 à Neufchâtel (Suisse) et mort le 06 novembre 1837 en mer près de Cagliari (Italie).  Sous-lieutenant le 02 juillet 1807 dans le bataillon du prince de Neufchâtel, lieutenant (1808), aide de camp du maréchal Marmont, son cousin par alliance (juil. 1809), capitaine au 4e chasseurs à pied d’Illyrie (oct. 1810) ; puis à nouveau aide de camp du maréchal Marmont (1813). Il participe aux campagnes : d’Autriche (1809), d’Espagne et du Portugal (1811-1812), de Saxe ; fait prisonnier (30 mai 1813). Blessé au siège de Constantine aux côtés du général Damrémont, il meurt en mer (6 nov 1837). Grand-Officier de la Légion d’honneur, baron : «  ALEXANDRE CHARLES / BARON DE PERREGAUX / MARÉCHAL DE CAMP / CHEF D’ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL / DE L’ARMÉE D’AFRIQUE / NÉ LE 21 OCTOBRE 1791 /  blessé à mort sous les murs / de Constantine le 12 octobre / 1837 / décédé en rade de Cagliari / le 6 novembre suivant.» (Dalle au sommet arrondi et torches renversées).

 

SUISSE

Villars-sous-Mont, canton de Fribourg.
Le 16 février 2016, M. Éric Casadevall-Iglesias nous informe de la restauration (avec pose d'une plaque) d’un monument de 1812 pour commémorer la bataille de la Bérézina à Villars-Sous-Mont, route Grandvillard, canton de Fribourg. (Voir bulletin Vol. 18 : 1-2, p.2.)

 

 

 

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