CAMPAGNE DE 1815

1er juillet 1815

Les combats de Rocquencourt

Un grand merci à M. Alain Chappet pour cette visite, avant la destruction des lieux , et pour avoir défini les bâtiment.

 

(texte Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Rocquencourt, complété et sérieusement corrigé, e.a. pour les noms!)

Ils furent le fait, à l'instigation du maréchal Davout, des généraux Exelmans et Piré et se traduisirent par une victoire française sur une division prussienne et la capture de plus de 400 prisonniers.

Début juillet, l'armée réunie sous les murs de Paris attendait le signal d'une bataille qui eût été une revanche de la bataille de Waterloo.

Blücher, à qui l'on n'opposait qu'un simulacre de défense, avait passé la Seine sur le pont du Pecq, conservé par les soins du journaliste Alphonse Martainville, et paraissait vouloir se répandre, avec ses troupes, sur la partie sud-ouest de Paris. Les généraux français, témoins de cette marche aventureuse, jugèrent unanimement que les Prussiens s'étaient compromis. Ce fut dans ce moment que l'Empereur déclara au gouvernement qu'il était sûr d'écraser l'ennemi, si on voulait lui confier le commandement de l'armée.

Par ordre de Davout, le général Exelmans (2e Corps de Cavalerie) fut dirigé sur les traces des Prussiens avec 6 000 hommes ; un corps de 15 000 hommes d'infanterie, sous le commandement du général Vichery, devait le suivre par le pont de Sèvres et lier ses mouvements avec 6 000 fantassins du 1er corps, et 10 000 cavaliers d'élite qui devaient déboucher par le pont de Neuilly. Mais, au moment d'exécuter ces dispositions dont le succès eût pu entraîner la perte de l'armée prussienne, le prince d'Eckmühl donna un contre-ordre. Le général Exelmans soutint seul le combat. Il attaqua l'ennemi, la brigade prussienne von Sohr, composée du régiment de hussards de Brandebourg (3e), colonel von Klinkowström - qui avait remplacé von Sohr à ce commandement) et du régiment de hussards de Poméranie (5e) , major von Wins), en avant de Versailles. Il le précipita dans une embuscade, le tailla en pièces et lui enleva armes, bagages et chevaux. Le colonel Friedrich Georg von Sohr est gravement blessé et capturé (et non tué, comme l'affirme D. Smith).


Pertes prussiennes: (selon D. Smith)

 Hussards de Brandebourg 3e :
Tués : 1 officier, 15 hommes, 75 chevaux

Blessés : 7 officiers, 36 hommes, 35 chevaux
Capturés : 7 hommes, 178 chevaux 

 Hussards de Poméranie 5e

Tués : 1 officier, 57 hommes, 56 chevaux

Blessés : 4 officiers, 77 hommes, 25 chevaux
Capturés : 8 officiers, 227 hommes, 243 chevaux 


 

Pertes françaises (en officiers) : (selon Martinien)

8e Chasseurs : capt Baziret, Casse, Meynard, Roullier, Tailleur, slt Pinet, blessés
5e Hussards : chef d'esc Brucco de Sordeval, lt Zucchino, blessés

6e Hussards : capt Brasseur blessé

5e Dragons : chef d'esc Letellier, capt adj maj Guerin, slt Laroux, blessés

15e Dragons : slt Delarue, blessé

20e Dragons : col de Briqueville, capt Dereume, lt Schaaf, slt Derobert, Lempereur, Nibart, blessés

 

Les généraux Strolz (9e Div de Cavalerie), Piré, Burthe, Vincent, les colonels de Briqueville (20e Dragons), de Faudoas (6e Chasseurs), Canavas, dit Saint-Amand (5e Dragons), Chaillot (15e Dragons), Simoneau (1er Chasseurs), de Savoie-Carignan (6e Hussards), Schmid, Paolini (44e de Ligne) (+ Saviot - 13e Dragons et Liégeard  5e Hussards et le 9e Chasseurs, selon D.Smith) et leurs régiments, sont secondés par des habitants des communes voisines, agissant en tirailleurs sur le champ de bataille.

Cependant, Exelmans, non soutenu, fut obligé de rétrograder devant le gros de l'armée prussienne qu'il trouva à Louveciennes près de Marly. Devant des forces disproportionnées et dans ce pays coupé et boisé, sa petite cavalerie ne pouvait se mouvoir ni combattre. Il revint sur Montrouge, la rage dans le cœur, laissant les Prussiens s'établir sur la rive gauche de la Seine ; le surlendemain, 3 juillet, l'armistice conclu fit cesser les hostilités.
 

Rocquencourt, Place Exelmans, stèle avec plaque de la Sabretache, inaugurée en juillet 1922. Autrefois, elle se trouvait de l’autre côté de la route, près du clocheton.
La stèle a été inaugurée en cet endroit le 6 octobre 1985.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                                                       

LA SABRETACHE
A FAIT APPOSER
À LA GLOIRE DES DERNIERS COMBATTANTS
DES GUERRES DE LA RÉVOLUTION ET DE L’EMPIRE
COMBAT DE ROCQUENCOURT, 1ER JUILLET 1815
------------------------------------
GÉNÉRAUX EXELMANS ET PIRÉ
-----------------------------------
44ème RÉGIMENT D’INFANTERIE
5ème, 15ème ET 20ème RÉGIMENTS DE DRAGONS
1er ET 6ème RÉGIMENTS DE CHASSEURS
6ème RÉGIMENT DE HUSSARDS

1er JUILLET 1922

 

 

On ajoutera : 13e de Dragons, 5e de Hussards, 9e Chasseurs (au lieu ou en plus du 6e ?)

 

Le Chesnay


Place Dutartre.
Ci-dessous, la même, de l'autre côté, en direction de la ferme Poupinet

 

Ensemble de la ferme Poupinet (Le Chesnay). (2004)
Le Guide Napoléon nous apprend que, pour échapper aux sabres des cavaliers français, les hussards prussiens se réfugièrent dans la cour de la ferme. Le général von Sohr fut sérieusement blessé et le colonel Klinkowstroem fut capturé avec quatre cents de ses cavaliers.

 

La même vue en 2015.

 

Les photos suivantes sont prises en s'engageant dans la rue à droite.

 

 

 

Bâtiment de la ferme Poupinet. Ce bâtiment a échappé aux destructions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une partie de la ferme Poupinet, où les services techniques de la ville du Chesnay étaient installés.(2004)
Le bâtiment est maintenant rasé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la destruction d'une grande partie des bâtiments de la ferme (comparez avec la vue ci-dessus), une petite plaque commémorative a été apposée sur le mur. (2015)

 

 

 

 

En mémoire des derniers
combats de l'Empire livrés
victorieusement le 1er juillet
1815 contre la cavalerie
prussienne au lieu dit de la
ferme Poupinet

 

 

 

 

 

Ancienne ferme, une rumeur veut que des prussiens morts aient été jetés dans le puits du n° 2. Il s'agit très vraisemblablement d'une légende.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Photos prises en 2004)

 

Bibliographie :

 

- Mark Adkin, The Waterloo Companion, Aurum Press, 2001.

- Alain Arcq, Les Quatre-Bras, le second prélude à Waterloo, dans la collection "Les batailles oubliées", Historic'One Editions, 2005.

- Alain Arcq, Ligny, 16 juin 1815, La dernière victoire de l'Empereur, dans la collection "Les batailles oubliées", Historic'One Editions, 2006.

- Alain Arcq, Wavre & le combat de Namur L'épilogue de la campagne de Belgique, dans la collection "Les batailles oubliées", Historic'One Editions, 2008.

- Alain CHAPPET - Roger MARTIN - Alain PIGEARD, Le Guide Napoléon - 4000 lieux pour revivre l'épopée, Bibliothèque Napoléonienne, Tallandier, 2005.

- Yann Deniau et Yves Moerman, 1815 - Napoléon en Campagne, Jourdan éditeur, 2008.

- Peter Hofschröer, Waterloo 1815 - Quatre-Bras & Ligny, Pen & Sword, 2006.  

- Peter Hofschröer, Waterloo 1815 - Wavre, Plancenoit & the race to Paris, Pen & Sword, 2006.    

- André Sevrin et Alain Arcq, Route Napoléon 1815 (ouvrage collectif coordonné par), Edition Unité de projet "Route Napoléon 1815", s.d..

-  G. Speeckaert et I. Baecker, Les 135 vestiges et monuments commémoratifs des combats de 1815 en Belgique, Waterloo, relais de l'histoire, 1990. (INDISPENSABLE pour trouver les monuments !) Attention, il ne mentionne évidemment que les monuments antérieurs à 1990.

 

 

 

Retour à la page d'accueil