Jean Haragli

Chef de bataillon
Chevalier de la Légion d’honneur

Meufatour (Haute-Égypte ) 22 janvier 1777 - 22 janvier 1842 Marseille

 

Marseille, cimetière Saint-Pierre

Allée Ésquiros, carré 6 sud,  N° 8 C-P, N° 1432
Tombeau de la famille du Quaillard

 

Né en Egypte, le 22 janvier 1777 à Meufatour, fils de Jean Gabriel Haragli et de Malakiet.

Rentre au service comme lieutenant de la Compagnie franche, le 1er vendémiaire an VII (22 septembre 1798), chef de bataillon à la Légion Copte, le 1er prairial An VIII (21 mai 1800).

Il quittera parmi les derniers coptes vers la fin 1800, début 1801, fidèle au général Menou. Comme tant d’autres Coptes, il finira par quitter cette terre qui l’a vu naître, cette terre des Pharaons.

Orientaux de religion chrétienne, les Coptes formaient, et forment encore en Egypte une importante minorité. Kleber décida donc en septembre 1799 de recruter parmi ceux-ci une Légion, à deux bataillons de 5 compagnies chacun, dont une de grenadiers. La figure du très influent Maalem Jacoub Youhana, ancien intendant de Soliman Bey, qui avait accompagné Desaix en Haute Egypte, fit beaucoup pour le recrutement. L’uniforme était de fond vert clair distingué de jaune.
Le commandement en fut confié à Gabriel Sidarious.
La Légion copte combattit avec les Français jusqu’à la capitulation avec les honneurs de 1801.

Les Coptes formèrent, avec les Grecs, le noyau du bataillon des chasseurs d’Orient dont Gabriel Sidarious était le commandant en second, (Docteur Didier Davin).

Il a fait la campagne d’Egypte durant l’An VII, l’An VIII, et l’An IX, à l’armée d’Egypte.

Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur le 28 juillet 1806.

Action d’éclat : Cet officier supérieur s’est conduit d’une manière intrépide au blocus de Raguse, où avec environ 40 hommes, il a forcé à la retraite plus de 300 Russes qui s’étaient embusqués. Cette action lui a valu son admission à la Légion d’honneur. Il s’est aussi distingué dans une affaire qui a eu lieu à Vacay en Italie, le 24 octobre 1813, contre les troupes autrichiennes, dans une sortie qui fut faite par la garnison de la citadelle d’Ancône, le 12 février 1814. « Il soutint avec beaucoup de présence d’esprit et de fermeté une retraite qui fut même remarquée par les troupes ennemies. »

Blessures : Il a été blessé à l’épaule droite d’un coup de sabre à l’affaire de Fayoum dans la haute Egypte, le 25 ventôse An VII (15 mars 1799).  

 

 

Il décédera à Marseille le 22 janvier 1842, au N° 1A de la rue Neuve. Son épouse s’appelait Julie Thérèse Joséphine Jullien.

Côte : LH/1265/58 http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=NOM&VALUE_98='HARAGLI'&DOM=All

                                                                                                                                                                                              Louis Brun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Haragli repose dans le tombeau de la famille du Quaillard

 

Marseille, cimetière Saint-Pierre

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