NOUS ADMIRONS ET RESPECTONS NAPOLÉON

RESPECTONS AUSSI LA MÉMOIRE DE CEUX QUI L'ONT SERVI

Il est des associations qui, contrairement à d'autres,
sont modestes par leurs moyens mais n'en agissent
pas moins « sans tambours ni trompettes »,
avec persévérance et efficacité pour le bien
de la cause qu'elles ont décidé de servir.
L'A. C. M. N. fait partie de celles-là.

Ces quatre lettres, abréviation de l'Association pour la Conservation des Monuments Napoléoniens, tous ceux qui admirent Napoléon et respectent sa mémoire – comme celle de ses soldats – les connaissent, ou devraient les connaître.

Fondée en 1982 par Robert Lecreux, présidée ensuite par M. Robert Chénier et actuellement par Frédéric Nicourt, cette association, s'est donné pour mission de préserver pour l'éternité –

AVANT ET APRÈS, SÉPULTURE DE JEAN-MARIE COUTELLE,
CHEF DE BRIGADE (COLONEL) DES AÉROSTIERS DE L'ARMÉE D'ORIENT
(Photos A.C.M.N.)

pour peu qu'elle existe – les restes de ceux qui, sous les ordres de l'homme exceptionnel que fut Napoléon – je préfère écrire : est Napoléon, tant il est moderne et fait partie de notre vie quotidienne et même de la vie de ceux qui n'en sont pas conscients ou ne veulent pas l'être – ont participé à l'épopée la plus exceptionnelle que peut vivre un pays : celle du Premier Empire.
Mais, lorsque l'on déambule dans des cimetières, ceux grandioses des grandes cités, ou ceux plus modestes des petites villes de province, force est de reconnaître avec tristesse que nombre de ces asiles des disparus sont dans un état de dégradation qui ne peut qu'affliger l'âme, et disons le mot, rendre honteux de cette désaffection.

Et pourtant, que d'aventures, incroyables, grandioses, tragiques ou romanesques cèlent ces noms, dont le temps, obstinément, efface jusqu'au graphisme, comme pour éliminer toute trace de ceux qui ont trouvé là leur dernier refuge.

Charles de Flahaut de la Billarderie
(1785-1870), aide de camp de l'Empereur

Et c'est ici qu'intervient l'A.C.M.N.

Elle recense, sans distinction de fonction ou de grade, toutes les sépultures que menacent et l'oubli et le temps.

Et, avec l'aide, notamment du « Souvenir Français », et de donateurs, elle restaure, rénove, et très souvent aussi, intervient avec énergie auprès des services officiels pour retarder une procédure de reprise.

Cette dernière tâche n'est pas la moins rude !


MONUMENT EN DANGER

Actuellement, parmi des centaines de tombes, il en est une qui demande d'urgence une attention particulière. C'est celle de la mère du fidèle, dévoué et attachant Marchand, qui, pour Napoléon déporté, fut infiniment plus qu'un compagnon ou un serviteur : un ami. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'Empereur lui-même.

Pour cette sépulture, qui est en grand danger, le président de l'A.C.M.N. a obtenu un sursis et une autorisation pour effectuer une restauration. Reste le plus difficile à trouver : les fonds.

Il n'est pas dans mon rôle d'en indiquer le montant (vous le trouverez sur le site, mentionné plus bas, de l'association), mais simplement de dire que si nous nous y mettions tous, fût-ce modestement, la dernière demeure de la mère de l'estimable Marchand, et première berceuse du roi de Rome, serait sauvée.

Je souligne combien il est navrant de constater que des associations napoléoniennes richissimes* n'ont pas cru devoir répondre à l'appel de l'A. C. M. N. Je m'abstiens de tout autre commentaire.

*Note du responsable du site : Depuis la rédaction de ce texte, nous avons eu l'heureuse surprise d'apprendre, ce 13 novembre 2008, que le Souvenir Napoléonien avait accepté d'intervenir dans le sauvetage de la tombe Marchand pour une somme de 2.500 EUR !

Un grand merci et un grand coup de chapeau à eux, pour qui le sauvetage du patrimoine napoléonien n'est pas un vain mot !
 

UN TRAVAIL ADMIRABLE

Ce sont des centaines de tombes, grandioses ou modestes, qui ont été restaurées et sauvées par l'association, qui fait, je le souligne – et pourtant je n'ai pas le compliment facile en ce qui concerne les actions qui touchent au souvenir de Napoléon – un travail admirable.

En voici encore deux exemples, dont l'un, ci-dessus, concerne le « célébrissime » mémorialiste du Premier Empire, le général Thiébault (1769-1846). Là aussi les images se passent de commentaire sur le travail accompli.

Le deuxième et dernier exemple (ci-dessous), de cet article du moins, car il faut bien savoir s'arrêter, concerne le général Joseph Triaire (1764-1850), ancien de la Garde des Consuls (3è régiment de chasseurs à cheval), et qui fut l'un des aides de camp du prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie.

En écrivant cette nouvelle, qui relève, je le souligne, d'une initiative strictement personnelle, mon propos n'est pas de faire la quête.

Cependant, lorsque je vois le nombre de ceux qui pourraient, mais qui ne font rien, faute, souvent, de savoir, je considère qu'une association comme l'A.C.M.N. doit être soutenue, et qu'il est du devoir de la Société Napoléonienne Internationale de faire connaître ses actions.

Des images valant mieux qu'un long discours, je vous ai montré dans ce court billet quelques-uns – je souligne : quelques-uns seulement – des « sauvetages » réalisés par l'A.C.M.N.

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'en écrire davantage pour honorer le travail accompli par l'association. 

 


Jean-Claude Damamme
Représentant pour la France de la Société Napoléonienne Internationale



 

A.C.M.N.

Premier et Second Empire
à l'attention du président, M. Frédéric NICOURT
à venir
FRANCE
Téléphone : 06 86 99 28 20

Pour contact par courriel : f.nicourt@laposte.net
Site Internet : http://napoleon-monuments.eu/

Cotisation de soutien : 35 euros
Cotisation de base : 25 euros
Membre bienfaiteur : à partir 50 euros
Moins de 21 ans : 15 euros