Paul  SILLARD
La Grande Paroisse (Seine-et-Marne) 24 octobre 1769 - 10 janvier 1858 MONTEREAU
 

Lieutenant au 1er Régiment de Chasseurs à Pied de la Vieille Garde

CHEVALIER DE L'EMPIRE

Cimetière de Montereau-Fault-Yonne

(section 24, partie haute du cimetière

obélisque entouré d'une grille)

Paul Sillard est né le 24 octobre 1769 à La Grande-Paroisse en Seine-et-Marne, fils de Guillaume Sillard et d' Anne MARTIN.

Sa belle carrière militaire est lapidairement résumée sur sa tombe : "parti en 1792 retraité en 1815", mais son monument mentionne une participation à presque toutes les campagnes de la République et de l'Empire !

ARMÉE DU NORD de 1792 à 1794, VENDÉE de 1795 à 1799, ARMÉE D'ITALIE de 1800 à 1804, puis à nouveau VENDÉE en 1805, ce qui doit lui faire rater la campagne d'Austerlitz. Il rejoint la Grande Armée pour les campagnes de 1806 et 1807, puis est envoyé, comme tant d'autres, en Espagne en 1808.

Le 07 octobre 1808, il entre au 1er Chasseurs de la Garde et est nommé sergent.

Le 08 février 1809, est est au 1er Voltigeurs de la Garde, à l'organisation du corps, en tant que sergent (1er bataillon. 1ère compagnie)

Il y fait la campagne de 1809 en Autriche, puis retourne en Espagne en 1810-1811.

Le 1er août 1811, il passe au 2e Chasseurs de la Garde, toujours en tant que sergent.

Le 8 avril 1812, il est toujours dans ce corps quand il reçoit la  Légion d'honneur.

Il doit avoir été repéré pour sa bravoure, car il est  nommé chevalier de l'Empire par l'ordonnance N° 30935 du 8 juillet 1812¹.

Il est de l'expédition de Russie, mais il en revient. 

Le 8 avril 1813, il passe lieutenant en second au Fusiliers-Chasseurs de la Garde (Jeune Garde). Il combat en 1813 en Allemagne et en 1814 en France.

Le 30 mars 1814, il est blessé à Paris, d'un coup de feu à la cuisse droite, toujours dans le rangs des Fusiliers Chasseurs de la Garde.²

Le 1er juillet 1814, il passe aux Chasseurs à pied de France, en tant que lieutenant en 2e.

Le  13 avril 1815, il fait partie du glorieux 1er Chasseurs à Pied de la Garde (Vieille Garde),  lieutenant en 2e.

C'est dans les rangs de ce corps qu'il fait la campagne de Belgique et est blessé le 18 juin 1815 à Mont St Jean (Waterloo), d'un coup de feu à la cuisse droite.

Il y survit et est retraité à la dissolution de ce corps, le 11 octobre 1815

Il termine sa vie le 10 janvier 1858 à Montereau, apparemment -hélas- sans avoir reçu la médaille de Sainte-Hélène, qu'il aurait pourtant amplement  méritée.

Merci à M. Robert Chénier pour les informations communiquées.