LE CAMP DE BOULOGNE

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BUIGNY-SAINT-MACLOU (à 8 km  au N d'Abbeville, par la N1)

L'arbre de l'Empereur.

 Le 30 messidor an XII (19 juillet 1804), Napoléon déjeuna chez le cabaretier Détaminier et fit une halte près d’un orme.

ARBRE
DE L’EMPEREUR
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L’EMPEREUR NAPOLÉON IER S’EST ARRÊTÉ ICI
À L’ÉPOQUE DU CAMP DE BOULOGNE. IL MANGEA
PRÈS DE L’ORME QUI S’ÉLÈVE À 10 M. ENVIRON À DROITE
ET QUI FUT DEPUIS CONSERVÉ ET AINSI APPELÉ
EN SON HONNEUR SELON LA TRADITION.

Hélas, depuis, l'arbre est mort, il a été coupé le 5 juin 1980, mais la plaque, apposée le 27 juillet 1963 par le Souvenir napoléonien sur la maison, a été placée sur le tronc de l'arbre.

Selon un article tirédu journal " le Courrier Picard", lui-même basé sur un article paru dans " le journal de Rouen " en date du 7 thermidor an XII.
"Sur la route du camp de Boulogne, l'Empereur, après avoir relayé à Abbeville vers 6h du matin, reprit la route. Arrivé à une demie lieue au-delà d'Abbeville, il ordonna aux voitures de s'arrêter devant une chétive maison, dépendant de la commune de Buigny-Saint-Maclou,occupée par la famille Destalmesnil [ou Détaminier].

Le maître des lieux était tout à la fois maréchal-ferrant et cabaretier. L'habitation fut aussitôt entourée par l'escorte, le brave homme ignorant ce qui lui arrivait,considéra qu'en ces circonstances,la fuite était la meilleure issue,il alla tout droit dans le charbonnier pour s'y cacher. Son épouse aurait bien voulu en faire autant,mais le temps lui manqua.
Un soldat se présenta à elle et lui posa une question qui la laissa dubitative : "Avez-vous une vache ? " .
Elle répondit alors qu'elle en avait une. On lui confia une casserole prise dans l'une des voitures et on la pria de traire la bête.
Les gens de l'escorte prirent le lait, le firent bouillir et le mélangèrent à du café tout préparé.
C'est alors que l'Empereur sortit de sa voiture pour se rendre près d'une table dressée à son intention près de la porte. Assis sur un pliant,Napoléon déjeuna ainsi.

Une fois sa collation avalée,il fit appeler la maître de la maison. Après de délicates recherches,on le retrouva toujours caché,on l'amena vers les voitures. Peu rassuré notre homme tenait d'un bras raide son bonnet rouge près de son oreille.
L'Empereur l'accueillit,le remercia du gîte qu'il lui avait donné et lui fit remettre 60 francs."


Plusieurs descendants de cette famille continuèrent à être maréchal-forgeron sur cette route.La forge disparut après la Grande Guerre.Sur cet arbre qui s'élevait autrefois à environ 10 m de haut,fut scelléé une plaque le 27 juillet 1963,comme l'avaient désiré les élus municipaux. Ainsi cette journée historique resterait à jamais marquée. Hélas, l'orme vieux de plusieurs siècles présentait de plus en plus de danger pour la circulation automobile.C'est avec une infinie tristesse que les habitants de Buigny et les amoureux de l'histoire locale ont vu disparaître le 5 juin 1980,cet arbre dont les maitresses branches portaient tant de souvenirs. Aujourd'hui cependant,lors de chaque passage sur la R.N 1,peu avant Buigny,de nombreuses personnes qui connaissent son histoire,se surprennent à tourner la tête vers ce tronc d'arbre séculaire pour le remercier de rappeler cette petite anecdote.
Source : http://www.histwar.org/forum/index.php/topic,1371.msg98857.html#msg98857

 

Wimille, colonne de la Grande Armée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le buste de Soult par A.D. Eudes (1853), dans la "crypte" (ou salle du piédestal ou "salle des archives") de la colonne de la Grande Armée à Boulogne.

Soult présentant à l'Empereur le projet de colonne de la Grande Armée à Boulogne, sur le bas-relief  de ce monument. (œuvre de Théophile Bra, intitulée officiellement "Napoléon, agréant le plan de la colonne qui lui est présenté par le maréchal Soult").
Soult est entouré du général Bertrand et de l'amiral Bruix. L'amiral Rosamel y figure également, ainsi qu'à l'extrême droite, le mamelouk Roustan.
 

-Inauguration d'une plaque par la ville de Boulogne-sur-Mer et les APN dans la vieille ville, rue St-Jean, près de l'ancien évêché, aujourd'hui disparu, où logèrent pendant le camp de Boulogne, l'Amiral Eustache Bruix, le général Henri Gatien Bertrand et le chef d'état-major du génie Gilbert Bachelu.
- Visite au domaine de la Colonne de la Grande Armée, visite du pavillon où se trouve l'ancienne statue de l'Empereur, le parc et le rez-de-chaussée de la Colonne.

 

Stèle à droite de l'alléé conduisant au monument érigé à l'emplacement du trône de l'Empereur à l'occasion de la remise des premières étoiles de la Légion d'honneur, dans la vallée de Terlincthum.

Depuis le médaillon a été volé.

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