Monuments napoléoniens en péril dans l'Ain (01)
M. Jérôme Croyet, docteur en histoire, archiviste adjoint aux Archives départementales de l'Ain, nous a signalé en 2010 que a tombe du chevalier Riboud, dans le cimetière de Bourg-en-Bresse, était menacée de reprise.
M. Eric Olivero, délégué régional ACMN pour la région Rhône-Alpes, nous signale que la tombe a été nettoyée et remise en état (intervention SEHRI et association Maréchal Suchet). Bravo a eux !
CAPITAINE-ADJUDANT-MAJOR
CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR
COLONEL COMMANDANT LES GARDES NATIONALES DE BOURG
Médaillé DE STE-HELENE
Philippe Magdeleine (Madelaine selon son épitaphe) Riboud est né le
mercredi 4 janvier 1792 à
Bourg. Il est le fils du Constituant Thomas Riboud et petit-fils de Bernard
Riboud, bâtisseur de l’actuel Hôtel de Ville de Bourg.
Il entre à l'école militaire de Saint-Cyr le 4 octobre 1809. Son père
dépense 1.288 livres, en habillement et en équipement pour ses effets
d'officier, à sa sortie de Saint-Cyr, le 18 mai 1811. Sous-lieutenant au 10e régiment d'infanterie de Ligne le 18 mai
1811. Lieutenant au 105e régiment d'infanterie de ligne le 1er avril 1813.
Capitaine adjudant-major au 105e régiment d'infanterie de Ligne le 22 août 1813.
Il est en garnison à Boulogne en 1814.
Riboud participe à la campagne de Belgique de 1815 et est blessé à Waterloo d’un biscaïen au bras gauche et d'un coup de feu dans les reins. Il reste sans secours durant deux jours, durant lesquels il perd ses effets et son cheval. Il est soigné à Soissons.
Il est mis en retraite anticipée, demi-solde, le 16 août 1816. Chef de bataillon des gardes nationales de l’arrondissement de Bourg en 1830. Colonel des gardes nationales de l’arrondissement de Bourg en 1848. Chevalier de la Légion d’honneur des mains de Napoléon III lors de son passage à Bourg en 1850, il reçoit son brevet le 3 octobre 1850. Il reçoit également la médaille de Ste-Hélène et est membre de la Société impériale d’Emulation de l’Ain.
Philippe Riboud décède le 9 avril 1859 dans sa ville natale (l'année de son décès est difficilement lisible).
Informations aimablement communiquées par M. J. Croyet et provenant du « Dictionnaire des soldats de la Révolution et de l’Empire de l’Ain ».
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La tombe de Charles Pichat, chevalier de la Légion d'honneur, et qui date du Second Empire, est en 2010 également menacée. Elle a été alignée.
Charles Pichat est né à Chavannes-sur-Suran. Fondateur de l’école d’agriculture de Bourg en Bresse. Directeur de l’Ecole impériale de la Saulsaie (une des trois écoles impériales d’agriculture), il est fait chevalier de la Légion d’Honneur. Membre de la Société impériale d’Emulation de l’Ain, il décède à l’âge de 48 ans.
Visitez le site de la Société d'Etudes Historiques Révolutionnaire et Impériales : http://assosehri.fr/topic/index.html , et son blog : http://sehri.over-blog.fr/ .
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