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De multiples péripéties posthumes
Charles Bonaparte fut tout d'abord inhumé dans l'église du couvent des Cordeliers, église franciscaine, à Montpellier. Quand son fils accéda au pouvoir, la ville de Montpellier voulut lui faire ériger un monument, ce que Napoléon déclina. En 1803, Joseph et Louis tentèrent tant bien que mal de retrouver les ossements de leur père. On ne sait pas si leurs efforts furent vraiment couronnés de succès, mais ses cendres supposées furent transférées dans le parc du château de Mortefontaine, propriété de Joseph.
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Un an plus tard, Charles fut transféré dans la chapelle sépulcrale Saint-Charles du château de Saint-Leu, propriété de Louis. En 1819, le château devint la propriété du prince de Condé et le cercueil fut dissimulé dans une cave. Sous Louis-Philippe, plus précisément après le retour des cendres de Napoléon en 1840, les cendres de Charles furent transférées dans la crypte de l'église de Saint-Leu. Le 30 avril 1951, la ville de Saint-Leu remit les cendres à Ajaccio, et Charles Bonaparte fut inhumé dans la Chapelle impériale d'Ajaccio. Ce transfert se réalisa suite à une suggestion faite en 1949 par Alain Decaux.
En résumé:
1785-1803 : église du couvent des Cordeliers de Montpellier,
1803-1804 : parc du château de Mortefontaine,
1804-1819 : chapelle sépulcrale Saint-Charles du château de Saint-Leu,
1819-1840 : cave du château de Saint-Leu,
1840-1951 : église Saint-Gilles Saint-Leu de St-Leu-la-Forêt
Depuis 1951 : Chapelle impériale d'Ajaccio.
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