Né en Egypte, le 22 janvier 1777 à Meufatour, fils de Jean Gabriel Haragli
et de Malakiet.
Rentre au service comme lieutenant de la Compagnie franche, le 1er
vendémiaire an VII (22 septembre 1798), chef de bataillon à la Légion
Copte, le 1er prairial An VIII (21 mai 1800).
Il quittera parmi les derniers coptes vers la fin 1800, début 1801, fidèle
au général Menou. Comme tant d’autres Coptes, il finira par quitter cette
terre qui l’a vu naître, cette terre des Pharaons.
Orientaux de religion chrétienne, les Coptes formaient, et forment encore
en Egypte une importante minorité. Kleber décida donc en septembre 1799 de
recruter parmi ceux-ci une Légion, à deux bataillons de 5 compagnies
chacun, dont une de grenadiers. La figure du très influent Maalem Jacoub
Youhana, ancien intendant de Soliman Bey, qui avait accompagné Desaix en
Haute Egypte, fit beaucoup pour le recrutement. L’uniforme était de fond
vert clair distingué de jaune.
Le commandement en fut confié à Gabriel Sidarious.
La Légion copte combattit avec les Français jusqu’à la capitulation avec
les honneurs de 1801.
Les Coptes formèrent, avec les Grecs, le noyau du bataillon des chasseurs
d’Orient dont Gabriel Sidarious était le commandant en second, (Docteur
Didier Davin).
Il a fait la campagne d’Egypte durant l’An VII, l’An VIII, et l’An IX, à
l’armée d’Egypte.
Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur le 28 juillet 1806.
Action d’éclat : Cet officier supérieur s’est conduit d’une manière
intrépide au blocus de Raguse, où avec environ 40 hommes, il a forcé à la
retraite plus de 300 Russes qui s’étaient embusqués. Cette action lui a
valu son admission à la Légion d’honneur. Il s’est aussi distingué dans
une affaire qui a eu lieu à Vacay en Italie, le 24 octobre 1813, contre
les troupes autrichiennes, dans une sortie qui fut faite par la garnison
de la citadelle d’Ancône, le 12 février 1814. « Il soutint avec beaucoup
de présence d’esprit et de fermeté une retraite qui fut même remarquée par
les troupes ennemies. »
Blessures : Il a été blessé à l’épaule droite d’un coup de sabre à
l’affaire de Fayoum dans la haute Egypte, le 25 ventôse An VII (15 mars
1799).