Régirer, dit Boyer
*, Jacques-Lo-Xavier-Avartin-Léger1er mars 1769 Albi (Tarn) - 18 mai 1799 (Saint-Jean-d'Acre)
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Cette inscription comporte deux erreurs :
1e : le "de" : pas de titre de noblesse, il était fils de paysan.
2e : la mention "général". il n'était pas général, mais chef de brigade,
ce qui ne veut pas dire général de brigade.
Nous citons la source :
http://www.wikiwand.com/fr/Savonnières-devant-Bar
"Jacques Régirer "dit" Boyer ne s’appelait pas Régirer « de » Boyer:
Ce fils d’un paysan d’Albi avait commencé sa carrière comme simple soldat comme
en témoignent les archives militaires. Il est ensuite devenu officier dans les
armées de Napoléon, mais pas Général: il était chef de brigade d’artillerie,
c’est-à-dire l’équivalent de Colonel. Il a été tué lors du Siège de Saint Jean
d’Acre, deux jours avant que l’armée française ne se replie. À sa mort, il
commandait la 18° demi-brigade d'infanterie. Le monument qui se situe à l'entrée
du cimetière communal a été érigé par la petite-fille du Général, Estelle Alix
de Larzillère, après son arrivée à Savonnières-devant-Bar en 1854. Il s'agit
donc vraisemblablement d'un cénotaphe car la stèle ne comporte pas la mention
"Ici repose" qui supposerait qu'il aurait fallu transférer sa dépouille de là où
elle avait été primitivement enterrée. "
Nous notons cependant qu'il n'est pas marqué non plus " à la mémoire de", ce qui
est souvent le cas quand la personne n'y repose pas.
"Sous l’ancien régime, l’exemption était accordée
aux domestiques, aux ecclésiastiques, aux nobles et à certains privilégiés. Les
cahiers de doléances du printemps 1789 pointent le fait que seuls les roturiers
pauvres sont concernés par la conscription, les riches s’achetant un remplaçant.
C’est probablement le cas pour Régirer "dit" Boyer qui a été incorporé comme
simple soldat au 29° régiment d’infanterie le 6 février 1785 à l’âge de 16 ans.
Le conscrit, dont les parents avaient accepté de recevoir une indemnisation
pécuniaire ou foncière, était enregistré sur les livrets de recrutement sous son
patronyme de naissance qui était complété de la mention « dit », puis, de celui
de la personne exemptée."
Dans le Guide Napoléon, on trouve la graphie Boÿer.
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© D. Timmermans