Frévent (Pas-de-Calais) 1767-1841 Paris
GÉNÉRAL de DIVISION
Officier de la légion d'honneur
Ult. baron
commandant de la légion d'honneur
Restauration ACMN 1987
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Louis-Joseph VICHERY est né à à Frévent (Pas-de-Calais), le 20 septembre1 1767.
Volontaire au service de France au corps de Montréal le 5 mai 1781; sergent en 1787; libéré le 1er janvier 1787; au service de la République des États-Belgiques-Unis comme sergent fourrier, janvier 1790; dans la garde nationale parisienne en 1791; sergent au 1er bataillon belge en juin 1792; à l'armée du Nord, 1792-1796; sergent-major, 1er juillet 1792; sous-lieutenant, 10 novembre 1792; adjudant-major, 1er mars 1793; aide de camp de Dumonceau, 16 octobre 1793; adjoint au 5e bataillon de tirailleurs par l'incorporation des corps belges, 13 février 1794 ; à l'état-major de la division Souham au 19 avril 1794; passé au service de la Hollande, 6 juin 1796 ; lieutenant-colonel en juillet 1797 ; embarqué dans la rade de Texel, 1797 ; à l'armée de Batavie, 1799 ; à l'armée gallo-batave, 1800-1801.
Colonel-adjudant général, 9 décembre 1803; servit en Autriche comme chef d'état-major de la 3e division (Dumonceau) du 2e Corps de la Grande Armée sous Marmont, 1805-1806; brigadier des armées hollandaises, 24 septembre 1806 ; aide de camp du roi de Hollande, 20 mars 1807; général-major, 6 avril 1807; servit à l'armée de Brabant, 1809; puis à la division Molitor en juillet 1810; nommé commandant d'une brigade d'infanterie au 9e Corps de l'armée d'Espagne sous Drouet d'Erlon, division Claparède, 20 septembre 1810.
Admis au service de France comme général de brigade le 11 novembre 1810 ; servit à Fuentes de Oñoro le 5 mai 1811; chef de la 1ère brigade de la 2e division (Claparède) du 5e Corps de l'armée d'Espagne en Andalousie, 13 juin ; chef de la 2e brigade de la division d'infanterie du 4e Corps, janvier 1812; de la 2e brigade de la 4e division d'infanterie (Leval) à l'armée du Midi en Andalousie, 7 février 1812; vainqueur des guérillas à Alcancin le 4 juin; blessé au combat de Siguenza (Espagne) le 3 février 1813.
Général de division, 30 mai 1813; à l'armée d'Allemagne, commandant la 50e division d'infanterie sous Davout au 13e Corps de la Grande Armée à Hambourg, 28 juillet 1813. Commandant supérieur à Dunkerque, 8 septembre 1814; commandant de la Légion d'honneur, 28 septembre 1814;
Nommé commandant de la 13e Division (2e division du 4e Corps) sous Gérard, le 31 mars 1815; servit à Ligny, 16 juin ; à l'attaque de Wavre, 18 juin, puis sous Vandamme devant Paris, fin juin 1815.
Quitta l'armée le 3 juillet 1815 ; autorisé à rentrer dans ses foyers en non-activité, 28 juillet 1815.
Mis à la retraite par l'ordonnance du 4 septembre 1815; autorisé à rester à Paris le 27 novembre 1815. Baron le 4 mai 1817
Membre de la commission des anciens officiers, 13 août 1830; remis en activité le 7 février 1831; en disponibilité, 30 avril 1831; inspecteur général d'infanterie pour 1831 dans les 4e et 12e divisions militaires le 13 mai 1831; disponible le 1er juillet 1831; inspecteur d'infanterie pour 1832 dans la 13e division militaire, 5 juillet 1832; disponible, 14 novembre 1832; admis à faire valoir ses droits à la retraite en vertu de l'ordonnance du 5 avril 1832, à compter du 1er janvier 1833.
Le général Vichery meurt à Paris le 22 février 18412, d'une attaque d'apoplexie.
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On notera l'erreur dans la date de décès.
LOUIS-JOSEPH VICHERY GENERAL BARON D'EMPIRE 1767-1831
ACMN 1987
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Le nom du général Vichery est inscrit au
côté Nord de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
Biographie d'après Six.
1.Et non le 23 comme mentionné dans le Six. Dans le registre de naissance de la ville de Frévent, on peut lire : “L’an 1767 et le 20 septembre sur les douze (ou dix) heures du matin est né et le même jour a été par le soussigné baptisé un fils du mariage légitime de Sieur Charles Vichery marchand de laine et de Damoiselle Henriette Caron ses parents....”. Voir ici : http://archivesenligne.pasdecalais.fr/console/ir_seriel_visu.php?SID=o3upt8slcju52dmi13qb9n2j85&id=188686393&l=1278&h=672&titre=188686393
Merci à M. Jacques Vichery d'avoir signalé cette erreur.
2. Et non 1831, comme l'écrit Six. (Certaines sources indiquent 1833, mais cela est sans doute erroné.)