Louis-édouard de BEAUFORT
Chef de bataillon d'infanterie de ligne
officier de la légion d'Honneur - chevalier de malte/de l'ordre de St-jean de jérusalem
Louis-édouard de Beaufort est né le 6 septembre 1786 à Frampas, dans la Haute-Marne.
Il entre comme pensionnaire à l'École Spéciale Militaire le 14 Messidor An 12 (3 juillet 1804).
Sous-lieutenant au 39e Régiment de Ligne le 29 Ventôse an 13 (20 mars 1805), il passe au 12e Régiment de Ligne (par décision du ministre de la Guerre) le 13 Fructidor an 13 (31 août 1805). C'est avec ce régiment qu'il fait toute sa carrière et toutes les grandes batailles de l'Empire. Il fait, à la Grande Armée, les campagnes de l'an 14 (1805) en Autriche, de 1806 en Prusse et de 1807 en Pologne.
Il passe lieutenant par décret du 9 janvier 1807, puis Adjudant-Major le 1er juin 1808.
Il fait la Campagne de 1809 en Allemagne (Autriche) et passe Capitaine des Grenadiers par décret du 12 juillet 1809.
Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 18 juin 1812 et participe à la campagne de Russie (e.a. Smolensk, Valoutina Gora). Il est fait chef de Bataillon le 20 août 1812, au lendemain de cette dernière bataille. Il fait La Moscowa et est nommé Officier de la Légion d'honneur le 11 octobre 1812. Ensuite, c'est la bataille de Malojaroslavetz. De Beaufort est blessée d'un coup de feu à la tête et d'une contusion de boulet au côté droit le 3 novembre 1812 à Viazma. Son régiment a cinq autres officiers blessés lors de cette bataille, dont un autre chef de bataillon, Gérard. Il survit à la retraite de Russie, même s'il perd tous ses bagages à la Bérézina.
Il fait ensuite la campagne de 1813 en Saxe et en Bohême (Kulm, Pirna, Peterswalde), mais est fait prisonnier de guerre à la capitulation de Dresde, le 11 novembre 1813.
Il rentre en France le 1er juin 1814. Entre-temps, son régiment a été dissout le 12 mai 1814. De Beaufort reste employé à l'armée. Le 12e de Ligne est recréé le 13 mars 1815 et de Beaufort fait la campagne de 1815 en Belgique (Ligny, Namur) et en France. Il reste en activité jusqu'au licenciement du régiment, le 3 août 1815.
De retour dans son village, il devient maire de Frappas et même député de Wassy.
Il décède à Frampas le 21 avril 1849. Il repose dans le cimetière de ce village (derrière le mur d'une ancienne église), à 19 km au SO de Saint-Dizier. Il existe dans son village natal une impasse Louis-Édouard de Beaufort.
* A ce sujet, on notera la remarque dans son dossier : "M. de Beaufort nous a déclaré avoir perdu le brevet de légionnaire au passage de la Bérésina avec tous ses bagages en 1812 et n'avoir reçu celui d'officier que postérieurement à cette perte."
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Son dossier de la Légion d'honneur est disponible en ligne.(cote LH/154/58)
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