GUERRE DE LA PÉNINSULE 1807-1814

 

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1811

26/01/1811 Début du siège de Badajoz

06/02/1811 Combat sous Badajoz

Les corps espagnols et portugais, sous les ordres du général Carrera, étaient accourus au secours de Badajoz, menacé par le corps du maréchal duc de Trévise. Le général Latour-Maubourg, ayant passé le Guadiana avec une partie de sa division, marcha à leur rencontre et les trouva en position, défendant les approches de la forteresse. Il les attaque, les culbute, et les force à se renfermer dans la place. Cette action facilitant nos travaux autour de Badajoz, le même jour nos batteries commencèrent à faire feu sur ses remparts.

 

11/02/1811  Prise du fort de Pardalleyras

Depuis la fin du mois de janvier, le maréchal Soult, duc de Dalmatie, assiégeait Badajoz, ville forte d'Espagne, sur les frontières du Portugal. Voulant se rendre maître du fort de Pardalleyras, qui couvrait la droite de la place assiégée, le maréchal en ordonna l'attaque.

Le 11 février, après que notre artillerie eut démonté plusieurs pièces de l'ennemi, quatre cents grenadiers et voltigeurs, partagés en deux colonnes, ayant à leur tête le chef de bataillon Gerain, les capitaines Auguste Petiet (en 1820, colonel d'état-major en disponibilité) et Choiseul, aides-de-camp du maréchal, sortent de la tranchée à huit heures du soir, et profitant de l'obscurité, sans tirer un coup de fusil, elles arrivent sur les ouvrages du fort.

Tandis qu'une colonne descend dans le fossé par une rampe, l'autre brise les palissades. Les soldats aussi braves que les officiers qui les dirigent, les imitent et se laissent tomber dans la contrescarpe; ils s'emparent de la poterne sous le feu le plus vif, se réunissent dans l'intérieur de la couronne du fort, pénètrent jusqu'aux batteries, et passent au fil de l'épée une partie de la garnison; l'autre parvient à se jeter dans Badajoz. Malgré le cruel droit de la guerre dans une prise d'assaut, les soldats français épargnèrent la vie à une soixantaine d'Espagnols qui consentirent à rendre les armes. Cette conquête, due à l'intrépidité des assaillants et aux sages dispositions du chef de bataillon Gerain, des capitaines Petiet et Choiseul, mit au pouvoir de l'armée obsidionale six bouches à feu et leur approvisionnement. 


05/03/1811 Chiclana - Barossa

Nous venons d'apprendre ( http://www.napoleonicwarsforum.com/viewforum.php?f=41) que le bronze de ce monument - comme tant d'autres (cf. ici) - vient d'être volé. (janvier 2013).
Heureusement, il existe une copie au musée municipal de Chiclana. Un devis a été demandé, mais connaissant la situation économique en Espagne...


Photo Sarah King.

Le 10 mars 1811 : PRISE DE BADAJOZ

Le maréchal Soult, duc de Dalmatie, commandant en Espagne l'armée française dite du Midi, ayant quitté Séville pour diriger lui-même les opérations dans l'Estrémadure, confiées au corps du maréchal Mortier, duc de Trévise, et à la cavalerie du général Latour-Maubourg, investit la place forte de Badajoz sur les frontières du Portugal, vers la fin du mois de janvier. Le 6 février, les batteries des assiégeants étant établies, elles ouvrirent leur feu sur les ouvrages de la place et les forts qui en dépendent. Celui de Pardalleyras ayant été emporté (11 février), Badajoz fut serré de plus près. Cependant, pour provoquer la prompte reddition de cette forteresse, il était nécessaire de l'investir sur la rive droite comme sur la rive gauche de la Guadiana : il fallait surtout lui ôter l'appui d'un corps considérable espagnol, qui, sous les ordres du général Mendizabal, campait sur cette rive et communiquait par le fort San-Cristobal avec les assiégés. Le duc de Dalmatie ayant culbuté et mis en fuite ce corps ennemi, le 19 février (bataille de la Gebora), l'investissement de Badajoz fut complété sur les deux rives, et le siège poussé avec une nouvelle vigueur. Le 10 mars, la brèche au corps de la place étant praticable, le duc de Dalmatie ordonna l'assaut; mais préalablement il fit faire au gouverneur espagnol une nouvelle et dernière sommation. Celui-ci, pour se soustraire au danger imminent qui le menaçait, capitula aussitôt, et la garnison, forte de neuf mille hommes, fut prisonnière de guerre. Les Français trouvèrent dans la place cent soixante-dix bouches à feu, quatre-vingt mille livres de poudre, trois cent mille cartouches d'infanterie, beaucoup de projectiles et deux équipages de pont.   

15/03/1811 Foz do Arouce
25/03/1811 Campo Maior


03/04/1811 Sabugal

10/04/1811 -19/08/1811 siège de Figueres (page à part)


22-26/04/1811 siège de Badajoz
 

03- 05 mai 1811 : bataille de FUENTES DE OÑORO

FUENTES DE OÑORO

Panorama du champ de bataille de Fuentes de Oñoro, vue vers l'ouest, vers le village, axe de l'attaque des divisions Claparède (Drouët) et Ferey (Loison).

(Cliquez pour agrandir.)

Vue de centre du village de Fuentes de Oñoro. De très durs combats eurent lieu ici.

Les troupes françaises venaient de la droite, le bas du village.

 

 

Détail du monument.

 

A la mémoire des troupes

Anglo-Luso-Germano-Espagnoles

qui, lors de la bataille du 5 mai 1811,

sous le commandement de Lord Wellington,

mirent en déroute les Français de Masséna.

Fuentes de Oñoro, le 28-6-1986

05/05/1811 Fuerte Concepçion
09/05/1811 Almeida (Pt)
11/05/1811 Aldea del Obispo
 

16 mai 1811 : Bataille de La Albuera

La Albuera

Attention, le nord est à gauche.

Vue sur l'est de la Albuera. On voit le Puente Viejo, axe d'une tentative de la division Godinot. Sur la crête, position de la KGL.

Azulejos représentant une scène de la bataille.

Bonne nouvelle, la petite ville de La Albuera est en train de réaliser un "parque tematico" sur la bataille, avec le financement de l'Objectif 2 de l'Union Européenne.  Voilà assurément de l'argent européen bien dépensé !

De plus, on y organise régulièrement des reconstitutions

 

 

Le monument britannique inauguré le 16 mai 2001.

 
 
 
 

 

Un côté du monument est dédié à chaque régiment.
A son pied sont enterrés les emblèmes des 57th et 77th Foot (1853-1876).

 

09/06/1811 Pont de Molins

CAPITAN DE INFANTERIA
D. NARCISO MASSANAS
HEROICO GUERILLERO AMPURDANES
FUSILADO POR EL ENEMIGO EN
PONT DE MOLINS
9 DE JUNIO 1811

 ¡ PRESENTE !

 

 

 

 

Au capitaine d’infanterie D. Narciso Massanas, héroïque guerrier de l’Ampurdán, fusillé par l’ennemi à Pont de Molins, le 9 juin 1811.

Face à l'entrée de la citadelle San Ferran à Figueres, cette plaque commémorative. L'Ampurdan est une partie de la Catalogne.


22/06/1811 Elvas (Pt)

19/08/1811 fin du siège de Figueres, prise de la forteresse de San Ferran par les Français
 

25-26/09/1811 El Bodon (El Carpio)

28 octobre 1811 : Combat d'Arroyomolinos

Le général Girard subit une lourde défaite, il est vaincu par les troupes anglo-espagnoles du général Hill.
Le 27e régiment de Chasseurs à Cheval y perd son colonel, le duc d'Arenberg, blessé et prisonnier, et de nombreux officiers et cavaliers.

Vue sur Arroyomolinos à partir de l'ouest, sur la ligne de départ de l'attaque britannique. Le village est au centre, au bout de la route.

Arroyomolinos, la sortie opposée du village, par où une partie des troupes françaises a pu s'échapper.

 

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Cartes : Johnston, Alex. Keith, Atlas to Alison's History of Europe, William Blackwood and Sons, Edinburgh and London,  1848 et 1850.
 

1812

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